UNE RENAISSANCE PERSONNELLE ET LE PARTI
Pourtant nous avons beau dire qu’il nous faut tirer de notre peuple le levain d’un homme nouveau, l’affirmer et ébaucher un programme ne suffit à aucun prix. Pour un homme neuf, et pour un parti neuf, il faut aussi des mots qui aient un autre poids et n’aient jamais été alliés à l’idée d’un Parti et à l’image qu’on s’en fait couramment. — Un Homme neuf. Des gestes neufs ! Chacun de vous, Camarades, connus et inconnus, membres de notre peuple et de notre race, doit avoir au coeur l’amour profond de son parti, non pour ce qu’il est, peut-être non plus pour ce qu’il sera, mais pour ce qu’il doit être et pour ce qu’il porte en lui, de sève et de sang, de promesse et de certitude. L’amour du Parti doit être comme l’acte de foi en l’idée dont le parti est porteur et non l’attachement superficiel à sa forme extérieure ou à ses chefs !
L’Idée que porte le Parti doit être à chacun de ses membres comme la confiance aveugle et encore gratuite que le fiancé porte à la fiancée. au plus profond du coeur et à chacun de ses gestes. Si ces mots naissent nouveaux à notre esprit comme s’appliquant à un parti politique c’est que celui-là doit porter en lui, non la promesse électorale à une faim qu’on aiguise mais la Vie et le Sang, la Force et l’Avenir d’une Race et d’un Monde !
Que chacun de vous, en se levant le matin se demande : ‘‘ Que vais-je faire aujourd’hui pour l’Idée et pour le Parti ? ‘‘ Il faut qu’à chacun de ses gestes du jour, il se dise que ce geste-là importe aussi au Parti et va servir ou desservir l’Idée. Que chacun des gestes soit donc pesé au long du jour et qu’il soit mûri. Qu’il ne soit que comme un nouvel acte de foi dans la Race et le Sang, dans le Sol et dans le Parti. On est membre de son Parti, vingt-quatre heures par jour et, même au seuil du sommeil, il faut encore songer à servir le Parti !
Certains ont dit qu’on ne s’occupe de politique qu’aux heures creuses, aux heures libres, aux heures de loisir. C’est au contraire pendant les autres heures qu’on s’occupe de l’Idée et pendant les heures de loisir, on y pense et on s’y prépare ! On agit toujours en homme de parti, en porteur de l’Idée ! Et aux instants ‘‘ creux ‘’, on pense à ce que fera l’Homme de parti à ses heures de travail.
Que te rapporte cela ? Diront certains. — Soit ! Juges-tu que le fait d’appartenir à une certaine race, d’avoir certaines affinités, de vivre au milieu des signes évidents d’une culture et d’une conception du monde particulières ne soient pas des choses que tu as, que tu reçois ? Elles ne sont pas là par hasard. Tu les as reçues en dépôt, tu as une dette ! Le fait de lutter dans le Parti et pour l’Idée te ‘‘ rapporte ’’ que tu les gardes et que tu les enrichis. Nul ne peut dire ‘‘ après moi le déluge ’’ car le déluge est là avant qu’il s’en aille, s’il l’a laissé venir !
Sache aussi que tu ne peux être la dupe de personne si tu sers non un Homme mais l’Idée. En servant seulement une doctrine c’est celui qui voudrait te duper qui le sera lui-même, par ta seule foi. En effet sans la Foi, il n’osera pas ce que tu oses, il n’accomplira pas ce que tu accomplis. Le mouvement et la vie grâce à ta Foi le balaieront. Il sera jeté dans une telle atmosphère que la honte le gagnant il partira ou se laissera gagner par la Foi elle-même.
