le duc de Broglie,
développait, en 1831, dans son Essai sur les incapacités politiques des Juifs.
LE GOUVERNEMENT DU 4 SEPTEMBRE. - LA COMMUNE -
LA TROISIÈME RÉPUBLIQUE
Le 4 Septembre, comme on devait s'y attendre, mit au pouvoir les Juifs français :
les Gambetta, les Simon, les Picard, les Magnin, auxquels, s'il faut en croire M. de
Bismarck, qui passe généralement pour assez bien informé, il faudrait joindre Jules
Favre. C'est un financier juif, Edmond Adam, qui prend possession de la préfecture de
police. Camille Sée, le secrétaire général du ministère de l'intérieur, est Juif.
L'ouvrage de M. Busch, Le Comte de Bismarck et sa suite pendant la guerre de
France, est très explicite à ce sujet. Le 10 février, en parlant de Strousberg, le ministre
dit :
Presque tous les membres ou au moins beaucoup de membres du
Gouvernement provisoire sont juifs : Simon, Crémieux, Magnin et Picard, qu'on ne
croyait pas juif, et très probablement aussi Gambetta, d'après le type de son visage,
j'en soupçonne même Jules Favre.
Nous ne savons jusqu'à quel point le fait est exact pour Jules Favre, en tout cas il
semble vrai pour Picard. Un Picard figure parmi les députés des notables juifs en
1806. Parmi les Juifs reçus à l'école Polytechnique en 1882, les Archives israélites
mentionnent un Picard Berheim, - le fils de l'éditeur du manuel anti-français de Paul
Bert. On sait le rôle joué dans l'affaire Tunisienne par le Juif Weill Picard.
Ce n'est pas, comme le prétend M. Henri Rochefort, à un calcul de Napoléon III,
fort au-dessus de ces petitesses, [384] c'est à l'intervention énergique de Fould et de la
Juiverie que le frère d'Ernest Picard avait dû de sortir d'un fort mauvais pas
La situation était très simple, la France a passé son existence de nation à gagner
des victoires éclatantes et à subir d'affreuses défaites, elle a eu tour à tour Tolbiac,
Bouvines, Marignan, Rocroy, Denain, Fontenoy, Austerlitz, Iéna, Solferino et Crécy,
Azincourt, Poitiers, Pavie, Rosbach, Waterloo, elle n'avait qu'à faire ce qu'elle avait
toujours fait dans des circonstances analogues, à signer la paix, à soigner ses
blessures, à dire : « Je serai plus heureuse une autre fois. »
C'est ainsi que Bismarck, qui raisonnait d'après les principes du sens commun,
avait compris les choses.après quoi chacun
serait rentré chez soi, les uns avec un pied de nez, les autres avec des lauriers, ainsi
que cela se voit depuis le commencement du monde.
Deux milliards, c'était bien maigre, pour les Juifs, qui traînaient après eux tout
un personnel d'affamés, auxquels on avait promis les dépouilles de la France.
Il se produisit alors un des faits qui restera le plus singulier du XIXe siècle et, on
peut le dire, de tous les siècles. Un monsieur, né de parents restés Italiens, à peine
Français lui-même, puisqu'il n'avait opté pour la nationalité française qu'au dernier
moment et avec la certitude qu'une infirmité le dispenserait de tout service,
doublement étranger, puisqu'il était Juif, et qui, en tout cas, ne représentait que les
douze mille électeurs qui l'avaient nommé, vint dire :
« Mon honneur est tellement chatouilleux, mon courage est d'une essence si rare,
que je ne puis consentir à ce qu'on fasse la paix et que, de mon autorité privée, je veux
continuer une guerre à outrance ».
Dans les civilisations les plus rudimentaires, chez les Cafres et chez les
Boschiman, il y a, dans les cas graves, un semblant de consultation du pays, on
demande à la tribu réunie :
« Êtes-vous d'avis de prendre vos arcs, vos flèches ou vos tomahawks ? »
Les rois chevelus consultaient leurs leudes, Charlemagne consultait ses pairs,
sous l'ancien régime, on réunissait [387] les États généraux dans les circonstances
critiques. A force de marcher dans la voie du progrès, comme on dit, on a rétrogradé
au delà des Cafres et, durant cinq mois, un aventurier génois envoya les gens se faire
casser les bras et les jambes, pendant qu'il fumait des cigares exquis, et cela sans que
nul ne s'avisât de protester.
Il est vrai que Gambetta avait eu un mot spirituel, de cet esprit un peu grossier,
particulier aux Juifs, mais qui n'en porte pas moins.
« Comme je vous regarde tous comme des imbéciles, avait-il dit au peuple
français, je vais, sur trente-huit millions de citoyens français, choisir un Badois
comme secrétaire du gouvernement de la Défense nationale. »
Nul Français non plus ne fut jugé digne, même pour la défense de sa Patrie, de
garder le secret de ces dépêches télégraphiques qui avaient alors une importance si
considérable, on choisit un homme qui était né à Lisbonne ; ajoutons que c'était de
parents Belges, au dire de Vapereau.
Si l'histoire veut plus tard chercher la trace d'un de ceux qui ont joué le rôle
principal dans ce qu'on a appelé, par antiphrase sans doute, le gouvernement de la
Défense nationale, elle n'aura qu'à ouvrir le livret du Salon à la rubrique : Sculpteurs
et graveurs étrangers sur médailles ou sur pierres fines, elle trouvera là : Steenackers
(François Frédéric), né à Lisbonne, M. H.
Il y eut en réalité, pendant cette période, deux souverains juifs : Le Taïkoun et le
Mikado L'un, Gambetta, s'occupa des intérêts financiers d’Israël, fit les emprunts et
les marchés, logea les Juifs dans des places, où, comme Esquiros à Marseille, ils
pussent s'enrichir rapidement, l'autre s'occupa [388] des intérêts généraux de la race
et des Hébreux du dehors.
L'émancipation des Juifs d'Algérie, en pleine invasion mit dans tout son relief le
caractère juif, implacablement indifférent à tout ce qui n'est pas de la famille.
Phénomène plus surprenant encore et qui marque bien l'affaissement du
tempérament français !
Pas un de ces officiers, qui allaient se faire tuer pour le bon plaisir des Juifs,
n'eut l'idée de monter chez ce vieux youtre, de le secouer dans la légendaire robe de
chambre à ramages jaunes qu'il mettait pour haranguer les troupes du haut de son
balcon et de lui dire : « Misérable vieillard, nous avons abandonné le Père commun
des fidèles pour venir faire notre devoir en France, nous avons sacrifié toutes nos
préférences, toutes nos sympathies, tous nos souvenirs, nous obéissons à des drôles
échappés de tous les cafés, vomis par tous les bouges, sortis de tous les cloaques, à des
Spuller, à des Pipe-en Bois, à des repris de justice comme Bordone, à des Polonais
équivoques comme de Serres, et tu ne penses qu'à diminuer encore le peu de forces
qui nous restent pour affranchir quelques abjects marchands de dattes et de pastilles
du sérail ! »
Quand Gambetta et Crémieux eurent fait leur tâche, Jules Simon vint à Bordeaux
annoncer qu'il était temps de représenter la grande pièce des cinq milliards pour
laquelle l'emprunt Morgan n'avait été qu'un simple lever de rideau.
