samedi 24 avril 2010

La presse et les juifs de 1789 a 1941 partie 4

MESSAGERIE HACHETTE
Avec les Messageries Hachette, colossale entreprise de transport, de distribution et de vente du
papier imprimé, nous nous trouvons en présence d’un formidable monopole de la Juiverie.
C’est, en effet, l’Agence Havas, dont nous venons de voir le complet enjuivement, qui détient la
majorité de ses actions, et ce sont les deux banquiers juifs Horace Finaly et Jacques Stern qui ont voix
prépondérante dans son conseil d’administration.
De plus, c’est grâce à la complicité de deux ministres juifs des Travaux publics, leurs Excellences
Raynal et Millaud, que le monopole de cette maison, acquis frauduleusement en 1852, a été confirmé
en 1883 et renouvelé en 1914.
En effet, ce monopole n’avait jamais été accordé par aucun .gouvernement. Il avait même été
refusé nettement en 1852 par le ministre de la police, M. de Maupas.
La maison Hachette n’avait qu’un traité passé avec les Compagnies de chemises de fer, et ce traité
n’avait point été soumis à l’approbation du ministère.
Voici, à ce sujet, l’opinion d’un expert, M. Couche), ingénieur en chef, devenu plus tard inspecteur
général des mines :
« Les bibliothèques des gares, dont la Librairie Hachette est propriétaire, n’ont aucune existence
légale... La bibliothèque des chemins de fer est le résultat d’un subterfuge habile, mais qui n’aurait pas dû
réussir ».
Comme on reconnaît bien, dans cet audacieux tour de passe-passe, le sans-gêne et l’absence de
scrupules de la race élue !
Mais expliquons un peu, pour le public, profane, le genre et la méthode d’exploitation des
Messageries Hachette.
En vertu du monopole qu’elle s’est adjugé, cette firme possède le droit exclusif de la vente des
journaux, des périodiques et des livres dans les gares.
De plus, par suite de l’absorption par elle de toutes les entreprises similaires, elle a le monopole
effectif du transport de ces articles par chemin de fer, avec un tarif privilégié.
On voit les bénéfices que doit lui procurer une telle exclusivité.
Aussi sa prospérité n’a-t-elle cessé de croître.
Dans leur Histoire de la Presse déjà mentionnée, nos estimés confrères Jean Galtier-Boissière et
Charles Lefebvre en parlent dans les termes suivants :
Après avoir été une entreprise familiale, la maison Hachette s’est transformée en 1919 en une Société
dont le capital est passé de 24.225.000 à 100 millions. Sa politique contemporaine semble avoir été
l’organisation d’un vaste trust du papier imprimé, allant du quotidien au livre, en passant par toutes les
publications périodiques, d’une part par l’organisation de dépôts et de sous-dépôts gérés par les employés
de la maison et concurrençant les librairies, d’autre part par la prise de contrôle de nombreuses maisons
d’éditions parisiennes, mises en difficulté par la crise.
Quant aux périls que peut faire courir aux libertés diverses un monopole comme celui d’Hachette, il faut
distinguer, d’une part, l’indépendance du commerce du papier imprimé ; d’autre part, l’indépendance de la
pensée.
A ce dernier point de vue, le danger d’un véritable trust comme Hachette — et qui fut dénoncé par de
nombreuses personnalités, de Barrès à Gustave Téry — paraît toutefois tempéré — en dehors même de
coquetteries personnelles à l’égard de certaines publications indépendantes — par le fait qu’Hachette-
Messageries reste avant tout une maison de commission tirant ses bénéfices du transport et de la vente des
périodiques, quelle que soit leur nuance.
Qu’elles mettent en vente l’Humanité, l’Action Française, le Matin, l’Illustration ou le Canard Enchaîné, le
bénéfice est le même, et c’est une considération qui a son poids, dans une entreprise où la neutralité devient
presque une obligation commerciale.
Neutralité bien relative. Car nombreuses sont les publications que les Messageries Hachette ont refusé de
mettre en vente, pour raison politique ou pour toute autre raison.
Nombreuses aussi sont celles qu’elles ont avantagées en ordonnant à leurs dépositaires de bien les
exposer à leur vitrine ou à leur étalage et de les recommander à leurs clients.
Ainsi ont-elles toujours pu rendre de signalés services aux dirigeants ou aux maîtres du jour en «
poussant » ou en « étouffant » certains journaux ou certains livres.
Ces pratiques, courantes dans la maison, ont même donné lieu à des interpellations
parlementaires assez retentissantes.
En 1883, par exemple, un grand débat s’ouvrit à la Chambre sur une pétition signée par les
écrivains suivants : Henri Rochefort, Catulle Mendès, Émile Bergerat, Paul Alexis, Barriard, Champsaur,
Ernest d’Hervilly, Jules Guérin, de Hérédia, Léon Hennique, Pierre de Lano, Maurice Montégut, Guy
de Maupassant, Barbey d’Aurevilly, Léon Chapron, Jean Richepin, Émile Blavet, Léo Taxil, Cavallé,
Deschaumes, Dubrujeaud, Gros-Claude, Paul Hervieu, Ernest Leblant, Lucien Rémi, Octave Mirbeau,
Albert Samanos, Henri Becque.
Ces hommes de plume, dont quelques-uns étaient déjà ou devaient devenir célèbres, se
plaignaient de l’ostracisme dont étaient frappés, par la maison Hachette, certaines oeuvres qui n’avaient
rien d’immoral, alors que des publications parfaitement obscènes étaient l’objet de toutes ses faveurs.
Ils demandaient en conséquence que le droit de censure, qu’elle avait usurpé, lui fût retiré, et que
Qe monopole dont elle jouissait abusivement fût supprimé.
Dans sa réponse, le ministre juif Raynal dut reconnaître que le traité dont se prévalait Hachette
n’avait jamais été homologué, mais il n’en refusa pas moins de faire droit aux réclamations des
pétitionnaires.
Quelques années plus tard, les Messageries ayant refusé de mettre en vente le courageux chefd’oeuvre
d’Édouard Drumont, la France juive, ce dernier essaya de faire intervenir à la tribune législative
son ami Albert de Mun.
Mais celui-ci, effrayé, essaya de passer la corvée à un autre de ses collègues, lequel voulut en
charger un- troisième, qui se déroba à son tour.
Bref, l’interpellation n’eut pas lieu.
Le, grand monopole juif exerçait son pouvoir d’intimidation jusque sur la représentation
nationale.
Monopole ?... En réalité, véritable trust. Trust à la fois commercial et intellectuel.
Trust qui constituait une atteinte permanente à la liberté du négoce, en même temps qu’un
sérieux danger pour la pensée française.

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