La gauche Raciste anti blanc
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5-1) Pourquoi la gauche a besoin du racisme Antiblanc pour exister
5-2) De l’utilisation de la Barbarie Nazie
5-3) De l’utilisation de la « Méthode Abdou »
5-4) De la racialisation du débat social
5.1) Pourquoi la gauche a besoin du racisme Antiblanc pour exister
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Depuis deux décennies, une transition et un recentrage s’opèrent dans la pensée idéologique et le discours
politique de gauche, d’une compréhension de la société en terme de lutte des classes, dans laquelle « les
bourgeois » tenaient le rôle de bouc émissaire, à une lecture raciste, en terme de lutte des races. Dans cette
nouvelle vision des rapports humains, le Blanc « nanti » a remplacé le bourgeois d’autrefois; la personne de
couleur, ou juive, à pris la place du prolétaire d’antan. Pour comprendre les raisons qui ont conduit à cette dérive
raciste de la gauche Française, il faut prendre en compte les événements historiques, démographiques et
politiques qui ont marqué la fin du 20è siècle et le début du second millénaire.
Au début des années 90, les bilans du communisme et du socialisme apparaissent dans toute leur horreur. Partout
où ils sont parvenus au pouvoir, les communistes ont instaurées comme méthodes politiques la dictature, la
torture, la censure, le goulag et la corruption. Ils ont anéanti la vie économique de tous les pays où leur délire
planificateur a eu libre cours. Ils ont fait des êtres humains placés sous leur gouvernance des esclaves soumis aux
famines organisées et aux génocides sociaux programmés. Sous les applaudissements des militants des partis
« frères » d’Europe de l’Ouest, ils ont assassiné - au minimum - 80 millions d’êtres humains.
L’idéologie Marxiste est en faillite morale aux yeux de la population et pour la première fois, le concept de « lutte des
classes » n’est plus fédérateur mais, au contraire, devient un repoussoir, à cause du cortège de massacres et de
génocides sociaux qu’il a provoqués. Le communisme est largement déconsidéré: on sait désormais qu’il a
échoué, dans tous les pays où il s’est hissé au pouvoir, à apporter la moindre amélioration au sort de l’humanité.
Simultanément à cette grande reculade du communisme, le Parti Socialiste, en adoptant une orientation politique
pro-européenne cesse d’exister autrement que dans le virtuel. L’adhésion d’un pays à l’Europe implique en effet,
quel que soit le parti politique qui « dirige » ce pays, qu’il se conforme à des règles communes. Avec la mise en
place de l’Euro, les critères de convergences imposées aux économies des pays de la zone Euro limite la marges
de manoeuvres économiques et politiques des équipes « dirigeantes », ce qui explique la similitude flagrante
« des » politiques de la gauche plurielle et de la droite modérée. En fait, c’est la même politique, celle des
critères de convergence imposés par l’Europe, ce qui explique pourquoi la cohabitation de la gauche socialiste et
du RPR est possible: il s’agit en fait des deux têtes du nouvel aigle bicéphale de la politique française, qu’on
pourrait nommer le Parti Unique Européen.
Menacée de disparition à moyen terme, la gauche française ne pouvant prétendre offrir une véritable alternative
sociale et économique à ses Alter-ego des droites pro-européennes, elle va recentrer son discours autour de la
question raciale, ce qui lui permettra de retrouver le schéma simpliste Opprimés/Oppresseurs de l’idéologie
marxiste et de recycler tous ses vieux slogans. L’arrivée au sommet des appareils politiques des soixantehuitards
de la gauche plurielle explique la facilité avec lequel s’est opéré cette transition.
Les membres de cette génération, en effet, n’ont pas grandi au temps des grandes luttes sociales des années
trente, menées par leurs concitoyens, mais pendant la période de prospérité de l’après guerre. Élevés,
contrairement aux générations qui les précèdent et les suivent, sans connaître les privations de la guerre ou la
crainte du chômage, entrés dans la vie professionnelle à une époque où il était relativement facile de trouver un
emploi, issus de milieux universitaires et pourvus de ce fait d’un bagage qui, par la suite, les protégera plus que
d’autres des rigueurs de la crise économique, enfin se ménageant au dépend des générations futures une sortie
précoce de la vie active, ils forme une population privilégiée, et considèrent l’ensemble de la société française à
leur image. Pour eux, l’injustice s’est toujours trouvée ailleurs que dans leur assiette: leurs héros sont des figures
du tiers monde: Mao Tse Toung, Fidel Castro, Che Guevara ou Gandhi. L’esprit moulé par le simplisme de la
pensée marxiste, ils sont incapables de remettre en question une vision désormais obsolète du monde, mais aussi
d’aborder la complexité de l’après-mur. Politiquement, on peut dire qu’ils fonctionnent, au propre comme au
figuré, selon un schéma Prolétaires/Bourgeois, Bons/Méchants, Noirs/Blancs….