D’autres t’ont dit : ‘‘ J Je sers la politique et le Parti, de temps à autre, mais le dimanche, mais le soir, quand je suis avec mes amis, avec ma femme, ma fiancée, alors, non ! —Fort bien ! Pourrais-tu penser comme un catholique durant dix heures du jour et la onzième agir et raisonner comme un protestant ou un mahométan ou en bouddhiste ? Alors tu ne peux non plus pendant quelques heures réclamer une certaine manière de vivre, puis aux autres heures démentir et oublier ta conception de la vie et ton Idée qui la détermine. Pourrais-tu démontrer pendant quatre heures les méfaits du métissage, puis tout aussitôt, à la cinquième aller préparer au monde un nouveau métis ? Cela est impossible ou méprisable. Dans ta famille, là où tu vis, à tout instant, ta vie doit demeurer aussi élevée, ton Esprit doit rester porté par l’Idée et le Parti.
Il est possible que parfois, par la force des choses, tu te trouves dans un milieu où ton Idée ne peut être émise. Mieux vaut te taire que renier ce qui est ta raison de vivre. Mieux vaut l’impolitesse que la capitulation et mieux la muflerie que la trahison !
Partout, d’ailleurs, si avec fermeté, dignité et calme, tu oses défendre ta conception, il n’est pas de milieu qui puisse lui rester complètement hostile et fermé. C’est là seulement question de courage et de Foi !
Parce que le parti porte ton Idée et ta Foi, parce que ton adhésion y est réfléchie et profonde, tu ne viens pas au parti en passant, comme tu vas au syndicat quand tu as besoin de lui. Tu as toujours besoin de ton Parti, tu vis en lui et il vit en toi comme le fidèle vit dans son Église et l’Église par ses fidèles.
Du jour où tu es venu au Parti tu t’es engagé à vivre d’une vie nouvelle car tu as accepté la manière nouvelle de comprendre le monde qui est celle du Parti. Tu as adopté un étalon nouveau de mesure pour évaluer les choses et les êtres. De ce jour, ta vie privée cesse d’exister de la même façon qu’elle existait auparavant. Parce que tu t’es ‘‘ engagé ‘’, tu as engagé non seulement l’écorce de toi-même pour accomplir quelques gestes automatiques tels que coller une affiche ou distribuer un journal, mais c’est ton esprit et ton coeur que tu as engagés également. Toute ta vie et tous tes rapports avec ton milieu habituel doivent être modifiés et j’allais écrire ‘‘ bouleversés ‘’. Tu voyais le monde jusqu’ici comme tous le voient mais soudain les écailles tombant de tes yeux tu le découvres à nouveau. Voilà ce qu’exige de toi le Parti ! Voilà ce qu’il t’apporte !
Du jour où tu viens au parti tes actes ont plus de résonance et ont des prolongements insoupçonnés. Tes actes ne t’appartiennent plus, mais appartiennent au Parti et à l’Idée qu’il personnifie. Si tu admets que ta conviction et l’opinion du Parti doivent réformer la société non seulement en surface mais doivent la bouleverser dans sa substance même en lui apportant des valeurs nouvelles ; Si tu penses que les nouveaux critères, la nouvelle échelle de valeurs que tu apportes par le Parti doivent transformer non seulement le Monde, mais l’Homme d’abord dans le monde, alors tu pèseras chaque geste et tu sentiras toute ta responsabilité.
Du jour où tu viens au parti, tu cesses de dire ‘‘ Je ’’ pour dire : ‘‘ Nous ‘’. — ‘‘ Nous ’’ le parti, ‘‘ nous ‘’, cette élite d’Hommes qui partent non seulement à la conquête du pouvoir, non seulement à la lutte politique qui serait simple et minime mais à la conquête de l’Homme et de son but même. ‘‘ Nous ‘’, cette poignée de Combattants et de ‘‘ Maîtres ’’ (maître dans le sens d’éducateur) qui apportent une vérité pour la vie du millénaire.
