La politique sociale du IIIe Reich
Avant-propos & Généralités…
Nous passerons ici brièvement en revue les mesures de politique sociale prises en Allemagne à partir
de 1933, mesures qui caractérisent particulièrement le national-socialisme. Dans une pareille étude,
l’effort fourni par le Front du Travail, pionnier de la politique sociale allemande, se situe
nécessairement au premier plan Nous consacrerons une place plus restreinte aux institutions sociales
dont l'Allemagne avait de tout temps donné l'exemple; ces institutions avaient déjà pris un
remarquable développement depuis plusieurs décades, au point que le régime national-socialiste
n'eut qu'à les consolider et à les compléter ce fut le cas, par exemple, pour l'Assurance sociale et
l'assistance publique. Si ces domaines annexes sont moins mis en lumière dans cette étude, cela ne
signifie nullement que la nouvelle Allemagne les a négligés, mais seulement que cela va de soi, et
qu'il n'est pas nécessaire de leur accorder une attention spéciale dans une étude aussi courte. De tout
temps l'Allemagne fut un pays hautement évolué au point de vue de la politique sociale, et un
gouvernement comme le gouvernement national-socialiste, qui plonge si profondément ses racines
dans le peuple, et qui a inscrit à son programme une nouvelle organisation sociale de grande
envergure, ne peut prendre aucune mesure rétrograde même dans des domaines en apparence de
moindre importance.
La nouvelle Allemagne est un Etat qui affirme sa noble ambition de devenir le meilleur et le plus grand
Etat social de la terre. Il va de soi que dans un tel Etat la politique sociale doit jouer un rôle
prédominant. Il serait impossible de séparer cette politique des autres fonctions de l'Etat et de la vie
populaire, son étroite connexité avec toutes les manifestations de la vie publique et privée étant
indéniable. Il en résulte que la vie familiale, l’art et la culture intellectuelle doivent être considérés
comme des facteurs sociaux, c’est-à-dire comme des forces servant à façonner la communauté
nationale, sans qu'il soit nécessaire de parler de la vie économique, qui doit se développer
directement sur le terrain social, c’est-à-dire sur le terrain de la communauté nationale.
Si l'on se propose de décrire la "politique sociale" de la nouvelle Allemagne, on se trouve placé par
conséquent devant l'ensemble du problème politique. Il sera donc difficile de séparer, à titre
d'éléments de politique sociale, certaines parties de l'ensemble de l'organisme, auquel ces parties
sont indissolublement unies. Il arrivera ce qui arrive à l'anatomiste, qui peut bien disséquer le cadavre,
mais pour qui le secret de la vie reste toujours 'impénétrable'. En effet, la politique sociale de
l'Allemagne n'est pas strictement déterminée par les textes de lois: mais elle trouve son
accomplissement dans les millions d'hommes qui font de ces textes de lois une réalité sociale les
dépassant infiniment. Les mesures de 'politique sociale' ne sont pas imaginées dans les bureaux
officiels pour être mises en pratique sur ordre.
Bien au contraire: c’est tout ce qui a été vécu dans les entreprises et expérimenté dans la pratique
que le législateur a pour mission de consolider et stabiliser, de sorte que la fécondation 'vient d'en
bas', dans le sens propre du mot, c’est-à-dire du....peuple ! Les hommes qui participent activement à
l'élaboration de la 'politique sociale' allemande ont pleinement conscience que la création de l'ordre
nouveau, que l'organisation du travail national-socialiste, ne peuvent pas être exclusivement
l'oeuvre du législateur, mais que la conquête du 'nouveau droit social' ne peut être que le fruit du
travail de pionniers, des travailleurs eux-mêmes, des chefs d'exploitations, des hommes et femmes de
confiance, des chefs de groupe et des directeurs d'entreprises. Par conséquent, l’énergie évolutive de
la 'nouvelle politique sociale' allemande ne peut être appréciée sainement que de l'homme pleinement
conscient de ces principes fondamentaux.