A cette génération qui devra faire face à deux crises d’identités successives (l’abandon d’une politique
économique de gauche puis la fin du communisme), qui se révélera incapable d’apporter la moindre solution au
chômage, l’apparition de deux autres problèmes, l’insécurité et l’immigration, va permettre d’éviter les remises
en question douloureuses. Pour se démarquer de la droite pro-européenne avec laquelle elle a plus de points
communs que de points de divergences, et pour compenser la perte d’influence d’un parti communiste discrédité
par la prise de conscience dans l’opinion de l’escroquerie morale à laquelle il s’est livré, la gauche va inventer un
nouveau clivage. Elle se déclare « antiraciste » face à la droite « raciste ». Le récent succès des verts illustre
parfaitement ce point: stagnants depuis des années à cause de leurs idées qui n’entraient pas dans le clivage
traditionnel gauche/droite, ils n’ont effectué une véritable percée électorale que le jour où, reléguant au second
plan leurs discours écologistes et donnant la priorité aux problèmes des immigrés sans-papiers, ils ont su
habilement tirer parti de l’immigration pour se rendre identifiables aux yeux des électeurs. Les Verts incarnent
parfaitement la situation de la gauche française: sans la défense jusqu’au-boutiste de l’immigration sous toutes
ses formes, ils n’existent pas.
Pour imposer le clivage « gauche antiraciste » contre « droite raciste », la gauche française va utiliser
principalement deux stratégies :
D’abord, elle pose sur le problème de l’immigration une grille de lecture héritée de la décolonisation. Elle adopte
une lecture raciale des conflits sociaux. Un dessin de Cabu, pour la couverture d’un ouvrage intitulé « Pour en
finir avec le travail » illustre parfaitement la nouvelle vision sociale, raciale et historique de la gauche. Sur une
première image, qui dépeint le passé de l’humanité, on voit un de ses personnages fétiches, le gros « Beauf’ »
français, en tenue coloniale, fouettant un asiatique, un noir et un amérindien (tous trois dépeints avec les
stéréotypes racistes les plus éculés). Sous cette vignette, une seconde: les quatre personnages sont représentés en
costume d’hommes d’affaires et le Beauf’ semble effrayé par les trois autres hommes (toujours caricaturés en
utilisant des stéréotypes racistes) avec lesquels il est désormais en compétition. Il n’est plus question, dans cette
nouvelle histoire du travail, d’une lutte de classe mais bien d’une lutte des races.
Après avoir racialiser le débat social, la gauche va se livrer à une savante instrumentalisation du génocide Juif
par les nazis. Ceci lui permettra de recycler sans effort le discours antifasciste, typique de la gauche et utilisé
pendant des années au sein du parti communiste français par les négationnistes du goulag. Elle présente la
politique nazi de déportation des Juifs comme présentant des similitudes avec les problèmes de l’immigration.
La couverture médiatique du procès Papon est révélatrice de cette méthode qui cherche à créer la confusion dans
l’esprit des citoyens.
5.2) De l’utilisation de la Barbarie Nazie
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En effet, ce n’est pas par hasard si, quoique sans rapport avec les faits pour lesquels il était jugé, la presse de
gauche s’est longuement penchée sur le rôle de Maurice Papon pendant la guerre d’Algérie: cela lui a permis, à
travers ce procès, de donner une apparence légitime à son nouveau dogme idéologique: la politique raciale du
national-socialisme et la lutte contre une immigration incontrôlée relève d’une semblable intention génocidaire.