Tu cesses évidemment d’être libre au sens individuel que lui donnent les plats démocrates bourgeois, mais tu deviens fort de toute cette association et de toutes ces adhésions et c’est cette force même qui te rend libre d’une merveilleuse liberté venue du fond de toi-même. Tu sais que tu as été libre de venir ou de ne pas venir, de choisir ou non cette vie nouvelle, et quand tu l’as choisie tu as senti en toi cette certitude d’être enfin sur la voie que tu cherchais. Tu as senti que toutes les forces que tu avais autour de toi s’ajoutaient à ta force pour te libérer un peu plus. rire libre, n’est-ce pas avoir la possibilité de réaliser dans la vie et le monde la conception qu’on a de la vie et du monde ?
Quand tu es venu au Parti ta conception et celle du Parti s’étant confondues, tu as acquis par lui la possibilité, la liberté de réaliser ta conception. Il y ajoute la force de la réaliser que, seul, tu n’avais pas ! Il a accru ainsi ta Liberté de toute l’amplitude de sa Force, de toute la volonté de son nombre. C’est la force seule, la force de l’adhésion profonde et de la participation profonde à la vie du Parti, qui font ta liberté et ta force. Voilà encore ce que te donne le Parti ! Voilà ce qui rend ton devoir illimité, comme illimité ton effort, et comme illimité ton pouvoir à l’intérieur du Parti et voilà ce qui t’engageant, engage par là même le Parti envers toi ! Tu lui donnes tout mais en retour il t’apporte tout. Cela ne veut pas dire que le Parti te fera vivre matériellement, mais que le Parti intellectuellement et moralement répondra à tous tes besoins, à toutes tes questions, à toutes tes inquiétudes.
Nous savons que le petit bourgeois, l’épicier et chacun de ceux qui pensent et qui pèsent la morale en épiciers ne pourront supporter une telle conception, une telle adhésion, un tel don. Mais le racisme ne fait pas un Parti ni un Monde pour que les épiciers y règnent et pour que la morale des épiciers y devienne la Loi. Que tous les faibles, les incertains, que tous ceux qui souhaitent la vie facile et large immédiatement et pour eux seuls se tiennent écartés du Parti. Ils n’y seraient pas à l’aise, ils ne pourraient pas y vivre et, sans doute, ils nous empêcheraient aussi d’y demeurer.
C’est pourquoi, nous qui avons accepté d’avance ces obligations et ces devoirs, qui avons voulu vivre dangereusement, qui avons voulu que cette morale et cette conception deviennent nôtres, nous disons à tous ceux qui pèsent la morale sur une balance d’épiciers : ‘‘ L Laissez-nous la route libre, votre voie n’est pas la nôtre ! ‘‘
Mais à tous ceux qui sont capables de donner eux-mêmes et plus qu’eux-mêmes à une cause, à tous ceux qui sont capables de concevoir cette cause et de s’y mesurer, à tous ceux dont la vie veut être une lutte, un combat, une conquête, à tous ceux-là, nous disons : Venez à nous, et, ensemble, marchons ! Nous ne voulons pas faire une chapelle, ni même une église nouvelle. Notre Parti n’est pas une boutique concurrente des autres boutiques électorales. Nous portons une Idée, au service d’un Peuple et d’une Race ; Nous oeuvrons à unir ce peuple et à sauver, de cette race, ce qui peut encore être sauvé. Nous n’avons pas à nous occuper des groupes ou des partis existants. Peut-être veulent-ils s’occuper de nous et s’opposer à cette oeuvre ? Tant pis pour eux, car ils seront balayés et brisés par l’élan d’un peuple qui se libère, d’une race qui reprend conscience. Ils retourneront à l’oubli d’où ils sont venus, au néant duquel ils sortent à peine !
Désormais, à toi qui es venu et qui as fait tienne notre conception, nous disons : Que la Joie du Combat soit avec toi !