Celui-là seul qui sait que ce n'est pas l'Etat, «mais l'ensemble" du mouvement, c’est-à-dire le Parti
ouvrier national-socialiste allemand jusqu'à son partisan le plus humble, qui est devenu le support
de cette volonté de politique sociale à large portée, peut mesurer avec justesse les perspectives de la
politique sociale allemande. C'est bien cette volonté agissante qui est à la base même des succès
d'ordre social, c'est elle qui garantit la mise en pratique, sur une large échelle, de toutes les mesures
édictées. La nouvelle organisation n'est nullement considérée en Allemagne comme arrivée à son
terme; même si l'on est en droit de qualifier d'extrêmement remarquables les résultats initiaux des 7
dernières années, l’on ne se montre nullement satisfait de ces premiers succès, l’on n'y voit que les
étapes d'une nouvelle organisation sociale plus vaste et de portée plus profonde, en marche vers la
perfection.
C'est uniquement sous cet angle, le parti formant le support de l'organisation sociale et du
développement illimité de cette organisation, qu’on peut comprendre ce qui se passe en Allemagne,
et celui qui n'en tient pas compte ne peut parvenir à l'intelligence des faits. Il faut remarquer aussi que
la structure même du IIIe Reich conduit à ce résultat que l'économique ne mène plus une 'vie
séparée', et que les liens les plus étroits unissent la politique économique et la politique sociale. La
"meilleure politique sociale" est aussi la "meilleure politique économique"... Ce ne sont plus des
phénomènes isolés, mais 'interdépendants' et 'unis' entre eux de mille manières. C'est pour cette
raison que l'économiste national-socialiste se refuse à considérer les mesures sociales comme un
"mal nécessaire" ou comme un "luxe inutile" (pas même comme une action philanthropique, mais
simplement comme un facteur inévitable de la "vie économique", facteur qui occupe une place
nettement définie dans le compte "Profits et Pertes" de l'économie nationale.
L'expérience a démontré qu'une politique sociale bien comprise s'est traduite dans les grandes et
petites entreprises par de sensibles augmentations de rendement et, à partir des centres d'énergie de
la communauté nationale, par d'importants résultats économiques. Par le terme "politique sociale», le
national-socialisme entend l'ensemble des mesures prises par l'Etat et par le mouvement en vue de
soutenir, d’assurer et de développer la totalité des forces vitales du peuple.
Pour cette raison il ne
peut plus être question en Allemagne de considérer la "politique sociale" comme une mesure
d'ensemble visant à la régénération du peuple entier. C'est ainsi que le point de vue de la politique
sociale trouve son expression dans les mesures législatives les plus variées. Citons en exemple :"la
législation fiscale" qui tient largement compte du nombre des enfants, la surveillance des devises qui
assure l'approvisionnement en matières premières, l’interdiction de créer de nouvelles entreprises
dans une large série de branches industrielles ou commerciales qui évite la "surcharge" malsaine de
certains organismes économiques, le contrôle du prix des marchandises de première nécessité,
l’utilisation des matières premières dans le cadre du "plan quadriennal". Toutes ces règlementations
constituent non seulement des mesures économiques, mais aussi et surtout des mesures de
"politique sociale», parce que toutes ont pour but de "rehausser" le "bien-être" de la Nation, et par
conséquent, de chacun des individus qui la composent.
La politique sociale allemande étant basée sur une certaine conception du monde, il faut
nécessairement que le représentant de cette conception soit aussi le "créateur" et "l'animateur" de
cette politique. Le Parti ouvrier national-socialiste a élevé la 'politique sociale' à la hauteur d'une
profession de foi politique, lui imposant un devoir impératif, qui a trouvé son expression dans son
drapeau. "En tant que socialistes nationaux, écrit Adolf Hitler dans son livre Mein Kampf, nous
trouvons notre programme écrit sur notre drapeau. Dans le rouge, nous voyons la pensée
sociale du mouvement, dans le blanc, la pensée nationale, et dans la croix gammée, le
triomphe de l'aryen, en même temps que la victoire du travail-créateur"
Après un pareil exposé de principes, on ne peut considérer la 'politique sociale' comme un accessoire.