On a prétendu qu'on ne saurait jamais ce qui s'était dit dans cette entrevue de
Bordeaux, il n'est point malaisé cependant, d'après les faits, de deviner quel a été le
canevas du discours. C'est la méthode de Tite-Live.
[389]
« Frère, a dû dire Jules Simon, tu t'en es assez donné toi et tes amis, cède la
place aux Juifs allemands qui attendent impatiemment leur part de curée, tu
reviendras avec un autre tour dans ton sac et après avoir personnifié
merveilleusement, par ton bouillant courage, la guerre à outrance, tu personnifieras
avec les qualités d'organisation et tes connaissances en géographie l'espoir de la
revanche. »
Remarquez que dans ces conférences, où se décide le sort de la France, le
Français originaire, le Français natif, le fils des Français, qui ont défriché le sol, fait la
Patrie, n'intervient en aucune façon. Le dialogue se poursuit entre deux Juifs
étrangers, l'un est Italien et descend d'Allemands qui s'appelaient Gamberlé, l'autre
est Suisse, s'appelle Schweitzer de son nom primitif, Suisse de son nom d'acte de
naissance, Simon de son nom littéraire182. Ni le premier, ni le second, n'ont reçu pour
gouverner aucune espèce de mandat.
Sous toutes les formes, le Juif ainsi servit Bismarck. L'espion de la Prusse, à
Metz, était un commerçant du nom de Mayer, - encore un !
Découvert par les soldats français, qui brisèrent tout dans sa boutique, il se
pendit. L'Allemagne ne fut guère embarrassée pour le remplacer.
« On nous fait remarquer, disait le journal le Nord, à la date du 19 août 1870, que
la plupart des espions prussiens pris en Alsace sont Juifs. Cet ignoble métier ne
saurait être mieux exercé que par les enfants de cette race dégradée qui a eu cette
exécrable fortune de produire en Judas le type le plus achevé de la perfidie et de la
trahison. » Selon le Journal de Rouen, Regnier « n'était qu'un Juif prussien, paré
pour la circonstance d'un nom français. »
L'illustration nous a peint sous de saisissantes couleurs le Juif allemand dans
son rôle d'espion pendant la guerre.
Le Juif, disait ce journal, dans un numéro du 27 septembre 1873, a été la
fléau de l'invasion.
Tant que dure la bataille, le Juif reste en arrière, Il craint les coups.
Mais l'ennemi a-t-il fui, le champ de bataille est-il libre, alors le Juif
allemand accourt.
Là il est maître et roi. C'est à lui qu’appartiennent tous ces cadavres. Ce
n'est pas impunément que le soldat le désigne sous le nom caractéristique de
corbeau.
En toute tranquillité, il dépouille les morts, il va de groupe en groupe. A le
voir ainsi penché, courant, éperdu, avide, on dirait un parent qui cherche un frère,
un ami. Il ne cherche que de l'or. Parfois on entend un gémissement, c'est un
blessé qui supplie, mais le corbeau a bien le temps vraiment de s'arrêter pour de
semblables vétilles. N'a-t-il pas une mission à remplir ?
Car il ne faut pas oublier ce côté, le digne personnage est fonctionnaire de
l'État, il fait partie de l'organisation allemande, il ne se contente pas de voler, c'est
là le côté personnel, il est espion.
C'est le corbeau qui, après la bataille perdue, portera au quartier général
tous les papiers trouvés sur les officiers supérieurs.
On voit que ce n'est pas là une sinécure, d'ailleurs, là ne se bornent pas les
fatigues, il faut aller au-devant de l'armée, s'enquérir des ressources de chaque
village, prendre des informations sur la situation et les forces de l'ennemi.
Quelquefois lorsqu'il est pris le Juif est fusillé, mais cela arrive bien
rarement. D'abord, à cause de cette inexplicable passion qu'il nourrit pour sa triste
personne, il prend toutes ses précautions et ne se hasarde qu'à bon escient.
Ensuite, si malgré toutes ses ruses, il tombe dans un piège, il en est quitte pour
opérer plus en grand. Il trahit les Allemands comme il espionne les Français ; à
l'avenir il tiendra les renseignements en partie double et le métier n'en sera que
plus lucratif.
Mais le triomphe, le rêve de cette étrange et repoussante personnalité, c'est
l'armistice, on est alors assez en paix pour n'avoir [392] à redouter ni corde, ni
balles, on est encore assez en guerre pour pouvoir exercer son honnête métier.
Aussi que de profits !
D’abord il y a les réquisitions, qui rapportent quoique l'on soit obligé de
céder la plus grosse part, mais on se rattrape avec le soldat, il est bête le soldat, il
donne pour un florin ce qui en vaut cent.
Puis, pour les gens industrieux, il y a encore d'autres ressources.
Nous avons, dans l'ouest de la France, aux environs du Mans, pu constater
par nous-mêmes, que les juifs, que l'armée allemande traînait à sa suite, louaient à
la journée des soldats prussiens et se faisaient accompagner par eux dans les
villages.
Frappant à une maison, les juifs exhibaient un parchemin crasseux revêtu
de timbres plus ou moins authentiques. La traduction de ce papier, on la devine,
un mot suffit à la rendre : réquisition. Comment le paysan aurait-il pu résister, les
soldats étaient là comme une preuve menaçante. Ils livraient leurs bestiaux que
l'on allait vendre…
Mais je vois poindre une inquiétude dans l'esprit de mes lecteurs. La Juiverie
financière s'enrichit avec l'emprunt Morgan, le Juif anglais, Merton, qui devait finir
tragiquement, lui aussi, est chargé d'une mission confidentielle, le Juif Esquires trône
à la préfecture de Marseille et par une réminiscence, sans doute, de son livre les
Vierges folles, se fait, pour consentir à s'en aller, allouer une forte indemnité sur les
fonds de la police des moeurs. Les Juifs allemands dépouillent nos morts et
rançonnent nos paysans, tout est pour le mieux, mais que deviennent pendant ce
temps les petits Juifs restés dans Paris ?
Rassurez-vous, ils se tirent fort bien d'affaire. On refuse du travail à des
industriels qui ont cinq ou six cents ouvriers à faire vivre, on en accorde à toutes les
filles d'Israël.
