LÉON DE PONCINS
1936
I
LE PROBLÈME JUIF
« Insoluble énigme vieille de plus de deux mille ans,
le problème juif est encore aujourd'hui l'un des plus
redoutables que l'avenir pose à notre temps. »
Quelques faits récents, faits bien connus,
quelques noms, quelques dates, suffiront à nous
montrer l'importance de la question juive :
Le 28 juin 1914 Princip assassinait à Serajevo
l'archiduc François-Ferdinand, déclanchant
ainsi la guerre mondiale — et Princip était Juif.
C'est un Juif, le mystérieux agitateur Parvus
Helphand qui, appuyé par un demi-juif,
le chancelier Bethmann-Hollweg, a obtenu de
Ludendorf l'envoi de Lénine en Russie.
Parmi les hommes qui ont dirigé, dix années
durant, les destinées du bolchevisme il y avait
une immense majorité de Juifs, et ces hommes
ont mis en pratique une doctrine élaborée par
Karl Marx et Lassalle, les deux prophètes
rouges : deux Juifs.
La sombre boucherie impériale d'Iekaterinbourg
a été organisée et dirigée par deux
hommes, Yourovski et Golostcheguine, qui
obéissaient aux ordres de Jacob Sverdloff, alors
président du Tsik de Moscou ; Yourovski,
Golostcheguine et Sverdloff étaient Juifs.
Étaient Juifs, Bela Kun et Tibor Szamuelly
et tous les chefs du sanglant bolchevisme hongrois.
Juifs encore les dirigeants du Spartakisme
allemand : Liebknecht, Rosa Luxembourg,
Kurt Eisner, Eugène Levine.
Juifs, les chefs socialistes d'Autriche : Victor
et Frédéric Adler, Julius Deutsch et Otto
Bauer.
Juif, Léon Blum, chef du socialisme français.
L'Internationale du Sang.
A l'autre pôle, les hommes mystérieux de la
finance internationale, ceux qui ont fait le traité
de Versailles, ceux qui étaient derrière la débâcle
anglaise de 1931, ceux qui dirigent actuellement
les destinées américaines et qui ont été pendant
quinze ans les maîtres de l'Allemagne, ceux
qui ont financé la Révolution russe et qui soutiennent
le plan quinquennal, qui ont pour eux
les banques, la presse, les câbles, la radio, qui
sont maîtres par conséquent de l'opinion
publique, l'invisible gouvernement derrière les
gouvernements visibles :
L'internationale de l'Or.
L'internationale de l'Or et l'internationale
du sang, théoriquement adversaires farouches,
en fait alliées ; toutes deux sont dirigées par une
élite de Juifs.
Quinze millions d'hommes, hommes intelligents,
hommes tenaces, hommes passionnés,
unis, malgré leurs divergences intestines, contre
le monde des non-juifs par les liens de la race,
de la religion et de l'intérêt, mettent au service
d'un rêve messianique le plus froid des positivismes
et travaillent, consciemment ou inconsciemment,
à instaurer une conception du monde
antagoniste de celle qui fut pendant deux mille
ans l'idéal de la civilisation occidentale.
Quinze millions d'hommes qui ont sur l'opinion
publique une influence hors de toute proportion
avec leur importance numérique parce
qu'ils occupent les centres vitaux de la pensée
et de l'action occidentale.
Quinze millions d'hommes, une race, une
religion ; la religion ayant contribué à créer
la race.
Or, aussi loin que nous puissions remonter
dans l'histoire, cette race a été en butte à
l'hostilité du monde.
Pourquoi et comment?
Comme le dit si clairement l'un d'entre eux,
Bernard Lazare :
-« Si celte hostilité, cette répugnance même, ne
s'était exercée vis-à-vis des Juifs qu'en un temps et
en un pays, il serait facile de démêler les causes restreintes
de cette colère, mais cette race a été au contraire
en butte à la haine de tous les peuples au
milieu desquels elle s'est établie. Il faut donc, puisque
les ennemis des Juifs appartenaient aux races
les plus diverses, qu'ils vivaient dans des contrées
fort éloignées les unes des autres, qu'ils étaient régis
par des lois différentes, gouvernés par des principes
opposés, qu'ils n'avaient ni les mêmes moeurs, ni
les mêmes coutumes, qu'ils étaient animés d'esprits
dissemblables ne leur permettant pas de juger également
de toutes choses, il faut donc que la cause
générale de l'antisémitisme ait toujours résidé
en Israël même et non chez ceux qui le combattirent. »
Les raisons de cette antipathie ont été exposées
maintes fois, elles se résument aux griefs
suivants :
Les Juifs partout et toujours ont été des
étrangers, des parasites et des révolutionnaires ;
en outre, durant tout le Moyen âge, ils ont été
les Déicides.
Ils sont des étrangers : insociables et inassimilables
parce que exclusifs et intolérants.
« Quelles vertus ou quels vices valurent au Juif
cette universelle inimitié ? Pourquoi fut-il tour à
tour, et également, maltraité et haï par les Alexandrins
et par les Romains, par les Persans et par les
Arabes, par les Turcs et par les nations chrétiennes ?
Parce que partout, et jusqu'à nos jours, le Juif fut
un être insociable (1). »
Outre cet exclusivisme inassimilable qui fait
des Juifs un corps étranger au milieu des nations,
on leur a toujours reproché d'être des parasites
ne produisant rien eux-mêmes, mais exploitant
le travail des autres. Aujourd'hui ils font plus,
ils érigent le parasitisme en système social,
celui du capitalisme spéculateur (ainsi que nous
le verrons en étudiant l'Internationale de l'Or).
Insociable parce que exclusif, c'est-à-dire
orgueilleux et intolérant, son exclusivisme tenant
à son culte politico-religieux, à sa loi. Israël
se considère toujours :
« Le peuple choisi par Dieu comme dépositaire
de ses volontés et de ses désirs ; il est le seul avec
qui la divinité ait fait un pacte, il est l'élu du Seigneur...
« Israël est le fils préféré de l'Éternel, celui qui a
seul droit à son amour, à sa bienveillance, à sa protection
spéciale, et les autres hommes sont placés
au-dessous des Hébreux ; ils n'ont droit que par pitié
à la munificence divine, puisque, seules, les âmes des
Juifs descendent des premiers hommes. Les biens
qui sont délégués aux nations appartiennent en réalité
à Israël, et nous voyons Jésus, lui-même, répondre
à la femme grecque :
« Il n'est pas bon de prendre le pain des enfants
pour le jeter aux petits chiens. »
« Celte foi à leur prédestination, à leur élection,
développa chez les Juifs un orgueil immense. Ils en
vinrent à regarder les non-Juifs avec mépris et souvent
avec haine, quand il se mêla à ces raisons théologiques
des raisons patriotiques (1). »
Outre cet exclusivisme inassimilable qui fait
des Juifs un corps étranger au milieu des nations,
on leur a toujours reproché d'être des parasites
ne produisant rien eux-mêmes, mais exploitant
le travail des autres. Aujourd'hui ils font plus,
ils érigent le parasitisme en système social,
celui du capitalisme spéculateur (ainsi que nous
le verrons en étudiant l'Internationale de l'Or).
Passons donc au troisième grief : Les Juifs
sont des révolutionnaires. Ils l'ont toujours été
et les nombreux exemples que nous citerons
de leur activité dans le socialisme apportent
à l'appui de cette assertion une inquiétante
confirmation.
Leur révolutionnarisme prend aujourd'hui
deux aspects : d'une part, ils sont d'éternels
révoltés en lutte contre toute autorité; d'autre
part, ils sont des révolutionnaires au sens actuel
du mot et depuis 1789 ils militent fanatiquement
à la tête des principes avancés qui nous ont mené
par étapes du libéralisme au socialisme puis au
bolchevisme.
Il y a donc eu de tout temps animosité entre
Juifs et non-Juifs et cette animosité prend
actuellement une ampleur et une acuité nouvelles.
Cette hostilité s*adresse-t-elle aux adeptes
d'une religion? Oui et non ; sans oublier le côté
religieux, c'est-à-dire l'irréductible opposition
qui sépare la conception juive de la conception
chrétienne du monde et de la vie, il y a cependant
autre chose : Les Juifs forment une race
propre et malgré la disp rsion une nation disrincte
parmi les nations, distincte et antagoniste.
L'écrivain anglais, Hilaire Belloc, a fort bien
résumé la situation et posé le problème en
disant :
« La différence absolue de culture, de tradition, de
race et de religion de l'Europe fait de l'Europe un
adversaire permanent d'Israël. En présence de la
récente et rapide intensification de cet antagonisme,
il est nécessaire et urgent de chercher une
solulion (1). »
Mais Israël ne se contente pas d'être étranger
et antagoniste, il est de plus fanatiquement
dominateur et veut imposer au monde une
hégémonie tant matérielle que spirituelle basée
sur un ensemble de conceptions sociales, politiques
et religieuses, qui marqueraient l'écroulement
de la civilisation occidentale.
Telle est en résumé l'immense signification
du problème juif dans ses rapports avec la crise
du monde moderne.
II
L A R A C E JUIVE
« Qu'il existe quelque chose qu'on puisse appeler
le type juif, au physique comme au moral, cela est si
peu niable que chacun le considère comme un fait
d'expérience courante (1). »
« Au milieu de toutes les nations d'Europe les
Juifs existent comme une communauté confessionnelle,
ayant sa nationalité, ayant conservé un type
particulier, des aptitudes spéciales et un esprit
propre (2). »
On est obligé de constater en effet
« L'extraordinaire, l'absurde persistance de la race
Sémite.
« Et, dans la race, la persistance des types physiques
: des Juifs tout à fait occidentalisés conservent
parfois dans le faciès une ressemblance frappante
avec le faciès d'un arabe bédouin dont ils sont séparés
par une période trois fois millénaire.
« La permanence de certains goûts par ailleurs est
significative. Des siècles de vie au milieu des populations
slaves et nordiques n'enlèvent pas au Juif sa
frénésie, son besoin de gestes ni même l'amour immodéré
pour la cuisine relevée et alliacée de la Méditerranée.
« Ces exemples de stabilité surprenante au point
qu'on est contraint de lui donner le nom de survie,
sont tellement abondants qu'ils englobent en fait
toute la vie arabe, toute la vie juive .
« Il y a dans le sort de la race, comme dans le
caractère sémitique, une fixité, une stabilité, une
immortalité qui frappent l'esprit...
« Je suis ce que je suis, dit l'Éternel. L'Éternel
— l'Éternelle — c'est la race.
« Une dans sa substance, non différenciée. —
Une dans le temps — stable — éternelle . »
Au moral, le caractère juif est aussi net qu'au
physique. L'écrivain que nous venons de citer :
Kadmi-Cohen a récemment publié sous les auspices
du ministre A. de Monzie un ouvrage
intitulé Nomades, qui éclaire la complexité de
l'âme juive.
D'après lui, les Juifs sont des nomades et ce
fait explique leur caractère actuel :
« L'unité du concept sémitique trouve son explication
première et absolue dans le caractère nomade
du genre de vie des Sémites. Race de bergers et de
pasteurs plutôt que d'agriculteurs et de terriens, ils
ont été des nomades. Ils sont demeurés des nomades.
L'empreinte est indélébile à la façon d'une marque
qu'on incise sur le tronc d'un jeune arbre : le tronc
croît, se développe, la marque s'allonge, semble se
défigurer mais n'en reste pas moins reconnaissable. »
« Qu'on veuille bien le remarquer : l'état nomade,
à rencontre de ce qui s'est passé chez d'autres
peuples, n'a jamais eu chez le Sémite un caractère
de transition, un caractère de stade passager qui précède
et prépare la vie sédentaire : il a sa source au
fond du coeur Sémite .
« Que le nomadisme soit, par lui seul, conservateur
de la race, de la pureté ethnique, cela se conçoit.
Qui dit errance d'un groupe humain dit également
isolement de ce groupe, et malgré ses déplacements,
à raison même de ses déplacements, la tribu demeure
identique à elle-même .
« Aussi le sang qui coule dans ses veines a-t-il conservé
sa pureté première et la succession des siècles
ne fera que renforcer la valeur de la race : c'est en
définitive, la prédominance du jus sanguinis sur le
jus solL
« De ce phénomène, les Sémites et particulièrement
les Juifs, ont offert, offrent encore une preuve historique
et naturelle. Nulle part le respect du sang
n'a été prescrit avec une intransigeance aussi
farouche...
« L'Histoire de ce peuple telle qu'elle est consignée
dans la bible, insiste à chaque instant sur la défense
de s'allier avec des étrangers... Et de nos jours
comme il y a trente siècles, la vivacité de ce particularisme
de race se fortifie et se mesure à la rareté
des mariages mixtes entre Juifs et non-Juifs.
« C'est donc bien dans cet amour exclusif, dans
cette jalousie pourrait-on dire de la race, qu'est concentré
le sens profond du sémitisme et qu'apparaît
son caractère idéal. Le peuple est une entité autonome
et autogène, ne dépendant pas d'un territoire,
n'acceptant pas le statut réel des pays où il réside,
refusant énergiquement les apports, pourtant féconds,
des croisements et des métissages. Sans support
matériel, sans appui externe, il cultive uniquement
son unité...
« ...Et c'est... cette formidable valeur, ainsi
conférée à la race, qui explique à elle seule ce
phénomène unique tout chargé d'exception ; de tous
les peuples innombrables, un seul, le peuple juif se
survivant à lui-même... est demeuré un depuis toujours,
malgré tout (1). »
Le résultat est le caractère actuel des Juifs,
qui, seul, nous importe ici.
En premier lieu :
« Tout ceux qui ont eu l'occasion d'entrer en contact
ou d'avoir des relations personnelles avec des
Juifs ont été frappés par la passion qu'ils apportent
en toutes matières. C'est ce qu'il est convenu d'appeler
le « sombre feu des Prophètes ».
« Une âpreté particulière préside à toute leur activité.
Qu'il s'agisse d'arts, de sciences, dans ces
domaines qui, par définition, devraient être sereins,
ou d'affaires et, à plus forte raison, de politique, les
Juifs se passionnent tout de suite et immanquablement
passionnent le débat. Cela est tellement connu,
chaque jour nous apporte tant d'exemples vivants
de cet enthousiasme, qu'il serait fastidieux d'insister
(1).
« Cet enthousiasme passionnel de la race... explique...
le phénomène souvent constaté de l'incohérence
des histoire arabe et juive. Il a en effet banni
dans le cours de celles-ci le contrôle et l'influence de la
logique qui coordonne et réglemente non seulement
l'ensemble des faits constituant la vie, mais encore la
succession des événements composant l'histoire (2).
« L'histoire juive, depuis la dispersion, est un véritable
paradoxe, un défi au bon sens.
« Vivre pendant deux millénaires en état de rébellion
permanente contre toutes les populations
ambiantes, insulter et à leurs moeurs et à leur langue
et à leur religion par un séparatisme intransigeant
est une monstruosité. La révolte est parfois un
devoir ; souvent la dignité la commande, mais l'accepter
comme un état définitif, quand il est si facile
de se laisser absorber et d'éviter du même coup, le
mépris, la haine et l'opprobre vingt fois séculaires ce
n'est pas raisonner juste, c'est être illogique, c'est
folie (1). »
« L'unité de la race, le passionnalisme individuel,
tous deux conditionnés par le nomadisme, ont nécessairement
pour corollaires, dans le contenu du
concept sémitique, le rejet du principe d'autorité et
le mépris naturel de la discipline (2).
« Le principe d'autorité est, chez les Juifs, à ce
point incompatible avec le sentiment le plus profond
de la race que la Bible va jusqu'à donner
une origine divine à la défense d'instaurer la
royauté (3).
« Tandis que les autres civilisations fondaient ou
ont fondé des établissements plus ou moins durables,
sur un principe d'autorité intérieure, souveraine en
soi, les Sémites n'ont rien fondé en matière
d'institutions permanentes : faute d'avoir compris
ou même soupçonné la force et la vertu sociales
de ce principe qu'ils faisaient consister dans la
volonté intime des individus groupés (4).
« Allons plus loin :
« La notion de l'autorité — et partant le respect
de l'autorité — est une notion antisémitique. C'est
dans le catholicisme, dans le christianisme, dans les
enseignements mêmes de Jésus qu'elle a trouvé sa
consécration à la fois religieuse et laïque (5).
« Si le respect, peut-être même exagéré, de la
volonté individuelle s'opposait chez les sémites à l'ins
tallation et à l'extension du principe d'autorité, il
favorisait, par contre, naturellement l'éclosion et
l'épanouissement de l'idée d'égalité... (1).
« Le principe de l'égalité humaine empêche la
création d'inégalités sociales. Dès lors on comprend
pourquoi ni Juifs ni Arabes n'ont de noblesse héréditaire
; pourquoi la notion même du « sang bleu » fait
défaut. La condition première de ces différences eût
été l'admission de la non égalité humaine ; or, c'est le
principe contraire qui est, chez les Sémites, à la base
de tout.
« La cause accessoire du révolutionnarisme de
l'histoire sémitique réside également dans cet égalitarisme
outrancier. Comment un État, nécessairement
hiérarchisé, pourrait-il subsister, si tous les hommes
qui le composent demeurent rigoureusement égaux ?
« Ce qui frappe en effet, au cours de l'histoire
sémitique, c'est la carence presque totale
d'États organisés et durables. Dotés de toutes les
qualités requises pour former politiquement une
nation et un état, ni les Juifs ni les Arabes n'ont su
construire un monument gouvernemental définitif.
Toute l'histoire politique de ces deux peuples est profondément
imprégnée d'indiscipline...
« Toute l'histoire juive... est remplie à chaque pas
de mouvements populaires dont la raison matérielle
nous échappe. Bien plus, en Europe, au cours des
XIXe et XXe siècles, le rôle joué par les Juifs
dans tous les mouvements révolutionnaires est
considérable. Et si en Russie les persécutions antérieures
pouvaient, à la rigueur, expliquer cette participation,
il n'en est plus de même en Hongrie, ni en
Bavière, ni ailleurs. Comme pour l'histoire arabe, il
faut chercher l'explication de ces tendances dans le
domaine de la psychologie (1).
Un sentiment très vif de l'égalité compose
donc un des aspects les plus caractéristiques
de l'âme sémitique.
« Il serait néanmoins à cet égard incomplet si nous
n'y joignions, cause ou conséquence de cet état d'esprit,
la prédominance de l'idée de justice (2). a
« D'ailleurs, el le recoupement est intéressant,
c'est l'idée de justice qui, concurremment avec le passionnalisme
de la race, est à la base du révolutionna -
risme juif. C'est en éveillant ce sentiment de justice
que l'on peut déterminer l'agitation révolutionnaire.
L'injustice sociale qui résulte de l'inégalité sociale
nécessaire, est cependant féconde : une morale peut
la couvrir parfois, la justice jamais.
« Egalitarisme, idée de justice, passionnalisme
déterminent et conditionnent le révolutionnarisme.
L'indiscipline et l'absence de la notion d'autorité
favorisent son éclosion dès que V « objet » du révolutionnarisme
fait son apparition.
« Mais l'objet — ce sont les biens : objet des luttes
humaines depuis la plus haute antiquité — lutte éteréternelle
pour leur possession et leur répartition.
« C'est le communisme en lutte avec le principe de
la propriété privée (3).
« L'instinct même de propriété d'ailleurs
résultant de l'attachement à la glèbe n'existe
pas chez les Sémites — ces nomades — qui n'ont
jamais possédé le sol et n'ont jamais voulu le
posséder. De là leurs tendances communistes
indéniables dès la plus haute antiquité (1). .*
« Cet enthousiasme passionnel pouvait mener très
loin, jusqu'au bout, jusqu'à la fin : il pouvait déterminer
la disparition de la race par une succession de
folies mortelles.
« Mais cette intoxication avait son antidote et ce
désordre de la pensée trouva son correctif dans la
cnoceplion et la pratique d'un utilitarisme positif...
Égaré parfois dans le ciel, le Sémite ne perd cependant
pas la notion de la terre, de ses biens et de
ses profits. Tout au contraire. L'utilitarisme, tel est
l'autre pôle de l'âme sémite. Tout, disons-nous,
dans le Sémite est spéculation : d'idée et d'affaires,
et, sous ce dernier rapport, quel hymne vigoureux
n'a-t-il pas chanté à la glorification de l'intérêt
terrestre!
« Les noms de Trotsky et de Rothschild marquent
l'apiplitude des oscillations de l'esprit juif; entre ces
deux bornes est enfermée toute la société, toute la
civilisation du xxe siècle (2). »
Concluons :
« Au point de vue ethnique, on distingue d'ordinaire
deux sortes de Juifs ; la branche portugaise et
la branche allemande (Sephardim et Askenazim).
« Mais au point de vue psychologique, il n'y a que
deux espèces ; les Hassidim et les Mithnagdim. Dans
les Hassidim, on reconnaît les Passionnels. Ce sont
les mystiques, les cabalistes, les démoniaques, les
passionnés, les désintéressés, les enthousiastes, les
poètes, les orateurs, les frénétiques, les irréfléchis, les
chimériques, les voluptueux. Ce sont les Méditerranéens,
ce sont les catholiques du judaïsme, du catholicisme
de la belle époque. Ce sont les prophètes,
qui vaticinaient comme Isaïe sur le temps où « voisineront
les loups avec les brebis, où des glaives on
forgera des socs pour les charrues des Halévi, qui
chantait : « Que ma main droite se dessèche si je
« t'oublie, O Jérusalem ! Que ma langue colle à mon
« palais si je ne prononce pas ton nom », et qui dans
le délire enthousiaste, en débarquant en Palestine,
baisait la poussière natale et méprisait l'approche du
barbare dont la lance le transperça. Ce sont les milliers
et milliers de misérables juifs des ghettos qui,
lors des Croisades, se massacraient entre eux, ou se
laissaient massacrer au cri millénaire de : « Écoute
« Israël... » plutôt que de se renier et de renier leur
Dieu ; ce sont les innombrables victimes et les innombrables
martyrs qui jalonnent la route de l'humanité,
du fond de la barbarie vers un âge meilleur.
« Les Mithnagdim, ce sont les utilitaires, les protestants
du judaïsme, les Nordiques. Froids, raisonneurs,
égoïstes, positifs, ils voient à leur aile extrême
les éléments vulgaires, âpres au gain, sans scrupule,
les arrivistes, les impitoyables,
« Depuis le banquier, l'homme d'affaires impossible
jusqu'au mercanti, à l'usurier, jusqu'à Gobseck et
jusqu'à Shylock, ils comprennent toute la tourbe des
être au coeur sec, à la main crochue, qui jouent et
spéculent sur la misère, tantôt des personnes, tantôt
des nations. Dès qu'un malheur se produit, ils veulent
en profiter ; dès qu'une disette se déclare, ils accaparent
les marchandises disponibles. La famine est
pour eux une occasion de gain. Et ce sont eux qui,
lorsque se déclenche la vague antisémite, invoquent
le grand principe de la solidarité de la race, pour
attirer vers eux la protection due aux porteurs du
flambeau.
« Cette distinction entre les deux éléments, les
deux pôles de l'âme juive, date depuis toujours (1).
Bref, le Juif nous paraît un être déséquilibré et
dangereux dont le contact est destructeur.
Impression que l'écrivain juif Kadmi Cohen
résume fort bien en disant :
« Ainsi le Juif... provoque la répulsion ou la
crainte ou la haine ou le mépris universel, tantôt
plus, tantôt moins. Ce phénomène psychologique
ne peut s'expliquer que par le sentiment
de tout être sain en présence de quelque chose
d'informe, de maladif, d'incomplet (2). »
Donc, pour tout résumer, le résultat est là,
avec ses qualités et avec ses défauts, il existe
une race juive.
« Mais le pourquoi ? « zoologique », anthropologique,
ethnique, de ce fait, il me semble qu'on peut
sans inconvénient renoncer, au moins provisoirement,
à le connaître,
« Il existe et il a existé nombre d'autres peuples
Sémites que les Juifs qui ne sont aucunement et
n'ont jamais clé des Juifs ni au physique, ni au spirituel.