Il faut désormais que chaque matin ton réveil soit comme un cri de guerre et un cri de victoire, comme un hymne de vie pour la journée qui vient. Tu apprendras chaque jour à chanter à ton réveil afin que la Force et la Joie de ton chant éveillent aussi la Joie et la Force de ton coeur ! Tu ne chanteras pas alors de ces mièvres romances que l’accordéon étire au coin des rues, mais nos chants du peuple, et nos chants de combat : De ces chants qui sont allés au bout du monde au pas rythmé de nos armées ; Non pas encore de ces chants à la Déroulède bêtes à pleurer mais ceux qui surent unir la lutte socialiste à la volonté du combat. Quand tu auras ainsi commencé le jour, tu partiras d’un pas plus franc pour le travail et la propagande !
Mais tu voudras donner plus encore au Parti ! Non seulement tu voudras susciter en toi chaque matin l’élan qui te fera triompher dans les combats du jour mais tu lui donneras quelques instants de silence et de réflexion que tu ne pourras plus lui donner au long du jour. Nous avons dit que tu devenais un Homme nouveau. Ces cinq minutes-là t’aideront à le devenir. Les hommes de notre peuple, ont désappris de méditer dans le silence et la solitude ! Toi, homme nouveau, tu l’apprendras de nouveau pour toi-même et ton peuple. Cinq minutes pendant lesquelles tu mesureras ta force et ton But. Peut-être au début tu ne penseras à rien ou ta pensée vagabondera mais bientôt ces cinq minutes seront par leur discipline même riches de substance et de vie.
À ce moment, tu appelleras à toi toutes les forces qui sont éparses en toi et autour de toi pour ce combat immense que tu as entrepris et pour guider ta Méditation c’est tout l’esprit de ta Race et de ton Sang que tu appelleras à ton aide :
‘‘ E Esprit de notre Race ! Et Esprit de notre Sang ! Sois en nous-mêmes et en notre Peuple ! Pénètre nos esprits et nos coeurs ! Anime nos pensées et nos actes en ce jour et dans les jours à venir ! Car c’est toi, Esprit de notre Race et Esprit de notre Sang, qui a fait la grandeur et la puissance de notre Peuple — C’est toi qui as fait naître en lui les Combattants et les Conquérants !
‘‘ Fais de nous aussi, Esprit de notre Race et de notre Sang ! Des Combattants fidèles et des Conquérants du Monde nouveau — Toi qui as fait la Culture et le Rayonnement de l’Occident, donne-nous la force de lutter et de vaincre ! Fais de nous les champions du Sol et du Sang, du Parti et de la Liberté ! ‘‘
UN DERNIER MOT
Le socialiste européen a pu assister à la succession des scissions sans nombre qui ont eu lieu dans le mouvement socialiste. S’il était l’un des militants de la base, c’est-à-dire s’il était resté en contact avec son peuple, il n’en a pas moins gardé la nostalgie d’une organisation unifiée. Il n’en a pas moins conservé la conviction que le socialisme est un, dans son esprit. Sans cesse il a souhaité ‘‘ l’unité ‘’, cette unité que tant de bonzes ont rompue et dont tant de théoriciens ont dit qu’elle était impossible, cette unité enfin à laquelle ils ont imposé tant de conditions préalables qu’ils l’ont effectivement rendue impossible.
Ainsi après avoir prétendu que le peuple était et devait être de toute éternité divisé en classes qui s’opposeraient, ils agissaient de telle façon que le socialisme lui-même, bien qu’émanation (selon eux) d’une classe unique, était voué au morcellement, à l’opposition. Ainsi même cette ‘‘ classe ’’ dont ils se faisaient les champions et dont ils se sacraient représentants était scindée en fractions rivales et ennemies dont les membres souvent finissaient par s’affronter comme en Autriche, en Allemagne, en Pologne et en tant d’autres lieux, les armes à la main.
Jamais un homme du peuple ne s’est résigné à cette division et s’il n’en comprenait pas toujours les raisons, il n’en supportait que difficilement les conséquences.Nous avons dit ailleurs quels furent les motifs de la division, nous avons précisé ce qui rendrait l’unité possible. Nous avons dit où se trouvait le principe commun du socialisme qui permettrait toujours à l’unité d’un mouvement socialiste au sein d’une même race de se rétablir.