On n'en finirait pas, dit M. Berthe, si l'on cherchait à énumérer tout ce qui
s'est fait pendant le siège. Longtemps j'ai vendu à un concierge de la rue Grenier
Saint Lazare chaque jour 4 ou 500 francs de marchandise qu'il allait porter à
l'Hôtel de Ville, il complétait le fourniment et allait le livrer.
Dans la même maison, une demoiselle de dix-huit à dix-neuf ans, Israélite,
belle-fille, marchande de bons dieux183, avait su se faire ouvrir les portes de l'Hôtel
de Ville et trouver moyen de livrer tous les jours 3 à 400 francs de marchandises.
Et moi, je n'ai jamais pu obtenir un marché ! Cette jeune fille passait
devant moi, à l'Hôtel de Ville, comme en me narguant. Elle entrait de suite et il me
fallait attendre des heures. J'avais trois ou quatre cents ouvriers à la maison !
J'ai remarqué que les juifs luttaient avec les fournisseurs comme nombre
tout au moins. La plupart des marchés étaient donnés à ces gens-là, ils sont plus
liants, plus patients que nous, ils savent faire ce qu'il faut, ils font le nécessaire.
La demoiselle dont je parlais, me disait-on, ne veut payer que cela… ce sera
mauvais ! tant pis.
J'avoue que nous avons ainsi fourni nous-mêmes de mauvaises
marchandises.
Il y avait des juifs et des juives bien intrigants qui obtenaient ce que nous
ne pouvions pas obtenir. Pour y arriver, il aurait [394] fallu donner pourboires,
déjeuners, dîners, et toutes choses qui ne m'allaient pas.
Bismarck, en voyant arriver Jules Favre à Versailles, avait sifflé l'hallali. La
Juiverie cosmopolite, qui avait inspiré, commandité, mené, prolongé la guerre, devait
figurer dans le triomphe, elle entra à Paris derrière les cuirassiers blancs. Un écrivain,
que je ne connais pas, mais qui sait peindre, M. René de Lagrange, a fixé cette scène
avec un accent de vérité incroyable, dans une étude publiée dans un coin du
supplément du Figaro et qui, je l'affirme aux historiens futurs, est une des rares pages
exactes qu'on ait écrites sur les événements de 1870-1871 :
Ce ne fut pas l'armée, écrit M. René de Lagrange184, que nous aperçûmes en
premier lieu, ce fut l'État-major qui, évidemment faisait office d'éclaireurs. Cette
avant-garde arrivait au petit trot, jetant un oeil inquiet, à droite et à gauche, sur le
maigre bandeau de spectateurs qui formait la haie des deux côtés. Les cavaliers qui
composaient cette escorte - je les vois encore - étaient presque tous des hommes
de haute taille et de puissante stature, se tenant à cheval comme des écuyers de
race. Ils portaient, pour la plupart, l'uniforme brillant des cuirassiers. Coiffés de
casques dont le cimier portait des animaux chimériques, revêtus de cuirasses
ornées d'armoiries en relief ou d'écussons en métal, ces cavaliers étincelaient sous
les premiers rayons d'un soleil de mars.
La physionomie de ces soudards aristocratiques était en harmonie avec
leurs males armures. L'ensemble en était grandiose. Leurs cheveux d'un blond
roux, leurs moustaches fortement plantées et d'un jet hardi, leur teint clair et
rouge à la fois, leur yeux bleu de ciel au rayon farouche rappelaient, à s'y
méprendre, le portrait de ces mêmes hommes, tracé autrefois par le burin de
Tacite : Oculi cærulei et truces, rutilæ comæ, magna corpora. Il faut être juste,
néanmoins, même avec ses adversaires, ces physionomies avaient un grand
caractère.
En voyant ces espèces de cavaliers géants, on eût dit ces Burgraves des
bords du Rhin, contemporains de Barberousse, tels qu'on les voit sculptés sur la
façade du château de Heidelberg ou dans les estampes d’Albert Durer. Tout ce
groupe respirait l'Allemagne féodale, l'âge de fer, le règne de la force, le moyen âge
militaire. Cette petite escorte, au milieu de laquelle on distinguait le roi de Prusse
et M. Bismarck, toute armée qu'elle fût, n'avançait qu'avec précaution, comme
nous l'avons dit. Entrer dans ce Paris, dans ce gouffre révolutionnaire à la suite
d'un siège de cinq mois et demi, cela semblait peu rassurant. C'était entrer dans le
volcan. Avant de risquer l'armée, l'État-major tâtait le terrain, de peur, sans doute,
que, malgré toutes les précautions prises, quelque mine chargée de dynamite, ne
vint à éclater sous les pas de l'armée [396] d'envahissement C'était un roi, des
princes, des généraux faisant, ce jour-là, fonctions de uhlans.
Ce groupe militaire était immédiatement suivi d'un autre groupe, mais
civil, celui-là. Le second groupe était, assurément, plus curieux encore que le
premier. Derrière ces Centaures tout bardés de fer et étincelants d'acier,
s'avançaient, enfourchés sur leurs chevaux comme des pincettes, des personnages
bizarres vêtus de longues houppelandes brunes et ouatées. Mines allongées,
lunettes d'or, cheveux longs, barbes rousses et sales, vermiculées en tire-bouchons,
chapeaux à larges bords, c'étaient autant de banquiers israélites, autant d'Isaac
Laquedem, suivant l'armée allemande comme les vautours. A cet accoutrement, il
n'était pas difficile de reconnaître leurs professions.
C'étaient, évidemment, les comptables ou financiers juifs chargés de
l'encaissement de nos milliards. Après l'État-major militaire, c'était l'État-major
du Ghetto. Nous n'avons pas besoin de dire qu'une frayeur plus accentuée encore
se laissait voir sur tous ces visages effarés et sordides.
Lorsque ce double cortège se fut écoulé, il se passa un assez long temps,
plus d'une heure, au moins. Nous apprîmes, le lendemain, quelle avait été la cause
de cette lacune, l'État-major en question s'était arrêté à l'Elysée pour y déjeuner.
M. Ernest Picard avait eu la gracieuseté d'y faire servir, à ses amis les ennemis, un
festin de bienvenue arrosé de vin de Champagne.
Aux Juifs allemands s'étaient mêlés pas mal de Juifs français, qui déjà
s'occupaient du fameux emprunt et cette Bourse, au milieu d'un camp, avait le plus
étrange aspect, elle était comme l'épilogue lamentable et comique, comme le
commentaire sinistre et grotesque de cette guerre juive.
l'épisode de ce malheureux ouvrier qui, fou de douleur patriotique, plongea son
couteau dans le poitrail du cheval d'un général et, livré de suite à la Prévôté
allemande, fut fusillé, croyons-nous, derrière le Palais de l'Industrie.
Cette exécution sommaire avait le caractère d'un présage et la signification d'un
avertissement.