Et, en effet, au cours des dernières années furent prises en Allemagne des mesures de politique
sociale qui suscitèrent l'admiration des gens de bonne foi, même dans d'autres pays.
Ces succès socialistes ne peuvent être appréciés à leur juste valeur que dans leur direction
d'ensemble. Les Etats hostiles à ce travail de reconstruction sociale étaient évidemment les moins
qualifiés pour dénigrer les résultats atteints, bien que les nationaux-socialistes eux-mêmes ne les
considèrent que comme un début, comme "une première étape". Il est hors de doute que les
réalisations de 'politique sociale' en Allemagne pendant les dernières années auraient pu être
beaucoup plus importantes si le peuple allemand n'avait pas été "contraint" de consacrer toute son
énergie et tous les moyens en son pouvoir à la sécurité menacée de ses moyens d'existence et de
son droit à la vie ! Mais, à un autre point de vue, il est également futile de sous-estimer la portée de
l'oeuvre accomplie, parce que l'épreuve de la guerre a démontré surabondamment que la supériorité
militaire trouve précisément son origine dans les institutions économiques et sociales du temps de
paix et dans la nouvelle organisation du travail réalisée par le national-socialisme.
L'idéologie qui détermine les buts de guerre de l'Allemagne, et qui déterminera aussi la structure
nouvelle de l'Europe, est en liaison étroite avec les principes de la 'politique sociale'. Les hommes qui,
précisément, s’opposent à cette nouvelle organisation sociale et qui voulurent empêcher son plein
développement ressentiront durement la puissance qui est en elle. Après la victoire, le grand Reich
allemand portera à son plein développement la politique sociale qu'il n'a pu encore qu'entreprendre, il
mettra en oeuvre tous les moyens pour augmenter le bien être du peuple tout entier. Ce modèle de
politique sociale exercera sans aucun doute sa force attractive sur les autres peuples et
contribuera sûrement au progrès général de l'humanité.
Pour finir, notons cependant que le national-socialisme, ainsi que la politique sociale de la Grande
Allemagne n'est pas un article d'exportation et qu'il n'est pas question de les imposer aux peuples
voisins. Mais nous pensons que la force d'impulsion de cette politique sociale et son développement
méthodique inciteront beaucoup de peuples, dès qu'ils en auront apprécié les effets bienfaisants, à
introduire chez eux une politique sociale similaire, mais conforme au caractère de leurs peuples et
adaptée aux conditions ethniques toujours changeantes.... *
* (Voy : Avant-propos & Généralités du livre de Heinrich Schulz La politique sociale du IIIe Reich,
Editions. Libres opinions, 1995, pp.9-16)
1) IIIe Reich : 1933, la victoire sur le chômage
En 1933, après la prise du pouvoir, le gouvernement national-socialiste s'est trouvé devant une
tâche des plus ardues : -la suppression du chômage- et la remise en marche de l'économie.
Parmi les grands pays fortement industrialisés il n'en existe pas un seul qui, sous l'influence crise
mondiale n'ait eu à souffrir du chômage, mais nulle part le chômage, n'avait pris des proportions aussi
terribles qu'en Allemagne. Les cessions de territoires imposées par le traité de Versailles avaient
réduit les centres de production des matières premières, et du fait des réparations, l'Allemagne
s'endettait de plus en plus sur le marché étranger des capitaux, de sorte qu'elle ne pouvait plus
recevoir en échange de capitaux étrangers. Le rapide développement industriel de l'Allemagne avait
d'ailleurs placé sous la dépendance étroite du marché mondial, de sorte que les répercutions du
développement économique devaient fatalement faire sentir leur influence déprimante sur l'économie
allemande. Il en est résulté qu'en janvier 1933, c'est-à-dire à l'époque de la prise du pouvoir en
Allemagne, on comptait plus de 7 000 000 de chômeurs. En ajoutant les membres des familles au
chômage, on trouvait 21 500 000 êtres humains vivant des subsides des pouvoirs publics. Les
subventions versées par l'Etat et les communes s'élevaient à près de 3 milliards de marks. En
présence d'une pareille situation, les vieux principes capitalistes se trouvaient en défaut pour la
création d'un ordre nouveau. Cette impuissance est démontrée par le fait que dans les autres pays,
dont l'économie repose sur des bases beaucoup plus assurées qu'en Allemagne, on n'est pas
parvenu aujourd'hui à "supprimer" le chômage. La manière dont le gouvernement nationalsocialiste
s'est attaqué à cette première tâche de politique sociale est si caractéristique de son
action dans ce domaine, qu'un coup d'oeil sur la méthode employée pour en venir à bout du chômage
présente encore aujourd'hui un intérêt extraordinaire.