Dès l’instant où peut s’établir de façon consciente et claire un principe, qui, admis par tous et dominant toutes les autres motions les conditionne, la question de l’unité est vite résolue. Des ‘‘ tendances ’’ d’application diverses peuvent se faire jour, elles concourront toutes au même but. Le rôle du chef sera de les coordonner et de les diriger en utilisant chaque force, là où son emploi sera le plus utile. Il est clair pour chacun que des tempéraments divers font les uns ‘‘ réformistes ‘’, les autres ‘‘ violents ‘’, mais, de même que dans le peuple on trouve des hommes de cabinet et des militaires, il est possible, dans un même parti, d’utiliser les tendances particulières dans l’intérêt du parti. Cela était impossible aussi longtemps que la violence ou la non-violence servaient de critère à une discussion doctrinale, c’est facile à l’instant où le critère devient l’obéissance aux lois de la race ou leur refus.
Jusqu’ici, parce que le problème était posé à l’envers, la poursuite de l’unité était une chimère qui se heurtait dans tous les cas à la discussion byzantine : Violence ou non-violence, prise comme base doctrinale. Du fait que le combat pour la race et pour le socialisme dans la race nécessite l’utilisation simultanée ou successive mais en tous cas la coexistence des deux moyens, l’unité est inévitable ; La division elle-même ne se conçoit plus. Aucun des partis en présence n’a accepté de faire de concessions ? Soit ! Mais personne maintenant ne leur en demande : Ils sont tous deux aussi nécessaires.
Il n’est pas de progrès saris éducation, sans propagande, en un mot sans ‘‘ juristes ‘’, mais en revanche si la propagande n’est pas protégée, si l’éducation n’est pas menée brutalement, si la loi en un mot n’a pas son appui et son ‘‘ bras séculier ‘’, aucun progrès non plus n’est possible. Si nous politisons un peu plus nos expressions, nous dirons que sans théoriciens, sans parlementaires, sans délégués le contrat social est impossible. Mais sans manifestations et sans organisation de combat, l’action des théoriciens et des parlementaires est vouée à l’échec. Qui ne sait qu’un bruit de bottes a pu parfois dans la vie des peuples hâter et faciliter une négociation ? Qui, dans le mouvement socialiste, accepterait de renoncer à ce moyen ? Mais aussi qui ignore que ce moyen seul ne mène qu’à l’écrasement et à l’échec ?
C’est parce que le socialiste raciste sait que l’histoire se fait par l’utilisation des deux moyens combinés dans des proportions diverses qu’il accepte facilement toute la gamme de ces tendances extrêmes et de leurs intermédiaires. Il demande seulement, ce qui est facile, que la discipline générale soit respectée ; Que les chefs pris comme arbitres, utilisant chacune et en dosant les effets, aient toute possibilité de manoeuvre. En un mot le raciste exige l’unité de commandement dans le combat social comme étant le seul moyen de vaincre, le critère unique étant toujours l’intérêt supérieur du peuple et de la race.
Les chefs ou mieux le chef du parti devra donc, en même temps, avoir assez conscience de sa responsabilité et de ses devoirs pour ne se laisser aller à aucune préférence sentimentale pour l’une des tendances, mais ne voir en tout temps que l’intérêt du parti, du peuple et de la race.
Naturellement ce chef sera un homme et ne pourra jamais être totalement impartial, mais s’il sait s’entourer de conseils judicieux il pourra commettre peu de fautes. D’autre part la faute commise est toujours sans importance grave si l’unité rigide de l’organisation permet de la réparer. L’unité et la discipline sont les deux pôles vivants de l’organisation qui permettent toujours de parer à toutes les erreurs et le plus souvent d’utiliser même les erreurs dans le plus grand intérêt du parti et du peuple.