L'ouvrier parisien, tel qu'il était encore, gênait la Franc-Maçonnerie juive. C'était
un type bien singulier que celui-là. [398] Tout se mêlait dans sa cervelle confuse, il
aimait la France et la Pologne, parce qu'elle avait été persécutée, il détestait ce qu'il
appelait, on n'a jamais su pourquoi, le parti prêtre, mais il n'admettait pas, comme
Paul Bert, que l'homme fût tout à fait semblable à un chien, il regardait sans horreur
le crucifix qui ornait son humble demeure, il se souvenait de l'avoir placé jadis sur le
lit où quelque être cher venait d'expirer, il y suspendait aux Rameaux la branche de
buis bénit que l'enfant rapportait, près du crucifix, parfois, était attachée la croix
d'honneur de quelque compagnon de Napoléon Ier.
L'ouvrier parisien était, en effet, révolutionnaire et chauvin, il tirait sur la troupe
aux jours d'émeute et sentait son coeur battre lorsque quelque régiment défilait dans
les faubourgs. Convaincu, par la lecture d'Eugène Sue, que les Jésuites passaient leur
vie à accaparer les héritages, il n'en disait pas moins un amical bonjour au Frère qui
l'avait instruit. Il s'élevait avec force contre la superstition et aurait été désolé que son
fils et sa fille ne fissent pas leur première communion. Le grand jour arrivé, il laissait
la mère et l'enfant partir seuls pour l'église, puis, brusquement, jetait l'outil, passait la
redingote des dimanches et, caché derrière un pilier, il cherchait le garçon ou la
fillette, parmi la foule blanche qui ondulait dans la nef au bruit des cantiques, aux
clartés des cierges, quand il avait reconnu un visage aimé, il se détournait pour
essuyer une larme, se trouvait face à face avec un camarade qui pleurait comme lui et
disait : « Toi aussi, mon vieux… qu'est-ce que tu veux, cela vous remue »186
Habile de ses mains, maître indiscuté dans ces travaux moitié artistiques et
moitié industriels où Paris, supplanté maintenant là comme partout par l'étranger,
triompha si longtemps sans conteste, l'ouvrier parisien, servi par un goût inné, qui lui
tenait lieu de savoir, chômait rarement et vivait relativement heureux.
Par ses qualités, son entrain, sa gaieté, ce type était tout particulièrement un
objet de haine pour le Juif allemand, par son patriotisme qui venait de s'affirmer
pendant le siège, il était un obstacle à l'envahissement des étrangers parmi nous, par
sa loyauté, son désintéressement, son amour de tout ce qui était droit et honnête il
était un danger pour la future dictature politico-financière du Juif Gambetta. La
Commune fut une excellente occasion d'en [400] tuer tant qu'on put.
L'Aryen, est-il nécessaire de le répéter, est un être de foi et de discipline et il
garde ces sentiments même dans la révolution, il est né pour être le croisé intrépide et
croyant, le soldat de la vieille garde, la victime obscure et intéressante encore d'une
Commune. Il est tour à tour le héros de la Chanson de geste, le grognard que célèbre
Béranger, le combattant noir de poudre des trois Journées, celui qui
……Sur l'or jonché devant ses pas,
Vainqueur, marchait pieds nus et ne se baissait pas.
La Commune eut donc ainsi deux faces :
L'une déraisonnable, irréfléchie, mais courageuse : la face française.
L'autre mercantile, cupide, pillarde, bassement spéculative : la face juive.
Les fédérés français se battirent bien et se firent tuer.
Les communards juifs volèrent, assassinèrent et pétrolèrent pour cacher leurs
vols. Certains négociants établis rue de Turbigo organisèrent la dévastation comme
une opération commerciale et se retirèrent à New York deux ou trois fois
millionnaires.
La Commune eut également deux résultats.
D'abord elle enrichit, dans de modestes proportions, il est vrai, la bohême [sic]
juive qui, après le passage du gouvernement de la Défense nationale, ne put guère que
secouer les tiroirs, mettre la main sur de petites caisses oubliées, dépouiller surtout
les palais, les ministères et les hôtels particuliers des chrétiens de leurs objets d'art.
(La Commune n'a pas touché une seule fois à une propriété juive, pas une seule des
150 maisons des Rothschild n'a été incendiée.)
Ensuite, -- résultat autrement important, - elle fit égorger trente mille Français
par des Français.
Les Allemands, en échange de leur haute et dédaigneuse protection, ne
demandèrent qu'une chose à la Commune.
Après avoir détruit le prestige de nos armées, ils étaient offusqués encore de la
glorieuse légende de nos ancêtres. Cette colonne, faite de canons pris à des Allemands,
qui se dressait dans Paris, les gênait, malgré leur facile triomphe [402] sur le neveu,
ils en voulaient encore à l'Imperator invincible que l'on apercevait drapé dans le
manteau des Augustes.
Le matin dans l'azur, le soir dans les étoiles.
Maîtres de Paris, ils n'eussent pas touché à cette colonne, ils ont respecté partout
les monuments de nos victoires et les images de nos héros, le tombeau de Marceau, les
statues de Fabert, de Kléber, de Rapp. Il y a des choses que les Aryens ne font pas euxmêmes,
mais ces choses-là, parfois, ils les font faire par des Sémites comme pour
prouver que ceux-ci peuvent être utiles à l'occasion
Avant de livrer Paris aux Juifs de la haute volée, la basse Juiverie profita de
l'occasion pour assouvir un peu sa rancune séculaire. Quand un vénérable prêtre, en
cheveux blancs, demanda à Dacosta quel crime il avait commis pour qu'on l’arrêtât, le
Juif répondit par un mot typique où l'affectation de l'argot de Paris cache mal la haine
qui vient en droite ligne de Jérusalem, « Il y a dix-huit cents ans que vous nous la
faites. »
Livrée à la Prusse par les Juifs allemands qu'elle avait
accueillis, saignée à blanc par Gambetta, déshonorée dans ses glorieux souvenirs
militaires par Simon Mayer et les démolisseurs de la colonne Vendôme, elle allait se
jeter dans les bras d'autres Mayer et d'autres Simon, elle envoyait le Bamberder à la
Chambre, elle décorait le Juif Stern, elle se pâmait d'admiration devant les Rothschild
qui allaient l'exploiter à fond.
Pas un homme de la majorité n'entrevit cette situation.
Ce qui manqua à ces hommes qu'on appelait des cléricaux, ce fut simplement
d'être chrétiens. Pas plus que les politiques de la Restauration, ils ne comprenaient la
parole de l’Ecriture que nous avons déjà citée et qu'il faut toujours répéter, car elle est
l'alpha et l'oméga de l'homme d'État : « Discite justitiam moniti, avertis par les
événements, apprenez la justice. » C'est sur la justice que revient sans cesse ce grand
docteur en politique, Bossuet
La justice est le premier besoin des peuples, en même temps que la garantie des
intérêts, c'est la satisfaction d'une aspiration innée dans toutes les âmes humaines. La
France apporte à cet amour la passion qui lui est propre. Que demande cette nation
éprise d'idéal ? la justice. Que cherche-t-elle, même dans ses révolutions ? la chimère,
l'ombre, la parodie de cette justice qui lui est nécessaire comme l'air pour respirer.