On commença par la mobilisation de toutes les forces et de tous les intérêts, et on fit converger tous
les efforts sur ce but primordial : la reprise du travail. On ne se retranche pas derrière le principe selon
lequel le capital devait nécessairement jouer le premier rôle. La vieille formule d'école "le capital crée
le travail" fut remplacée par le nouveau crédo :
"le travail crée le capital"...
On se garda avant tout de combattre le chômage par des mesures partielles et provisoires et on posa
en principe que seules des dispositions "assurant le travail pour tous" pouvait remédier au
mal. Il va de soi qu'on avait cependant besoin de capitaux : On s'en procura en faisant appel à la
confiance de la Nation, et on utilisa le système du financement préliminaire, dans l'attente des
excédents de recettes devant résulter plus tard de la reprise de l'activité économique. Le parti
national-socialiste et le Front du Travail allemand déployèrent une grande activité pour susciter
partout la confiance. Une propagande déjà éprouvée dans le domaine politique réussit aussi à
éveiller les forces économiques : et cela d'autant mieux que la reprise du travail comportait en même
temps un vaste programme de rendement. Un exposé détaillé de toutes les mesures adoptées nous
conduirait trop loin, nous ne reteindrons qu'un petit nombre de faits :
Dès le mois de juin 1933 fut promulguée la "première loi pour la diminution du chômage". Vinrent
ensuite des lois sur la réduction de l'impôt sur les automobiles, sur l'exonération des taxes
frappant les produits de substitution, l'exonération d'impôt pour la remise en état des bâtiments, et
toute une série d'autres allégements.
On créa de nombreuses autostrades. Le ministre des finances du Reich fut autorisé à émettre des
bons du Trésor jusqu'à concurrence d'1 milliard de marks pour financer des travaux de construction
en surface ou en sous-sol, publics et privés. L'organisme : "Dons volontaires pour favoriser le
travail national", qui avait recueilli à la fin mars 1934 environ 150 millions de marks, fut une autre
source de capitaux.
"Au commencement était l'acte" écrit Goethe. Ce fut la devise qui permit de mener à bonne fin
l'oeuvre de la "reprise du travail" : "Au commencement était le Travail"
Le 21 mars 1934, au début du printemps, le Travail fit dans tout le pays sa rentrée solennelle. Le
Führer lui-même donna sur le chantier d’une autostrade de Hesse le premier coup de bêche en
s'écriant: "Ouvriers allemands, commencez !" En même temps on commença le travail sur 22
chantiers d'autostrades. Des dizaines de milliers d'hommes qui se trouvaient au chômage depuis de
nombreuses années, connurent de nouveau le bonheur d'un travail régulier : des centaines de milliers
d'autres se joignirent à eux.
Le programme des travaux de construction exécutés sous le signe de la nouvelle devise était à lui
seul d'une grande ampleur. On vit surgir dans toutes les provinces allemandes non seulement des
maisons d'habitation, des bâtisses monumentales pour l'Etat et les grandes Assemblées du Parti,
mais encore des autostrades de diverses catégories, des gares, des canaux, des étangs, des digues,
des ponts, des barrages de vallées, des halles de marchés, des raffineries de pétrole et d'essence, on
procéda à la régulation des cours d'eau et des travaux d'assèchement de marais. Le nombre de
chômeurs se mit à décroître avec une étonnante régularité : tous les ans, 1 million de chômeurs furent
réincorporés dans les cohortes de travailleurs, de sorte qu'au bout d'un petit nombre d'années le
chômage, qui était la règle se trouvait transformé en "pénurie" de main d'oeuvre, et l'Allemagne avait à
faire face au problème inverse, celui du recrutement d'une main-d’oeuvre suffisante. Elle a
naturellement abordé ce nouveau problème avec autant de décision que de vigueur et elle est en
mesure de la résoudre. Comme il ne s'agissait pas de mesures partielles et provisoires, les chômeurs
furent immédiatement admis dans les entreprises comme des ouvriers égaux en droits avec les autres
et recevant les salaires garantis par les tarifs.