11 faut donc admettre que les Juifs constituent
une race historique qui a été formée et créée par une
longue tradition, par des usages et des pensées
communes, tout comme les Français, les Anglais ou
les Allemands sont devenus, pour les mêmes causes,
des races historiques, avec cette différence que la
tradition juive est plus ancienne, plus immuable,
plus étroite et plus strictement respectée que n'importe
laquelle des autres.
« Il me paraît vraisemblable de considérer le
judaïsme, non point comme une expansion caractéristique
du génie sémitique, mais comme une idéologie
originale qui est devenue la source d'une tradition
puissante, laquelle a façonné un peuple à son
image. C'est moins la race qui a créé la religion que
la religion qui a créé la race historique que nous
connaissons, par la force de l'hérédité des caractères
acquis, tant au physique qu'au moral (1). »
A l'étude de la race il faut donc ajouter celle
de la religion.
Laissés à leurs propres ressources, quelle civilisation
les Juifs ont-ils été capables de créer? Alors que
l'Egypte, la Grèce el Home ont laissé des monuments
immortels, quels monuments la Palestine a-t-elle
laissé au monde?
Les Juifs donc produisent une moyenne d'habileté
assez élevée, mais au cours des derniers deux mille ans
de leur histoire ont-ils produit un seul génie puissant?
De plus, à rencontre de cette moyenne assez élevée
d'intelligence il faut faire ressortir une moyenne aussi
élevée de déséquilibre cérébral. Sur ce point nous
avons l'évidence de la Jewish Encyclopoedia :
Plus que les autres races et peuples parmi lesquels
ils vivent les Juifs sont sujets à des maladies du
système nerveux. L'hystérie et la neurasthénie sont
chez eux des plus fréquents. Quelques médecins qui
ont une grande expérience des Juifs ont même été
jusqu'à déclarer que la plupart d'entre eux étaient
neurasthéniques et hystériques.
III
LA RELIGION JUIVE
A l'étude de la race il faut ajouter celle de
la religion, car dans le judaïsme, les deux notions
sont inséparables.
« Le judaïsme présente ce phénomène unique dans
les annales du monde, d'une alliance indissoluble,
d'un mélange intime, d'une combinaison étroite du
principe religieux et du principe national (1).
« Il n'y a pas entre le judaïsme et toute autre
religion contemporaine qu'une question de
nuances, mais une différence d'aspect et de
nature, une antinomie fondamentale. Nous ne
sommes pas en présence d'une religion nationale,
mais d'une nationalité religieuse (2). »
C'est cette alliance de la religion et de la race
qui a créé le Juif moderne.
« Le Juif est un type confessionnel ; tel qu'il est,
c'est la Loi et le Talmud qui l'ont fait ; plus fort que
le sang ou que les variations climatériques, ils ont
développé en lui des caractères que l'imitation et
l'hérédité ont perpétués (1). »
car :
« Nulle religion autant que la religion juive ne fut
aussi pétrisseuse d'âme et d'esprit (2), »
Cette religion qui fait partie si intégrante
de la race juive crée un peuple de financiers
et de révolutionnaires parce qu'elle est :
Exclusive, — donc inassimilable.
Terrestre, — donc matérialiste.
Messianique, — donc révolutionnaire.
E X C L U S I V E :
« Le fondement du Judaïsme, ce qui en constitue
la pensée maîtresse, ce qui en fait l'extraordinaire
originalité, c'est son exclusivisme. L'histoire entière
du peuple juif, et de sa religion qui en est inséparable,
gravite autour de ce phénomène central.
« Un Dieu jaloux : Jahvé ; son peuple élu : Israël.
Les rites, les commandements, la loi qui les unit l'un
à l'autre, voilà l'essence de toute vérité et de toute
justice ; hors de cela il n'y a que le monde et le mal,
le monde du mal. Cette vue courte mais passionnée
et singulièrement puissante, a fait l'intégrité d'un
peuple pendant trois mille ans. Cet exclusivisme
indéfectible a créé une race, une nation, une
religion, une mentalité qui sont sans analogie
dans l'histoire universelle.
« Par la force propre de ses seules traditions, à
travers les tempêtes qui ont fait tourbillonner les
hommes dans les siècles, le judaïsme est resté inébranlable,
inexorablement semblable à lui-même ;
tel on le découvre à ses origines, tel on le retrouve
aujourd'hui...
« L'humanité change, des empires s'élèvent et
s'écroulent, des idéals surgissent, resplendissent
puis s'éteignent ; le Juif demeure, le judaïsme
demeure, drapé dans son exclusivisme farouche,
espérant tout du lendemain, inlassablement... Surhumain,
inhumain.
« Prisonniers des immuables traditions qui sont
l'essence de leur exclusivisme, les Juifs sont, au
milieu de l'humanité qui se compose d'une immense
majorité de non-Juifs, d'éternels inadaptés.
« Où que ce soit, quel qu'il soit, l'ordre établi
n'est jamais fondé, n'a jamais été et ne sera jamais
fondé sur la stricte observance de la loi de Jahvé ;
il ne sera jamais conforme au rêve d'Israël.
« Le Judaïsme n'en peut que souhaiter la subversion
; il est du devoir du Juif et surtout de son instinct
formé par des traditions trois fois millénaires de
prêter la main à sa destruction.
« L'exclusivisme juif commande et justifie l'esprit
de révolte (1). »
R E L I G I O N E X C L U S I V E MAIS AUSSI T E R R E S T R E.
Le Juif fut toujours
« Animé de ce vieux matérialisme hébraïque qui
rêva perpétuellement d'un paradis réalisé sur la terre
et repoussa toujours la lointaine et problématique
espérance d'un éden après la mort (1). »
« On sait que l'ancien Judaïsme ignore l'au-delà.
D'après lui le monde ne peut éprouver le bien et le
mal que dans ce monde. Si Dieu veut punir ou récompenser,
il ne peut le faire que du vivant de l'homme.
C'est donc ici-bas que le juste doit prospérer et l'impie
souffrir (2).
« La philosophie du Juif fut simple... n'ayant
qu'un nombre restreint d'années à lui dévolu, il
voulut en jouir, et ce ne furent point des plaisirs
moraux qu'il demanda mais des plaisirs matériels,
propres à embellir, à rendre douce son existence.
Comme le paradis n'existait pas, il ne pouvait
attendre de Dieu, en retour de sa fidélité, de sa piété,
que des faveurs tangibles ; non des promesses vagues,
bonnes pour des chercheurs d'au-delà, mais des réalisations
formelles, se résolvant par un accroissement
de la fortune, une augmentation du bien-être...
« N'ayant aucun espoir de compensation future,
le Juif ne pouvait sè résigner aux malheurs de la
vie ; ce n'est que fort tard qu'il put se consoler de ses
maux en songeant aux béatitudes célestes. Aux
fléaux qui l'atteignaient, il ne répondait ni par le fatalisme
des musulmans ni par la résignation du chrétien,
il répondait par la révolte (1). »
« Donc la conception que les Juifs se firent de
la vie et de la mort, fournit le premier élément
à leur esprit révolutionnaire. Partant de cette
idée que le bien, c'est-à-dire le juste, devait se réaliser
non pas outre-tombe, puisque outre-tombe il y a le
sommeil jusqu'au jour de la résurrection du corps,
mais pendant la vie, ils cherchèrent la justice et, ne
la trouvant jamais, perpétuellement insatisfaits,
ils s'agitèrent pour l'avoir (2). »
R E L I G I O N E X C L U S I V E E T T E R R E S T R E MAIS DE
PLUS M E S S I A N I Q U E.
ce Sans la loi, sans Israël pour la pratiquer, le
monde ne serait pas, Dieu le ferait rentrer dans le
néant ; et le monde ne connaîtra le bonheur que lorsqu'il
sera soumis à l'empire universel de cette loi,
c'est-à-dire à l'empire des Juifs (3).
« Le bonheur se réalisera par la liberté, l'égalité
et la justice. Cependant si, parmi les nations, celle
d'Israël fut la première qui pensa à ces idées, d'autres
peuples, a divers moments de l'histoire, les soutinrent
et ne furent pas pour cela des peuples de
révoltes, comme le peuple juif. Pourquoi ? Parce que
si ces peuples furent convaincus de l'excellence de la
justice, de l'égalité et de la liberté, ils n'en tinrent pas
leur réalisation totale comme possible, au moins dans
ce monde, et par conséquent ils ne travaillèrent pas
uniquemenL à leur avènement.
« Au contraire, les Juifs crurent, non seulement que
la justice, la liberté, l'égalité pouvaient être les souveraines
du monde, mais ils se crurent spécialement
missionnés pour travailler à ce régime.
Tous les désirs, toutes les espérances que ces trois
idées faisaient naître, finirent par se cristalliser
autour d'une idée centrale : celle des temps messianiques,
de la venue du Messie, qui devait être envoyé
par Jahvé pour asseoir la puissance des reines terrestres
(1). »
Or,
« Les événements contemporains démontrent
encore, quoiqu'on veuille rétorquer, l'étroite parenté
qui unit le Judaïsme et l'esprit de révolte. Sous des
formules diverses, c'est toujours le vieux rêve
messianique des prophètes et des psalmistes
qui hante les cerveaux. L'internationalisme peut
n'être qu'un nationalisme élargi, un véritable impérialisme
idéologique qui rêve la mise en tutelle des
nations pliées à l'idéal de justice entêté et exclusif
qui fut celui d'Israël depuis les siècles des siècles, qui
mène Israël et qui travaille le monde depuis deux
mille années. Négligeant les limites humaines, les
diversités, les imperfections, méprisant les nécessités
de la vie et toute tradition, hormis la sienne, la passion
messianique agitée par l'esprit de révolte comme
par les souffles de tempête, passe sur le monde ravageant
tout dans sa course. Du fond d'un passé millénaire,
clamant vers l'avenir, la voix des prophètes
continue à tonner vers un monde de justice où l'on
verrait se réaliser le rêve orgueilleux et impossible
d'Israël (1). »
Les caractéristiques fondamentales de la
religion juive que nous venons d'exposer ont été
clairement résumées par le grand penseur
La Tour du Pin dans son célèbre ouvrage :
« Vers un ordre social chrétien » :
« La religion juive est essentiellement nationale.
« Elle est la religion de la promesse octroyée par
Dieu à son peuple élu, de faire naître de lui un messie
qui réunirait toutes les autres nations sous le sceptre
d'Israël.
« Dans cette croyance, l'idée de religion, l'idée de
filiation, l'idée de nation sont inséparables, et voilà
ce qui explique ce phénomène unique d'une race
ayant perdu son sol et gardé sa nationalité, alors que
l'histoire fourmille d'exemples de races ayant gardé
le sol et perdu la nationalité.
« En quoi consiste cette promesse qui est
toute la religion ? En l'empire du monde : le
règne de Dieu c'est le règne d'Israël ou du moins
c'est ce qu'Israël a compris et retenu de la pro-
messe et de tout le langage de l'Ancien Testament.
« En effet, au moment de l'avènement de N.-S.
Jésus-Christ, bien peu se faisaient déjà du Messie une
conception moins charnelle et il fallait avoir le coeur
bien pur pour échapper à celle-ci. Le peuple en corps,
la nalion y a succombé. Ce sont ses « Intellectuels »,
comme on dirait aujourd'hui — les Scribes et les
Pharisiens d'alors — qui l'ont égarée ; ses Conseils
— les Princes des Pré 1res et les Anciens — qui ont
condamné le Divin Rédempteur ; ses masses qui ont
acclamé son supplice et ont voulu par une dernière
imprécalion que son sang retombât sur elles et sur
leur descendance.
« Voilà en quoi consiste la religion juive, voilà
en quoi elle se distingue de toute autre croyance.
C'est une rupture d'avec le genre humain tout
entier ; elle n'y fait pas de prosélytes car elle ne
pourrait transfuser le sang d'Israël qui a seul la
promesse; mais entre toutes les religions qui
s'y professent, il y en a une qu'elle exècre, la
religion du Christ puisque celui-ci lui a ravi
la promesse en l'interprétant autrement.
« Ennemie du genre humain par l'interprétation
qu'elle a donnée aux prophéties, la religion juive
devait devenir la religion de l'ennemi du genre
humain et nous verrons par la suite qu'elle l'est
effectivement devenue (1). »
Intolérante et messianique, cette religion
a son code : le Talmud, somme et forteresse de
l'exclusivisme juif.
« On a coutume de dire dans ce pays que nous
devrions respecter la religion juive et ce serait certainement
notre devoir si la religion juive était uniquement
fondée comme on le croit généralement, sur
TÀj&çien Testament. Car quoique nous ne nous considérions
pas tenus d'observer le rituel du Pentateuch,
nous ne voyons aucune faute à ce que les Juifs
remplissent ce qu'ils considèrent leurs devoirs religieux.
De plus, quoique l'Ancien Testament représente
les Juifs comme une race élue — conception
que nous croyons avoir été remplacée par la loi chrétienne
qui déclare tous les hommes égaux devant
Dieu — il renferme néanmoins une haute loi de justice
applicable à toute l'humanité...
« Mais la religion juive se base maintenant
sur le Talmud plus que sur la Bible. « Le Juif
« moderne, écrit un de ses plus récents traducteurs
« (Michael Rodkinson), est un produit du Talmud. »
Le Talmud lui-même n'accorde à la Bible qu'une
place secondaire. Ainsi, le « Soferim»talmudiquedit :
« La Bible est comme de l'eau, la Mischna est comme
« du vin et la Gémara est comme de l'alcool. »
« Or, le Talmud n'est pas une loi de justice
applicable à l'humanité, mais un code méticuleux
qui s'applique au seul Juif. Aucun être
humain, en dehors de la race juive, ne peut
trouver dans le Talmud appui ou réconfort. On
chercherait en vain dans le Talmud une splendide
règle de vie telle que celle donnée par le prophète
Micah... (1).
On a dit des Juifs qu'ils étaient le peuple du
Livre. Rien de plus exact.
Dans son célèbre ouvrage : « Le Juif Suss »,
l'écrivain juif Feuchtwanger a dépeint d'une
façon saisissante la terrible emprise de ce livre
sur l'àmc d'Israël :
« Le livre, oui leur Livre — [les Juifs] n'avaient
ni État pour les rassembler, ni pays, ni sol, ni roi, ni
genre de vie commun. Si pourtant ils formaient un
tout, un tout plus « un » que tous les autres peuples
du monde, c'était le Livre qui les amalgamait —
Juifs bruns, blancs, noirs ou jaunes, grands et petits,
fastueux ou déguenillés, incrédules ou pieux, pouvaient
rester toute leur vie accroupis à rêvasser dans
une chambre paisible ou parcourir la terre dans un
tourbillon doré et rayonnant, profondément gravée
en eux tous était la leçon du Livre. Le monde est
multiple, mais vain, et court après le vent, mais seul
et unique est le Dieu d'Israël, celui qui est le Véritable
Jéhovah. Maintes fois la vie dans son pullulement
recouvrait cette parole, mais elle était plantée
en eux et aux heures où ils étaient eux-mêmes, quand
leur existence atteignait son faîte, elle était là, et
quand ils mouraient, elle était là, et ce qu'ils se communiquaient
l'un à l'autre, c'était cette parole. Ils
se l'attachaient autour du coeur et du front, sous
forme de phylactères, ils l'accrochaient à leurs
portes, ils ouvraient et fermaient leurs journées
avec elle ; la première chose qu'ils enseignaient au
nourrisson, c'était la Parole ; et le mourant dans son
dernier râle, exhalait la Parole. C'est dans la Parole
qu'ils puisaient la force d'endurer les tourments
amassés sur leur route. Pâles et mystérieux, ils souriaient
de la puissance d'Edom, de sa frénésie et de la
folie de ses agissements. Tout cela passe ; ce qui reste,
c'est la Parole.
« Depuis 2.000 ans, ils avaient traîné le Livre, avec
eux. Ils étaient pour eux la race, l'État, le foyer, l'héritage
et la possession. Ils l'avaient communiqué à
tous les autres peuples et tous les peuples l'avaient
adopté. Mais les seuls possesseurs légitimes, les seuls
interprètes et desservants, c'étaient eux, rien qu'eux.
Le Livre contenait 647.390 lettres. Chacune d'elles
était comptée, pesée, éprouvée et jugée. Chaque
lettre avait été payée avec du sang, des milliers
d'hommes s'étaient laissé torturer, massacrer, pour
chaque lettre. Maintenant le livre leur appartenait en
propre. Et dans leurs maisons de prière, en leur plus
saint jour de fête, ils le reconnaissaient et criaient, les
orgueilleux, qui s'avançaient en maîtres, avec autant
de convictions que les petits, les opprimés, les
humbles : « Nous n'avons rien que le Livre » (1). »
La religion juive a toujours été incarnée dans
un livre, ou plus exactement dans un ensemble
de livres qui forme ce que l'on peut considérer
comme les « Sources » de la religion juive. Voici
quels ont été ces livres au cours des siècles :
1° Jusqu'à la destruction du second temple, ce fut
la Bible, notre Ancien Testament : elle était lue en
langue hébraïque en Palestine, mais depuis la diaspora
elle n'a été souvent lue que dans la traduction
grecque (les Septantes) ; 2° A partir du 11E siècle de la
diaspora, c'est-à-dire du v i c siècle de l'ère chrétienne,
ce fut le Talmud (surtout le Talmud babylonien) qui
devint, ainsi qu'on le sait d'ailleurs, le centre de la
vie religieuse juive (1).
« La tradition, orale au début, des « Sages » a été
codifiée, vers Tan 200 par Rabbi Jehuda Ha Nassi
(appelé le plus souvent possible Rabbi tout court).
Son oeuvre est la Mishna. A celle-ci se rattachent, à
leur tour, les explications, interprétations et amplifications
rabbiniques qui ont été fixées par les Saboréens
(entre 500 et 550). Les exposés des savants se
rapportant à la Mishna forment le Talmud qui, à son
tour, se subdivise en une partie babylonienne et une
partie palestinienne. Celle-là est la plus importante.
C'est sous la forme qu'il a été reçu des Saboréens
que le Talmud a été transmis à la postérité. Rares sont
les éléments nouveaux qui, après eux, ont été ajoutés
au Talmud (2).
Or, d'après la conception traditionnelle du
judaïsme orthodoxe, la substance même de la religion
juive a une double origine : elle a été soit révélée,
soit créée par des Sages. La révélation, à son tour,
comprend une partie écrite et une partie orale. La
partie écrite se compose des livres sacrés dont l'ensemble
forme la Bible. C'est le Canon, tel qu'il a été
fixé par les hommes de la Grande Synagogue. Il se
compose de trois parties : La Thora (Pentateuqué),
les Nébûm (Prophètes), les Ketubim (les autres
Écrits) (1). »
La tradition orale, ou la Thora orale forme l'explication
de la Thora écrite. Elle a été également
révélée à Moïse sur le Sinaï ; mais des raisons graves
en ont retardé la mise en écrit. Cette dernière n'a pu
être effectuée qu'après la destruction du Second
Temple : c'est ainsi que sont nées la a Mishna » et la
« Ghémara ». Ces deux livres contiennent donc la
seule véritable interprétation de la Thora, celle qui
a été révélée sur le Sinaï ; aussi, sont-ils, eux aussi,
d'inspiration divine (2).
Dans tous ces livres il n'existe pas de dogmes
religieux proprement dits :
« La nature de la religion juive, et plus particulièrement
celle du Talmud, qui semble avoir voulu
ériger en système l'absence de système, rendent
impossible tout exposé dogmatico-systématique.
Mais à défaut de système, la religion juive s'inspire
d'un certain nombre d'idées fondamentales qui sont
à la base aussi bien de la Bible que du Talmud et de
la littérature rabbinique jusqu'à nos jours ».
Idées fondamentales que nous avons résumées
au début de ce chapitre.
« Le problème devient beaucoup plus difficile,
lorsqu'il s'agit de déterminer la valeur de telle ou
telle doctrine particulière, lorsqu'il s'agit de savoir
par exemple, quelle valeur, il convient d'attribuer
à toutes les terribles prescriptions (dans le genre
de celle-ci : le meilleur Goï ne mérite pas qu'on
épargne sa vie) que Pfefîerkorn, Eisenmenger,
Rohling, le D r Justus et consorts prétendent avoir
découvertes dans les livres religieux juifs et que les
Rabbins de nos jours repoussent et désavouent avec
« indignation ». Il va sans dire que toutes ces doctrines
particulières n'ont pas pu conserver la même valeur
et avoir la même signification pendant les nombreux
siècles de la vie religieuse juive. Et si l'on examine
tel ou tel livre religieux, notamment le Talmud, au
point de vue de ces doctrines particulières, on ne
tarde pas à constater que sur chaque question
existent plusieurs opinions différentes, souvent
opposées, que tout est sujet à « controverse » où si
l'on préfère qu'il est possible de trouver dans ces
livres (et encore une fois plus particulièrement dans
le Talmud) des arguments pour et contre n'importe
quelle thèse. J'aurai encore à revenir sur cette singularité
qui a de tout temps fourni aux antisémites
et à leurs adversaires chrétiens ou juifs le prétexte
de se livrer au jeu absurde qui consiste à prouver
blanc et noir, à l'aide de citations empruntées au
Talmud. Rien n'est plus facile, en effet, surtout si
l'on tient compte du fait que le Talmud n'est au
fond, qu'un recueil de controverses et de discussions
entre différents rabblins (1) ».
On ne peut donc attribuer une valeur absolue
aux terribles préceptes talmudiques contre les
non-Juifs, mais
« C'est faire preuve d'ignorance ou de mauvaise
foi que de nier que dans le droit religieux juif la
situation de 1' « étranger » fût une situation exceptionnelle,
que les obligations envers lui eussent
jamais été aussi rigoureuses qu'envers le « prochain »,
envers le Juif.
« L'idée fondamentale, celle d'après laquelle
on devait à l'étranger moins d'égards qu'à un
compatriote, à un coreligionnaire, est restée
la même depuis le temps de la Thora jusqu'à
nos jours. Telle est l'impression que doivent remporter
tous ceux qui feront une étude impartiale
du droit international privé dans les livres sacrés :
Thora, Talmud, Codes et commentaires (1) ».
Le Talmud est complété p a r l a Cabale et c'est
dans la Cabale, plus encore que dans le Talmud
que le rêve juif de domination mondiale revient
avec persistance.
La Cabale est la doctrine mystique et ésotérique
juive transmise par la tradition orale
en dehors de la loi écrite ou Thora.
La principale caractéristique de la Cabale,
écrit la Jewish Encyclopoedia (2), est que, dif-
férant en cela des Écritures, elle a été confiée
par révélation à quelques rares élus et conservée
par quelques privilégiés choisis. Selon Esdras,
Moïse, sur le Mont Sinaï en recevant les tables
de la loi et la connaissance de choses merveilleuses,
recueillit de la bouche du Seigneur les
instructions suivantes : « Ces choses tu rendras
publiques et celles-là tu cacheras. »
C'était au début un système de philosophie
et de métaphysique auquel est venu s'ajouter
par la suite un élément de magie. Selon la
Cabale tous les hommes sont plus ou moins
doués de vue intérieure et de pouvoirs magiques
qu'on peut développer par la méditation interne.
La Thora avec son rituel sec correspond au
rationalisme juif, la Cabale, elle, répond au
mysticisme et au passionalisme hébreu.
« La Cabale — écrit la « Jewish Encyclopoedia »
— est très Panthéiste et une très haute position
y est attribuée à l'homme. »
Elle est imprégnée de l'idée de l'Homme-Dieu
(qui a pénétré de là dans la Franc-Maçonnerie)
et hantée par les visions du Royaume Messianique,
visions qui alimentent le révolutionarisme
juif, ainsi que nous l'avons montré et que nous
le montrerons encore au cours de cet ouvrage.
L'espoir de domination mondiale n'est pas
une idée attribuée aux Juifs par les antisémites
mais forme une part essentielle des traditions
judaïques.
Cette espérance déçue s'accompagne d'une
haine intense contre le christianisme qui lui
a ravi la promesse de l'empire du monde en l'interprétant
autrement.
Cette haine que rien n'a pu modérer s'est
perpétuée jusqu'à nos jours et c'est là l'origine
du virulent anti-christianisme qui imprègne
le monde moderne (1).
Et sur un point aussi important il est bon
de citer le témoignage d'un Juif, J . Darmesteter :
« Le Juif, dit-il, est le docteur de l'incrédule.