Pourquoi la Royauté française, si chétive dans cette Ile-de-France qui fut son berceau,
a-t-elle si vite et si prodigieusement grandi ? C'est que les premiers Capétiens furent,
avant tout, des hommes de droiture et de justice. Quelle est l'image de roi restée la
plus vivace et la plus populaire ? Est-ce celle de tant de monarques menant de hardies
chevauchées et s'élançant au plus épais des rangs ennemis ? Non, c'est l'image d'un
justicier assis sous un chêne.
Il manqua à cette époque un homme animé de ce noble amour de la justice, un
homme au coeur élevé, à l'âme grande, doux aux égarés, terrible aux pervers qui
avaient vendu de sang-froid leur pays, qui prît la direction du parti monarchique et
demandât avant tout le châtiment d'un aventurier comme Gambetta, qui s'était permis
de conclure des emprunts sans l'autorisation du pays, d'un Ferry, d'un Jules Favre.
Non seulement les catholiques trahirent le mandat de justice qui leur avait été
confié contre les hommes du 4 Septembre, mais ils laissèrent la répression de la
Commune s'accomplir dans des conditions de sauvage iniquité.
Toute cette phase est, d'ailleurs, une de celles qui arrêteront le plus longtemps
les penseurs de l'avenir qui auront là l'occasion d'étudier en action, à l'oeuvre, la haute
démocratie française, de voir quelle est sa moralité, ses vrais sentiments envers le
peuple, la conception qu'elle se fait du Bien et du Mal, de la responsabilité, de
l'égalité.
Les écrivains communalistes qui admettent le chiffre de trente mille morts sont
plutôt en deçà qu'en delà de la réalité. Les hommes qui par leurs fonctions ont vu les
choses de près avouent trente-cinq mille dans l'intimité. M. de Walteville, directeur au
ministère de l'instruction publique, le frère de celui dont je parlais tout à l'heure et
qui pénétra un des premiers dans Paris, fixe à quarante mille le nombre des victimes
tant du côté de la troupe que du côté des insurgés.
La Franc-maçonnerie juive, qui voulait dépeupler Paris pour faire place aux
étrangers et les hommes du 4 Septembre qui voulaient châtier leurs électeurs révoltés,
et, eux aussi, les aller chercher « dans leurs repaires, » eurent chacun de leur côté une
idée ingénieuse qui prouve que le Progrès n'est pas un vain mot.
Les étrangers qui conduisaient la Commue changèrent les bataillons de quartier,
ils les désorientèrent, les bataillons
Cette mesure facilita les incendies, car des hommes connus
dans une rue auraient hésité à allumer le feu chez leurs voisins, elle rendit la
répression plus rigoureuse.
Une fois vaincus, les soldats de la Commune ne purent échapper aux balles, dans
leur quartier ils auraient été au courant des issues, ils auraient trouvé de l'aide pour se
cacher. Toutes les portes, au contraire, se fermèrent devant eux et ils tombèrent par
centaines sur les trottoirs ou la chaussée.
L'idée des républicains de Versailles était également bonne. Les généraux avaient
demandé qu'on fît marcher les gardiens de la paix en tête de chaque colonne. Grâce à
leur connaissance de Paris, la ville eût été reprise en quarante-huit heures, et l'on ne
fût pas, comme il arriva, resté une journée entière devant un mur qu'on pouvait
tourner en quelques minutes. Picard et Jules Favre s'opposèrent à cette mesure et
réussirent ainsi à rendre la lutte beaucoup plus longue, l'exaspération plus vive, le
massacre plus barbare.
Le premier qui s'occupa sérieusement des questions ouvrières, au point de vue
conservateur et chrétien, fut un soldat. Pourquoi ? Parce que ce soldat avait vu la
Commune de près, parce que le métier militaire, qui fait vivre au milieu de toutes les
classes de la société rassemblées, met de suite un homme de la valeur du comte de
Mun en face [419] de la réalité, écarte les préjugés de l'éducation et les conventions de
cénacle, constitue comme une admirable école d'observation pour des hommes qui
sont organisés pour comprendre et pour penser.
Quoi qu'il en soit, les monarchistes de l'Assemblée de Versailles ne profitèrent de
leur situation que pour assumer l'odieux d'une répression impitoyable que désiraient
vivement, dans leur coeur, les futurs séides de Gambetta.
Les années 1872 et 1873 virent donc le triomphe complet d’Israël. Il y eut, d'un
bout à l'autre de l'Europe, un hosannah juif qu'accompagnait le bruit des millions. Les
juifs refirent, mais en des proportions prodigieuses, ce que Rothschild avait fait en
petit au moment de la liquidation [420] de 1815, ils s'enrichirent en prêtant aux
Français, ils reprirent aux Prussiens ce que les Français leur avaient payé. Des cinq
milliards quatre au moins restèrent dans leurs mains.
Bismarck n'avait rien à refuser à ceux qui l'avaient commandité pour la guerre,
Thiers était à genoux devant ceux qui donnaient comme une apparence de gloire
financière à un pays écrasé sous toutes les hontes de la défaite.
Le roi du moment ce fut le Bleichroeder pour lequel la France devait
entreprendre plus tard l'expédition de Tunisie.
L'Allemagne ne tarda pas à comprendre le sens de la scène du Second Faust,
dont nous parlions plus haut. Dupe d'une véritable fantasmagorie, elle croyait, avec le
papier monnaie créé par le Juif, posséder de l'or réel et s'aperçut bientôt que cet or lui
avait glissé entre les mains. Au bout de trois ans elle n'avait plus entre les doigts que
des chiffons de papier qui valaient moins que des feuilles mortes, et tout l'or remué
était allé s'enfouir dans les poches juives.
Au préalable, les Juifs préparèrent cet envahissement qui est le
complément obligé et en réalité le seul résultat appréciable de toutes les révolutions
en France, ils attirèrent vers Paris tous les errants, tous les aventuriers, tous les
négociants en mauvaises affaires du monde israélite, ils les casèrent dans les vides
qu'avait faits la Commune dans les quartiers populeux.
En juin, juillet, août, septembre 1871, certaines rues semblaient désertes. A la fin
de l'année, tout était plein, animé, vivant. Le Parisien pur sang, qui parcourait la ville
en observateur, était tout étonné de rencontrer partout des types étranges qu'il n'avait
jamais vus, de voir sur toutes les boutiques des noms de Mayer, de Jacob, de Simon.