De ce fait les travailleurs devenaient des consommateurs, qui à leur tour multipliaient les échanges.
Bien que dans les premières années la remise au travail fût au premier plan, au point que toutes les
autres considérations devaient lui céder le pas, et bien que dans la suite, au cours du 2ème plan
quadriennal, la nécessité d'assurer l'alimentation et l'armement du peuple allemand ne permît pas en
principe une hausse des salaires, le seul fait de la suppression du chômage avait amélioré de façon
considérable la situation économique du peuple.
C'est ainsi que les revenus du peuple allemand ont passé de 45,3 milliards de reichsmarks en 1932
à 61,5 milliards de reichsmarks en 1936. Les revenus provenant directement du travail
représentaient 57% du total, et ils avaient passé de 26 milliards de marks à 35 milliards soit une
augmentation de 9 milliards.
Bien que les tarifs du salaire horaire n'eussent en général subi aucun changement depuis 1933, mais
qu'en revanche, et grâce à la surveillance étroite exercée par le Front du Travail, il fût devenu
impossible de payer des salaires inférieurs aux tarifs, comme c'était presque toujours le cas
auparavant, l'accroissement des revenus du travail ne fut pas dû exclusivement à l'augmentation des
travailleurs. Ces salaires ont augmenté également par le fait qu'on tient davantage compte du
rendement et qu'on paye davantage la qualité. Rien que dans la période du 1er "plan quadriennal", les
heures de travail effectuées ont passé de 7,88 milliards en 1932 à 14,53 milliards en ...1936 ! Mais il
y eut parallèlement une "hausse" des échelons de salaires... C'est ainsi que dans l'assuranceinvalidité
les groupes de salariés recevant un salaire brut hebdomadaire de 30 marks et au-dessous
ont passé de 73,4% en 1933 à 62,3% en 1936, tandis que les groupes ayant un salaire hebdomadaire
supérieur à 30 marks ont passé de 26,6% à 37,7%.
Le total des salariés payés dans l'industrie était en 1932 de 5 milliards 900 millions de marks, tandis
qu'en 1937 il était monté à 12 milliards 100 millions. Cette progression est due pour 65,1% à
l'augmentation du nombre des travailleurs, pour 11,4% à l'allongement du temps de travail, pour
13,4% à la hausse des salaires et pour 10,1% au passage, en raison d'un rendement spécial, de
certains groupes de travailleurs à un échelon de salaire plus élevé.
Mais le meilleur critérium est la "progression" de la consommation ! Cette progression se reflète
dans le mouvement d'affaires du commerce de détail. Dans la période comprise entre 1933 et 1936,
ce mouvement d'affaires a progressé de 6 milliards de reichsmarks en chiffres ronds. Si l'on tient
compte de l'augmentation de 10% des prix des articles d'alimentation et de 17% des prix des articles
d'habillement dans la même période, il reste cependant une progression notable de la consommation
en quantité.
On en trouve la preuve dans quelques exemples typiques :
- la consommation de la bière, par exemple, est passé de 1933 à 1936 de 331 millions d'hectolitres
à 395 millions, tandis que la consommation des cigarettes est passé de 32 milliards 800 millions
d'unités à 38 milliards 200 millions et celle des cigares de 6 milliards 300 millions à 8 milliards
300 millions d'unités.