Avec Maurice Papon, elle a trouvé le chaînon manquant du sophisme pervers dont dépend sa survie politique, et
qu’elle veut imposer depuis deux décennies dans l’arène politique: c’est le même homme qui, fonctionnaire sous
Vichy, a été complice de crimes contre l’humanité et qui, membre de la droite, a réprimé les manifestations pour
l’indépendance de l’Algérie. C’est cette même droite, à laquelle Maurice Papon à appartenu qui, aujourd’hui
pose la question de la présence des immigrés en France, sachant que beaucoup d’entre eux sont Algériens, donc
ceux qui posent les problèmes de l’immigration sont les mêmes qui ont participé au génocide des Juifs. Ainsi, en
plus d’un demi-siècle, les divers courants de la droite politique, en incluant ceux qui furent l’âme de la résistance
française, n’auraient pas évolués, voir seraient tous devenus racistes, nazis et fascistes, tandis que les
Communistes français, sans jamais avoir remis en question leur passé d’apologistes des despotes soviétiques ou
leur collaboration avec les nazis (tant que dura l’alliance de Staline et Hitler) seraient devenus tolérants,
démocratiques en l’espace d’une décennie.
La repentance de l’état français concernant sa complicité au génocide Juif, parce qu’elle a été faite par un
« gaulliste » (mais un gaulliste membre du « P.U.E »), a eut pour effet de renforcer, dans l’opinion publique,
l’idée de la culpabilité de la droite dans cet épisode tragique de notre histoire: on ne s’excuse que quand on est
coupable. François Mitterrand, le comprenant, avait toujours refusé de faire ce geste, Lionel Jospin, quant à lui,
s’est bien gardé de mettre en cause le communisme.
Dans l’état d’esprit de la gauche, toute critique à l’égard de membres d’une minorité, toute remise en question du
comportement d’une communauté ethnique minoritaire est systématiquement assimilée à un acte de Racisme et
de Nazisme. Toute volonté de prendre des distances avec la période 1940-1944 est taxée d’ « oubli » ou de
négationnisme, tant cette période est devenue la référence nécessaire au nouvel édifice idéologique de la gauche.
Il faut pourtant affirmer à ceux qui imposent aux autres « le devoir de mémoire » et « une dette
imprescriptible » que soixante ans après la chute du régime Nazi et du gouvernement de Vichy, ceux qui sont
nés dix, vingt, trente, quarante ou cinquante ans après les faits ont « Le droit de tourner la page » pour
écrire leur propre histoire. C’est au nom de ce même « droit de tourner la page » qu’on ne saurait faire
repentance, ou accorder des privilèges raciaux à une minorité ethnique en compensation de faits survenus il y a
deux cent ans…
5.3. De l’utilisation de la « Méthode Abdou »
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La gauche française s’est mobilisée autour du thème du droit de Vote des immigrés. Si l’obtention de ce droit de
vote est un symbole fort, il constitue en fait un faux problème. En effet, avec le transfert de souveraineté des
institutions politiques françaises vers l’Europe de Maastricht, le droit de vote des nationaux eux-mêmes à été
vidé de sa substance. Aujourd’hui, n’importe quelle loi, n’importe quelle mesure prise par un élu français peut
être annulée par décisions d’institutions européennes diverses, par exemple la cour de justice européenne et la
commission de Bruxelles. Inversement, ces institutions pour lesquelles personnes n’a jamais voté sont les relais
de puissants groupes de pression et imposent peu à peu aux « citoyens » un nouvel ordre économique et social.
Dans un tel état de fait, qu’importe qu’un Français, un Togolais, un Allemand, un Marocain ou un lithuanien
vote en France ?
Une fois de plus, il s’agit simplement de maintenir l’illusion de l’existence d’une démocratie dont il ne reste plus
que les symboles. La campagne pour le droit de vote des immigrés à été l’occasion de mettre en oeuvre une
méthode militante qu’on pourrait nommer, en l’honneur de Tahar Ben Jelloun, « La Méthode Abdou ». Elle
consiste à exhiber délibérément des personnes de couleur « bien braves, bien misérables, bien noires », pour
culpabiliser les Blancs. En effet, il faut distinguer clairement la simple dénonciation du racisme des mises en
scènes de minorités raciales à des fins politiques, qui font qu’aujourd’hui « sans-papiers » rime avec « malien »
et « expulsion de squatteurs » avec « africains ».