Ce qui assurera l’unité et la permanence du mouvement, c’est-à-dire du socialisme réunifié sur sa base raciale et populaire, c’est son aptitude à sélectionner des chefs qui soient capables de voir loin et profond l’intérêt du peuple et de la race ; Dont la vie soit comme le modèle pour chaque raciste de ce que peut et doit être le militant. Ce qui assurera la permanence de l’action c’est l’aptitude à chaque moment historique donné, de résoudre chaque problème et de leur donner une réponse qui soit conforme au destin racial du peuple.
Ce ne sont pas les ‘‘ tendances ’’ en tant que telles qui jusqu’ici ont pu ‘‘ avoir raison ‘’, leurs doctrines particulières avaient trop peu de liaison avec la vie véritable du peuple pour que leur ‘‘ raison ’’ ne soit pas fallacieuse et essentiellement provisoire. Ce ne sont pas les tendances en tant que telles qui pourront à l’avenir non plus définir la meilleure ligne à adopter, mais seulement les chefs issus de quelque tendance que ce soit et qui sauront assez s’abstraire de leurs divergences pour ne mesurer que les résonances profondes d’une action possible.
Ainsi toute la vie du mouvement socialiste, tout l’avenir et la permanence de l’unité sont liés à cette seule capacité de sélection constante et rigoureuse de ses cadres et surtout de ses cadres supérieurs.
Aucun sacrifice ne devra être trop grand pour assurer cette sélection, le recrutement systématique et la formation de ces cadres.
On nous objectera que le danger de remettre à quelques-uns ou à un seul le soin de décider quels sont les intérêts de tout le peuple et même de toute la race est considérable, en ce sens que cette autorité à lui conférée est grosse de conséquences en cas d’erreur.
Encore une fois, nous pensons que cette unité de commandement est la seule condition de vie de l’unité et si nous voulons chercher des exemples historiques d’organisations ayant utilisé avec fruit le même procédé de direction, nous n’aurons aucune peine à en trouver : L’unité absolue de commandement et la discipline rigide permettent dans tous les cas une permanence certaine et une vitalité sans défaillance à toute organisation. La condition d’acceptation de cette discipline et de cette unité est seulement la soumission individuelle au but à atteindre. Le nôtre est assez important, assez vaste et élevé, pour que chaque raciste soumette sa vie à cet impératif.
Une fois de plus nous résumerons donc ce que nous avons dit : Par le parti, l’adhérent est réintroduit dans la grande réalité de la lutte socialiste après la prise de conscience par lui de la permanence raciale. Cette prise de conscience lui est non pas imposée par le parti mais par l’étude personnelle de l’histoire de sa race et des théories sociales issues du génie de sa race. Le type humain qu’il aura retrouvé et accepté de reproduire, il ne pourra le reproduire complètement que dans le parti et par le parti, seul moyen et arme du peuple et de la race pour réaliser leurs destinées. Il pourra se confier au parti précisément parce que seul le parti réalise la sélection rigoureuse qui permettra d’orienter le peuple en raison de ses nécessités profondes et lointaines. Voilà la position du socialiste raciste.
Nous concluons enfin qu’il ne reconnaîtra pour justes et acceptables les décisions du parti au moment où il acceptera d’en être membre que parce qu’il aura en suite de son étude pris conscience que le Parti est bien l’héritier des millénaires de civilisation blanche qui nous précèdent.
La nécessité affirmée par nous de la prise de conscience individuelle antérieure à l’adhésion, nous amène par voie de conséquence à ne pas accepter à la légère l’adhésion de celui qui se présente. C’est pourquoi un temps de stage doit être imposé à chacun, stage au cours duquel il étudie le parti et ses conceptions ; Au cours duquel il démontre aussi sa détermination d’accepter le nouveau genre de vie que comporte son adhésion.
La plupart des hommes de notre peuple jusqu’à ce jour, quand ils sont allés à un parti politique y ont été accueillis à bras ouverts et sans explications, sans obligation préalable. C’est qu’il s’agissait uniquement d’accepter les quelques revendications démagogiques et inconsistantes de ce parti sans que naturellement il puisse pour eux en découler une obligation quelconque. Les partis ne se croient pas obligés de réaliser leur maigre programme, comment pourraient-ils demander à leurs adhérents plus de dévouement et d’honnêteté ?