Tous les révoltés de l'esprit viennent à lui, dans
l'ombre ou à ciel ouvert. Il est à l'oeuvre dans
l'immense atelier de blasphèmes du grand empereur
Frédéric et des princes de Souabe ou d'Arogon.
C'est lui qui forge tout cet arsenal meurtrier de
raisonnements et d'ironie qu'il léguera aux sceptiques
de la Renaissance, aux libertins du Grand Siècle.
Tel sarcasme de Voltaire n'est que le dernier et
retentissant écho d'un mot murmuré six siècles
auparavant dans l'ombre du Ghetto et plus tôt
encore, au temps de Celse et d'Origène, au berceau
même de la religion du Christ ».
« Son analyse impitoyable, confirme un autre
écrivain juif, son irrésistible sarcasme ont agi comme
du vitriol...
« De Maïmonide à Charlie Chaplin, la trace est
facile à suivre, bien que la circulation de l'esprit
juif ait été pour ainsi dire impondérable, et qu'on
ne se soit aperçu qu'après son passage de sa puissance
de désagrégation...
« Freud, Einstein, Marcel Proust, Charlie Chaplin
ont ouvert en nous, en tous sens, de prodigieuses
avenues qui renversent les cloisons de l'édifice
classique gréco-latin et catholique au sein
duquel le doute ardent de l'âme juive guettait,
depuis cinq ou six siècles, les occasions de
l'ébranler. Car il faut bien le remarquer : c'est son
pôle sceptique qui semble émerger le premier du
silence complet qui recouvrit l'action de l'esprit juif
au Moyen âge, silence où quelques voix éclatent à
partir de la Renaissance et que recouvre aujourd'hui
une vaste rumeur.
« Perdu dans les masses profondes des sociétés
chrétiennes d'Occident, qu'eût pu faire le Juif,
réduit d'ailleurs depuis quinze siècles au silence,
sinon nier... en attendant que de cette négation
même s'ébauchât peu à peu un nouvel édifice,
profondément marqué d'une intelligence acharnée
à écarter toujours le surnaturel de l'horizon
de l'homme et à chercher dans les ruines de la morale
et de l'immortalisme les matériaux d'une méthode
et d'un spiritualisme nouveau?
« En dépit des éléments d'espoir qu'il accumulait
en silence, pouvait-on regarder le Juif autrement
que comme un démolisseur, armé du doute
corrodant qu' a toujours opposé Israël à
l'idéalisme sentimental de l'Europe depuis la
Grèce? (1) ».
On ne saurait mieux dépeindre le caractère
destructeur du judaïsme que ne le fait cet auteur
juif et Bernard Lazare renchérit encore en
disant :
« Le Juif est le vivant témoignage de la disparition
de cet État qui avait à sa base des principes théologiques,
État dont les antisémites chrétiens rêvent
la reconstruction. Le jour où le Juif a occupé
une fonction civile, l'Etat chrétien a été en péril ;
cela est exact et les antisémites qui disent que les
Juifs ont détruit la notion de l'État pourraient
plus justement dire que l'entrée des Juifs dans la
société a symbolisé la destruction de l'État, de l'État
chrétien, bien entendu (2) ».
L'exclusivisme des Juifs, leur intolérance,
leur scepticisme destructeur de tout ce qui n'est
pas juif, leur mécontentemenl perpétuel, leur
révolutionarisme, leur messianisme, leur orgueil
de race élue ;
« [Ont] dressé automatiquement contre eux la
double tyrannie de la persécution et de l'exil. Ce
n'est pas d'hier. Et ça ne date pas du Christ. Ils
avaient tant exaspéré les Égyptiens qu'ils ont dû
fuir en masse l'Egypte. Tant fatigué les Perses que
ceux-ci les ont encouragés à rentrer chez eux. Les
Romains que n'intéressaient pas les problèmes
moraux et dont la ferme tolérance assurait partout
la paix religieuse, ont étouffé dans le sang de leurs
gorges tranchées leurs réclamations furieuses et
leurs anathèmes rageurs. Pilate leur a livré le Christ
pour se débarrasser d'eux.
« Disons le mot, ils ont embêté tout le monde.
Mais là, peut-être, est leur grandeur... Ils ont partout
porté une obstination invincible à nier le milieu que,
traînés de captivité en captivité, renvoyés d'exil
en exil, ils adoptaient de gré ou de force. Obstination
qui ne cessera j'imagine qu'avec le dernier d'entre
eux...
a ... Il faut qu'ils aient raison tôt ou tard
envers et contre tous les hommes. Tard, s'il
le faut, et dans l'ombre et le silence, pourvu
que le triomphe, un triomphe insatiable soit
au bout. Tard, n'importe. A la fin extrême
des temps...
« ... Jusque dans les moments les plus obscurs
de leur histoire — et de l'Histoire — ces
éternels vaincus conservent dans leur coeur
fidèle, la promesse d'une éternelle victoire (1). »
Ainsi
« La croyance en la venue du Messie peut vaciller,
mais la foi dans le triomphe final d'Israël sur les
autres nations du monde continue à flamber dans
les coeurs d'une race, nourrie de cet espoir depuis
un temps immémorial (1) ».
I V
LA NATION JUIVE
Dans le judaïsme, ainsi que nous venons de
le voir, les notions de race et de religion sont
inséparables. Cette inter-pénétration a créé
un peuple et une nation.
« ... Il n'y a pas de races [pures], mais il existe
des peuples et des nations ; ce qu'on appelle improprement
une race n'est pas une unité ethnologique,
mais c'est une unité historique, intellectuelle et
morale. Les Juifs ne sont pas un ethnos, mais ils
sont une nationalité, ils sont de types variés, cela
est vrai, mais quelle est la nation qui n'est pas
diverse? Ce qui fait un peuple ce n'est pas l'unité
d'origine, c'est l'unité de sentiment, de pensée,
d'éthique (1) ».
Pendant tout le cours de leur histoire :
« Les Juifs, bien que dispersés, pensaient de la
même façon, à Séville et à York, à Ancône et à
Ratisbonne, à Troyes et à Prague ; ils avaient sur
les êtres et les choses, les mêmes sentiments et les
mêmes idées ; ils regardaient avec les mêmes lunettes ;
ils jugeaient d'après des principes semblables, dont
ils ne pouvaient s'écarter, car il n'était pas dans la
loi, de menues et de graves obligations, toutes avaient
une valeur identique, puisqu'elles émanaient toutes
de Dieu. Tous ceux que les Juifs attiraient à eux
étaient pris dans ce terrible engrenage qui malaxait
les esprits, et les coulait dans un moule uniforme (1).
« En une certaine mesure, ils sont une nation qui
s'unit à sa nationalité, et depuis des siècles ils
résistent à la mort.
« Pourquoi? Parce que tout a contribué à maintenir
leur caractère de peuple ; parce qu'ils ont possédé
une religion nationale qui eut sa parfaite raison
d'être lorsqu'ils formaient un peuple, cessa d'être
satisfaisante après la dispersion, mais les maintint
à l'écart ; parce qu'ils ont formé dans toute l'Europe
des colonies jalouses de leurs prérogatives, attachées
à leurs coutumes, à leurs rites, à leurs moeurs ; parce
qu'ils ont vécu durant des années, sous la domination
d'un code théologique qui les a immobilisés ; parce
que les lois des pays multiples où ils ont planté
leurs tentes, les préjugés et les persécutions les
empêchèrent de se mêler ; parce que, depuis les
deuxièmes exodes, depuis leur départ de la terre
palestinienne, ils ont élevé autour d'eux et on a élevé
d'infranchissables et rigides barrières.
« Tels qu'ils sont, on les a créés lentement et ils se
sont créés, on a fait leur être intellectuel et moral, on
s'est appliqué à les différencier et ils s'y sont appliqués
de même. Ils craignirent la souillure et on craignit
d'être souillé par eux ; leurs docteurs refusèrent
de les laisser s'unir aux chrétiens et les légistes chrétiens
interdirent toute union avec les Juifs. Ils
s'adonnèrent au trafic d'or et on leur défendit
d'exercer d'autre profession ; ils s'éloignèrent du
monde et on les contraignit à rester dans des ghettos.
« Ils étaient ainsi différents de ceux qui vivaient
à leurs côtés, mais, avant leur émancipation, ils
échappaient aux regards ; ils se tenaient à part,
nul n'avait de contact avec eux, on leur avait tracé
leur domaine, assigné leur lot, et ils vivaient en
marge des sociétés sans gêner en rien la marche
générale, car ils ne faisaient pas partie du corps
social. Lorsqu'ils furent libérés, ils se répandirent
partout et ils apparurent tels que les âges les avaient
faits. On eut devant eux l'impression que l'on ressentirait
si l'on voyait soudain les Tsiganes du monde
entier se rallier à la civilisation et réclamer leur place.
Car on avait changé les conditions dans lesquelles
depuis si longtemps les Juifs vivaient, mais on ne
les avait pas modifié eux-mêmes, et il fallait pour
une telle oeuvre autre chose que la décision de l'Assemblée
Nationale (1) ».
Et pourtant, sous l'impulsion des idées libérales
de 1789, on crut sincèrement que les Juifs
pourraient s'assimiler. Après plus d'un siècle
d'efforts, il nous faut constater aujourd'hui
que la tâche est impossible.
C'est ce que l'écrivain juif Ludwig Lewisohn
fait ressortir dans cette page empreinte de
l'espèce de fatalité tragique qui colore les pensées
et les actes d'Israël :
« La Révolution française survînt et graduellement,
très graduellement, çà et là, les portes du
Ghetto s'ouvrirent. Le mépris, la servitude, les lois
restrictives, les taxes particulières demeurèrent. Les
droits civiques ne furent accordés aux Juifs d'Anglelerre
qu'en 1832, et aux Juifs de Prusse en 1847.
Cette concession et les gestes similaires, plus ou moins
sincères, que l'on lit ailleurs plus tôt ou plus tard,
furent estimés capables d'effacer l'histoire, la vie
propre et les usages d'un peuple qui existait depuis
3.000 ans.
« Ce fut l'erreur des Gentils ; ce fut celle du malheureux
partisan de l'assimilation : celui-ci et le
Gentil à demi bienveillant sont induits en erreur
par le cas unique offert par la position de la nation
juive. L'idée de nation se ramène à celle de terres,
d'armées, de puissance. L'existence continue de
la Juiverie, depuis la captivité de Babylone
jusqu'à la Révolution française, c'est-à-dire
à peu près 2.300 années, prouve qu'il existe
une nation, dépourvue de ces attributs conventionnels.
Dès que ce fait incontestable est saisi,
il est facile de se rendre compte de la bassesse et
de l'inutilité des discussions concernant la race,
lesquelles ont fait tant de bruit dans le monde ces
années passées.
« De même que l'Anglais, le Français, l'Allemand,
le peuple juif est un mélange de races. De même
que le sang celte, saxon, latin et pré-aryen, ou selon
une autre méthode de différenciation, le Nordique,
l'Alpin, le Méditerranéen, se retrouve dans ces mêmes
peuples, les Juifs, au cours de leur histoire formidablement
longue, ont subi le mélange des races.
Le processus historique prime la question de race
et modèle les peuples à l'aide de forces qui échappent
à notre connaissance. Les Juifs diffèrent entre eux
aussi franchement qu'un Allemand du Tyrol
d'un habitant du Schleswig, qu'un Provençal d'un
Normand, qu'un Créole d'un natif du Vermont. Ils
restent Juifs, de même que ceux-ci, malgré les divergences
de types et de contrées, demeurent des
Allemands, des Français ou des Américains. Une
tendance profonde et permanente vers une norme
extérieure ou intérieure, un type, un assemblage
de caractères, subsiste. Partout où cette évidente
réalité n'est pas enrayée artificiellement, elle est plus
puissante que jamais.
« Les derniers Marranes subsistant en Espagne,
ouvertement Espagnols et Catholiques pendant
plus de quatre siècles, ont fait une demande auprès
du grand Rabbinat de Jérusalem, en vue d'une
réintégration officielle au sein du peuple juif. Une
tribu bédouine de Trans-Jordanie n'oublie pas ses
origines judaïques. Les Yéménites, noirs et petits
de la lointaine Arabie, les somptueux habitants de
Bokhara, les restes éparpillés de Perse, de Tunisie,
de Babylone, du Caucase, se sont tous souvenus,
ont tous persisté... Nous avons été un peuple:
nous le sommes... (1). »
« ... Vous ne voulez pas de nous? Vous ne voulez
pas de ce que nous vous apportons? Ceci est incompréhensible,
car nous sommes ici par des forces
qui dépassent la volonté ou l'arbitraire humain. Pendant
la guerre mondiale, vous aviez dit aussi que
vous ne vouliez pas des Allemands ni de la civilisation
germanique sur la terre. C'est un raisonnement
d'enfant. Nous sommes ici comme les Allemands y
sont. Le monde et l'univers nous contiennent, comme
ils contiennent des éléments donnés de toute éternité
qui font partie de son caractère essentiel. Vous avez
essayé encore et encore de nous détruire. Un peuple
ne peut se détruire que lui-même. Nous sommes ici,
participant de toute évidence au paysagr éternel voué
à la mort. Nous sommes ici, ni grâce à vous, ni par
notre volonté. Appelez cela la volonté divine... appelez
ça la nature des choses... (1). >
Israël, une race, un peuple, une nation :
« Le Juif, dit libéral, du type Claude Montefiore,
nie que les Juifs soient une nation comme si c'était
un crime d'en être une... Mais ces Juifs anémiques
et veules nient le nationalisme juif pour des raisons
purement égoïstes et matérielles sur lesquelles il est
inutile de s'étendre. Ces Juifs, heureusement, forment
une infime minorité qui ne compte pas dans le
judaïsme. Le judaïsme et le nationalisme marchent
la main dans la main. Le fait est que les Juifs
ont toujours été une nation, même chassés et
dispersés hors de leur patrie ancestrale. Notre histoire,
depuis le grand siècle, a été l'histoire d'une nation
privée de centre. Notre ancien Siddur est toujours
un témoin de ce fait... La race juive est une race
pure. La tradition juive est une tradition ininterrompue.
Les Juifs sont toujours considérés
comme les membres de la nationalité juive.
C'est en cela que réside l'invincibilité et la solidarité
du peuple juif dans la dispersion (1). »
Cette solidarité est cimentée par de puissantes
organisations dont voici quelques-unes :
Le Comité Juif d'Amérique.
Le Jewish Board of Deputies, Anglais.
L'Alliance Israélite universelle.
L'ordre universel des Bnai-Brith.
Le Bund et le Poale Sion.
En outre de nombreuses organisations annexes
telles que la L. I. C. A. ou Ligue internationale
contre l'antisémitisme dont le siège est à Paris.
Le Comité juif d'Amérique opère aux États-
Unis. Son champ d'action est assez éloigné
de nous. Mentionnons-le donc sans plus.
Le Jewish Board of Deputies a son siège en
Angleterre. Il a été réorganisé sur les bases
actuelles en 1883 et le « Jewish World » écrivait
à ce sujet :
« La nouvelle constitution du Board of Deputies
marque une époque dans l'histoire de cette importante
institution.,. La véritable importance de cette
nouvelle constitution est qu'elle met sur pied un
mécanisme qui permet aux Juifs d'Angleterre de
collaborer lorsque l'occasion le demande. Bref,
qu'elle organise les Juifs de tout L'Empire et
rend leurs forces réunies disponibles en cas
de nécessité (1). »
L'ordre universel des Bnai-Brith (U. 0. B. B.)
est une Franc-Maçonnerie internationale réservée
exclusivement aux Juifs. Fondé à New-York
en 1843, l'ordre comprend 75.000 membres
répartis en 492 loges et 10 grandes loges disséminées
aux Étals-Unis, en Allemagne, Roumanie,
Au triche, Hongrie, Tchéco-Slovaquie,
Egypte, Palestine, etc. (2).
II est en liaison avec l'Alliance Israélite et
les autres grandes organisations juives.
L'Alliance Israélite universelle est internationale
comme son nom l'indique. Fondée à
Paris, en 1860, elle défend les intérêts des Juifs
dans le monde.
Dans ses mémoires de gueriv, l'cx-ministrc
des finances allemandes Erzbergcr signale les
énormes ressources financières dont dispose
cette organisation et son alliance étroite avec la
Franc-Maçonnerie (1).
Enfin il y a les organisations nettement révolutionnaires
comme le Bund et le Poale Sion.
« Le rôle de ces deux partis en Russie et en Palestine
avant la grande guerre a été considérable.
Actuellement le Bund estimant son programme
réalisé en Russie, s'est fondu dans les partis communiste
et mencheviste de l'U. R. S. S. (2). »
En Russie, la plus grande organisation révolutionnaire
était le « Bund » juif.
« Non seulement l'héroïsme du « Bund » stupéfia
les réactionnaires, mais il servit aussi de modèle
aux combattants de la liberté, pionniers de la révolution
russe. Il n'y avait pas une seule organisation
politique de ce vaste empire qui ne fût pas
influencée par des Juifs ou dirigée par eux. Le
parti social-démocratique, le parti socialiste révolutionnaire,
le parti socialiste polonais, comptaient
tous des Juifs parmi leurs chefs. Plehve avait peutêtre
raison quand il disait que la lutte pour l'émancipation
politique en Russie et la question juive
étaient pratiquement identiques, a Le Bund » ou
Union générale des travailleurs juifs, fut fondé
en 1897. C'était une association politique et écono-
distinction nationaliste, puis graduellement imprégnée
de sentiments nationalistes juifs (1). »
Quant au Poale Sion qui continue son activité,
voici ce que dit à son sujet un écrivain juif :
Élie Eberlin :
« Les Poale Sion ont assigné comme but final
au prolétariat juif la création d'un état socialiste
en Palestine. Voici quelques extraits du programme
du parti :
« Le parti Poale Sion tend à la création d'un
centre politique et national en Palestine ; il préconise
une lutte active contre l'ordre social existant...
Le parti Poale Sion adopte le programme du parti
socialiste international qui tend à l'abolition de la
société capitaliste et à l'établissement d'un état
socialiste... Le parti considère la création d'un centre
national et politique en Palestine comme une condition
essentielle de l'existence et du développement
normal du peuple juif.
« Le Poale-Sionisme poursuit sa tâche en Russie,
en Palestine et ailleurs.
« A l'heure qu'il est il apparaît comme Tunique
parti prolétarien international. Une de ses fractions
adhère à l'Internationale communiste, l'autre à
l'Internationale socialiste (2). »
Nous sommes donc en droit d'affirmer que
les Juifs forment une nation parmi les nations
avec de puissantes organisations internationales
dont quelques-unes sont secrètes.
Conclure de là que ces organisations sont
toutes sous la direction unique d'un occulte
gouvernement juif mondial est peu vraisemblable.
Si plusieurs manifestations de la puissance
juive (entre autres l'affaire Dreyfus,
l'immigration juive aux États-Unis après la
guerre, le boycott anti-hitlérien) ont montré
qu'il y avait des directives internationales,
d'autre part il y a souvent au sein du Judaïsme
de violents dissentiments.
Du reste il n'est pas besoin d'une direction
centrale unique pour expliquer l'unité d'action
du Judaïsme.
L'exclusivisme religieux, la solidarité de race,
la communauté d'esprit et d'intérêt suffisent
amplement.
C'est l'aspiration révolutionnaire et messianique
de toute une race plutôt qu'une conspiration
politiquement organisée, tendance que
Bernard Lazare résume ainsi :
« Le Juif est antisocial dans une société à base
chrétienne (ou religieuse plutôt), or quelle autre
base la société a-t-elle? »
D'ailleurs, comme le disent fort justement
les Tharaud :
« L'esprit révolutionnaire est autrement haïssable
et dangereux quand il n'est pas le simple produit
d'une fantaisie individuelle, mais l'expression d'une
race tout entière (1). »
Nous allons maintenant examiner l'influence
de cette dernière dans le monde moderne et
notamment dans la finance et la révolution,
l'internationale de l'or et l'internationale du
sang.
V
L'INTERNATIONALE DU SANG
Dispersés et réduits depuis deux mille ans
à l'impuissance, les Juifs ont toujours été
d'amers révoltés ; aussi les trouvons-nous mêlés
à toutes les révolutions modernes dont ils sont
un des éléments dirigeants les plus actifs.
« Tel qu'il était» avec ses dispositions, avec ses
tendances, il était inévitable que le Juif jouât un
rôle dans les révolutions : il l'a joué (1). »
« C'est l'exclusivisme, le monothéisme farouche,
l'intolérance jalouse et la loi tracassière qui ont
façonné les Juifs et leur ont assuré une amère pérennité
; c'est l'intransigeante tradition qui a maintenu
la nationalité et en quelque sorte créé la race inassimilable
qui paraît défier l'histoire et narguer le
temps.
« L'opposition instinctive des Juifs à tout ordre
établi est la conséquence directe de leur effort séculaire
pour maintenir l'immuabilité de leur idéal et
la constance de leurs traditions originelles. L'esprit
de révolte inhérent au judaïsme est d'une qualité
toute négative, il travaille au sein des nations à
dissoudre toutes les formes religieuses, politiques et
sociales et vise perpétuellement à détruire par un
instinct égoïste de conservation.
« C'est ainsi que normalement le peuple le plus
étroitement conservateur du monde peut toujours
prétendre marcher à la tête du « Progrès » en apportant
son concours aux parlis prétendus « avancés »,
aux mécontents de toutes sortes qui, pour des motifs
divers, aspirent à renverser l'ordre existant en vue
d'y substituer un autre ordre préférable, par définition.
« Les luttes sociales qui, en dernière analyse, se
ramènent à la lutte des riches et des pauvres sont
un phénomène historique banal, qu'on a pu constater
dans tous les lieux eL dans tous les temps, avec
des intensités diverses ; lorsqu'elles se prolongent,
s'exaspèrent et atteignent au paroxysme, elles provoquent
fatalement la ruine des États et la disparition
des nations.
« Le judaïsme, avec le peuple dans lequel il s'incarne,
doit se complaire, pour maintenir son intégrité
spirituelle et matérielle, à favoriser et à entretenir
parmi les nations cette lutte meurtrière des
classes qui finalement vient toujours le servir. Dans
l'esprit et surtout dans l'instinct du Juif, tels que les
ont constitués l'histoire, cette lut le, qui est un moyen
de dissolution puissant, travaille à assurer le triomphe
final du peuple élu et l'avènement des temps messianiques.
On peut tirer du judaïsme une véritable
métaphysique de la révolution éternelle (1). »
Ce sont ces différents points que nous allons
faire ressortir en nous appuyant sur d'irrécusales
textes judaïques.
Le révolutionarisme des Juifs prend aujourd'hui
deux aspects : d'une part ils sont des révoltés
en lutte contre toute autorité, et d'autre
part ils sont des révolutionnaires au sens
actuel du mot, c'est-à-dire d'ardents propagateurs
des principes avancés du socialisme, qui
est en grande partie une de leurs créations.
« Ils furent toujours des mécontents. Je ne veux
pas prétendre par là qu'ils aient été simplement
des frondeurs ou des opposants systématiques à
tout gouvernement, mais l'état des choses ne les
satisfaisait pas ; ils étaient perpétuellement inquiets
dans l'attente d'un mieux qu'ils ne trouvaient
jamais réalisé... Les causes qui firent naître cette
agitation, qui l'entretinrent et la perpétuèrent dans
l'âme de quelques Juifs modernes, ne sont pas des
causes extérieures telles que la tyrannie effective
d'un prince, d'un peuple ou d'un code farouche ;
ce sont des causes internes, c'est-à-dire qui tiennent
à l'essence même de l'esprit hébraïque. A l'idée
que les israélites se faisaient de Dieu, à leur conception
de la vie et de la mort, il faut demander
les raisons des sentiments de révolte dont ils furent
animés (1).
« Ce qui frappe, en effet, au cours de l'histoire
organisés et durables. Doués de toutes les qualités
requises pour former politiquement une nation
et un État, ni les Juifs, ni les Arabes n'ont su construire
un monument gouvernemental définitif. Toute
l'histoire politique de ces deux peuples est profondément
imprégnée d'indiscipline. Sans doute on peut
admettre que des causes multiples aient pu déterminer
de tels mouvements, mais quelles que soient
ces causes : politiques, dynastiques, raciales, économiques
ou autres, leur nombre excède véritablement
la normale, de sorte que l'on est amené à
penser à une cause autre, une cause d'ordre psychologique
(1). »
« Au cours de son existence autonome, le peuple
juif a passé par de nombreuses formes de gouvernement.