Donc la statistique de la consommation montre clairement que les conditions d'existence du peuple
allemand ont été améliorées à la suite de la "hausse" de la production et du revenu général de la
population. Grâce au contrôle rigoureux des prix, ceux n'ont pas progressé dans la même proportion
que les revenus du "travail". Les indices du prix de la vie ont "monté" de 1933 à 1937 de 6% !
Tandis que le salaire hebdomadaire réel a "progressé" dans la "même période", malgré la
stabilisation des salaires, de 11%...! Dans cette "hausse" du standard de vie, nous n'avons pas tenu
compte de l'apport supplémentaire fourni par l'organisation "Force par la Joie", par le "Bien-être
populaire national-socialiste" par l'oeuvre de "l'aide d'hiver", et par les multiples oeuvres sociales,
volontaires organisées par les grandes entreprises.
L'Etat lui-même apporte son concours par de multiples allocations, pour améliorer les conditions
d'existence du peuple allemand. Par les prêts consentis à la conclusion des mariages, il
encourage la fondation de nouvelles familles. Les versements de secours aux familles nombreuses
effectués par la Caisse de Compensation pour charges de famille a atteint en 1940 le total de 1
milliards de reichsmarks.
La "suppression" du chômage s'est par conséquent traduite par une sensible amélioration des
conditions d'existence. En même temps des millions de chômeurs ont été "réintégrés" dans les
rangs des travailleurs, dès l'année 1936, le manque de main-d’oeuvre se faisait sentir. Les offices de
placement annonçaient que "le dernier ouvrier disponible avait été placé !" et que la "demande
de main d'oeuvre dépassait largement l'offre de travail". Ce que "personne n'avait cru possible
s'était réalisé, et le chômage s'était transformé en manque de main-d’oeuvre"....
Source : (La politique sociale du IIIe Reich Heinrich Schulz Editions Libres opinions, 1995, pp.17-23)
2) IIIe Reich : Remise au travail et plan quadriennal
Si la direction méthodique du travail était déjà apparue comme une nécessité absolue pour éliminer le
chômage, toutes questions relatives à l'organisation de la main d'oeuvre, lors de l'exécution du plan
quadriennal, annoncé au Congrès du Parti en 1936, ont joué un rôle décisif. Dès le 26 février 1935
avait été créé le livret de travail, dont la délivrance commença le 1er juin 1935. Jusqu'au 1er
septembre 1936 on distribua environ 22 millions de livrets.
Depuis cette date on ne peut embaucher aucun travailleur si celui-ci ne présente pas son "livret de
travail". Tout changement d'usine ou de chantier "doit être consigné sans délai sur le livret" et
communiqué à l'Office du travail compétent, qui mentionne aussitôt le changement sur les registres
établis à cette fin. Le livret de travail fournit un tableau complet du développement professionnel de
chaque ouvrier ou employé, ce qui permet de perfectionner considérablement l'organisation du
placement. L'autorité chargée du placement est en mesure de mettre chaque individu à la place où il
peut mettre le mieux en valeur ses capacités, pour le plus grand avantage de la communauté.
L'importante croissante du placement méthodique des travailleurs a fait ressortir rapidement la
nécessité de centraliser les informations relatives à la main d'oeuvre. Pour permettre l'application
d'une politique rationnelle de placement, politique dirigée par un organisme responsable, on élabora
"en vue d'assurer plus complètement le placement méthodique des travailleurs" la loi promulguée le 5
novembre 1935 sur l'embauche des travailleurs, les conseils à donner en vue du choix d'une
profession et l'indication des écoles d'apprentissage, qui spécifie que le "placement des travailleurs" et
"l'assurance contre le chômage" ne peuvent être effectués que par l'Office central du Reich .*
Le Führer lui-même a souligné l'importance de cette fonction dans son discours de Nuremberg sur le
plan quadriennal :
"Sans un plan d'ensemble du placement des travailleurs, dit-il, la reconstruction de l'industrie
allemande des matières premières est impossible. A quoi peut servir la science la plus profonde à
quoi peuvent servir les procédés techniques les plus parfaits et les trésors enfermés dans le sol, si
nous manquons des travailleurs nécessaires? Mais la planisme dans le placement signifie une
direction rationnelle et méthodique des forces de travail sur les activités correspondant aux exigences
de l'économie allemande."