Grâce à la facilité de la naturalisation, à l'incendie prémédité des actes de l'état
civil, à la complaisance d'employés qu'on avait mis dans tous les endroits nécessaires,
ces intrus se firent rapidement une sorte d'identité. Une difficulté les gênait, c'était ce
diable d'accent allemand, ils jouèrent alors de la corde alsacienne
L'admirable solidarité des Juifs entre eux, leur esprit d'intrigue, permirent aux
nouveaux venus de se débarrasser rapidement de tout ce qui, dans le petit commerce
ou la moyenne industrie, était encore de tempérament français, avait gardé le bon
sens et le jugement fin de leurs ancêtres. Ils se faufilèrent dans tous les comités et
bientôt [426] en eurent éloigné tout ce qui les gênait, ils embrigadèrent leurs ouvriers
et les accoutumèrent à recevoir servilement un mot d'ordre.
Dès 1873, les Juifs avaient pris ouvertement la direction du mouvement
républicain à Paris et forcé à les suivre la plupart des négociants qui voyaient
clairement qu'on allait à la ruine, mais qui n'osaient résister, dans la crainte que le
crédit ne leur fût coupé par les banques israélites. Dans la pétition adressée à M.
Feray d'Essonnes, par les représentants du commerce parisien, pour le féliciter d'avoir
fait acte d'adhésion à la République, figurent 45 juifs parmi 160 signataires.
Nous trouvons là tous ceux qui, au début, ont contribué à donner à la République
une apparence rassurante, au point de vue des intérêts : les Beaucaire, les Brunswig,
les Cahen, Francfort et Elie, Godchaux, Hirsch, Heymann, Lantz, Lazard, Lyon,
Oppenheimer, Rheims, Simon frère et Guesdon, Schwaab, Schwob, Trèves, Wimpfen.
On remarquera combien de noms, parmi ceux-là, trahissent une origine allemande.
Rien que ceci aurait dû donner l'éveil à la population parisienne et lui montrer où
étaient ses véritables intérêts.
Selon leur habitude, les Juifs cherchèrent un faux Messie et l'eurent vite trouvé
dans Gambetta. Nous peindrons, au chapitre consacré au personnage, le groupe
d'affranchis qui se forma autour de lui et le monde spécial dont il fut le porte parole
ou plutôt le docile instrument.
Mac-Mahon ne les gêna pas beaucoup. Fidèles à leur inexplicable engouement
pour les demi-étrangers, les conservateurs, au lieu de s'adresser à un brave général, de
[427] souche bien française, à Canrobert ou à Ducrot, qui aurait risqué sa vie et aurait
gagné la bataille, mirent leur confiance dans ce soldat fourbe qui, lui aussi, « ne
parlait jamais et mentait toujours. »
« Le Grec a écrit Paul de Saint-Victor, fut l'enfant de génie de la famille
aryenne. » On peut dire du Celte qu'il a été l'enfant terrible de cette famille.
Les Celtes ont eu des héros, des prophètes, des poètes ; on n'a jamais compté
parmi eux un homme politique. De siècle en siècle sortent de cette race quelques
personnages extraordinaires et presque légendaires. C'est un Celte que Du Guesclin,
qui réconcilie la France avec la Victoire, c'est une Celte que Jeanne d'Arc, qui sauva la
Patrie, elle-même semble avoir eu quelque révélation de cette identité d'origine avec
le vainqueur de Cocherel.
Quand elle monte à cheval pour aller délivrer Orléans, c'est à Jeanne de Laval, la
veuve de Du Guesclin, que celle qu'inspiraient les Fées des fontaines envoie son
anneau de jeune fille. C'est un Celte encore que Marceau, né à Chartres, en pleine
terre druidique, – un Celte comme la Rochejacquelein, qu'il rencontre au milieu de la
mêlée, sur la place du Mans. Au moment où ils s'élancent l'un sur l'autre, le sabre
haut, les soldats les séparent comme s'ils devinaient que c'étaient deux frères qui
allaient combattre entre eux.
La promptitude à se dévouer, cette spontanéité, ce bel élan d'enthousiasme qui
suscite tout à coup, du milieu de cette race des êtres d'inspiration d'une grandeur
presque surhumaine, tous ces dons précieux sont annihilés par l'absence de toute
faculté d'ordre, de mesure. Comme [428] organisation sociale les Celtes livrés à euxmêmes
n'ont jamais pu dépasser le clan.
L'Irlande est morte des divisions de famille à famille. Pendant la guerre de
Vendée, Charette, Stofflet, le prince de Talmont passaient leur temps à se disputer et
n'ont jamais pu combiner un mouvement général.
Très capables d'accomplir quelque exploit exceptionnel, les Celtes sont hors
d'état de poursuivre quelque dessein d'une façon suivie.
Le grand malheur de la France, alors, fut de ne pas trouver, pour se mettre à la
tête de la politique, de vrais représentants du sol, de tomber dans les mains de cette
noblesse particulière très modernisée, très avide d'argent, très mêlée aux spéculations
de Bourse et par conséquent très enjuivée
Le prince de Bismarck, comme il l'a déclaré avec la brutale franchise qui lui est
habituelle, encourageait la République juive en France pour que la France fût
impuissante, méprisée, déshonorée en Europe, sans s'occuper des dangers que
présentait pour le monde le foyer d'infection qu'il laissait grandir.
Le comte d'Arnim, au contraire, voulait guérir la France pour que l'Europe ne
tombât pas malade grâce à ce voisinage. Il s'inspirait de la maxime de Philippe II : «
Mieux vaut éteindre l'incendie dans la maison de son voisin que de l'attendre dans la
sienne. » A la France, une fois en monarchie, soit avec le comte de Chambord, soit
avec le Prince Impérial, il offrait la Belgique et Metz en compensation de l'Alsace,
tandis que l'Allemagne occupait la Hollande, et devenait une puissance maritime.
L'Angleterre qui, en dépit des déjeuners du prince de Galles avec Gambetta, nous a
constamment trahis et a fini par prendre Chypre et l'Égypte à notre barbe et à notre
nez, était tenue en échec pour longtemps. L'Europe entrait dans une ère de paix et
d'ordre qui aurait pu se prolonger un siècle.
Le prince de Bismarck, qui agissait alors de concert avec les juifs204, brisa comme
verre le malheureux d'Arnim qui, privé de ses emplois, dépouillé de tous ses titres,
alla mourir en Suisse du chagrin d'avoir perdu une si belle partie. Tous ceux qui
avaient été mêlés à ce mouvement, qui avait des ramifications partout en Allemagne,
s'enfuirent pour échapper aux condamnations rigoureuses que fit pleuvoir sur eux M.
de Bismarck, en un pays où les délits politiques sont assimilés à des délits de droit
commun, où le régime est le même pour l'écrivain qui a attaqué le Chancelier que pour
le voleur qui a dérobé un porte monnaie !