« Mais ni la dictature paternelle du grand Moïse,
ni le pouvoir des rois régi par une constitution religieuse,
ni la république des fidèles sous la présidence
des grands Prêtres, ni le despotisme des derniers
roitelets s'appuyant sur Rome n'ont été agréés par
ce peuple de rêveurs. Les Juifs ont toujours eu un
gouvernement, mais ils n'ont jamais fait que le
subir (2).
« De ce fait les Juifs n'ont pu maintenir
leur Etat parmi les Etats de l'antiquité et ont
dû fatalement devenir les ferments révolutionnaires
de l'univers (3). »
Révoltés par essence et par tradition, les
Juifs le sont aussi par intérêt et Élie Eberlin
nous le proclame sans ambages :
« Plus une révolution est radicale et plus en
résulte de liberté et d'égalité pour les Juifs.
Tout courant de progrès ne manque pas de consolider
la position des Juifs. De même tout recul, toute
réaction les atteint en premier lieu. Il suffit souvent
d'une simple orientation à droite de la politique pour
exposer les Juifs au boycottage, au a numerus clausus,
etc. » Sous ce rapport le Juif est le manomètre
de la chaudière sociale.
« Donc, en tant qu'entité, la nation juive ne peut
se ranger du côté de la réaction, car la réaction, c'està-
dire le retour au passé, signifie pour le peuple juif la
continuation des conditions anormales de son existence
(1). »
« D'une façon générale, constate à son tour
Kadmi-Cohen, à peu près partout, les Juifs sont
républicains. La République, qui tend au nivellement,
a toujours été une de leurs aspirations
les plus chères. Non pas la République qui
affirme et consolide les privilèges des possédants,
mais une République où circulent les
courants de justice et dont la mission théorique
est de faire disparaître le plus d'inégalités sociales,
Pour eux la République ne s'est pas cristallisée dans
une formule constitutionnelle, c'est un progrès
constant, une marche lente, mais sûre, vers le rapprochement
des sommets et des abîmes, unification,
égalisation individuelle,sociale, politique (1). »
En fait les Juifs sont aujourd'hui les principaux
dirigeants du mouvement révolutionnaire
et plus spécialement encore du socialisme
Marxiste auquel les prédispose leur tempérament
et leurs aspirations. Ils sont en effet
« Incapables de comprendre les relations de
dépendance ayant un caractère personnel : dévouement
personnel, chevalerie, sentimenlalisme, f éodalisme,
régime patriarcal répugnent à leur nature
la plus intime. Une communauté édifiée sur ces
principes est pour eux une chose incompréhensible.
Leur mentalité ne s'accommode pas de la division
en classes sociales en corporations professionnelles.
Ils sont individualistes en politique. Ce qui correspond
à leur tempérament politique, c'est 1' « État
constitutionnel », dans lequel tous les rapports se
réduisent à des rapports juridiques clairs et définis (2).
« L'instinct même de propriété, d'ailleurs, résultant
de l'attachement à la glèbe, n'existe pas chez les
Sémites — ces nomades — qui n'ont jamais possédé
le sol, qui n'ont jamais voulu le posséder. De là
leurs tendances communistes indéniables
depuis la plus haute antiquité (1).
« Aussi le mouvement socialiste contemporain
est-il tout imbu de conceptions juives, tout pénétré
d'esprit israélite, et les Juifs y jouent un rôle si
grand qu'on peut le dire prépondérant. »
Du reste, au sujet de l'influence juive dans le
socialisme, personne n'est plus affirmatif que
l'un des principaux écrivains du judaïsme,
M. Alfred Nossîg (2), qui dit textuellement dans
son livre « Le Judaïsme intégral (Intégrales
Judentum) :
« 68. Le socialisme et le Mosaïsme ne sont nullement
des programmes qui s'opposent. Entre les idées
fondamentales des deux doctrines, il y a, au contraire,
une concordance frappante...
« 71. Ce ne sont pas seulement les Juifs modernes
qui ont coopéré de façon décisive à la création du
socialisme ; ses propres Pères étaient déjà les fondateurs
du Mosaïsme... ou, sous une autre forme, le
Mosaïsme et le socialisme dégagé des utopies et de la
terreur du communisme, ainsi que de l'ascèse du
christianisme.
« 74. Le mouvement socialiste moderne est
pour la plus grande partie une oeuvre des Juifs ;
ce furent les Juifs qui y imprimèrent la marque
de leur cerveau ; ce furent également des Juifs
qui eurent une part prépondérante dans la
direction des premières républiques socialistes ;
cependant, les socialistes juifs dirigeants étaient
pour la plupart éloignés du judaïsme ; malgré cela,
le rôle qu'ils jouèrent ne dépend pas d'eux seuls ;
en eux opérait de façon inconsciente le principe
eugénélique du Mosaïsme, le sang du vieux peuple
apostolique vivait dans leur cerveau et dans leur
tempérament social.
« Le socialisme mondial actuel forme le
premier stade de l'accomplissement du
Mosaïsme, le début de la réalisation de l'état
futur du monde annoncé par nos prophètes.
« 79. Ce n'est que lorsqu'il y aura une ligue des
nations ; ce n'est que lorsque ses armées alliées
seront employées de façon efficace à la protection
de tous les faibles, que nous pourrons espérer que
les Juifs seront à même de développer sans entrave
en Palestine leur état national, et également ce ne
sera qu'une ligue des nations pénétrée de l'esprit
socialiste qui nous rendra possible la jouissance de nos
nécessités internationales aussi bien que nationales.
« C'est pourquoi tous les groupes juifs quels
qu'ils soient sionistes ou adeptes de la Diaspora,
ont-ils un intérêt vital à la victoire du socia
principe, non seulement à cause de son identité
avec le Mosaïsme, mais aussi par principe
tactique.
« 87. On fait encore le reproche au socialiste juif
de jouer un rôle dirigeant, non seulement dans le
parti collectiviste, mais aussi dans le parti communiste,
terroriste. Cela, tous les Juifs doivent le
regretter qui, en tant que vrais mosaïstes, désapprouvent
la terreur. Ce ne s'explique que par deux
raisons : le complet éloignement des terroristes juifs
de l'esprit du Mosaïsme et le fort mélange de sang
tartare et cosaque. Cela n'a pas empêché les dissidents
de race juive de s'élever dans l'idée socialiste, mais
cela leur a inculqué des principes sauvages et
cruels (1). »
De fait :
« En ce qui concerne les Juifs, leur rôle dans le
socialisme mondial est à tel point important qu'il
n'est pas possible de le passer sous silence.
« Ne suffit-il pas de rappeler les noms des
grands révolutionnaires juifs du xixe et du
xxe siècles, les Karl Marx, les Las salle, les
Kurt Eisner, les Bela Kuhn, les Trotsky, les
Léon Blum, pour que les noms des théoriciens
du socialisme moderne soient ainsi mentionnés?
S'il n'est pas possible de déclarer le bolchevisme
pris globalement, comme une création juive, il
n'en reste pas moins vrai que les Juifs ont fourni
plusieurs chefs au mouvement maximaliste et qu'en
fait ils y ont joué un rôle considérable.
« Les tendances des Juifs au communisme, en
dehors de touLc collaboration matérielle à des organisations
de partis, quelle confirmation éclatante
ne trouvent-elles pas dans l'aversion profonde qu'un
grand Juif, un grand poète, Henri Heine, éprouvait
pour le droit romain. Les causes subjectives, les
causes passionnelles de la révolle de Rabbi Aquiba
et de Bar Kochcba de Tan 70 après J.-C, contre la
« Pax Romana » et le « Jus Romanum », comprises
et ressenties, subjectivement, passionnément par
un Juif du xixe siècle, qui apparemment, n'avait
conservé aucun lien avec sa race.
« Et les révolutionnaires juifs et les communistes
juifs qui s'attaquent au principe de la propriété
privée, dont le monument le plus solide est le Codex
Juris Civilis de Juslinicn et de Vulpien font-ils
autre chose que leurs ancêtres qui résistaient à
Vespasien et à Titus? En réalité ce sont les morts
qui parlent (1).
« Ce qu'il y a encore de Juif dans le bolchevisme
c'est la renonciation aux récompenses
de l'au-delà, dans l'autre monde et la recherche
du bonheur ici-bas sur la terre. Mais cette idée qpi
marque le triomphe des « valeurs juives « sur
les valeurs « Myslico-chrélicnncs » est commune
à l'heure qu'il est à tous les peuples (2). »
Phrase profonde sur laquelle nous reviendrons,
car elle touche à la racine même du problème
juif.
Contentons-nous de la signaler en terminant
ce rapide exposé de l'esprit de révolte dans le
Judaïsme qui a eu de si redoutables conséquences
et qui nous présage un avenir encore plus
menaçant.
Du domaine des généralités passons donc à
celui des faits.
Nous allons maintenant mettre en lumière
l'activité des leaders Israélites dans les divers
mouvements révolutionnaires qui se sont succédé
depuis 1789, en nous étendant plus spécialement
sur le terrible raz de marée bolcheviste
d'après-guerre où les Juifs jouent un
rôle prépondérant.
L'influence révolutionnaire du Judaïsme
a commencé à se manifester au cours du
x v n i e siècle, et elle a contribué dans l'ombre à la
Révolution de 1789 :
« Dans les grandes destructions sociales qui
marquèrent la fin du siècle et dont les dernières
furent l'effondrement du trône et le règne du
bourreau, il n'est pas possible de distinguer ce
qui fut l'oeuvre du Juif, celle du calvinisme, à la
J.-J. Rousseau et celle du franc-maçon tant ils
marchèrent déjà la main dans la main dans un
même esprit et sous une bannière unique, celle
de la Déclaration des Droits de l'Homme
et du Citoyen.
« Sans doute on vit alors et depuis encore, des
catholiques de bonne foi, des conservateurs bien
intentionnés, s'associer à cette logomachie et pour
leur évangile politique des soi-disant « principes »
de 1789, mais c'est une véritable aberration... de ne
pas apercevoir en quoi le libéralisme et l'égalitarisme
que Le Play qualifiait si bien de « faux dogmes
de la révolution » sont à l'envi la négation même
du bien social. Les Juifs eux ne s'y sont pas trompés
et je doute qu'ils tiennent autant à leur Talmud
lui-même qu'à cette quintessence de poison qu'ils
en ont tirée (1).
« Pendant la seconde période révolutionnaire,
celle qui part de 1830, ils montrèrent plus d'ardeur
encore que pendanL la première. Ils y étaient d'ailleurs
directement intéressés, car dans la plupart
des États de l'Europe, ils ne jouissaient pas de la
plénitude de leurs droits. Ceux-là même d'entre eux
qui n'étaient pas révolutionnaires par raisonnement
et tempérament le furent par intérêt ; en travaillant
pour le triomphe du libéralisme ils travaillaient
pour eux. Il est hors de doute que par leur or,
leur énergie, leur talent, ils soutinrent et secondèrent
la révolution européenne... Durant ces
années, leurs banquiers, leurs industriels, leurs
prêtres, leurs écrivains, leurs tribuns, mus par des
idées bien différentes d'ailleurs, concourent au même
but... on les trouve mêlés au mouvement de la Jeune
Allemagne ; ils furent en nombre dans les sociétés
secrètes qui formèrent l'armée combattante révolutionnaire,
dans les loges maçonniques, dans les
groupes de la charbonnerie, dans la Haute Vente
Romaine, partout, en France, en Allemagne, en
Suisse, en Autriche, en Italie (1). »
Le rôle révolutionnaire juif a pris depuis la
dernière guerre une ampleur tragique. Il fut
particulièrement apparent en Russie, avec l'avènement
du Marxisme.
« C'est Marx qui donna l'impulsion à l'Internationale
par le manifeste de 1847, rédigé par lui et
Engels, non qu'on puisse dire qu'il fonda « l'Internationale
», ainsi que l'ont affirmé ceux qui CODsidèrent
toujours l'Internationale comme une société
secrète dont les Juifs furent les chefs, car bien des
causes amenèrent la constitution de l'Internationale,
mais Marx fut l'inspirateur du meeting ouvrier,
tenu à Londres en 1864, et d'où sortit l'association.
Les Juifs y furent nombreux, et dans le Conseil
général seulement on trouve Karl Marx, secrétaire
pour l'Allemagne et pour la Russie, et James Cohen,
secrétaire pour le Danemark. Beaucoup de Juifs
affiliés.à l'Internationale, jouèrent plus tard un
rôle pendant la Commune, où ils retrouvèrent
d'autres coreligionnaires.
« Quant à l'organisation du parti socialiste, les
Juifs y contribuèrent puissamment. Marx et Lassalle
Dobrojonan Gherea en Roumanie, Gompers, Kahn
et de Lion aux États-Unis d'Amérique, en furent
ou en sont encore les directeurs ou les initiateurs.
Les Juifs russes doivent occuper une place à part
dans ce bref résumé. Les jeunes étudiants, à peine
évadés du ghetto, participèrent à l'agitation nihiliste ;
quelques-uns, — parmi lesquels des femmes, —
sacrifièrent leur vie à la cause émancipatrice, et
à côté de ces médecins et de ces avocats israélites,
il faut placer la masse considérable des réfugiés
artisans qui ont fondé à Londres et à New-York,
d'importantes agglomérations ouvrières, centres de
propagande socialiste et même communiste anarchiste
(1). »
Cette longue agitation marxiste aboutit finalement
à l'explosion bolcheviste de Russie
qui mérite une étude détaillée car, pour la première
fois dans l'histoire moderne, l'influence
juive cesse d'agir en secret pour apparaître
au grand jour.
L'INTERNATIONALE DE L'OR
Ainsi que l'a écrit Bernard Lazare « L'âme
du Juif est double, elle est mystique et
elle est positive », aussi les Juifs se sont-ils
solidement implantés aux deux pôles de la
société contemporaine.
« D'un côté, ils ont été parmi les fondateurs du
capitalisme industriel et financier et ils collaborent
activement à cette centralisation extrême des capitaux
qui facilitera sans doute leur socialisation;
de l'autre, ils sont parmi les plus ardents adversaires
du capital. Au Juif draineur d'or, produit de l'exil,
du Talmudisme, des législations et des persécutions,
s'oppose le Juif révolutionnaire, fils de la tradition
biblique et prophétique, cette tradition qui anima
les anabaptistes libertaires allemands du xvie siècle
et les puritains de Cromwell (1).
« A Rothschild correspondent Marx et Lassalle,
au combat pour l'argent, le combat contre l'argent
et le cosmopolitisme de l'agioteur devient l'internationalisme
prolétarien et révolutionnaire (1).
« Les voies de la Révolution dont les masses
humaines et les passions qui soulèvent ces masses
constituent l'instrument, sont moins impénétrables,
sinon moins ténébreuses que celles de la Finance.
Là tout est concentré dans quelques mains insaisissables
(2), tout se trame dans le silence et dans
la nuit ; complices et solidaires, les acteurs sont
secrets et discrets, l'instrument réside dans des
opérations de bourse anonymes : achat et vente,
vente et achat, et sous des actions invisibles, les
fléaux des balances du Destin oscillent. Contre
l'autorité tyrannique, contre la domination de
1' « Économique » on peut sans doute trouver des
armes, le coeur des hommes et l'âme des peuples
en détiennent, mais trop souvent on les laisse rouiller
au fourreau, inemployées, tandis que la Finance
et le Commerce ne chôment jamais, qu'ils s'agitent
toujours, agissent sans cesse, ne connaissent ni
trêve ni repos (3). »
Nous n'avons qu'à regarder autour de nous
pour voir :
« Le rôle immense que jouent aujourd'hui dans
l'existence des peuples comme dans celle des individus,
les éléments d'ordre économique : industrie,
commerce, finance, il semble qu'il n'y ait que cela
qui compte... Il semble que le pouvoir financier
domine toute la politique, que la concurrence commerciale
exerce une influence prépondérante sur les
relations entre les peuples... D'ailleurs nos contemporains
sont persuadés que les circonstances économiques
sont à peu près les uniques facteurs des événements
historiques, et l'effet de cette suggestion
est que les moyens économiques finissent par déterminer
réellement presque tout ce qui se produit
dans le domaine social (1). »
Ce fait est dû à ce qu'une nouvelle conception
économique — d'origine Judéo-puritaine —
lentement élaborée depuis la Réforme, s'est
définitivement imposée au monde par la Révolution
française de 1789. Elle forme la base
du capitalisme moderne dont l'essence est la
poursuite du gain pour le gain lui-même (2).
Ce qui caractérise l'esprit de nos jours :
« C'est son indifférence complète pour le problème
de la destinée de l'homme. L'homme est à peu près
totalement éliminé du champ des intérêts économiques...
« Fiat Productio et pereat Homo... » Le
monde naturel, le monde vivant a élé réduit en ruines
sur lesquelles a élé édifié un monde artificiel, produit
d'inventions humaines et de matériaux inertes (1).
« Aujourd'hui on attache une valeur propre au
moyen et on perd complètement de vue le but final
qui est l'humanité vivante.,. Nous en sommes venus
aujourd'hui à trouver naturel qu'on exalte les affaires
pour les affaires ; et grâce à ce renversement de toutes
les valeurs, l'homme économique moderne trouve de
nouveaux prétextes pour le joyeux emploi de ses
forces (2). »
Cette nouvelle conception du monde est un
phénomène récent.
L'esprit qui anime la vie économique peut
varier et a cfTeclivcmenl toujours varié à
l'infini; l'esprit qui animait l'artisan médiéval
est totalement différent de celui qui inspire
aujourd'hui les entreprises capitalistes.
« La thèse que nous soutenons, écrit Werner Sombart,
est que... la mentalité économique a subi une
transformation radicale, l'esprit que nous appellerons
provisoirement pré-capitaliste ayant cédé la place
à l'esprit capitaliste. Cet esprit capitaliste
moderne... constitue pour notre monde européen
un phénomène tout à fait nouveau, ce qui ne veut
pas dire qu'un esprit analogue n'ait pas pu exister
dans les civilisations de l'ancien inonde (1).
« Pour tous les hommes de l'aube du capitalisme,
les affaires n'étaient qu'un moyen en vue d'une seule
fin suprême, laquelle n'était autre que la vie ; ce
sont leurs propres intérêts vitaux et ceux des autres
hommes avec lesquels et pour lesquels ils travaillaient
qui déterminaient la direction et la mesure de leur
activité... La richesse était appréciée, on cherchait
à l'acquérir, mais elle n'était pas une fin en soi :
elle ne devait servir qu'à la création et à la conservation
des valeurs en rapport avec la vie (2). »
L'essence du capitalisme moderne, au contraire,
est la recherche du gain, non pour subvenir
aux nécessités de la vie ou satisfaire aux
jouissances de l'existence, mais pour le gain
lui-même.
Son idéal est la masse, non la qualité.
Ses moyens d'action sont le crédit et l'agiotage.
Ce qui constitue le capitalisme,
« C'est premièrement le caractère... anonyme et
impersonnel de la propriété, du travail et de la
production.
Deuxièmement le but, qui n'est pas la production
des utilités réelles, soit directement, soit médiatcment
par voie d'échange, contre d'autres utilités
produites dans le même but, en vue de la consommation,
mais qui est l'accumulation de ce qu'on
appelle les richesses (sous la forme comprimée et
conventionnelle des espèces métalliques elles-mêmes
aujourd'hui représentées sous la forme conventionnelle
de billets).
Troisièmement, le crédit, c'est-à-dire la dette,
valeur par définition négative, généralement impersonnelle
et mobile et par suite de cola internationale,
qui est à la base de toute production, au lieu que
cette base soit la terre, valeur positive, personnelle,
immobile et nationale.
« Bref, le capitalisme c'est l'industrie de
l'argent, c'est la production de l'argent pour
l'argent et par l'argent, où la terre et le travail,
la production et la consommation, ne sont que
des moyens employés pour arriver à cette fin,
seule importante en soi, sans égard et souvent
au détriment de tout le reste (1). »
Ce reste est tout simplement l'homme vivant.
Avant l'avènement du capitalisme :
« La vie économique dans toutes ses vicissitudes
restait subordonnée à la loi religieuse ou morale ;
il n'était pas encore question de séparation entre
la vie économique d'un côté, la religion et la morale
de l'autre. Tout acte était encore sous la dépendance
immédiate de la suprême instance morale : la volonté
divine. Et pour autant que l'esprit du moyen âge
restait en vigueur, cette volonté était entièrement
et rigoureusement étrangère à la conception mammoniste
des choses, et de ce fait la vie matérielle
du temps jadis se trouvait tempérée par un solide
facteur moral (1).
« L'atmosphère générale créée par l'obéissance
à ces principes était, pendant toute la durée des
premières phases du capitalisme, celle d'une vie
calme exempte d'imprévu, La stabilité, le traditionnalisme,
telles étaient encore les caractéristiques
de cette époque. L'individu, alors même qu'il s'occupait
d'affaires, n'était pas encore perdu dans le bruit
et la bousculade des affaires. Il était encore maître
de lui-même. Il conservait encore sa dignité d'homme
libre et se refusait à sacrifier le meilleur de lui-même
à la recherche de profits. Une sorte de fierté personnelle
se manifeste encore dans les relations d'affaires.
Pour tout dire en un mot, le marchand a encore
de la tenue (2).
C'est à ce monde solide et stable que le capitalisme
sous l'impulsion juive et puritaine est
venu donner l'assaut.
La lutte qui s'engage à partir de la Renaissance
entre commerçants juifs et commerçants
chrétiens est en effet une lutte entre deux
conceptions du monde.
Durant tout le cours de leur histoire, les
Juifs n'ont jamais fait de travail productif
mais ont toujours été des manieurs d'argent :
courtiers, intermédiaires, banquiers, commerçants,
usuriers, etc. Et avant d'aller plus loin
il est bon de faire justice d'une objection spécieuse
selon laquelle ils seraient devenus des
manieurs d'argent parce que toutes les autres
carrières leur auraient été fermées.
Voici ce que nous dit Werner Sombart :
« Il serait vraiment temps de renoncer une fois
pour toutes à la légende d'après laquelle les Juifs
auraient été obligés, pendant le Moyen âge européen
et surtout « depuis les Croisades », de se livrer à
l'usure, parce que toutes les autres professions leur
auraient été interdites. L'histoire deux fois millénaire
de l'usure juive, antérieurement au Moyen âge,
suffit à démontrer la fausseté de cette construction
historique. Mais même en ce qui concerne le Moyen
âge et les temps modernes, les affirmations de l'historiographie
officieuse sont loin de répondre à la
réalité des faits. Il n'est pas vrai que toutes les carrières
en général aient été fermées aux Juifs durant
le Moyen âge et les temps modernes, ce qui ne les a
pas empêchés de se livrer de préférence au prêt sur
gages. C'est ce que Bûcher a montré pour la ville
de Francfort-sur-le-Mein et c'est ce qu'il est facile
de montrer pour beaucoup d'autres villes et d'autres
pays. Et voici ce qui prouve d'une manière irréfutable
la tendance naturelle des Juifs au métier de prêteurs
sur gages : au Moyen âge et plus tard, nous voyons
les Juifs vers d'autres carrières sans y réussir (1). »
A la fin du moyen âge,
« En même temps que les conceptions, les sentiments
et les mentalités, on voit se transformer le
système économique du monde ; une puissance
nouvelle fait son a p p a r i t i o n : l e capital.
« Au Moyen âge il n'est d'industrie que la petite
industrie ; le commerce est peu actif et ne peut se
développer faute de crédit. Car le crédit ne peut pas
exister, puisque l'Église interdit le prêt à intérêt ;
seuls peuvent être prêteurs, usuriers, les mécréants,
c'est-à-dire les Juifs ; mais leur situation étant partout
précaire, puisqu'ils ne sont partout que tolérés
et toujours sous le coup d'expropriations et d'expulsions,
le commerce ni la finance ne peuvent
prendre une véritable expansion...