Les racistes voudront tenter un renouvellement total des notions de programme, de doctrine et d’adhésion. Ils ont posé comme revendication non de prendre vulgairement le pouvoir mais de recréer le peuple uni et la race forte. Le but essentiel est, non de remplacer une constitution par une autre mais de fixer à chacun le but de sa vie, sachant fort bien que si les moeurs et les caractères changent, la constitution et la loi changent d’elles-mêmes.
Il s’agit donc de créer à chacun une obligation morale de choix entre la santé et la décadence, et tout homme du peuple devra faire ce choix à un moment quelconque.
Par suite désormais, pour chacun, une série de questions se posera dans la vie de tous les jours : Ai-je conduit et construit ma vie personnelle dans le sens qui est celui des traditions de la race à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir ? Puis — Ai-je en adoptant ce sens primordial, rempli toute ma tâche et ai-je vraiment réalisé en moi le maximum de ce que le type racial auquel j’appartiens peut réaliser ? — Enfin, ayant adopté ce sens et ayant fait sur le plan personnel tout ce qui dépendait de moi pour développer en moi les qualités de la race qui s’y trouvaient en puissance, ai-je participé au combat collectif de la race pour sa défense et son progrès ? Trois étapes donc : La prise de conscience personnelle, l’effort personnel, l’effort collectif. Seul celui qui aura franchi ces trois étapes, qui aura satisfait à ces trois nécessités, aura le droit de dire qu’il est digne de son peuple et qu’il participe à la destinée de sa race. Seul celui-là aussi aura sa place dans le parti : C’est sur la réponse affirmative à ces trois impératifs que sera pesé le nouvel adhérent. Sa valeur personnelle, c’est-à-dire la façon dont personnellement il pourra satisfaire à l’effort personnel et collectif lui donnera l’occasion de s’élever dans le parti, mais il aura dû passer par cette première sélection.
C’est ici d’ailleurs que nous atteignons au fond moral du problème. Pour être tin individu vraiment utile à son peuple et à sa race, il faut faire plus à nos yeux que ne pas nuire à son développement en accomplissant par ailleurs son devoir social quotidien.
Celui qui chaque jour accomplit son travail normal et reste politiquement ‘‘ neutre ’’ pourra penser que du fait même de l’accomplissement de sa besogne il a aidé à la vie de son peuple. Du point de vue marxiste, du strict point de vue d’une économie mathématique cela est bien exact, niais pour nous celui qui ne fait que cela n’a aucunement satisfait à son devoir. Il n’a contribué en aucune manière à assurer la permanence et l’élévation de son peuple, et voilà ce que nous lui reprochons : Ni à son travail, ni dans sa famille, ni dans la société, il n’aura été tin exemple, un conquérant, un législateur, et par suite il n’aura aucunement atteint au type racial qui est le nôtre.
La notion purement légale, juridique : ‘‘ J Je n’ai rien fait contre ma race et mon peuple ’’ ne peut suffire au raciste. La notion même ‘‘ J J’ai fait quelque chose pour ma race et mon peuple ’’ lui est étrangère également. La seule conception qui soit sienne est celle-ci : ‘‘ J J’ai fait dans tous les domaines tout ce qu’il était humainement possible de faire pour nia race et mon peuple ‘’. Bien plus, il ajoutera qu’en ce faisant il n’a rien fait de plus que ce qu’il devait en raison de l’héritage immense qu’il a reçu en dépôt. Toute autre attitude est à ses yeux quasi négative. Celui qui n’agit pas ainsi ne représente pas le type de la race qui est effort, combat, conquête et tendance vers la perfection. Or celui qui n’est ’’ pas ce type n’a rien fait pour sa race puisqu’il la représentera et la perpétuera incomplète. Il sera sans le savoir ou le vouloir, cause de dégénérescence pour elle. Selon le racisme par suite, même celui qui se sera contenté de ‘‘ faire beaucoup ’’ sans faire ‘‘ tout ’’ pour la race et le peuple, celui-là est encore un fauteur de déclin.