Voici un exemple typique :
En juin 2000, A Belleville, dans le cadre d’une manifestation artistique, des membres du parti communiste
organisaient une pétition pour le droit de vote des immigrés. Pour ce faire, ils avaient exhibés une série de
portraits d’immigrés. Bizarrement, tous les visages de ces hommes étaient des visages d’africains noirs. La chose
pourrait paraître anodine mais elle l’est beaucoup moins lorsqu’on songe que Belleville est un des quartiers de
Paris où se trouve une des plus grandes communautés asiatiques de Paris. Pourquoi ne pas avoir photographié
des immigrés chinois, plus représentatifs des habitants du voisinage ? La réponse est simple: les militants
voulaient racialiser une question politique, et dans ce cadre, les noirs sont plus connotés « opprimés » que les
Asiatiques ou, disons, les Européens de l’Est… En exhibant des portraits d’africains, il s’agissait de donner à
penser que le refus d’accorder à des étrangers le droit de vote était du racisme, en agitant en toile de fond les
spectres de l’apartheid sud-africain, de la ségrégation aux États-Unis et de la traite des noirs.
Le choix des individus portraiturés soulève aussi d’autres questions. Tous ces Africains avaient été
photographiés dans un foyer « africain », les légendes apposées sous leurs visages par les militants communistes
mentionnaient qu’ils vivaient parfois en France depuis Dix, voir Vingt ans. C’est donc une certaine image de
l’africain qu’on donnait, mais quelle image ? N’aurait-il pas été plus positif de présenter des africains qui se sont
installés en France, ont fondé une famille, vivent dans un appartement ou une maison, mènent une vie
professionnelle active, plutôt que des africains qui vingt après leur arrivée, ne sont toujours pas capables de
s’intégrer et de s’adapter à la société française ? Si vingt ans après son arrivée en France, un africain n’a pas fait
de demande de naturalisation et vit encore en foyer d’accueil, est-ce vraiment la faute des Blancs ?
C’est ici qu’intervient ce qu’on peut appeler « la méthode Abdou », qui n’est en somme qu’une façon subtile de
faire du chantage racial à des fins politiques. Sous prétexte de lutter contre le racisme, les Noirs sont
systématiquement présentés en position d’infériorité et sous un jour misérabiliste. De même, lorsqu’on veut
montrer une victime « type » du racisme, on montrera de préférence à tout autre le visage d’un Noir, avec le
risque que cela fasse des Africains et des Antillais les « abids » de notre société: des hommes et des femmes dont
on n’imaginera plus qu’ils sont égaux aux autres, mais dont on finira par penser qu’ils sont des sous-hommes
incapables de se prendre en charge, de réussir dans la vie, de triompher par leur propre volonté des obstacles
auxquels ils doivent faire face.
Le jour où les Communistes de Belleville faisaient signer leur pétition, une chose est certaine: pas un Noir ne se
trouvait parmi eux…
5.4) De la racialisation du débat social
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La mise en accusation systématique de la société française, rendue responsable par la gauche de tous les
problèmes qui frappent les immigrés ou les jeunes issus de l’immigration, impose lentement dans le discours
politique une vision des individus qui n’est pas sans danger pour ceux là même qu’elle prétend défendre. La mise
en place de structures et l’adoption de lois censées lutter contre la discrimination raciale ne sont souvent que des
mesures visant à mettre en place, officieusement, des quotas raciaux. Elle scelle le processus de culpabilisation et
de criminalisation des français Blancs. Elle fige la société française et enferme les individus qui la composent
dans des rôles et des stéréotypes racistes dont il leur sera quasiment impossible de sortir. Une personne de
couleur se verra attribuée dès la naissance un statut de victime, une carte d’invalidité pour cause de mélanine lui
donnant droit à quelques avantages, tandis que les Blancs, à l’exception des Juifs, vivront constamment sous le
coup d’une présomption de racisme.
L’étrange manie de la gauche de mettre au compte du racisme des français tous les problèmes auxquels sont
confrontées les populations immigrées amène à une surprenante conclusion. En effet, si ce racisme des français
et les lois « inadaptées » de la république sont causes de tous les maux dont souffrent les immigrés ou leurs
enfants, pourquoi la délinquance et la violence sont-elles moindres dans les populations originaires d’Asie que
dans les populations originaires d’Afrique Noire ou du Maghreb ? Si on prend au pied de la lettre les arguments
de la gauche raciste, Une différence génétique entre ces peuples est la seule explication possible à leurs réactions
divergentes face à un problème similaire puisqu’au nom du « droit à la différence », ni la culture, ni la mentalité,
ni le comportement de ces populations ne peuvent être mis en cause.
Ou faut-il penser, à contrario de la gauche, que même si le racisme existe, les communautés étrangères et les
individus qui les composent sont en grande partie responsables de leur devenir en France ?