« L'usure, si l'on enlève à ce mot le sens péjoratif
qu'il garde toujours pour nous, c'est tout simplement,
dans son acceptation moderne, le crédit, qui est
la pierre angulaire de la Finance ; et la Finance,
c'est l'armature de l'économie nouvelle, de ce qui
est devenu pour nous l'économie moderne. Sous
l'impulsion des circonstances, la Finance va entrer
en lutte avec l'Église ; elle portera le combat sur tous
les terrains, et toutes les armes lui seront bonnes
pour assurer sa victoire...
« La Renaissance rêvait d'un monde où le capital
se mettrait au service de la culture intellectuelle
et artistique, considérée comme un but ; après la
Réforme, et quels que soient les arguments
idéaux qu'elle puisse invoquer, le capital n'est
plus un moyen, il devient à lui tout seul un but
et un idéal (1). »
Dans son célèbre livre : « Le Juif Sûss »,
L. Feuchtwanger a fait une peinture saisissante
du juif médiéval régnant dans l'ombre par la
puissance de l'argent :
« [Isnac Landauer] savait qu'il n'y a qu'une
réalilé en ce monde : l'argent. Guerre et paix, vie
et mort, vertu des femmes et puissance des papes,
liberté des étais, pureté de la confession d'Augsbourg,
vaisseaux sur les mers, domination des princes,
conversion du nouveau monde au christianisme,
amour, piété, lâcheté, orgueil, vice et vertu, tout vient
de l'argent et s'y ramène, tout s'exprime par des
chiffres. Lui, Isaac Landauer, il savait cela, il était
à la source, il contribuait à diriger le cours, il pouvait
dessécher ou féconder le sol. Mais il n'était pas assez
fou pour crier sa puissance sur les toits, il la gardait
secrète, et un petit sourire singulier, amusé, était
tout ce qu'il en laissait paraître. Et puis encore une
chose : les rabbins et les savants de la rue des Juifs
avaient peut-être raison de parler avec des détails
précis de Dieu et du Talmud, du Paradis et de la
Vallée des Larmes, comme de choses certaines, lui,
pour sa part, n'avait pas grand temps à donner
à ces discussions et inclinait plutôt à croire certains
Français qui traitaient ces questions avec une ironie
élégante. Il ne s'en inquiétait guère, mangeait à sa
guise et considérait le sabbat comme un jour ordinaire.
Mais pour son costume et son extérieur, il
s'en tenait obstinément à la tradition et ne quittait
pas plus son caftan que sa peau. Il entrait avec lui
dans le cabinet des princes et de l'empereur : c'était
le signe profond et secret de sa puissance ; on avait
besoin de lui — c'était son triomphe — même avec
ses boucles en tire-bouchons et son caftan (1). »
A partir de la Renaissance r influence de la
mentalité juive s'accroît et sa puissance financière
sort de l'ombre pour s'affirmer au grand
jour avec le capitalisme naissant.
« L'influence que les Juifs ont exercée sur la
formation et le développement du capitalisme
moderne a été à la fois extérieure et intérieure,
ou spirituelle. Extérieurement, les Juifs ont essentiellement
contribué à imprimer aux relations économiques
internationales, leur cachet actuel et à hâter
« l'avènement de l'État moderne, cet abri du
capitalisme. Ils ont ensuite donné à l'organisation
capitaliste elle-même une forme particulière, en
créant nombre d'institutions dont la plupart régissent
encore aujourd'hui le monde des affaires et en prenant
une part prépondérante à la formation d'un certain
nombre d'autres.
« Leur influence intérieure sur la formation du
système capitaliste a été non moins grande parce
que ce sont eux qui à proprement parler, ont infusé
l'esprit moderne dans la vie économique et développé
jusqu'à ses extrêmes conséquences l'idée qui forme
le noyau intime du capitalisme (1).
« Le Juif se présente à nous, comme l'homme
d'affaires pur, comme l'homme qui, en affaires, ne
connaît que les affaires et qui, se conformant en cela
à l'esprit de la véritable économie capitaliste, proclame
en présence de toutes les fins naturelles, le
primat du gain, du profit, du bénéfice (2).
« Nul peuple plus que les Juifs n'a contribué
à proclamer le primat du gain matériel sur toutes
les autres fins humaines ; aucun n'a plus contribué
à répandre cette mentalité que tout peut s'évaluer
en argent et s'acheter, même les biens impondérables.
« Ainsi les Juifs, par suite de leurs caractères
ethniques, par l'effet de leur législation
religieuse, par leur conception matérialiste
de la sanction, par le jeu des circonstances historiques,
devinrent au sein des nations occidentales
les promoteurs du capitalisme moderne.
Mais, Juifs du pape ou Juifs de cour, ils
n'étaient que tolérés au sein des États chrétiens,
comme un mal indispensable et comme les témoins
de la vraie foi. Pour que les valeurs juives conquissent
le monde, il fallait que le judaïsme prît figure chrétienne
: ce fut l'affaire du calvinisme et plus propre-
ment encore des sectes dérivées de lui, puritaines
et non conformistes.
« Du triomphe de l'esprit juif, universalisé par la
Réforme, est sorti un monde nouveau dont l'expression
la plus parfaite se trouve dans les pays où l'invasion
de la mentalité puritaine a rencontré le moins
de résistances historiques : aux États-Unis.
« La structure de ce nouveau monde repose sur le
primat des fonctions économiques que régularise
le commerce de l'argent. Il semble que la vertu la
plus éminente de l'homme soit de produire le plus
possible en vue de consommer toujours davantage
et de s'enrichir sans arrêt pour produire et pour
consommer. L'Homo Sapiens fait délibérément
place à l'Homo oeconomicus. Multiplier nos besoins
au lieu de chercher à nous en affranchir, de façon
à faciliter l'écoulement des produits fabriqués en
nombre de plus en plus grand, tel est le cercle dans
lequel roule la civilisation contemporaine.
« Le monde moderne repose sur cette équivoque
simpliste et barbare que plus on est à même de satisfaire
une grande variété de besoins matériels en un
minimum de temps, plus on est en droit de se prétendre
civilisé (1). »
Un pareil état d'esprit n'est sans doute pas
sans précédent historique.
« Mais ce qui est tout à fait nouveau dans l'activité
de l'homme économique moderne, c'est son ampleur
pour ainsi dire illimitée. Toutes les limites naturelles
qui s'opposaient jadis à l'expansion de cette activité
étant supprimées, le travail n'ayant plus pour but la
satisfaction des besoins de l'homme-vivant ou la
production d'une quantité de biens déterminée,
l'effort fourni par l'entrepreneur capitaliste de nos
jours devient « démesuré », ne connaît plus de limites...
« ... On sait à quel point cet excès d'activité épuise
les corps, flétrit les âmes ; toutes les valeurs inhérentes
à la vie sont sacrifiées au Moloch du travail,
toutes les aspirations du coeur et de l'esprit doivent
céder la place à un seul intérêt, à une seule préoccupation
: les Affaires (1). »
Dans le monde moderne, profondément imbu
des conceptions affairistes judéo-puritaines, les
Juifs, grâce aux qualités inhérentes à leur race,
devaient jouer naturellement un rôle prépondérant
et depuis la Révolution française ils
l'ont joué.
« La Révolution française fut avant tout une
révolution économique. Si on peut la considérer
comme le terme d'une lutte de classes, on doit aussi
voir en elle l'aboutissant d'une lutte entre deux
formes de capital : le capital immobilier et le capital
mobilier; le capital foncier cl le capital industriel
et agioteur. Avec la suprématie de la noblesse disparut
la suprématie du capital foncier et la suprématie
de la bourgeoisie assura la suprématie du
capital industriel et agioteur. L'émancipation du
Juif est liée à l'histoire de la prépondérance de ce
capital industriel (1).
a Les Juifs émancipés pénétrèrent dans les nations
comme des étrangers... Ils entrèrent dans les sociétés
modernes, non comme des hôtes, mais comme des
conquérants. Ils étaient semblables à un troupeau
parqué. Soudain les barrières tombèrent et ils se
ruèrent dans le champ qui leur était ouvert. Or, ils
n'étaient pas des guerriers... Ils firent la seule conquête
pour laquelle ils étaient armés, cette conquête
économique qu'ils s'étaient préparés à faire depuis
de si longues années (2).
« En un siècle ils sont devenus les maîtres
de l'argent, et, par l'argent qu'ils ont ainsi
réussi à soumettre à leur domination, ils sont
devenus les maîtres du monde... (3).
« De plus en plus les faits économiques sont subordonnés
aux décisions de la finance... Ce sont les chefs
des services de bourse des grandes banques qui sont
aujourd'hui les maîtres de la vie économique (4) ».
*
Maîtres de la vie économique, maîtres de l'argent,
maîtres du monde moderne, les Juifs nous
ont mené au chaos de la crise mondiale.
Un exemple type, celui de l'Amérique, va
nous montrer, pris sur le vif, le mécanisme du
système et ses dangers.
Pendant la guerre, l'Amérique profitant de
conditions exceptionnelles, s'industrialise à
outrance et devient le fournisseur du monde.
La guerre finie, elle veut écraser la concurrence
étrangère renaissante et dominer économiquement
le monde en intensifiant artificiellement
sa production industrielle.
« Alors s'établit tout un vaste système fondé
sur le crédit. Des démarcheurs, des commis-voyageurs
se répandent partout, inondent les villes et les campagnes.
« Ils proposent à chaque employé, à chaque ouvrier,
à chaque petit rentier d'acheter une maison ou sinon
de l'aménager. Ils offrent des radios, des gramophones,
des cuisines électriques, le chauffage central
et avant tout des autos. Tous ces objets qui, pour
la France, ne sont pas de première nécessité, le
deviennent pour des Américains.
« Même avec des salaires mensuels quatre fois
supérieurs aux nôtres les paiements mensuels se font
lourds ; le budget du ménage chancelle. Alors arrivent
d'autres démarcheurs : ceux des banques ; ils offrent
de spéculer, ils proposent même des avances pour
prendre une première position, pour couvrir la
marge nécessaire aux premières opérations à terme.
« Comme la bourse monte chaque jour, la tentation
est irrésistible. 75 p. 100 des Américains commencent
à spéculer ; le jeu devient une maladie nationale.
« Le fabricant, l'entreprise, l'utilité publique,
prennent l'habitude de fournir de la marchandise
à crédit. Pour augmenter leurs moyens financiers ils
émettent coup sur coup actions, actions privilégiées,
obligations. Ils jouent de môme sur ces actions, sur
ces émissions, et tout le pays avec eux ; ils s'endettent
terriblement. Les villes et les états avides d'installations
luxueuses contractent emprunts sur emprunts;
le paysan, le propriétaire terrien achètent la machine
la plus perfectionnée à crédit.
« Ce système étonnant semblait créer de l'or par
milliards de dollars, tellement d'or qu'on en prêtait
aux Allemands qui l'engloutissaient aussitôt dans
des entreprises semblables et que l'Amérique apparaissait,
non pas seulement comme une source permanente
et inépuisable de richesse, mais comme
une sorte de Temple de l'or d'où cette divinité ne pouvait
plus être renversée et d'où elle gouvernait le
monde (1) ».
Mais un beau jour tout s'effondra, car le
système reposait sur des bases immorales, de
plus artificielles et fausses.
« Le crédit industrialisé, le crédit exploité à la
juive, le crédit, force bienfaisante, a été détourné
de son cours naturel pour devenir un fléau. Là, réside
le fond d'immoralité qui constitue le désordre de
l'Industrialisme et du Machinisme.
« Le Crédit à base de jeu, à base d'escroquerie,
autrement dit le Crédit sans base, combien
d'industries titanesques n'ont pas eu d'autre garant ?
Et ce garant immoral leur a permis cependant de
tuer par une concurrence victorieuse des industries
plus modestes, qui vivaient honnêiement, sur des
réalités et dans l'ordre moral.
« La Banque juive de New-York est parvenue
à hypothéquer les richesses matérielles du
monde entier.
« Pas une nappe de pétrole, pas une mine ou une
source thermale, même dans les monts inaccessibles
du Haut-Canada, qui n'ait été achetée, constituée
en « Société anonyme », monnayée en « Actions au
porteur ». Première hypothèque, qui avait une base
réelle, très petite parfois, mais réelle.
« Si encore l'on s'en était tenu là ! Mais cette première
hypothèque en engendrait bientôt une
seconde, une troisième. Les titres se dédoublaient,
en quarts, en dixièmes. Par tous les procédés malhonnêtes
de l'ingéniosité boursière, on les faisait
monter, baisser, se gonfler, se dégonfler, les rachetant
à la baisse pour les pousser une seconde, une
trosième fois à des hausses artificielles, créant ainsi
toute une fausse richesse en papier, richesse
sans base. Et avec ces liasses de papiers qui étaient
en réalité des hypothèques frauduleuses, avec cette
masse insensée de « monnaie de confiance » sans
signature d'honnête homme, s'édifiait dans l'univers
entier le colosse de l'industrie automatique
sans clientèle, le colosse du vol systématique,
du vol industrialisé.
« Ce colosse n'a même pas de pieds d'argile, c'est
le colosse sans pieds.
« Comment tenait-il debout? Par la confiance
publique, ou mieux, par l'illusion publique.
« Jusqu'au jour où s'ouvrit en Amérique la pre
mière crevasse : la fabrication des machines n'employait
pas assez d'ouvriers pour consommer le blé
produit par l'industrie de la culture automatique.
Pour la première fois peut-être depuis la création
de l'homme on vit ce spectacle inouï :
brûler le blé (1) ».
Ce fut la crise mondiale qui depuis des années
ravage le monde. Acculés au chômage, à la
ruine et aux désordres sociaux, les États s'en
tirent par une faillite sous forme de dévaluation
de l'argent; dévaluation totale en Allemagne,
partielle en France, en Angleterre et en Amérique
; or la dévaluation n'est rien autre qu'une
gigantesque escroquerie légale faite par l'État
aux dépens du pays.
C'est donc finalement la richesse diffuse
des nations qui fait les frais de l'entreprise au
bénéfice des spéculateurs et des manieurs
d'argent (2).
Aujourd'hui par grands pans le système
commence à s'écrouler malgré les efforts désespérés
qui sont faits pour lui redonner force et
vigueur.
Il suffirait maintenant qu'une partie suffisante
de l'opinion publique prenne nettement
conscience du vice original de l'économie
moderne pour qu'elle s'effondre définitivement
au milieu des ruines qu'elle aura semées.
L'ALLIANCE DE LA FINANCE
ET DE LA RÉVOLUTION
Nous venons d'examiner brièvement l'Internationale
du Sang et l'Internationale de
l'Or, qui sont les deux faces de l'internationale
Juive — théoriquement adversaires farouches,
en fait alliées.
Aujourd'hui il n'est pas douteux que le
socialisme trouve un appui inattendu dans
une certaine finance internationale. La paix
de Versailles a révélé au public ce fait, que
certaines personnes clairvoyantes avaient
signalé depuis longtemps :
« Juifs de finance et Juifs de révolution sont
accusés d'avoir dicté de connivence une paix juive.
Les Sémites internationaux ont réglé, dit-on, pas
mal de choses au mieux de leurs intérêts de famille.
Une impression très répandue au sujet de la paix
et de ses bénéficiaires est qu'on se trouve en présence
d'une entente tacite entre les deux internationales,
celle de l'or et celle du sang. L'internationale financière
et l'internationale révolutionnaire auraient pris
toutes dispositions pour exploiter l'ordre ou plus
exactement le désordre, en vue non seulement de
bénéfices immédiats mais encore en vue de faire
triompher à la longue, au détriment des civilisations
occidentales, on ne sait quel idéal oriental, obscur,
inexprimé et formidable. Or, les deux internationales
de l'or et du sang, la Finance et la Révolution,
ont à leur tête une élite de Juifs ; Tune et
l'autre étendent leurs tentacules à travers le
monde entier (1). »
C'est un fait connu que des banques juives
ont fourni des fonds à la révolution russe, non
seulement à celle de Kerensky mais aussi à
celle de Lénine et de Trotsky.
C'est également une affirmation assez généralement
répétée qu'une certaine finance internationale,
en majorité juive, subventionne
un peu partout la presse socialiste.
G. Batault. — « Le Problème Juif », page 38.
La prépondérance des influences juives pendant
le cours des délibérations du traité de Versailles a
profondément frappé certains observateurs et l'historien
anglais, E. J. Dillon, a résumé ainsi leur opinion ;
« Un nombre considérable de délégués enraient
que les vraies influences derrière les peuples Anglo-
Saxons étaient sémitiques..., opinion que ces délégués
résumaient dans la formule : à partir de maintenant
le monde sera gouverné par les peuples Anglo-Saxons,
eux-mômes dominés par leurs déments juifs ».
(Dr E. J. Dillon. The inside story of the peace
conférence, pages 496-497.)
L'article suivant du juif travailliste amé-
ricain Samuel Gompers éclaire puissamment
cet état de choses :
« Je suis au courant, écrivait-il dès 1922, de la
nouvelle politique du groupe bancaire américainanglo-
germanique qui constitue peut-être le plus
dangereux élément dans la chaîne des efforts probolchevistes
d'Amérique, parce que c'est lui qui
détient la plus grande puissance.
« La vérité est que la finance internationale a
son appétit aiguisé et croit voir en Russie une occasion
de pillage.
« Je ne connais rien de plus cynique que l'attitude
des hommes d'État et des financiers européens à
l'égard du chaos russe. Essentiellement c'est leur but,
tel qu'il a été exposé à Genève, d'imposer à la Russie
un servage économique en échange de la reconnaissance
politique des Soviets. La Finance américaine
est invitée à prendre part à cette misérable et méprisable
entreprise : le pillage d'un vaste domaine,
et pour faciliter ses efforts, certains banquiers
américains, occupés à hypothéquer le monde,
sont prêts à semer dans leur propre pays la propagande
venimeuse, antidémocratique du bolchevisme,
en corrompant, achetant, intimidant ou flattant.
Il y a de splendides et notables exceptions, mais les
grandes puissances de la combinaison américaineanglo-
germanique se tournent vers cette proie :
un peuple à genoux... Spécialement importante
est l'adhésion à la cause bolcheviste du groupe
de banquiers américam-anglo-germanique qui
aiment à s'intituler financiers internationaux
pour masquer leur vraie fonction. Le plus important
banquier de ce groupe et parlant au nom de ce
groupe, né en Allemagne comme il se trouve, a
envoyé des ordres à ses amis et associés afin que tous
travaillent en faveur de la reconnaissance des
Soviets (1). »
Cette alliance n'est pas seulement une constatation
de fait. Certains Juifs la proclament.
C'est ainsi que Walter Rathenau, qui fut un
magnat de la finance et de l'industrie, ministre,
homme d'État, familier de la Cour, un des
hommes les plus puissants de l'Allemagne et
du monde, écrivait les lignes suivantes qui
illustrent d'une façon saisissante le messianisme
juif prêt à tout bouleverser :
« La migration des peuples de bas en haut a
commencé. Elle a commencé en Russie...
« En cent ans, la Révolution française a fait le
tour de la terre et s'est réalisée sans restriction.
Aucun État, aucune institution, aucune société,
aucune dynastie ne fut épargnée par elle...
« Dans un siècle le plan de l'Orient sera réalisé
aussi complètement que Test aujourd'hui celui de
l'Occident.
« Après que, durant des siècles, notre planète
a bâti, rassemblé, conservé, préservé, accumulé
les trésors matériels et intellectuels, pour servir
à la jouissance de quelques-uns, voici venir le
siècle des démolitions, de la destruction, de la
dispersion, du retour à la barbarie...
« Des ruines derrière nous et des ruines devant
nous ; nous sommes une race de transition, destinée
au fumier indigne de la moisson », écrivais-je au
début de la guerre.
« Pourtant non seulement nous devons parcourir
la route sur laquelle nous nous sommes
engagés, mais nous voulons la parcourir. Non,
parce qu'elle conduit au bonheur terrestre qui attend
nos enfants, mais parce que la justice l'exige, la justice
pour le passé et la justice dans l'avenir. Nous
n'allons pas vers un paradis mais vers une humanité
plus large, vers une dignité nouvelle de la vie et de
l'effort (1) ».
Rathenau était probablement sincère en
écrivant ces lignes car, qui donc expliquera
jamais les contradictions de l'âme juive, mais
les autres, les âpres et positifs financiers juifs ?
Comment expliquer cette alliance de la
finance et de la Révolution ?
Certaines raisons, si elles ne l'éclairent pas
entièrement, projettent cependant une lueur
sur cette question :
1° Il y a similitude de mentalité entre le
socialisme et le capitalisme moderne : tous
deux ont à leur base une conception économique
matérialiste du monde d'origine judéopuritaine.
2° Les capitalistes sont de deux sortes : les
propriétaires fonciers ou industriels et les
brasseurs d'affaires qui vivent de spéculation.
Le désordre social, fatal aux premiers, est pour
les seconds une occasion de profit.
3° Le socialisme n'est pas toujours fin en
soi. Il peut être aussi une arme, un moyen de
destruction qui favorise les desseins de la
finance internationale.
« Le lien mystérieux, l'affinité secrète qui unissent
malgré tout les mercantilistes et affairistes puritains
aux bolchevistes proviennent, pour une large part,
du fait qu'ils ont en commun, tout en tirant des
conséquences et des conclusions différentes, une même
conception et une même vision du monde (1). »
L'un de ceux qui ont le mieux compris et
exposé cette alliance de la finance et de la
révolution est l'écrivain Polonais E. Malynski.
Nos malheureux contemporains, dit-il en
substance, se creusent la tête pour comprendre
comment les Juifs, si proverbialement solidaires
peuvent avec toute leur richesse militer
en faveur du socialisme et du communisme.
C'est que les Juifs sont riches, mais d'une
richesse différente de celle des autres hommes
qui, loin de leur faire redouter le communisme,
leur permet d'en espérer beaucoup.
Les Juifs sont des capitalistes, au sens moderne
du mot, c'est-à-dire des spéculateurs
et des manieurs d'argent.
Et aujourd'hui (nous spécifions aujourd'hui
car ainsi que nous l'avons montré, il n'en a pas
toujours été ainsi et, espérons-le, il n'en sera
pas toujours ainsi) le capitaliste moderne sans
rien posséder et sans rien produire, dispose de
moyens plus puissants que les hommes qui
possèdent et produisent.
Leur prototype est le banquier. Toute sa
propriété réelle se réduit en somme à un tiroir
et à un portefeuille. Dans ce tiroir et dans ce
portefeuille le banquier met l'argent qu'on
lui apporte sans autre garantie que la confiance
qu'il inspire et il en sort l'argent qu'on lui
demande et qu'il prête uniquement contre
des garanties tout à fait solides et réelles. Dans
ce geste auquel s'ajoute celui d'une inscription
réside tout son travail.
Le capitaliste moderne du type spéculateur
désire avant tout le roulement des affaires et
la circulation de l'argent puisque chaque transaction
qui passe entre ses mains lui laisse un
bénéfice.
L'idéal suprême Juif tend à transformer
le monde en une société anonyme unique par
actions égales; le capital de cette société doit
être la planète Terre et elle doit exploiter le
travail de toutes les créatures ; Israël, aidé
peut-être au début de quelques hommes de
paille, doit fournir le conseil dictatorial d'administration
de cette société.
Deux méthodes permettent d'atteindre ce
but. La première est l'américanisation ; elle a
l'inconvénient d'être relativement lente et facultative.
La seconde méthode, rapide, brutale
et dictatoriale est le communisme.
La bureaucratie capitaliste gère seulement
la fortune de certains hommes ; leur nombre
augmente constamment mais ils ne sont pas
absolument obligés de la lui confier.
Par contre la bureaucratie socialiste ou communiste
gère obligatoirement la fortune de
tous les hommes et obligatoirement aussi la
totalité de la fortune de chacun. Le communisme
en étendant la contrainte au domaine
privé transforme ces gérants bureaucratiques
en despotes omnipotents non seulement des
biens, mais des corps et des âmes.
Il suffit d'avoir une légère connaissance de
ce que contiennent les publications bolchevistes
pour se rendre compte que le vrai idéal poursuivi
par le plan quinquennal est de faire une nouvelle
édition des États-Unis d'Amérique, de
perfectionner en un mot ce qu'il y a jamais eu
jusqu'ici de plus foncièrement capitaliste au
monde.