"L'Office du Reich pour le placement de travailleurs et l'assurance contre le chômage", créé au
sein du ministère Travail du Reich, devint par conséquent, avec ses offices régionaux et ses offices
locaux, le seul organisme de placement auparavant, il se bornait à fournir des travailleurs en chômage
à qui lui adressait des demandes, ou à accorder à ces chômeurs un secours financier. Dans la
période crise, les offices du travail s'étaient mués de plus en plus simples bureaux d'estampillage et
en caisses de secours, tandis que dans l'Etat national-socialiste ils devinrent les organes centraux
du "Plan", de l'organisation et de l'exécution du placement rationnel des travailleurs.
Autrefois, le Reich et les communes devaient verser aux offices du travail des milliards destinés à
secourir les "sans-travail", tandis qu'aujourd'hui l'Office du Reich peut prélever sur les ressources
fournies par l'assurance-chômage les milliards mêmes qu'il utilise pour le placement des travailleurs.
Le maréchal Goering, qui avait été chargé par le Führer de l'exécution du 2ème plan quadriennal,
édicta une série d'ordonnances ayant pour but de diriger la main-d’oeuvre vers les travaux d'intérêt
national et d'assurer en même temps la formation des générations futures.
Le but important du "plan de quatre ans" visant à l'indépendance économique du peuple allemand
pour les matières premières et l'alimentation, justifiait des mesures sévères. Sous la direction de
Goering, le plan quadriennal se révéla un système économique entièrement nouveau. L'Etat
national-socialiste "dirige" la production, la consommation, les prix et les salaires, et en sorte que
"tous les éléments de cet ensemble conservent entre eux un équilibre constant."
Aujourd'hui, le plan quadriennal se trouve largement dépassé et, ainsi que l'a déclaré Mr Funk,
ministre de l'Economie en 1940, " il n'y a plus de plan de quatre ans, mais une tâche qui s'impose à
l'État, un problème de direction, et même une mission imposée au peuple, qui durera jusqu'à ce que
le "bien-être matériel du peuple allemand, sa liberté, son honneur et sa puissance soient
complètement assurés."
Lorsque toute la main-d’oeuvre nationale eut son emploi "dans le cadre du plan de 4 ans", l'Allemagne
fut "contrainte" par les événements de politique extérieure à construire la ligne Siegfried. Il s'agissait
d'assurer la sécurité du Reich. Dans cette oeuvre s'affirma le maître de l'organisme de placement, qui
rendit les plus grands services en triomphant de toutes les difficultés. Quand on eut employé tous les
hommes disponibles, il fallut chercher dans les diverses entreprises de nouveaux travailleurs.
Le 22 juin, le maréchal Goering prit une ordonnance en conséquence. D'après cette ordonnance,
«tous les Allemands valides peuvent être envoyés, à titre temporaire, sur un chantier spécial, mais
uniquement pour des tâches : "dont l'exécution intéresse absolument les destinées de la Nation".
Dans le cadre de ce service obligatoire, on mobilisa en peu de temps environ 400 000 travailleurs et
des détachements de l'armée pour exécuter de concert avec le "Service du travail" la ligne
Siegfried. L'entretien des travailleurs occupés à la construction de la ligne Siegfried était une tâche de
politique sociale de grand style. Elle fut menée à bien par le Front du Travail. Une branche spéciale
de "l'office social" du DAF, qui se trouvait à Wiesbaden, fut chargée de s'occuper de ces hommes
provenant de toutes classes, de toutes professions, et transportés loin de leur lieu d'origine dans des
conditions difficiles. Le "service obligatoire" ne signifiait nullement, comme le prétendaient à l'étranger
des gens mal intentionnés, un travail forcé. C'était un travail exécuté conformément à un contrat en
bonne et due forme, avec tarif fixé, indemnité de séparation, frais de route et retour payés. Avant tout
il fallait assurer à ces centaines de milliers hommes le logement, la nourriture et l'habillement. On
pourvut même aux besoins d'ordre culturel.