Le comte d'Arnim, d'ailleurs, ne trouva pas en France un conservateur pour le
comprendre. Mac-Mahon et le duc Decazes laissèrent la baronne de Rothschild
insulter, dans une réception officielle, l'ambassadeur d'une grande puissance qui
poursuivait un dessein favorable à la France.
On ne croirait pas à cet aplomb d'une Juive, dont le grand père rognait des écus
dans la Judengasse de Francfort, si les documents diplomatiques n'étaient pas là.
La comtesse de Chambord avait été élevée avec la duchesse d'Angoulême qui lui
racontait sans cesse les scènes du Temple, les infamies républicaines presque
inconnues, car c'est à peine si l'histoire a osé les relever, le long martyre du petit
Dauphin que la pauvre princesse, blottie derrière la porte, entendait chaque matin
hurler de douleur, sous les coups de Simon. « Madame, me disait quelqu'un qui a vécu
longtemps à Frosdhorff, avait gardé de ces récits une impression ineffaçable. Le
peuple de Paris lui inspirait une véritable terreur. »
Qu'elle est émouvante cette journée du 19 novembre 1873, qui décida peut-être
du sort de notre pays ! Les députés monarchistes qui se tenaient dans la maison
voisine de celle du comte de Vanssay où était descendu le Roi savaient que le comte de
Chambord était à Versailles, sans se douter qu'il était à deux pas d'eux… Ils
suppliaient M. de Monti, M. de Blacas, M. de la Bouillerie, de leur faire connaître
l'endroit où se trouvait l'auguste voyageur, ils s'accrochaient à eux pour les décider à
parler.
Quelle était la situation ? Cent députés étaient prêts à se grouper sur la place
d'Armes pour faire cortège au Roi, dès qu'on les aurait vus entrer à l'Assemblée en
criant Vive le Roi ! Cent cinquante autres se seraient joints aux premiers et auraient
poussé le même cri. La royauté reprenait tranquillement possession du palais de Louis
XIV, elle était restaurée d'acclamation par les représentants du pays.
Le Roi n'eût rencontré aucune difficulté. Sur un mot de lui, Mac-Mahon serait
venu lui présenter ses hommages et prendre ses ordres. Ducrot était tout à lui,
Charette aurait marché à ses côtés. Si le duc de Broglie subissant, comme nous l'avons
dit, l'influence de Léon Say, qui déjà flattait Gambetta, l'homme des Juifs, n'avait pas
aidé à la restauration [442] autant qu'il l'eut dû, il n'avait guère gêné les royalistes
dans leurs préparatifs, il n'aurait eu certes ni la volonté, ni le pouvoir de faire
reconduire le Roi légitime à la frontière.
Ajoutons que trois mille zouaves pontificaux, parfaitement organisés et qui
pouvaient se rendre à Versailles sans éveiller l'attention, étaient tout disposés à venir
faire au Roi une escorte d'honneur. Un arsenal contenait à Rennes les armes de ces
régiments.
Mais cela même eût été inutile. Tout aurait été emporté dans un élan
d'enthousiasme, dans un large et irrésistible courant. L'âme française, ne l'oublions
pas, ne ressemblait pas alors à ce qu'elle est aujourd'hui. Il y a un monde entre la
France d'alors et la France actuelle, avilie par l'opportunisme, morte à toute pensée
grande, pourrie dans les moelles, préoccupée de sales trafics, de pornographie et de
scandales. Les formidables événements de la guerre et de la Commune avaient réveillé
le patriotisme dans tous les coeurs, purifié les sentiments, on croyait encore au
relèvement de la Patrie.
Le peuple de Paris, dégoûté des républicains qui avaient égorgé leurs anciens
amis, acceptait très bien la restauration. J'ai entendu vingt fois des ouvriers qui
allaient à leur travail ou qui en revenaient, dire philosophiquement « qu'ils ramènent
leur Chambord et qu'on nous flanque la paix! »
Le coeur défaillit au comte de Chambord à cette heure suprême, au lieu d'agir en
Roi et de mander le maréchal Mac-Mahon il lui demanda une entrevue.
De ce côté pouvait encore venir l'acte décisif qui eût tout sauvé. Si le Maréchal
avait été de la race de ces militaires francs, joviaux et ronds d'autrefois, il aurait [443]
parfaitement compris que le comte de Chambord était de ces hommes qu'il faut jeter à
l'eau pour les décider à nager. Il lui aurait donné rendez-vous, il l'aurait invité à
déjeuner, il lui aurait fait boire un verre de champagne à la santé de la France, il
aurait prévenu deux ou trois régiments de cavalerie dont tous les officiers étaient
ardemment légitimistes, puis, brusquement, il aurait montré le souverain aux troupes.
Cette fois encore on aurait crié à tue-tête : Vive le Roi !
Le centre droit et le centre
gauche auraient eu beau se réunir pour paperasser pendant des heures entières dans
des commissions, ils n'auraient rien pu contre le fait accompli. Nous aurions quelques
milliards de dette de moins aujourd'hui, et la France, au lieu d'être un objet de pitié
pour les nations, serait redevenue l'arbitre de l'Europe.
Ce qui est certain, c'est que sa conduite fut très nette. Nul ne pourra prétendre
que l'homme d'État allemand ait trompé la France,Bismarck a dit constamment la vérité.
Lors du procès d'Arnim, il rendait publiques des lettres dans lesquelles il déclarait que
la République était le gouvernement qui faisait le mieux les affaires de l'Allemagne.
Une autre fois, il reconnaissait que la seule force qui existait encore en France était
dans les croyances religieuses.
Tous ces motifs, sans doute, décidèrent Bismarck. La grande affaire ne passa pas
du domaine du rêve dans celui de la réalité.
Faute d'une grande affaire, Gambetta en organisa une petite : la guerre de
Tunisie.
Vous avez aperçu bien souvent, dans les livres de voyage, ces Juives d'Afrique à
demi vautrées sur des coussins au fond d'une pièce retirée de leur habitation, tenant
leurs mains toutes chargées de bagues sur un gros ventre aux chairs flasques. Gênées
par l'embonpoint à trente ans, luisantes de graisse, elles n'ont plus qu'une passion,
voir s'augmenter le pesant collier de sequins qui entoure leur cou bouffi.
Ce fut avec une de ces Juives, l'Elias Mussali, que le Roustan décida qu'il fallait
faire tuer un certain nombre de nos pauvres petits soldats qui ne demandaient qu'à
vivre, à achever leur temps, puis à retourner au pays, à entonner de nouveau à la
moisson ou aux vendanges les chants joyeux qui avaient bercé leur enfance.