L'idée maîtresse, celle qui domine tout, est
de faire mieux que de l'autre côté de l'Atlantique,
de faire plus grand qu'en Allemagne et
de le faire plus vite ; cette fois il faut le faire
avec cette condition aggravante que tout ce
qui vit doit être rivé à cette tâche.
Bref, le progrès ne consiste pas à remplacer
le capitalisme bourgeois par le communisme
prolétarien; le progrès consiste à substituer
au capitalisme encore limité et relativement
facultatif de l'Europe et de l'Amérique, le
pan-capitalisme mondial disposant d'un pouvoir
politique absolu.
Le terrorisme soviétique ayant fait table rase
du passé, il ne reste plus au pan-capitalisme d'état
qu'à reconstruire à sa guise sur le terrain ainsi
déblayé et qui ne lui aura coûté que quelques
millions de vies humaines.
C'est à cette transformation que nous assistons
en Russie par le plan quinquennal.
Un écrivain anglais, Stephen Graham, qui
a vécu plusieurs années avec les paysans russes
et qui en avait compris l'âme, a écrit peu de
temps avant la guerre des pages qui se sont
révélées prophétiques. Il disait :
« La vie russe est très éloignée de celle d'aucun
peuple commercialisé quel qu'il soit.
« La liberté tant vantée n'est aujourd'hui rien
de plus que la liberté commerciale, la liberté d'organiser
le travail, la liberté de construire des usines,
la liber lé d'importer des machines, la liberté de
travailler douze heures par jour au lieu de trois,
la liberté d'être riche.
« Pour celui qui connaît le paysan russe dans
sa simplicité et sa pureté loin des régions commerciales,
il ne peut y avoir de doute sur ce que lui
réserve l'avenir quand il sera englobé dans un industrialisme
féroce...
« Les Juifs, eux, ne croient sincèrement qu'en
une seule chose, le commerce, les affaires. Ici, en
Russie, leur activité affairiste est entravée, aussi
travaillent-ils politiquement pour la liberté — la
liberté de faire des affaires — non la liberté qui
mène à une vie plus intense ou à une religion plus
élevée, mais la liberté de servir Mammon (1). »
La Russie, disent-ils, doit être une nouvelle
Amérique,
« La Russie a un avenir commercial plus grand
que celui d'aucun autre pays au monde. Sans doute,
et c'est pourquoi prions Dieu qu'il renforce la main
du Tzar et de tous les réactionnaires et qu'il leur
rcinfuse continuellement la vieille sagesse... car s'ils
ne sont pas assez avisés pour sauver leur peuple du
commcrcialismc, ils attireront la ruine sur leurs
propres têtes (2). »
Et en 1913, Stephen Graham écrivait :
« Dans — la Russie inconnue (1) — j'ai essayé
de montrer la paysannerie et l'idée générale de sa vie
simple et religieuse. Je sens maintenant que ce livre
est le portrait de quelqu'un que nous aimons,
fait peu de temps avant sa mort... Le jour où les
ouvriers auront une supériorité numérique suffisante,
ils emporteront tout devant eux et plongeront
probablement le trône dans le sang. Il y a un goût
du sang en Russie qui épouvantera l'Europe
quand il sera déchaîné (2). »
Selon Gustave le Bon, la civilisation moderne
allait osciller désormais entre deux systèmes
aussi rebutants pour des âmes éprises de
liberté : l'américanisme et le bolchevisme dont
il avait été le premier à saisir et à souligner
l'inquiétante analogie.
« Je répète, écrit de son côté G. Valois, qui est un
écrivain sympathique au bolchevisme, que les deux
seules expériences vraiment intéressantes sont l'expérience
du capitalisme américain et du soviétisme
russe ; — que (et cela devient une banalité) l'économie
russe et l'économie américaine ont les
mêmes formes essentielles, qu'elles diffèrent par
le commandement (50 magnats en Amérique, 50 com-
missaires du peuple en IL R. S. S.) et la répartition
des profits (qui vont au capitalisme en Amérique, à
l'état populaire en U. R. S. S.) (1). »
Déjà la Russie s'américanise. En U. R. S. S.,
« ... l'obsession et dans une large mesure l'imitation
souvent voulue, parfois instinctive, de l'Amérique,
est un fait saillant incontestable. Les méthodes
américaines sont expliquées, recommandées, prônées,
exaltées (suit la description d'une affiche représentant
une usine américaine).
« Au bas de l'image cette légende : le vrai Dieu,
la machine. Tout par la machine, tout par la mécanique.
C'est ici le mot d'ordre. Il était naturel dans
ces conditions que les États-Unis vinssent à exercer
une vive attraction sur les Soviets (2). »
L'américanisation de la Russie se poursuit
à un rythme accéléré par le plan quinquennal
qui a pour but de faire de l'État soviétique
une grande puissance industrielle capable de
concurrencer victorieusement les nations occidentales.
Or le plan quinquennal n'a rien de spécifiquement
communiste ; il s'érige avec l'aide
de capitaux internationaux — principalement
Juifs — et sous la direction de techniciens
étrangers en majorité américains (1).
En favorisant la révolution russe et en soutenant
le plan quinquennal la finance juive
défendait les intérêts spirituels du judaïsme,
mais elle faisait en même temps une affaire.
^Magnifique affaire d'ailleurs. Si la réalisation
en avait tardé, si la mise de fonds avait été
considérable, jamais entreprise aventurée ne
comporta d'aussi formidables bénéfices.
La conquête du Mexique par Cortès, celle
du Pérou par Pizarre, furent des opérations
d'une médiocre envergure et d'une rare douceur
à côté de cette immense spoliation de tout un
peuple, dépouillé même de la propriété de son
être physique.
C'est le grand drame du x x e siècle dont la
guerre de 1914, puis le bolchevisme, ont été
jusqu'ici les principaux épisodes et qui risque
de s'achever par l'asservissement de toute
l'humanité à un mystérieux pouvoir d'argent
servi par la plus atroce des tyrannies politiques.
Voici glané au hasard dans la presse, à titre
d'exemple, un article qui illustre bien la physionomie
générale de l'affaire :
« Le plan quinquennal, écrit E. Bocquillon, n'aura
été réalisé que grâce à l'entente étroite entre
l'U. R. S. S. et les États-Unis.
Un correspondant américain m'écrivait au début
du plan quinquennal :
« Les Soviets ont déjà envoyé dans les grandes
usines aux États-Unis des mécaniciens, dessinateurs
et ingénieurs pour se mettre au courant et ils ont
conclu des arrangements avec le plus grand architecte
constructeur de gratte-ciel à Détroit, M. Kahn, juif
allemand arrivé ici il y a une trentaine d'années,
dont un frère habite Moscou et a servi d'intermédiaire
pour l'élaboration des plans et la création
d'usines en Russie ».
(« La Prospérité Nationale », 25 janvier 1931).
LA JUDAlSATI0N DU MONDE
L'INFLUENCE JUIVE
DANS LES DIVERSES BRANCHES
DE L'ACTIVITÉ MODERNE
Si nous avons insisté sur le rôle de l'influence
Juive dans la finance et dans la révolution,
car ce sont là des points vitaux, il ne s'ensuit
pas que ce soient les seuls domaines où s'exerce
cette influence.
La presse en est un autre, et le directeur
d'une grande revue autrichienne, J. Eberlé,
pouvait écrire à la suite d'une longue enquête
sur « La presse, grande puissance » :
« Les grandes agences télégraphiques du monde
qui sont partout la source principale des nouvelles
pour la presse (de même que les maisons de gros
sont les fournisseurs des détaillants), qui répandent
au loin ce que le monde doit connaître ou ne pas
connaître, et cela sous la forme voulue, ces agences
sont ou propriété juive, ou obéissent à la direction
juive.
« Même situation pour les bureaux de correspondance
qui fournissent les nouvelles aux journaux
secondaires ; les grandes agences de publicité qui
reçoivent les annonces commerciales et qui, ensuite,
les insèrent en groupe dans les journaux avec pour
elles une grosse commission sont principalement
aux mains des Juifs ; beaucoup de feuilles de province
le sont aussi. Même là où la parole juive ne
s'exprime pas directement dans la presse, entre en
jeu la grande influence indirecte : franc-maçonnerie,
finance, etc..
« Dans beaucoup d'endroits, les Juifs préfèrent se
contenter de cette influence cachée, de même que
dans la vie économique ils considèrent les sociétés
anonymes comme les plus avantageuses.
« Les rédacteurs peuvent en toute tranquillité
être aryens, il suffit que dans toutes les questions
importantes ils marchent pour les intérêts juifs ou
tout au moins ne s'y opposent pas. On y arrive
presque toujours par la pression des bureaux d'annonces
(1). »
M- Eberlô donne la statistique complète de
la presse mondiale, pays par pays, d'où il
ressort qu'en Allemagne, les trois quarts des
journaux étaient juifs, ainsi que l'agence de nouvelles
Wolf et les deux agences secondaires
Hirsch et Press Telegraph.
N. H. Webster, parlant de la presse anglaise»
écrit de son côté : « Ce ne serait pas une exagération
de dire qu'il y a à peine un journal dans
ce pays, à l'exception du « Patriot », qui ose
parler librement sur des questions touchant
les intérêts Juifs. »
Les bureaux d'annonces qui distribuent celles-
ci aux journaux sont un puissant moyen de pression
; les Juifs qui les détiennent pouvant ainsi
couper les vivres à tel ou tel journal en lui
retirant les contrats de réclame.
Il serait facile d'en citer plusieurs exemples,
mais il est inutile de nous étendre ici sur ce
sujet, car nous consacrons un chapitre spécial
à la conspiration du silence.
La même influence s'exerce aussi, quoique
moins universellement, dans la littérature, faisant
par une réclame subtile la réputation de
ceux des écrivains dont les idées sont considérées
comme utiles à la révolution. (Dans un sens
large, est utile toute idée qui dissocie le monde
social chrétien, libéralisme, sensualisme, matérialisme,
déterminisme, e t c . ; Einstein, Freud,
en sont des exemples.) De même que dans la
presse, l'obstruction est faite autour de ceux
qui y sont hostiles et, si cela ne suffit pas, des
moyens plus énergiques sont alors employés (1).
Le théâtre, le cinéma, la télégraphie sans fil
sont de puissants moyens pour influencer
l'opinion publique ; aussi sont-ils profondément
imprégnés de franc-maçonnerie et de juiverie.
D'une façon générale d'ailleurs les Juifs
s'efforcent de mettre la main sur les leviers
de commande de l'opinion publique. C'est ainsi
que toutes les grandes firmes américaines de
cinéma sont juives.
Ils atteignent ainsi le double but de réaliser
de bonnes affaires et de servir les intérêts du
Pan-Judaïsme mondial.
Les tendances révolutionnaires du théâtre
actuel ont été maintes fois signalées, ainsi N. H.
Webster parlant pour l'Angleterre écrit :
« Nous n'avons qu'à regarder chaque jour autour
de nous pour voir la même puissance de désagrégation
au travail, dans l'art, la littérature, le théâtre, la
presse, dans chaque sphère qui peut influencer
l'opinion publique.
« Nos cinémas modernes s'efforcent perpétuellement
d'inciter la haine de classe par des scènes et des
phrases montrant l'injustice des rois, les souffrances
du peuple, Tégoïsme des aristocrates, que cela entre
dans le thème du scénario ou non...
« Je ne crois pas que tout cela soit accidentel, je
ne crois pas que le public demande des livres ou
des spectacles démoralisants ou antipatriotiques ;
au contraire, il répond toujours invariablement à un
appel au patriotisme et aux émotions saines ; le coeur
des peuples est encore bon, mais on fait des efforts
incessants pour le corrompre (1). »
Cette influence désagrégeante s'étend à toutes
les branches de l'activité humaine, à la science,
à l'art et aux modes avec des théories subversives
comme le freudisme, la théosophie, la
Christian science et certaines tendances artistiques
générales poussant à bouleverser les
règles de beauté établies jusqu'à présent.
Dans son étude sur la Théosophie, René Guénon
a fait ressortir le fait :
« Un écrivain qui paraît très bien informé, dit-il,
a signalé que : « Tout se passe présentement comme
si certains protagonistes des mauvaises moeurs
obéissaient à un mot d'ordre » (Jean Maxé, cahiers
de l'anti-France), Ce mot d'ordre, ce ne sont sûrement
pas les dirigeants du théosophisme qui l'ont donné ;
mais ils y obéissent, eux aussi, et consciemment ou
non, ils travaillent à la réalisation de ce plan comme
d'autres y travaillent également dans leurs domaines
respectifs. Quelle formidable entreprise de détraquement
et de corruption se cache derrière tout ce qui
s'agite actuellement dans le monde occidental?
On arrivera peut-être à le savoir un jour, mais il
est à craindre qu'il ne soit alors trop tard pour
combattre efficacement un mal qui gagne sans cesse
du terrain (1). »
Il va sans dire que dans cette oeuvre de décomposition
l'éducation joue un rôle primordial.
Tout le monde connaît les efforts faits partout,
et en France spécialement, pour installer l'enseignement
laïque athée. Ceci se passant au
grand jour, sort du cadre de cet ouvrage qui
est de montrer les forces occultes de la révolution.
Nous le mentionnons donc sans autre
détail.
Il y a actuellement dans le monde une floraison
extraordinaire de sociétés plus ou moins
secrètes et plus ou moins maçonniques dont le
public ignore généralement l'existence mais dont
l'importance est souvent réelle. Elles travaillent
toutes plus ou moins dans le même sens. Les
points principaux de leurs tendances ont été
résumés dans les six points suivants, correspondant
aux six pointes de l'étoile Kabbalistc (1) :
1. Religieux. — Ruiner et discréditer toute
foi chrétienne par la philosophie, le mysticisme
ou la science empirique.
2. Moral. — Corrompre la moralité des
races occidentales par des infiltrations de
moralité orientale ; affaiblir les liens du mariage ;
détruire la vie de famille ; abolir les successions
et même les noms de famille.
3. Esthétique. — Culte du laid et de l'extravagant
en art, littérature, musique et théâtre.
Modernisme, orientalisme cru, dégénérescence.
4. Social. — Abolition de l'aristocratie ;
création de la ploutocratie, la richesse, seule
distinction sociale ; créer la révolte dans les
cerveaux prolétariens par la vulgarité, la corruption,
la jalousie, d'où la haine de classes.
5. I n d u s t r i e l et financier. — Destruction
de l'idéal de l'artisanat; vulgarisation de ce
qui est bon marché et centralisation ; cartels et
trusts menant à l'abolition de la propriété privée
et au socialisme d'État.
6. Foliticpie. — Tuer le patriotisme et l'orgueil
de race ; au nom du progrès et de l'évolution,
établir l'internationalisme comme idéal
de la fraternité humaine.
A la lumière de ce long exposé il n'est sans
doute pas exagéré de parler d'une judaïsation
du monde. Judaïsation dont les Juifs, eux, se
glorifient.
Un exemple entre beaucoup d'autres :
Les citoyens de l'orgueilleux Empire Britannique
— alors à l'épogée de sa puissance —
qui lurent les journaux au matin du 9 février
1883 ne prêtèrent certainement aucune attention
à quelques lignes parues dans un hebdo
madaire Juif — le « Jewish World » — lignes
redoutables cependant par ce qu'elles annonçaient,
à qui aurait su les comprendre.
Le « Jewish World » disait donc :
« La dispersion des Juifs a fait d'eux un peuple
cosmopolite. Ils sont le seul peuple vraiment
cosmopolite et en cette qualité, ils doivent agir
et ils agissent comme un dissolvant de toute
distinction de race ou de nationalité.
« Le grand idéal du Judaïsme n'est pas que les
Juifs se rassemblent un jour dans quelque coin de la
Terre pour des buts séparatistes, mais que le monde
entier soit imbu de l'enseignement juif et que
dans une fraternité universelle des Nations —
un plus grand Judaïsme en fait — toutes les
races et religions séparées disparaissent.
« En tant que peuple cosmopolite les Juifs ont
déjà dépassé le stade que représente dans la vie
sociale la forme nationale du « séparatisme ». Ils ne
pourront plus jamais y revenir. Ils ont fait du monde
entier leur « home » et ils tendent maintenant leurs
mains aux autres nations de la terre pour qu'elles
suivent leur exemple.
« Ils font plus. Par leur activité dans la littérature
et dans la science, par leur position dominante
dans toutes les branches de l'activité
publique, ils sont en train de couler graduellement
les pensées et les systèmes non-juifs dans
des moules juifs (1). »
et avec quel succès, nous pouvons aujourd'hui
le constater cinquante ans seulement après
que ces lignes furent écrites.
« Au moyen âge — écrit Samuel Hirsch — le
judaïsme ne songea point à se faire admettre dans la
société telle qu'elle existait alors, car il se sentira
toujours à l'opposé de la conception que l'Église
se fait du monde... Le judaïsme est uniquement
orienté vers l'avenir de la Terre ; c'est sur la terre
qu'il veut voir régner la connaissance de Dieu ;
c'est sur la terre qu'il veut voir se réaliser le royaume
céleste de la vérité et de la vertu. C'est pourquoi
le judaïsme se sent si bien en harmonie avec
l'esprit de notre époque, c'est pourquoi il éprouve
un si profond besoin d'être admis dans la société
moderne, car les temps nouveaux réclament ce qu'il
réclame : le règne terrestre de la vérité et de la
vertu (1). »
et celui, surtout, des affaires I domaine où les
Juifs sont rois.
« C'est un fait incontestable, dit Werner Sombart,
que l'Allemagne et les États-Unis sont aujourd'hui
les deux seuls pays qui rivalisent pour la réalisation
complète, pour l'expression achevée de l'esprit
capitaliste (1). »
Ce sont justement, avec la Russie soviétique,
les deux pays où l'influence juive est la plus
forte ; aussi, écrit Werner Sombart en parlant
des États-Unis, est-on dans une certaine
mesure :
« En droit d'affirmer que c'est à l'empreinte juive
qu'ils doivent d'être ce qu'ils sont, c'est-à-dire leur
américanisme ; car ce que nous appelons américanisme
n'est que l'esprit juif ayant trouvé son expression
définitive (2).
« Et — ajoute-t-il — étant donné l'énorme
influence que, depuis sa découverte, l'Amérique
n'a pas cessé d'exercer sur la vie économique de
l'Europe et sur l'ensemble de la culture européenne,
le rôle que les Juifs ont joué dans l'édification du
monde américain est devenu d'une importance
capitale pour toute l'évolution de notre histoire (3).
Quant à ce qui est de l'Allemagne un des
écrivains les plus connus de l'Italie concluait
une longue enquête par ces lignes :
« Depuis la guerre l'Allemagne s'américanise ;
elle cultive la pénétration américaine.
« A ce fétichisme contraire au génie et à l'histoire
du pays, le traditionalisme des conservateurs ne peut
opposer qu'une sourde réaction. Le domaine financier
et intellectuel a passé entièrement entre
les mains des Israélites. Ils forment actuellement
l'élément actif qui donne à la vie allemande
son caractère (1). »
A des degrés divers Ton pourrait en dire
autant aujourd'hui de bien d'autres pays.
N'est-ce pas hier que W. Morton Fullerton
pouvait écrire en parlant de l'Angleterre :
« Il faut bien appeler les choses par leur nom
et je pose brutalement la question : quels sont
aujourd'hui les vrais maîtres de l'Angleterre et quels
sont leurs buts?
« Le cabinet britannique actuel comprend un
certain nombre de noms à consonnance anglosaxonne.
Mais ce ne sont pas eux qui déterminent
la politique britannique. A leur insu ils se laissent
mener passivement par une force puissante et agressive
qui sait exactement ce qu'elle veut et qui,
depuis des années, a travaillé pour atteindre son but. »
Signalant la présence dans le gouvernement
national Anglais de trois ministres juifs :
Sir Herbert Samuel, Lord Reading (Rufus
Isaacs) et Sir Philip Sassoon, il ajoutait :
« C'est dans le groupe dont il s'agit que l'on
trouve le véritable gouvernement de l'Angleterre...
Tombée aux mains d'un groupe d'internationalistes
plus nuisible pour elle — et pour tout ce qui a fait
jusqu'ici sa grandeur parmi les nations — que le
gouvernement socialiste même qui l'a menée au
bord de l'abîme, elle abandonne l'étalon-or et elle
adopte une politique et une attitude qui la conduiront
à sa perte (1). »
Werner Sombart — Corrado Alvaro —
Morton Fullerton, oui, Elie Eberlin a raison,
les valeurs juives ont triomphé des valeurs
chrétiennes et gréco-romaines.
Mais ce n'est pas tout.
Embrasées par leur terrible et millénaire
vision messianique.
« Les masses juives s'ébranlent. Elles s'apprêtent
à forger leur avenir. Jamais, depuis les prophètes
peut-être, le rêve d'une fraternité universelle, d'une
justice sociale, jamais le besoin impérieux de contribuer
à l'affranchissement humain n'a été plus vivace
en Israël qu'à l'heure actuelle. Un souffle de renouveau,
un élan de rénovation agite et remue le monde
juif (1). »
Et c'est vers des bouleversements cosmiques
qu'il veut nous entraîner en soulevant l'Asie.
« Le concours de l'Asie est indispensable pour
la réussite du vaste mouvement de libération dont
est agitée l'humanité. L'Europe et l'Amérique —
cette Europe synthétique — ne suffisent plus à la
tâche. L'Asie doit donner, l'Asie, ce berceau de la
civilisation, l'Asie mystérieuse du bouddhisme, du
brahmanisme, du confucianisme, l'Asie, ce monde
de races...
« Il faut que l'Europe cesse de convoiter l'Asie
comme une proie. L'unité de l'Asie libre sera le
prélude de l'unité de l'humanité libre (2). »
Cet impossible rêve qu'une fois de plus ils
croient saisir.
« Déjà flambe à l'horizon l'aurore de Notre
jour (1) », écrit un de leurs modernes prophètes au
cerveau halluciné par la vision du triomphe proche.
A quoi G. Batault répond fort justement :
« Le rêve messianique peut, du reste, prendre
les formes les plus diverses, seul le but final reste
invariablement le même : c'est le triomphe du
judaïsme, de la loi, qui est toute vérité et toute
justice, le triomphe du peuple juif (2).
« Le rêve internationaliste du Juif, c'est
lfunification du monde par la loi juive, sous la
direction et la domination du peuple sacerdotal :
je ne puis que le répéter, un impérialisme
généralisé. Cela n'empêche pas M. Loeb, comme
MM. DarmesteLer, Salomon Reiuach, Bernard Lazare
et tant d'autres, de considérer cette conception
comme celle de la fraternité universelle (3).
« L'universalismc fait tout simplement figure
d'un impérialisme de l'exclusivisme juif le plus
étroit, qui prétend à régir et à asservir le monde (4). »
Et
« En attendant que viennent les temps messianiques,
il paraît tout au moins incontestable que le
prophétisme et le judaïsme recèlent une puissance
éternelle de révolution (1), »
150 ans de mercantilisme industriel judéopuritain,
et par contre-coup de socialisme,
viennent de passer sur le monde ; de passer
orgueilleusement, triomphalement, et dans
l'accalmie qui suit les premiers souffles de
l'orage c'est avec stupeur que nous pouvons
relever le bilan des destructions; il tient en
quelques lignes, quelques lignes qui renferment
un abîme de souffrances, courtes lignes qui
sonnent peut-être le glas d'un monde mais à
coup sûr la fin d'une époque :
Dix millions d'hommes tués de 1914 à 1918;
combien d'autres millions en Russie, en Chine
et ailleurs, nul ne le sait et jamais ne le saura ;
des ruines financières innombrables ; une impasse
économique à laquelle on ne voit pas
d'issue et dont un chiffre à lui seul suffira à
montrer l'ampleur : 30 millions de chômeurs,
soit 90 millions de personnes sans moyen
normal de subsistance ; et la haine, la haine
rouge Marxiste rongeant scientifiquement le
coeur des foules ; et la désagrégation sociale,
et l'Asie bouillonnante, et l'Afrique traversée
de remous mystérieux, nerveuse, inquiète, prête
à se soulever ; que sais-je encore !
Ceci pour le visible, le tangible.