Qu’un rappeur passe quelques nuits en prison parce qu’il tabasse de jeunes femmes n’est pas la conséquence du
racisme des français, mais de ses actes; lorsqu’il est présenté comme un porte-parole des jeunes issus de
l’immigration, il n’est pas surprenant que certains amalgames s’en trouvent renforcés. La bonne excuse des
« problèmes d’intégration », la revendication du « droit à la différence », parce qu’elles empêchent toute remise
en question des minorités par l’ensemble de la société et par elles-mêmes, constituent un frein caché, mais
puissant, à l’intégration. Ce n’est qu’en se remettant en cause qu’on peut trouver des solutions alternatives pour
résoudre un problème, tirer partie de ses erreurs, ajuster son comportement face à une situation nouvelle et à
partir de là, progresser pour réussir. Dans une société emprisonnée par le carcan raciste de la gauche, ce type de
questionnement est impossible, puisque les rôles sont déjà distribués et les réponses déjà données...
Autre obsession de la gauche, le mythe du métissage comme solution aux problèmes du racisme. C’est là le
nouvel avatar de ce qu’on peut identifier comme la tentation génocidaire permanente de la gauche: éliminer
physiquement un groupe humain pour résoudre tous les problèmes de la société. L’idée du métissage implique,
en effet que des personnes dont les deux parents sont issus du même groupe ethnique sont, en quelque sorte,
moralement ou génétiquement tarée, plus portée au racisme qu’une personne métissée: de ce fait, elles doivent
disparaître du paysage social. Pourtant, dans les sociétés et les communautés métissées des Amériques, la
discrimination raciale n’est pas absente mais s’établit selon une subtile hiérarchie des nuances de couleur de
peau. On voit mal, de plus, ce qui empêcherait une personne métissée de parents respectivement maghrébin et
noir, par exemple, de détester les Blancs ou les asiatiques, voir le groupe ethnique d’un de ses parents, si elle ne
s’y identifie pas.
Sous le rêve d’un métissage généralisé de la population française pointe la vision totalitaire
d’une humanité uniforme d’où la différence serait exclue, parce que considérée comme nuisible à l’harmonie
sociale. Il est assez cocasse que cette idée, aussi absurde que raciste, soit prônée par les mêmes imbéciles qui, à
longueur de journée, prêchent « le droit à la différence », à moins que dans leur esprit, certains y aient plus droit
que d’autres…..
Conclusion
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J’ai cité, au début de cet ouvrage quelques extraits de textes chantés par le groupe Rap raciste Ministère Amer.
Le racisme ouvertement exprimé de ces chanteurs n’est que la partie immergée d’un phénomène très répandu au
sein de notre société: Le racisme Antiblanc. En effet, on ne peut considérer Ministère Amer comme un
phénomène isolé de tout contexte. Il faut donc prendre en compte les dizaines de milliers de jeunes qui se
reconnaissent dans les idées racistes de ces chanteurs et qui ont achetés leurs albums. Souvent, des parents ont
donné à leurs enfants l’argent nécessaire à cet achat. Dans autant de familles, le message haineux de Ministère
Amer, joué et rejoué, se répand vers les plus jeunes comme vers les plus vieux; on peut même dire que si des
adultes autorisent leurs enfants a écouter de telles paroles, c’est parce qu’ils ne les identifient pas comme racistes
ou parce que ce racisme fait partie de leurs normes culturelles.
Cependant, si un groupe comme Ministère Amer parvient à exprimer ouvertement son message haineux, c’est
aussi parce qu’un ensemble de conditions sont réunies pour lui permettre de s’épanouir.
D’abord, il lui faut des relais et, dans ce domaine, il n’en manque pas. Il y a d’abord les radios communautaires,
qui ciblent leur public en fonction de leur appartenance ethnique, qui font la promotion de cette musique et la
passe à l’antenne, afin d’accroître leur taux d'audience et vendre plus cher des espaces publicitaires. Le travail de
ces radios est relayé par un réseau de magasins spécialisés dans ce genre de musique qui vendent les albums
groupes similaire à Ministère Amer. Un circuit de Centres Culturels, de Clubs, permettent enfin à ces musiciens
d’un genre particulier d’être en contact avec leur public.