Est-il besoin de raconter toutes ces hontes ? Elles ont été étalées une à une
devant le jury lors du procès intenté à l'Intransigeant. Le Marneffe tunisien recevant
pour prix de ses complaisances envers l'amant de sa femme la croix de commandeur
de la Légion d'honneur, le beau-frère, condamné jadis à vingt ans de bagne, se
contentant de la croix d'officier et ayant le droit de dire à nos vieux légionnaires : « je
suis des vôtres, » les impudents mensonges de [472] Ferry déclarant jusqu'au dernier
moment qu'il s'agissait uniquement de réprimer des Khroumirs qui n'ont jamais
existé, les millions dépensés en l'absence des Chambres, les malversations, les
concussions, les infamies de toute nature… Vous connaissez tout cela.
On a publié le traité que Léon Renault était allé proposer cyniquement au Bey au
nom de quelques Juifs français.
Le Bey répond honnêtement : « Nous avons cent millions en tout d'or et d'argent
dans la Régence, vous me proposez d'émettre pour cinq ou six cent millions d'actions :
ou vous dépouillerez mes sujets en leur donnant du papier en échange de leur métal,
ou vous volerez les Français auxquels je n'ai aucune raison d'en vouloir. »
- Soit ! Tu le prends comme cela, réplique Léon Renault, on va te déclarer la
guerre !
- La France, je le sais, est une grande et puissante nation, elle fait parfois la
guerre pour un coup d'éventail, mais elle ne la fait pas pour un coup d'agio. Ce serait
imiter les Juifs de ma capitale qui se disputent pour quelques piastres.
- C'est ce qui te trompe. Les Juifs si méprisés chez toi sont les maîtres chez nous,
et puisque tu ne veux pas les enrichir aux dépens de ton peuple, tu vas avoir de mes
nouvelles.
Tout cela, encore une fois, a été dit, prouvé, démontré jusqu'à l'évidence, en
dépit des précautions prises par le Juif Weil Picard pour acheter le dossier Bhockos.
- Si douze jurés français déclaraient sur l'honneur qu'ils croient ces faits vrais, je
serais le premier à demander que M. Roustan s'assît sur le banc des prévenus.
Ainsi parlait le procureur général Dauphin dans un accès de vertu.
[473Ø
Tous ces faits sont vrais, nous le déclarons sur l'honneur, ont répondu les jurés.
Dauphin n'a rien demandé du tout.
« Quand le Juif
monte, la France baisse ; quand le Juif baisse, la France monte. »
Jusqu'au XIVe siècle, comme le reconnaît M. Albert Kohn, les Juifs sont 800.000 en
France, ils ne rendent aucun service, et, à force d'intrigues et d'usures, obligent les
propriétaires du sol à les chasser. A partir de cette époque, la prospérité de la France prend
un développement magnifique. Ils rentrent derrière la Franc-Maçonnerie, en 1790, et
deviennent les maîtres absolus d'un pays qu'ils ont détaché peu à peu, avec une astuce
prodigieuse, de toutes les traditions qui faisaient sa grandeur et sa force.
Le côté frappant de cette situation c'est l'impuissance absolue du Juif à faire quoi que ce
soit d'un pouvoir qu'il a conquis avec une incontestable habileté sur des êtres faciles à
tromper par des mots. Avec le Sémite, tout part de Bourse, tout revient à la Bourse, toute
action se résume en une spéculation.
« Fondez des sociétés financières ! » Telle est la première maxime politique du Juif
« Crucifiez de nouveau le Christ ! Persécutez ceux qui l'adorent ! » Telle est la seconde
maxime.
Il est clair qu'une telle conception, appliquée à un grand État chrétien, ne peut aboutir
qu'à la situation où nous sommes, à ce chaos que le Talmud (traité Hagguiyah) appelle le
Tohou-va-bohou.
Notre malheureux pays aurait-il une chance d'échapper à cet effondrement ?
On n'accusera certes pas Sébastien Mercier d'être un représentant des idées rétrogrades. Dès le Directoire,
cependant, cet écrivain à l'esprit si curieux, aux aperçus parfois si justes, avait prévu que le Sémitisme
deviendrait un danger pour l'Europe qui serait obligée de soutenir une lutte acharnée pour se défendre.
Le chapitre consacré aux Juifs, dans L'An deux mille quatre cent quarante, Rêve s'il en fut jamais, a le
caractère d'une véritable prophétie.
« Les politiques sensés, écrit Mercier, n'avaient pas su prévoir les suites fâcheuses que pouvait avoir
l'explosion soudaine d'un peuple nombreux et inflexible dans ses opinions dont les idées, contrastant fortement
avec celles des autres peuples, devenaient cruelles et fanatiques de leur loi et des promesses pompeuses qui
remontaient à l'origine du monde, car la terre leur appartenait et les autres peuples n'étaient à leurs yeux que des
usurpateurs.
Sur qui pèse le plus durement le régime actuel ? Sur l'ouvrier révolutionnaire et sur le
conservateur chrétien. L'un est atteint dans ses intérêts vitaux l'autre est blessé dans ses
croyances les plus chères.
Les Juifs possèdent la moitié du capital circulant sur la terre, or la fortune de la
France, qui paye un budget de près de quatre milliards240, peut être évaluée à cent cinquante
[521] milliards241, sur lesquels les Juifs possèdent bien quatre-vingts milliards.
Nul ne contestera sérieusement, en effet, que la richesse juive n'ait, comme nous
l'avons dit, un caractère spécial ; elle est essentiellement parasitaire et usuraire, elle n'est
point le fruit du travail économisé d'innombrables générations, mais le résultat de l'agiotage
et du dol ; elle n'est point créée par le travail, mais soutirée, avec une adresse merveilleuse, de
la poche des travailleurs réels, par des sociétés financières qui ont enrichi leurs fondateurs en
ruinant leurs actionnaires.
genre…
Il faut constater, tout d'abord, qu'en même temps qu'une diminution de force physique,
il y a en France une diminution de force intellectuelle, un affaiblissement évident des
facultés, comme un commencement de ramollissement du cerveau commun aux classes
ouvrières comme aux classes élevées.
Les ouvriers, habitués à l'atmosphère factice des romans qu'on leur raconte, victimes
des mots, accoutumés à ne penser que par leurs journaux, sont de plus en plus incapables de
voir la réalité, de saisir les rapports des idées entre elles, d'avoir une vue d'ensemble.
Le Juif, en outre, est fort habile ; pour détruire l'ancienne société qui le repoussait, il
s'est placé lui-même à la tête de l'action démocratique. Les Karl Marx, les Lassalle, les
principaux Nihilistes, tous les chefs de la Révolution cosmopolite sont Juifs. De cette façon, le
Juif imprime au mouvement la direction qu'il veut. (On le vit bien sous la Commune où l'on
n'a pas touché à une seule propriété juive).
Si un orateur, dans une réunion publique, indiquait la solution que je viens d'exposer,
et qui est excellente, un Juif détournerait de suite l'attention,
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