Et dans le domaine plus grave de l'invisible,
il y a la spiritualité ébranlée jusque dans ses
fondements.
XIH
LA CONSPIRATION DU SILENCE
LA CONSPIRATION DU SILENCE
Une immense oeuvre de destruction se trame
ainsi dans l'ombre et bien peu de gens la connaissent
car la presse n'en parle j a m a i s.
Tous ceux qui, de près ou de loin, se sont
occupés de Franc-Maçonnerie ou de Judaïsme,
savent par expérience, que dès les premiers
pas, on se heurte à une puissante conspiration
du silence.
Il s'agit là, personne ne peut plus en douter
aujourd'hui, de questions vitales pour l'avenir
de notre civilisation, et les forces secrètes font,
dans le monde entier, des efforts désespérés
pour empêcher la divulgation ou la vulgarisation
de tout ce qui pourrait éclairer sur ce point
l'opinion publique. Une loi non formulée, mais
terriblement efficace, interdit à la presse de
traiter de pareils sujets.
En France, depuis le 6 février, les forces
d'obstruction commencent à être débordées
et se voient forcées de relâcher leur étreinte,
pour ce qui concerne la Franc-Maçonnerie tout
au moins, mais leur puissance reste cependant
beaucoup plus efficace qu'on ne pourrait le
croire à première vue-
Quelques faits et documents, choisis à titre
d'exemple entre beaucoup d'autres, suffiront
à montrer l'existence de cet état de choses que
la majorité du public ne soupçonne même pas.
Le fait n'est d'ailleurs pas spécial à la France
et il en est de même un peu partout, surtout
dans les pays Anglo-Saxons où la censure est
plus stricte que partout ailleurs.
L'historien anglais N. H. Webster qui s'est
spécialisé dans l'étude des dessous du mouvement
révolutionnaire, relate ainsi son expérience
:
« A l'époque où je commençais d'écrire sur la
révolution, un éditeur très connu à Londres, me
dit : N'oubliez pas que si vous adoptez une attitude
anti-révolutionnaire vous aurez contre vous le
monde littéraire tout entier.
« Ceci me sembla incroyable... Si j'avais tort,
soit dans mes conclusions, soit dans mes faits,
j'acceptais d'avance toutes les attaques qu'on
pourrait diriger contre eux. Est-ce que des années
de laborieuses recherches historiques n'avaient pas
droit à une reconnaissance ou du moins à une réfutation
raisonnée ? Or il arriva que malgré des articles
de presse très élogieux, mon livre provoqua des critiques
prenant une forme que je n'aurais jamais pu
prévoir. Pas une seule fois on n'essaya honnêtement
de réfuter soit ma Révolution française, soit ma
Révolution mondiale, par les méthodes habituelles
de la controverse. Des assertions fondées sur des
documents ne rencontraient qu'une contradiction
pure et simple, sans aucune preuve à l'appui. En
général le plan adopté était le suivant :
« On ne cherchait même pas à réfuter, mais bien
plutôt à jeter le discrédit sur mes ouvrages, en les
comprenant intentionnellement de travers, en m'attribuant
des vues que je n'avais jamais eues, ou
en m'attaquant personnellement. On sera obligé
d'admettre que cette méthode d'attaque est sans
égale dans n'importe quelle autre sphère de controverse
littéraire.
« Il est particulièrement intéressant de noter
que cette même tactique fut adoptée il y a cent ans
contre le professeur Robinson et l'abbé Barruel
dont les travaux sur les causes secrètes de la révolution
firent sensation à leur époque (1). »
Le « Patriot » seul journal anglais vraiment
indépendant, a publié toute une brochure sur
ce sujet spécial (2). En voici un passage :
« Il sera généralement considéré comme une
impossibilité que les Anglo-Saxons, réputés pour leur
amour de la liberté, soient soumis à une très réelle
époque où la plus absolue licence s'exerce contre
Dieu, le Roi, la morale, et le pays, il semblera à la
plupart des Anglo-Saxons un racontar absurde
qu'ils ne soient pas autorisés à lire ou à publier ce
qui concerne une certaine catégorie de sujets d'importance
mondiale... L'absurdité apparente de cette
assertion est due à ce fait que la censure est invisible
dans son application, n'est jamais mentionnée
publiquement, et que ses décrets sont appliqués
discrètement et sans que, habituellement, un ordre
précis ait à être donné. »
Un cas d'obstruction vraiment inouï s'est
produit en Angleterre en 1919. A cette date
le gouvernement anglais fit publier sur le Bolchevisme
un livre blanc. Certains rapports»
entre autres celui du ministre de Hollande,
M. Oudcndyke (alors chargé des intérêts anglais
en Russie) y signalèrent la prépondérance
juive. Des exemplaires de ce livre avaient déjà
été distribués parmi les hommes politiques. A
peine parus, ils furent retirés de la circulation ;
des plantons passèrent chez les personnalités
qui en avaient reçu, pour reprendre les exemplaires
qui leur avaient été remis, et une nouvelle
édition tronquée fut substituée à la
première où tous les passages ayant trait
au rôle juif avaient été supprimés. J'ai eu
en main les deux éditions successives que m'a
montrées le ministre d'une puissance étrangère
qui avait conservé soigneusement l'exemplaire
original. Le fait a, depuis, été rendu public
par le « Patriot ».
De quelle puissance disposent donc les Forces
Secrètes pour imposer leur volonté à des gouvernements
d'une façon si flagrante qu'elle
ressemble à un défi ?
Le grand industriel américain, Henry Ford,
au cours d'une lutte célèbre, essaya de passer
outre. Son journal, le « Dearborn Indépendant »,
publia sur ce sujet une longue série d'articles
qui furent par la suite réunis en volume.
De violentes attaques juives furent aussitôt
déclenchées contre Ford. De gros procès lui
furent intentés, des difficultés financières lui
furent suscitées ; finalement il faillit perdre
la vie dans un accident d'auto que l'on considéra
généralement comme un attentat.
Ford céda, platement d'ailleurs, et abandonna
publiquement la lutte.
Le Mexique est depuis plusieurs années le
théâtre d'une sanglante persécution anticatholique
dirigée par le gouvernement maçonnique
du président Calles, lui-même francmaçon,
métis illégitime d'indien Yaqui, de
syrien et, selon toute probabilité, de Juif.
Très peu de chose en transpire dans la presse
mondiale et l'écrivain anglais F. Mac Cullagh
raconte dans son livre « Red Mexico », résultat
d'une longue enquête menée sur place, l'obstruction
à laquelle il s'est partout heurté :
« Un des traits les plus inquiétants de la question
mexicaine, dit-il, n'est pas à Mexico mais aux États-
Unis : c'est l'étrange silence de la presse américaine.
« ...Pour illustrer ce qu'il en est je vais citer mon
propre cas : En quittant Mexico en 1927 j'arrivai
en trombe dans le bureau d'un grand journal de
New-York, où j'ai de nombreux amis, pour y
apporter mon histoire mexicaine. L'éditeur en fut
enchanté et me dit qu'elle confirmait toutes les
nouvelles qu'il recevait par ailleurs du Mexique.
Mais alors le propriétaire millionnaire entra et après
un coup d'oeil sur le manuscrit, il dit brièvement :
a N'y touchez pas ». Ces trois mots scellèrent le sort
de mes articles.
« Je me heurtai à un refus analogue des deux ou
trois autres grands quotidiens qui comptent. Un
journal, en dehors de New-York, s'intéressa vivement
à mes articles et annonça à grands fracas leur publication
pour un jour donné ; malheureusement je
lui télégraphiai la veille pour le féliciter d'avoir plus
de courage que le « New-York... » ; au lieu d'en tirer
gloire l'éditeur devint subitement soupçonneux
et décida au dernier moment de suspendre la publication
; il ne me le dit pas toutefois mais cessa de
m'éerire et les articles ne parurent jamais.
« D'autres journaux, en dehors de New-York,
prirent peur quand ils virent que la capitale ne
lançait pas mes articles et pressentirent un faux ou
une action en diffamation ou à tout le moins quelque
chose de mystérieux.
<< Deux grandes agences Sud-Américaines qui
s'étaient beaucoup intéressées à la chose changèrent
d'avis quand elles virent que New-York ne publiait
pas...
« Tout cela est pour moi plein de mystère, le seul
point clair étant que l'église catholique ne possède
pas le mot secret qui déclanche les campagnes de
presse américaine.
« Pourquoi y a-t-il eu toujours une telle excitation
en Amérique au sujet des Pogromes juifs
de la Russie tzariste et pourquoi n'y est-il fait
aucune mention des Pogromes chrétiens du Mexique,
où, depuis août 1926, 4.047 personnes ont été exécutées,
dont 16 femmes ?... (1)
« Indiscutablement il y a dans certains milieux
une crainte de la propagande catholique mais la
question mexicaine a montré la faiblesse de sa propagande
comparée à la force et au succès de la propagande
juive en faveur de Dreyfus et des Juifs
russes sous le tzarisme.
« Mon échec concernant le Mexique n'était pas
inattendu ; comment en effet aurais-je pu réussir
là où le pape Pie XI et M. George Bernard Shaw
ont échoué ? A la requête d'un éditeur catholique
américain, ces deux éminents personnages écrivirent
des lettres sur le Mexique destinées à être publiées
dans la presse américaine et leurs deux lettres
furent « sacquées »...
« La presse européenne n'est pas autant à blâmer
car il n'y a pas un seul journaliste européen à Mexico ;
toutes les sources de nouvelles sont entre les mains
des Américains.
« Le « Daily Express » de Londres rompit une fois
le silence mais les circonstances mêmes dans lesquelles
cela eut lieu trahissent l'existence d'un
étrange état de choses à Fleet Street (1)...
« L'honorable Evan Morgan, fils et héritier du
vicomte Tredegar, allait se marier et un jour une
femme reporter du « Daily Express » vint le voir
pour lui demander des détails concernant le trousseau
de sa fiancée. M. Morgan, qui est un catholique
sincère, promit de donner tous les renseignements
qu'on voudrait à condition que le « Daily Express »
publiât quelque chose sur la persécution du Mexique.
Finalement le journal approcha le sujet en tremblant
et avec une extrême circonspection pour se
congratuler bruyamment, depuis lors sur l'immense
courage dont il fit preuve en cette occasion. Courage
? pour publier les propres paroles du président
Calles concernant l'exécution de cinquante prêtres?...
« J'ai vu les diplomates et les journalistes ; les
premiers m'ont donné l'impression qu'ils avaient
envoyé des rapports beaucoup plus violents que tout
ce que j'ai pu écrire dans ce livre ; les seconds ont
admis franchement que la situation était telle que
je l'avais décrite mais que leurs journaux ne voulaient
pas en publier un récit véridique.
« A plusieurs reprises un coin du voile fut soulevé,
mais il y eut toujours alors une intervention occulte
et le voile fut hâtivement rabattu ; on entendit un
bruit de lutte dans la coulisse, suivi d'impérieux
chuchotements, et le silence retomba...
« La Presse devient de moins en moins sûre non
seulement comme guide de la foi et de la morale
mais même comme simple guide des événements
contemporains, M. Hilaire Belloc a souvent dénoncé
la manière dont l'histoire était écrite, et en tant
qu'historien il est qualifié pour le faire.
« En tant que simple journaliste je voudrais
montrer la manière déshonnête dont l'histoire quotidienne
est écrite dans les journaux; cette malhonnêteté
consiste en silence aussi bien qu'en mensonge.
La lumière est projetée sur certains faits à
l'exclusion des autres de sorte que le lecteur reçoit
une impression d'ensemble tout à fait erronée (1). »
Deux documents, récemment parvenus
d'Amérique, nous donnent un clair aperçu des
méthodes qui permettent d'obtenir de pareils
résultats.
Le premier est une circulaire confidentielle
de « TAnti Defamation League », très puissante
association juive destinée à combattre l'antisémitisme
(2) et à empêcher par tous les moyens
en son pouvoir la publication de ce qui pourrait
nuire aux intérêts juifs. En voici la traduction
intégrale :
Anti Defamation League
130 N. Wells STR
Suite 1419
Chicago, Illinois
13 décembre 1933.
Aux éditeurs de journaux Anglo-Juifs.
Messieurs,
« Scribner and Sons viennent de publier un livre
de Madison Grant, intitulé : « La Conquête d'un
Continent ». Il est extrêmement hostile aux intérêts
du Judaïsme. La théorie de la supériorité nordique
y est développée de bout en bout avec la négation
totale de la philosophie de l'assimilation en ce qui
concerne l'Amérique.
« Scribner dans un prospectus qui prône ce livre,
dépeint Hitler comme l'homme qui a démontré en
Allemagne la valeur de la pureté de la race. L'auteur
insiste sur ce fait que le développement de la civilisation
Américaine dépend de l'élimination des
masses inassimilables d'étrangers qui se trouvent
dans notre pays. Ce livre est considéré par certains
comme peut-être plus nocif encore que le livre
d'Hitler « Mein Kampf ». M. Grant affirme aussi
que les problèmes nationaux sont au fond des problèmes
de race.
« Nous avons intérêt à étouffer la vente de
ce livre. Nous croyons obtenir au mieux ce
résultat en ne nous laissant pas entraîner à
lui faire de la publicité. Tout commentaire
ou critique publique d'un livre de ce genre
attire sur lui l'attention de beaucoup de gens
qui, sans cela, en ignoreraient l'existence.
Il en résulte un accroissement de vente. Moins
il y aura de discussions sur ce livre, plus la
vente en sera réduite.
« En conséquence» nous vous faisons appel pour
éviter tout commentaire de ce livre qui sera soumis
tôt ou tard à votre attention. Nous sommes
convaincus qu'une obéissance générale à cette
ligne de conduite servira d'avertissement aux
éditeurs et les empêchera de renouveler
pareille aventure.
« Sincèrement vôtre,
RICHARD E. GUTSTADT.
Directeur
La valeur des théories de Madison Grant
n'est pas en cause ici, et seuls nous intéressent
les procédés d'étouffement dont il est la victime.
Le texte par sa clarté même se passe de
commentaires. Ceux-ci ne pourraient qu'affaiblir
l'importance d'un tel document.
Le plus souvent toutefois ce sont des procédés
indirects qui sont mis en jeu, et qui prennent une
forme quelconque de boycottage. En voici un
exemple qui, à force de répétitions, est presque
devenu classique : la suppression des annonces
dont vit la presse.
Le Canada est, depuis plusieurs années, le
théâtre d'une violente réaction anti-Juive qui
a pour principal organe un hebdomadaire de
Montréal : « Le Patriote ». Dans son numéro
du 19 juillet 1934, le « Patriote » publiait l'article
suivant :
« Appel d'urgence à nos lecteurs.
« Le Patriote » est en danger de disparaître. —
Il lui est impossible d'obtenir de l'annonce. — La
guerre contre la Juiverie, les trusts et les écumeurs.
Le seul recours :
« Il arriva un jour que le « Miroir » et le « Goglu »
furent forcés d'abandonner leur publication parce
qu'ils étaient devenus une entreprise trop onéreuse
pour les convaincus qui y avaient dépensé des
sommes d'argent hors de proportion avec leurs
moyens et qui sont restés avec des obligations qu'ils
avaient endossées à ce moment. Il aurait été inutile
de demander à leurs lecteurs de soutenir ces journaux
par leurs souscriptions, car les sommes englouties
chaque mois étaient trop élevées. Mais, dans le cas
du « Patriote », il en est autrement. Une somme de
mille dollars peut assurer la vie du journal pendant
six mois et une souscription conditionnée aux temps
de misère que nous traversons, de la part de chacun
de nos lecteurs, pourra assurer sa publication.
« Nos amis auront remarqué que les annonces
sont très rares dans le « Patriote ». A part celle du
Cirage Fabien, toutes les annonces qu'on y voit
sont des annonces gratuites que nous publions avec
le seul espoir d'aider quelques-uns de nos compatriotes
et de créer un mouvement qui puisse profiter
aux nôtres. Nous prions nos amis de croire que nous
avons essayé sérieusement d'obtenir des annonces
payantes. Les réponses qui nous ont été données
démontrent que notre race est vraiment en danger
de perdre totalement son commerce puisque ces
réponses peuvent se résumer à ceci : Parce qu'un
marchand ou un commerçant achète à des Juifs
ou vend à des Juifs, le seul fait d'annoncer dans le
le fait suivant. Un jour que nous avions publié
l'annonce d'un marchand de merceries, sans rien
lui demander, et dans le seul désir d'aider cet ami,
le collecteur d'une maison de gros juive à qui il
achète certaines marchandises, vint le sommer,
trois jours plus tard, de payer son compte en entier,
ou de cesser d'annoncer dans le « Patriote ». Quand
notre marchand lui eut dit qu'il ne payait rien pour
cette annonce, le Juif exigea qu'il se rende à nos
bureaux et qu'il nous donne avis de ne jamais
publier une annonce où son nom serait mentionné.
Nous avons touché, ce jour-là, la profondeur du
mal financier qui étreint notre race. Les Juifs n'ont
pas négligé d'avertir leurs clients ou fournisseurs
chrétiens du sort qui les attend s'ils annoncent dans
le « Patriote » et nos amis comprendront qu'il est
à peu près impossible à nos marchands d'annoncer.
L'annonce est le plus clair des revenus d'un journal,
et nous en sommes privés.
« Le prix de l'abonnement et la vente au numéro
pourront sûrement un jour faire vivre le « Patriote »,
même sans le secours des annonces, Mais, d'ici là,
nous devons demander à nos amis de nous aider.
La guerre que le « Patriote » soutient contre la juiverie,
les trusts et les écumeurs empêche toutes
les souscriptions de quelque importance, comme
peuvent en obtenir les journaux qui se tiennent
loin de ces luttes. Cette même guerre prive aussi le
journal des grandes annonces ; par exemple, les
annonces de la M. L. H. et P. et celles de bières qui
ont paru et qui paraissent dans tous les journaux,
sauf dans le « Patriote ».
« De ceci, il résulte clairement que le « Patriote »
ne peut pas compter sur ce qui permet aux autres
journaux de vivre, et nos amis doivent mettre leur
bourse à contribution s'ils ne veulent pas que le
journal disparaisse. Nous ne voulons nullement
exagérer, mais nous devons prévenir nos amis qui
sont convaincus que la disparition du « Patriote »
serait un grand mal, que, à moins que'chacun nous
fasse parvenir son obole, nous devrons cesser d'ici
quelques semaines la publication du « Patriote ».
» JOSEPH MÉNARD. »
A des degrés différents, il en est de même
un peu partout en Europe. Même en Hongrie
et en Italie, pays où la franc-maçonnerie a été
officiellement interdite, il n'est pas certain
qu'on puisse écrire librement sur ces sujets.
L'éditeur de la « Vita Italiana », M. Giovanni
Preziosi a signalé dans sa revue les difficultés
auxquelles il se heurtait dès qu'il abordait ces
questions. D'autre part, un écrivain italien,
spécialiste de la Franc-Maçonnerie, le comte
Zoppola, a signalé dans un important et très
sérieux ouvrage, les mêmes difficultés.
A l'appui de ces controverses, je pourrais
apporter de nombreux faits d'expérience personnelle
; c'est ainsi que je me suis vu forcé de
réunir en volume, sous le titre « Refusé par
la presse », une série d'articles qu'aucun journal
ou revue ne voulait publier. Toutefois, comme
on pourrait m'objecter qu'en m'étendant sur
des faits de ce genre, je cherche une réclame
personnelle, je me contenterai ici de reproduire
un document particulièrement typique, choisi
entre plusieurs autres du même ordre.
Une personnalité américaine vint un jour
me trouver et m'offrit de faire traduire et
publier en Amérique : Les Forces Secrètes de
la Révolution. Elle écrivit à un homme de
loi de ses amis et en reçut la lettre suivante qui
mit fin aux négociations :
« A mon avis, d'après la loi sur la diffamation
qui prévaut en ce pays (États-Unis) vous ne pouvez
en aucune façon participer à la publication des
« Forces Secrètes de la Révolution » par de Poncins,
sans encourir une grave responsabilité légale avec
risque de dommages-intérêts. Quoique les affirmations
avancées dans ce très intéressant
ouvrage puissent être justifiées et soient susceptibles
d'être prouvées, les personnes et
associations critiquées sont si puissantes en
ce pays, que des procès très coûteux résulteraient
certainement de la publication de ce
livre. Je doute qu'aucune maison d'édition sérieuse
entreprenne sa publication sans une assurance
d'indemnité de la part des auteurs et des éditeurs. »
A y a n t été par la suite traduit et publié en
Angleterre» cet ouvrage fut accueilli ( c o m me
en France) par u n silence glacial de la presse
britannique. C o m m e n t a n t ce fait, le directeur
d u « Patriot », écrivait :
« Il est évident qu'un tel livre est à m ô m e de
provoquer de violentes différences d'opinion parmi
les critiques. Mais étant donné que c'est une compilation
d'écrivains français, anglais et allemands,
et qu'il traite la question vitale de la révolution
mondiale... u n silence aussi universel ne peut être
considéré c o m m e naturel (1). »
Les célèbres écrivains J. et J . T h a r a u d dans
leur récent ouvrage : « Q u a n d Israël n'est plus
roi », relatent u n e expérience analogue. E n v o yé
c o m m e reporter en Allemagne par u n grand
journal parisien pour rendre compte de la lutte
anti-juive d'Hitler, l'auteur, son reportage
terminé, rentre à Paris :
« E n arrivant chez moi, dit-il, j'éprouvai une
déception... Dans le courrier qui m'attendait, je
trouvai maintes lettres de Juifs, fort peu aimables
pour la plupart. 11 y en avait m ê m e de violentes.
« A voire retour, m e déclarait un sympathique
anonyme, o n vous fera votre affaire. » Etre insulté
était dans Tordre— Je mis les injures au panier et
je gardai les lettres qui me semblaient avoir quelque
bon sens, pour y réfléchir à loisir. Après quoi j'ouvris
les journaux. Et c'est alors, alors seulement que je
fus désagréablement surpris.
« J'y pensais trouver les articles que j'avais
envoyés à peu près tous les jours, au cours de mon
voyage. Mais, seuls les trois premiers avaient paru
dans le journal. Et ensuite, plus rien... plus rien
que la vie du monde !
« Les lettres que je venais de lire me firent soupçonner
tout de suite la raison de ce petit mécompte.
Encore un coup d'Israël! me dis-je en moi-même
aussitôt. Mais tout de même, j'étais encore très loin
de me douter que ces articles, où j'écrivais bonnemeat,
et le plus simplement du monde ce que je
voyais et entendais, avaient soulevé dans le public
Juif, une émotion sur laquelle je fus rapidement
renseigné.
« Ah ! quelle histoire ! s'écria mon directeur et
ami, quand j'entrai dans son cabinet. Jamais on n'a
vu cela ici ! un vrai raz de marée !... Salle Wagram,
dans un meeting de protestation contre Hitler (il
y en a maintenant tous les jours) des orateurs vous
ont pris à parti, vous et le journal bien entendu,
on vous a injurié et traîné dans la boue comme
d'ignobles professionnels et profiteurs de l'antisémitisme.
Sur quoi, une bande en délire est venue
brûler sous nos fenêtres les numéros du journal où
avaient paru vos articles. Un autodafé, ce n'est
pas mal !... Mais voici le plus grave! les courtiers
de publicité sont entrés dans la danse. Us
menaçaient de retirer leurs annonces. Et vous
savez, les courtiers juifs, c'est au moins
60 % de la publicité d'un journal... Alors.
vous comprenez, nous avons arrêté... Et je ne
vous ai pas prévenu pour ne pas troubler votre
voyage. »
« Bien sûr je comprenais...
« Il va de soi que je n'attache pas plus d'importance
qu'il ne faut à cette petite histoire personnelle,
mais elle a sa moralité- A l'avenir, quand un
Juif me parlera de liberté d'opinion ou de
liberté tout court, je saurai comme il faut
l'entendre! (1).