Être digne de la race, se confondre avec la lignée ininterrompue qui vient du fond des âges en ajoutant encore à son héritage, voilà le seul But. On pourra alors se demander ce que chacun doit faire pour accomplir ainsi sa destinée raciale. Nous répondrons simplement que son devoir est de s’intégrer au parti, seul organisme capable de lui indiquer le meilleur moyen d’orienter son effort. On peut d’ailleurs supposer qu’il soit possible que le peuple et le parti finissent par se confondre le jour où tout homme du peuple aura pris conscience de ce But. C’est aussi pourquoi nous insistons sur le fait qu’il n’y ait pas d’adhésion formelle.
Elle serait sans valeur et empêcherait le parti d’accomplir sa véritable tâche. La plus haute valeur à laquelle puisse prétendre un homme si le parti est digne de la mission qu’il accepte de porter est la qualité de membre du parti, car c’est le parti qui permet de réaliser complètement son idéal.
Pourtant l’autorité que tant de Français redoutent ne sera-t-elle pas terrible dans ce parti qui entend régir toutes les activités de ses membres et prétend à pénétrer même sa vie privée ? C’est à chacun à fixer le poids dont la discipline pèsera sur lui et nous sommes persuadés qu’elle sera bien légère à quiconque sera venu délibérément et honnêtement au parti. Il serait sans doute simpliste de parler de politique sans discipline, de lutte politique sans direction politique, et d’autorité morale du parti sans considérer que le parti doive être puissamment centralisé.
Pourtant si l’adhésion de chacun est bien mûrie, si son obéissance aux impératifs de la tradition raciale est absolue, la discipline du parti non seulement lui sera légère mais elle lui sera un appui et une force.
S’il se soumet à une discipline ce sera davantage à celle que sa conscience lui aura imposée, qu’à celle que lui offrira le parti. Celle du parti ne sera pour lui que l’ordre normal d’une association destinée à appliquer la maxime de sa propre volonté. La position personnelle étant prise il admettra en effet qu’elle peut et doit servir de base à la loi. Il ne songera pas dans ce cas à se soustraire à cette loi. L’autorité du parti deviendra par là même celle de sa propre volonté. C’est à ce moment qu’il aura au maximum réalisé sa liberté en même temps que l’unité totale de sa propre destinée. L’autorité rigide du parti sera donc d’autant plus rigide et justifiée qu’elle puisera sa raison d’être dans la conviction et la conscience profonde de chacun de ses membres. C’est ainsi que s’épaulent constamment la liberté de l’individu dans sa détermination et la discipline du parti pour sa réalisation.
Cette liberté comme cette discipline sont naturellement liées à la qualité des individus qui l’acceptent et ce n’est pas l’individu que vingt métissages ont abâtardi qui pourra s’élever à un tel choix et se soumettre à une telle autorité. Il ne concevrait ni l’un ni l’autre.
Cette détermination, individuelle et collective tour à tour, se conçoit seulement en raison de la théorie qui en est l’origine. On voit mal l’adhérent d’un quelconque parti politique ‘‘ bourgeois ’’ ou marxiste essayer de résoudre un problème personnel, puis social, puis politique, enfin moral ; En fin de compte accorder sa confiance totale et l’intégralité de ses forces à une cause et au parti qui la représente. Cela implique un certain niveau racial, moral et politique qui ne sont pas chez chacun de mise à notre époque.
Parce que nos principes dessinent une image de l’homme singulièrement puissante et attirante, parce que d’autre part la puissance d’évocation de la race est illimitée, la conviction et l’action, la discipline et la liberté, la détermination personnelle et la vie collective peuvent trouver le chemin des esprits dans notre peuple.
C’est pourquoi nous sommes persuadés du succès final de nos revendications et du triomphe de notre conception de la vie et du monde.
Décembre 1946
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