Mais outre ces réseaux le racisme Antiblanc se répand avec une facilité d’autant plus grande que ces idées sont
constamment banalisées. En effet, le racisme Antiblanc possède de racines souterraines qui se nourrissent de
mythes, de clichés, de préjugés et de comportement, tous racistes. Il est alors d’autant plus intéressant d’analyser
l’ouvrage d’un raciste comme Tahar Ben Jelloun qu’on peut le trouver dans les hypermarchés comme dans les
petites librairies. Une lecture attentive du « Racisme expliqué à ma fille » permet d’apporter un éclairage sur la
façon dont se forment, se transmettent et se renforcent les stéréotypes qui font la spécificité du racisme
Antiblanc. On découvre alors qu’il ne se résume pas aux expressions bruyantes de Ministère Amer. C’est un
faisceau de petits et de grands mensonges, de déformations et d’accumulations partisanes. Ainsi on peut évoquer
des faits historiques en mentant sur leurs causes; on peut présenter de façon systématique les Blancs sous un jour
négatif, on peut minimiser systématiquement les expressions du racisme Antiblanc. Il résulte d’une telle
éducation la transmission de trois grands mythes racistes et d’un préjugé fondateur au racisme Antiblanc.
• Tous les Blancs sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche
• Les Blancs sont plus racistes que les autres peuples
• Les Blancs sont responsables de tous les malheurs des autres peuples
• Les Blancs sont des êtres irrationnels
• Ce sont toujours les Blancs qui sont les racistes, tandis que les personnes appartenant à d’autres
groupes ethniques sont toujours des victimes du racisme
A ces trois croyances, qui font la spécificité du racisme Antiblanc, vient s’ajouter un autre trait qui distingue le
racisme dont peuvent être victimes les Blancs du racisme dont peuvent être victimes les individus appartenant à
d’autres groupes ethniques. Le racisme Antiblanc tire sa force de sa capacité à paralyser ses victimes et à les
réduire au silence. Il se distingue par des processus de manipulation qui empêchent ses victimes de l’identifier et
de le dénoncer. Ces méthodes sont:
• Le silence sélectif, le chantage moral et racial
• Les inversions culpabilisantes (délit de généralisation, déplacement du soupçon et isolement
accusateur)
• Le refus de parole et le refus d’écoute
Il arrive également un moment où, parce que le monde change et la roue tourne, il faut remettre en question la
façon dont notre société combat le racisme. Une éducation qui dénonçait le seul racisme des Blancs avait un sens
lorsque la France était une nation ethniquement homogène; elle devient un vrai problème et un facteur de
diabolisation des Blancs dès lors qu’elle est dispensée dans une société de plus en plus multi-ethnique.
Contrairement aux apparences, l’immigration extra-européenne ne nous a pas fait découvrir que les
Blancs peuvent être racistes; on le savait déjà depuis longtemps. Ce que nous découvrons vraiment, c’est
qu’ils peuvent être victimes d’un racisme particulier, le racisme Antiblanc. Ce racisme, de plus en plus
répandu, de plus en plus virulent, n’est ni dénoncé, ni combattu, quand il n’est pas encouragé, parce que certains
ont intérêt à l’instrumentaliser, soit pour en tirer un bénéfice politique, soit pour en tirer un bénéfice économique,
soit pour en tirer quelques privilèges raciaux.
C’est aussi parce que le monde change qu’à ceux qui ne cessent de nous culpabiliser, nous devons opposer au
devoir ou plutôt, à l’obligation de mémoire, le droit de tourner la page. Nous ne vivons ni sous Louis XIV,
ni sous le régime de Vichy; que les membres de minorités ethniques qui trouvent dans ces deux épisodes de notre
histoire un alibi à leur haine envers les Blancs se le tiennent pour dit.
Pour lutter contre le racisme Antiblanc, on aurait tort de croire qu’il est utile de se montrer conciliant. Ainsi
toutes les repentances, toutes les réparations ne servent à rien, lorsque le désir de réconciliation n’est pas partagé.
Si, dans le combat contre le racisme Antiblanc, il faut garder en tête qu’on ne se grandit pas en écrasant les
autres, il devient urgent d’avoir à l’esprit que se mettre à genoux ne grandit pas les autres. La motivation
principale du raciste Antiblanc est la haine. On ne peut pas discuter avec ce genre de personne et on ne peut
l’amener à changer ses positions en se montrant accommodant. Il faut, en toutes circonstances, s’opposer aux
discours et aux comportements du raciste Antiblanc.
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