Les faits exposés dans ce chapitre et qu'il
serait facile de multiplier ne doivent pas surprendre
ceux auxquels le scandale Stavisky
a ouvert les yeux. Nous y avons vu un président
de Conseil faire publiquement le signe
de détresse maçonnique pour empêcher la
nomination d'une commission d'enquête ; nous
avons vu cette même commission formée à la
suite de la réaction sanglante des patriotes
indignés, se heurter à une obstruction dont
elle n'a pas réussi à triompher, et nous avons
tous pu constater que les forces occultes ne
reculaient pas devant l'assassinat pour empêcher
des divulgations dangereuses pour la
F... M... et autres partis de subversion.
Tout cela finit par créer une atmosphère
irrespirable.
et sérieuse « Revue des Deux-Mondes », de plus en
plus, nous avons l'impression que ce que nous
voyons sur le devant de la scène n'est que jeu
de marionnettes dont les fils nous démettront
cachés. Un ministère cherche-t-il à se constituer
? Il sera ou ne sera pas suivant qu'un
pouvoir occulte en aura décidé. Nous, pourtant,
nous le subissons, spectateurs consternés et
impuissants.
« Cette impression de mystère qui pèse sur
nous, cette sensation de choses louches et de
combinaisons tortueuses qui se trament dans
l'ombre, c'est ce qui rend l'atmosphère actuelle
si lourde et si pénible. Puisse le ministère d'Union
nationale et de dévouement au pays, nous en libérer I
Comme l'historien ancien au seuil d'une ère réparatrice,
nous pousserons un soupir de délivrance.
« Tum demum respirare coepimus ». Alors on commença
à respirer (1). »
Déplorer cet état de choses ne sert à rien;
il faut le signaler à haute voix à l'attention
publique, puis prendre froidement la mesure
de l'adversaire et agir en conséquence.
Il y a dans le succès d'une pareille politique
d'étouffement une part de puissance
réelle, mais il y a aussi une part de bluff,
bluff qui réussit par la faute et l'apathie
des partis de l'ordre. Les organes de presse,
les associations et les hommes politiques qui
sont censés défendre nos idées et qui obéissent
aux consignes du silence imposées par nos
adversaires, sont des traîtres ou des incapables ;
il ne faut pas nous gêner pour le leur dire en
face, et leur faire connaître sans ambage notre
opinion. Si nous savons parler assez haut, cela
les forcera vite à réfléchir; la plupart des
organes de presse, notamment, sont guidés
par le souci de leurs intérêts commerciaux
beaucoup plus que par les idées pures ; le jour
où la pression de leurs lecteurs sera assez forte
pour contrebalancer l'influence financière ou
politique des forces d'étoufïement, ils parleront;
certains d'entre eux ont commencé
à le faire depuis le 6 février.
Il y a un noyau d'individualités, de revues
et d'organisations qui, souvent sans appui et
avec des ressources infimes, ont cependant
réussi malgré une opposition farouche des
adversaires et au milieu de l'indifférence générale
des partisans à dire ou à imprimer des
choses essentielles sur les forces secrètes du
désordre mondial. Les événements qui ont
suivi le drame du 6 février ont montré que
leur travail commençait enfin à porter ses
fruits ; il faudrait peu de choses maintenant
pour que ces voix autrefois isolées entraînent
la masse de l'opinion publique comme un
torrent irrésistible. Qui que nous soyons, nous
pouvons tous agir par la propagande autour
de nous, sur nos proches, sur nos journaux,
sur nos organisations, sur nos politiciens, pour
les forcer à briser cette chape de plomb du
silence qui a masqué trop longtemps le travail
destructeur des forces secrètes de la révolution,
forces qui perdent le plus clair de leur puissance
le jour où elles sont démasquées.
CONCLUSION
Il y a donc un problème Juif — un problème
redoutable par ses conséquences et tragique
par son essence même, car il paraît à beaucoup
insoluble-
Insoluble, et pourtant les événements se
chargeront de lui trouver une solution, bonne
ou mauvaise, car aujourd'hui une grande houle
antisémite lentement se creuse et s'étend, qui
demain peut-être déferlera de Moscou à New-
York. Essayons donc de bien situer les données
du problème.
La question Juive comporte deux éléments
distincts, mais aujourd'hui connexes : la
question juive proprement dite, ou si l'on préfère
le sort des Juifs, et la crise du monde
moderne, liée elle-même, par ses différents
aspects, à la judaïsation des sociétés contemporaines.
Est-il possible de régler le sort des Juifs de
façon à satisfaire les deux partis en présence :
les Juifs et les non-Juifs ?
Jusqu'ici nul n'y est jamais parvenu et il
n'y a aucune raison humaine pour que l'époque
actuelle si troublée et chaotique réussisse là
où toutes les autres ont successivement échoué.
Les solutions proposées se ramènent en définitive
à trois : le Sionisme, l'Assimilation, le
Ghetto.
L'assimilation serait parfaite si elle était
possible. Une longue expérience a prouvé
qu'elle ne l'était pas, et d'ailleurs l'immense
majorité des Juifs en repousse l'idée avec
horreur.
« Les Juifs sont juifs ; ils veulent rester juifs ;
toujours, partout, même malgré eux ils restent
juifs (1).
« L'assimilation serait le miracle, la rupture dans
la chaîne éternelle de la causalité... notre Juif assimilé
peut ne jamais penser une pensée juive ou lire un
livre juif, dans le caractère essentiel de toutes ses
passions aussi bien que de toutes ses actions il reste
Juif (2).
« Non, l'assimilation est impossible. Elle est
impossible parce que le Juif ne peut pas changer
son caractère national : il ne peut pas, même s'il le
désire, s'abandonner lui-même, pas plus qu'aucun
autre peuple ne peut le faire (3).
« Quoi qu'il fasse, il est Juif. Il reste Juif. La
majorité a découvert ce fait comme elle le fait tôt
ou tard. Il le découvre aussi. Les gentils et les
Juifs s'aperçoivent qu'il n'y a pas d'issue.
Tous les deux crurent en une issue. Il n'y en a
aucune. Aucune... (1). »
Examinons donc la deuxième solution : le
Sionisme.
Le Sionisme, c'est-à-dire donner à la race
juive un pays qui lui soit propre. Ce serait une
solution satisfaisante, mais est-elle possible ?
Il est permis d'en douter ; elle ne serait efficace
que si la grande majorité des Juifs se transplantait
dans sa nouvelle patrie. Or qui ne voit
tout ce que cette entreprise a de chimérique
et d'irréalisable ? La majorité des Juifs d'ailleurs
— dont les facultés sont surtout des
facultés de parasites et non de producteurs —
n'éprouve aucune envie de quitter la profitable
exploitation des peuples chrétiens pour l'aride
territoire de Palestine. En fait, l'actuelle tentative
Sioniste est comprise de la manière suivante
:
« La nouvelle Judée, d'ailleurs, n'engloberait
pas la totalité des Juifs ; la majorité de ceux-ci
continueraient à séjourner dans leur patrie d'adoption,
mais ils recevraient du foyer commun l'im-
pulsion nécessaire ; la création d'un centre juif
leur redonnerait vie et unité. C'est dans toute son
intégrité le rêve des Sionistes contemporains. »
Commentant ces mots G. Batault écrit ;
« Si tel était le rêve intégral du Sionisme, si tel
était réellement le Sionisme, il apparaîtrait comme
un véritable complot contre les gentils, contre les
nations, et il justifierait comme réaction de défense
contre lui les menées et les contre-attaques de l'antisémitisme.
Que constitueraient, en effet, ces Juifs
qui continueraient à séjourner dans leurs patries
d'adoption, mais qui recevraient du foyer commun
l'impulsion nécessaire, sinon un complot permanent
contre la sûreté des États ? (1) »
Depuis la fin de la guerre le problème Juif
est entré dans une phase nouvelle. Le traité
de Versailles a accordé aux Juifs d'Europe
centrale et orientale une protection spéciale
masquée sous la formule de Droit des Minorités
et dans le même temps il a imposé par la force
des armes à une majorité arabe la reconnaissance
d'un État juif en Palestine.
L'existence de la nationalité juive était
donc en même temps niée et affirmée au gré
des intérêts Juifs.
Une situation aussi fausse et pleine de périls
ne pourra durer longtemps. Si l'existence d'une
nation Juive est officiellement reconnue en
Palestine, les Juifs du monde entier doivent
être traités, qu'ils le veuillent ou non, comme
citoyens de l'État sioniste.
Ils tiennent essentiellement à conserver le
privilège de leur double nationalité et à profiter
de tous les droits de citoyen des pays où
ils résident momentanément, mais ce tour de
passe-passe a assez duré, il faut qu'il cesse une
fois pour toutes (1).
A défaut d'autre chose le Sionisme aura
eu au moins l'avantage de prouver l'existence
de la nation juive.
Ceci fait une question se pose : l'État sioniste
est-il viable ? S'il l'était ce serait la solution
la plus naturelle et la plus juste du problème
Juif.
L'expérience sioniste se poursuit maintenant
depuis quinze ans.
Or, écrivent les Tharaud, comment ne pas souligner
le caractère artificiel de ce qui se passe
en Palestine? La Palestine, terre de refuge, non
pas pour quelques malheureux mais pour Israël
tout entier, ah, qu'on est loin de tout cela !
« Aujourd'hui même, dans la détresse qui accable
les Juifs d'Allemagne, combien d'entre eux ont
tourné leurs regards vers la Terre des Ancêtres?
La plupart se sont réfugiés en Tchéco-Slovaquie,
en Aulriche, au bord des lacs suisses, en Scandinavie,
en Hollande, en Angleterre, à Paris surtout, je crois.
L'Amérique si empressée à les plaindre leur ferme
impitoyablement sa porte. Infime est le nombre
de ceux qui ont fait voile vers Jaffa, Caïfa, Tel Aviv.
L'autre jour, un de mes amis, revenant de Beyrouth,
a croisé, dans la mer Egée, un bateau qui portait
quelques-uns de ces émigrants. En voyant le pavillon
français, ils se pressèrent vers le bordage et se mirent
à chanter la « Marseillaise ». C'est un chant qu'Israël
aime assez dans le malheur, mais dans la fortune,
il l'oublie. Ils étaient là 150 à 200. Beaucoup d'autres
bateaux en ont-ils emporté davantage?...
« J'ai bien été forcé de constater aussi que les
Sionistes étaient haïs, non seulement des vieux
Juifs pieux venus à Jérusalem pour mourir au pied
du Mur, mais aussi de tous les indigènes de quelque
race et confession qu'ils fussent, et surtout des
Arabes. Il fallait s'y attendre. Un pays ne s'achète
pas à coups de dollars et de livres. Et bien que les
Sionistes puissent affirmer avec raison qu'ils ont
payé les domaines dont ils se sont rendus acquéreurs,
un prix beaucoup plus élevé qu'ils ne valaient naguère,
il n'y a pas de commun mesuré entre la poignée
de billets qu'on donne à un Arabe et le sol qu'on lui
prend. Je n'en veux d'autre preuve que les troubles
et les assassinats qui se produisent là-bas constamment.
Hier encore, un Bédouin, dans la banlieue
de Tel Aviv, abattait à coups de revolver le chef
de l'Exécutif sioniste, qui est en somme le Président
de votre République. Avais-je tort d'écrire que
si les Anglais s'en allaient, il n'y aurait plus
un seul Sioniste sur la Terre des Ancêtres
vingt-quatre heures après leur départ ?... » (1).
Une conclusion très nette s'impose : le Sionisme
n'est pas viable.
Il n'est pas viable parce que les Arabes qui
sont une immense majorité numérique ne
veulent pas — et on le comprend — se laisser
déposséder de leur sol natal (2).
Il n'est pas viable parceque les terres pauvres
de Palestine ne pourront jamais nourrir une
population de quinze millions d'habitants.
Il n'est pas viable parce que les Juifs européens
et américains ne veulent à aucun prix échanger la
fructueuse exploitation des peuples occidentaux
contre l'aride défrichage de terres incultes.
Il n'est pas viable parce que les Juifs, doués
uniquement de facultés de parasites et de
destructeurs, ne possèdent aucune aptitude
ni aucun goût pour le travail manuel.
Il n'est pas viable enfin parce que les Juifs
se sont, dans l'histoire, toujours révélés incapables
de maintenir un État organisé.
Sionisme et assimilation nous paraissent
donc des utopies sans efficacité pratique.
Reste la troisième solution : Le Ghetto.
Pendant deux mille ans les Juifs ont vécu
au milieu des nations occidentales, à peine
moins nombreux que de nos jours, et pendant
deux mille ans ils sont demeurés impuissants.
Pourquoi aujourd'hui occupent-ils partout les
avenues du pouvoir ?
Parce que, sous la duperie de formules insidieuses
et séduisantes, l'occident s'est laissé,
à son insu, pénétrer et imprégner par la mentalité
judaïque, mentalité qui a commencé à
se manifester lors de la Réforme et a triomphé
par la Révolution française sous son triple
aspect politique, social et religieux — démocratie,
mercantilisme industriel et matérialisme
— avec comme conséquence la domination
d'Israël.
« Les Juifs ne nous gouvernent aujourd'hui
qu'au nom et en conformité des principes de
1789, parce que ces principes sont à la fois ceux
de notre droit public, ou prétendu tel, et ceux de
la formation intellectuelle de la plupart d'entre
nous. Or, ces principes, essentiellement judaïques,
ces fausses notions de la liberté et de l'égalité, ces
faux dogmes de la révolution sont incompatibles
avec l'esprit chrétien, avec la civilisation chrétienne.
a Chasser le Juif, ou lui faire rendre gorge,
c'est impossible à faire légalement sous le
régime des idées qu'il a introduites habilement
dans la cité moderne avant de s'y
introduire lui-même et d'en prendre possession.
Le déposséder révolutionnairement, ce
ne serait que créer un épisode violent et stérile
dans le combat entre la civilisation chrétienne
et l'idée juive, qui forme la trame de l'histoire
moderne.
« C'est l'idée juive qui a conduit le riche à l'exploitation
du pauvre parla forme moderne de l'usure,
le capitalisme ; le pauvre, a la haine du riche par le
prolétariat. Aujourd'hui le masque est jelé, et cette
composition monstrueuse de forces destinées
à se heurter, le capitalisme et le prolétariat,
est proclamée cyniquement l'engin scientifique
dont l'explosion doit pétarder ce qui reste de
la société chrétienne (1). »
Les principes qui ont subi victorieusement
l'épreuve des siècles en permettant à la Société
médiévale de subir sans danger le contact des
Juifs, ne reprendraient-ils pas toute leur valeur
le jour où on les mettrait à nouveau en pratique
et ne serait-ce pas là la véritable solution ?
Jusqu'à la Révolution française,
« L'Église et les Princes qui gouvernent selon
ses maximes tiennent le Juif à dislance du peuple
chrétien. Ils ne le persécutent pas, ils ne le traitent
pas en ennemi, parce que cela répugnerait à la charité,
mais en étranger, c'est-à-dire en citoyen d'une autre
nation. Ils n'entreprennent ni contre son culte, ni
contre ses lois, ni contre ses moeurs ; ils en protègent
au contraire le libre exercice, mais à la condition
qu'ils ne puissent offusquer ni entamer la Société
chrétienne. Dans la cilé chrétienne les Juifs ne sont
pas persécutés à raison de ce qui leur est propre
de ce qui constitue le droit de leur nation. Mais on
csl en défiance de leur perfidie, et ceux d'entre eux
qui prennent un masque pour pénétrer dans la Société
chrétienne et la corrompre, encourent, à juste titre,
le châtiment des traîtres. Voilà, sommairement,
comment la question juive est considérée et résolue
au point de vue religieux, selon le témoignage de
rhisloire et l'enseignement constant de l'Église.
« Au point de vue familial et social, un mot
résume la situation faite aux Juifs : le ghetto. Ce
terme n'a pas historiquement un sens odieux. Il
signifie seulement que l'interdiction des rapports
familiaux cl sociaux entre Juifs et Chrétiens, prononcés
par l'Église, étaient traduits dans la vie
civile par des dispositions prolectrices, qui maintenaient
l'ordre entre les deux sociétés en les séparant
Tune de l'autre par l'habitation et même par le
vêtement.
« La ligne de démarcation qu'on maintenait
entre les autochtones et ces étrangers, était donc
une mesure de prudence, que les écrivains libéraux
ont bien tort de qualifier de persécution.
« La cité chrétienne, hâtons-nous de le dire, n'opposait
pas que des répressions à la rapacité juive ;
elle y opposait surtout sa forte constitution
économique par l'organisation corporative du
travail et l'organisation féodale de la propriété.
te Par la première, elle empêchait que le travail
ne pût être exploité et ses fruits confisqués par le
capital étranger ; par la seconde, elle empêchait
que le sol ne pût manquer sous les pieds de ses habitants
et l'abri sur leur tête. Sous cette forme paternelle,
comme sous la forme fraternelle de la commune
ou de la corporation, l'esprit d'association
était si vif, dans la cité chrétienne qu'elle pût, aux
bonnes époques, tolérer largement les arts usuraires
chez les Juifs, sans s'en laisser envahir elle-même.
« De même qu'un homme fort et armé peut
vivre dans le voisinage d'un ennemi sans en
être molesté, s'il s'en fait à la fois craindre et
respecter, de même la cité chrétienne put vivre
pendant des siècles au contact de la cité juive
sans trop en souffrir (1).
« Le moment actuel fait toucher aux Français ce
qu'il leur en revient de s'être créés, en Europe, les
zélateurs de la Révolution comme aussi à beaucoup
de conservateurs, monarchistes ou autres, d'être
devenus ses complaisants.
« C'est à ces derniers que s'adresseraient
mes objurgations si ma voix pouvait avoir assez
de portée pour les ramener à la clairvoyance ;
nullement aux Juifs qui ne font, en poursuivant
leur action dissolvante sur la cité chrétienne,
qu'obéir à une fatalité historique.
« Cette fatalité, je la résume en trois points :
a) Les Juifs sont restés une nation.
b) Cette nation est persuadée que l'Empire
du monde lui appartient.
c) Elle n'a le moyen de le réaliser que par
la corruption des esprits qui amène la décomposition
sociale.
« Pour conclure, il faut pour première condition
de notre émancipation, revenir au système
de nos Pères en ces trois autres points :
a) Ne traiter les Juifs que comme des étrangers,
et des étrangers dangereux.
b) Reconnaître et abjurer toutes les erreurs
philosophiques, politiques et économiques dont
ils nous ont empoisonnés.
r) Reconstituer dans l'ordre économique,
comme dans l'ordre politique, les organes de la
vie propre, qui nous rendaient indépendants
d'eux et maîtres chez nous (1) ».
Aujourd'hui :
Lorsque l'Antisémitisme renaissant se dresse
dans un mouvement d'instinctive révolte et cherche
des arguments dans les événements actuels pout
expliquer, pour justifier et nourrir son action et qu'il
se retourne contre la mauvaise paix, agrémentée
d'une nébuleuse Société des Nations, sa révolte
prend un sens extrêmement profond, qui n'est pas
immédiatement entrevu, mais qui tend à frapper
à travers toute une longue histoire, souvent glorieuse,
la politique tout entière, la philosophie tout entière,
la religion, la civilisation tout entière, issues du
mercantilisme puritain.
« La renaissance générale de l'Antisémitisme dans
les temps que nous vivons est un phénomène dont
il serait aussi sot que vain de vouloir nier la réalité
et la gravité...
« L'attitude que prennent quantité de Juifs et
qui consiste à attribuer le phénomène séculaire de
l'antisémitisme uniquement aux sentiments les
plus bas et à la plus crasse ignorance est absolument
insoutenable. Il est parfaitement enfantin de vouloir
perpétuellement opposer le bon mouton juif tout
bêlant et confit en dévote douceur, au méchant
loup non-Juif, altéré de sang et hurlant de jalousie
féroce. 11 faudrait vraiment que Ton renonçât à cette
philosophie de l'histoire pour images d'Épinal de
même qu'au procédé qui consiste à qualifier tout
uniment de « pogromistes » ceux qui se risquent
à traiter du problème juif dans un esprit qui n'est
pas celui de l'apologie délirante (1).
« Le judaïsme dans ses origines et dans
son expansion présente un ensemble de sentiments,
de notions et d'idées qui sont la source
de véritables systèmes religieux, politiques et
sociaux ; ces systèmes on a le droit de les discuter
et de les contester.
« A un idéal qu'on réprouve dans toutes ses
tendances, n'a-t-on pas le droit d'en opposer un
autre? (I) »
Deux conceptions antagonistes et irréconciliables
s'affrontent en Occident et Tune des
deux triomphera ou périra chez tous les peuples
de culture occidentale sinon même dans le
monde entier.
Aujourd'hui les dés en sont jetés.
Le monde moderne, issu de la Réforme et de
la Révolution de 1789, ce monde imprégné de
Franc-Maçonnerie et de judaïsme, agonise sous
nos yeux.
Dans la vie des individus, des familles et des
nations il est de ces instants suprêmes où Ton
tient l'avenir entre ses mains et l'un de ces
instants approche, car l'heure du redressement
est venue.
Déjà les balances du Destin oscillent et les
signes annonciateurs de l'aube nouvelle pâlissent
à l'horizon.
Voici un bon exemple de l'incompréhension
haineuse avec laquelle les Juifs considèrent leurs
adversaires : L'antisémitisme, article éculc qui permet
à quelques « vaseux » d'écrire encore de préhistoriques
âneries [de s'attarder à) de petites idées vieilles comme
le monde, bêtes comme les rues et qui amusent, en supposant
qu'ils s'en amusent encore, les vieillards et les
petits enfants. » « La Jeunesse juive » du 1e r avril
1929. Éditorial.
« Ce que nous recherchons d'abord, ce que nous
voulons réaliser dans l'immédiat, c'est, en attendant
que nous soyons assez puissants pour parler en maîtres
aux pogromistes de développer un état d'esprit, une
manière de penser, qui nous débarrassent entièrement
de ces préjugés dont les Juifs souffrent encore...
« Nous l'affirmons dans notre doctrine, nous le
répétons à toute occasion, l'antisémitisme n'est vivace
que parce qu'il exploite l'ignorance et parce qu'il
exploite la foi...
« On n'a pas résolu le problème quand on dénonce
l'argumentation antisémite. Parce que le grand-père
d'un Juif aurait été pendu pour vol de brebis, tous les
Juifs seraient destinés à commettre le même crime ?
Parce que des Juifs auraient crucifié Jésus, ce qui
reste à prouver, tous les Juifs seraient destinés à crucifier
les disciples de Jésus? Ces âneries malfaisantes
ont encore cours au xx° siècle et c'est en leur honneur
que Ton tue les Juifs. Il est bien qu'on le flétrisse et
qu'on demande ouvertement à ceux qui professent le
même culte que les barbares de l'Inquisition et les
massacreurs d'Arméniens s'ils sont par là même destinés
à commettre le même crime que leurs ancêtres
et si nous devons les traiter par anticipation comme tels.
Quant aux antisémites la démonstration est faite.
Mais il faut reconnaître qu'ils n'ont même pas l'excuse
de l'ignorance ou du fanatisme. Ce sont les mercantis
du Pogrome. Chaque goutte de sang juif vaut de l'or
pour eux...
« ...L'antisémitisme est la manifestation d'un esprit
exclusivement réactionnaire, antidémocrate, fasciste...
Conclusion : ...Nous devons faire pression, au besoin
durement, sur les forces de conservation sociale pour
qu'elles s'écartent de l'antisémitisme, quitte, si la
situation reste inchangée, à mener de front la lutte
entre celui-ci et contre celle-là...
« Les partis politiques en France se divisent d'une
manière générale et quelque peu arbitraire, en partis
de gauche et partis de droite. Pour employer les termes
usuels il serait plus vrai d'indiquer : partis de démocratie
et partis de réaction.
« Nous avons à prendre parti vis-à-vis des partis de
réaction d'une manière qui ne peut plus laisser de
doute sur le véritable caractère de notre oeuvre.
« Or, les doctrines réactionnaires, apparemment
masquées, apparemment recouvertes du masque
républicain, ne peuvent nous satisfaire... et nous
avons le devoir sinon de les combattre — ce qu'il
faudrait en certains cas envisager — du moins de leur
rester hostiles et de fermer notre porte à tout principe
de prise de contact. »
(Pour tuer l'antisémitisme, brochure éditée par la
« Ligue Internationale contre l'Antisémitisme »,
27, rue du Château-d'Eau, Paris, 1931.)
ttionnal
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