7 187 collaborateurs du Front du Travail furent mis à pied d'oeuvre sur les chantiers de la ligne
Siegfried en tant que chefs de camps, chefs auxiliaires, cuisiniers, aide-cuisiniers, gardiens de camp
et infirmiers. 93 000 ouvriers furent logés dans des cantonnements, 43 000 furent hébergés dans les
locaux des chantiers et 161 000 trouvèrent un abri dans les maisons particulières. D'innombrables
wagons et des camions furent mis en route, avec des chargements de literie, couvertures, serviettes,
lits et paillasses. La distance entre le lieu d'hébergement et les chantiers était souvent de 20 à 30 kms
et même davantage, et 5 000 camions automobiles conduisaient chaque jour 186 000 travailleurs sur
les chantiers et les ramenaient le soir à leur lieu d'hébergement. En l'espace d'un an, il y eut sur "La
ligne" 17 640 manifestations d'ordre culturel, notamment 7 812 projections de films sonores,50 grands
concerts et 1 500 concerts de camps,220 représentations théâtrales,151 manifestations d'ensemble
d'ordre divers et 143 conférences. On a mis à la disposition des travailleurs 536 librairies,
d'innombrables jeux et les articles de sport les plus variés.
L'exemple de "La ligne Siegfried montre ce que l'on entend en Allemagne par une utilisation
méthodique et dirigée de la main-d’oeuvre et comment on sait s'acquitter d'une pareille tâche. Cette
direction méthodique permit aussi de passer avec aisance de l'économie de paix à l'économie de
guerre. Malgré les transformations nécessitées dans l'industrie par cette adaptation, le nombre des
sans-travail n'est que d'environ 23 000 parmi lesquels on ne trouverait d'ailleurs pas plus de 3 500
hommes en état de fournir un travail utile. Au cours de la guerre, le service obligatoire s'est
"transformé" en "affectation économique obligatoire": jusqu'à la fin de juin ont été prononcées environ
900 000 affectations semblables, dont plus de 700 000 pour des hommes. Mais la plupart de ces
"affectations obligatoires" étaient limitées dans le temps, et sont, par conséquent, expirées.
En temps de paix, il faudra revenir à la liberté du travail, mais pour la garantie de la sécurité du Reich
et de la défense de l'Allemagne, la direction méthodique du travail à fait ses preuves et s'est révélée
efficace....
Source : (La politique sociale du IIIe Reich : Heinrich Schulz Editions Libres opinions, 1995, pp.24-30)
3) Le caractère et la mission du Front du Travail allemand
Les succès dans le domaine de la reprise du travail et de l'utilisation de la main-d’oeuvre n'eussent
cependant pas été possibles sans une modification fondamentale de la mentalité du peuple allemand
et sans l'action d'une organisation fondée sur une "idéologie nouvelle". Le Parti ouvrier nationalsocialiste
allemand avait réalisé les conditions qui ont permis à l'ouvrier d'entrer, à titre de membre
égal dans cette communauté nationale dont l'excluaient auparavant le lutte des classes et les
préjugés de caste.
Le national-socialisme avait "proclamé" le droit au travail et avait "introduit" dans les moeurs une
"conception" honorable du travail : L'accomplissement de ces tâches a lieu sur les bases les plus
larges que l'on peut imaginer. Par travailleur il faut entendre tout homme qui gagne honorablement sa
vie, l'inimité entre ouvriers et patrons, la lutte entre les entreprises, les procédés de lutte de classes,
grèves et lock-out, tout cet appareil de haines et de conflits devait disparaître pour faire place à la
saine conception de l'organisation du travail.
Le Führer a lui-même énoncé le principe du nouvel ordre:
"Devant l'intérêt supérieur de la nation, il n'y a ni patrons, ni salariés, mais seulement des producteurs
travaillant pour le peuple tout entier et mandatés par lui."
Il était donc tout naturel que toutes les "organisations" basées sur la "lutte des classes" dussent
disparaître pour faire place à une nouvelle organisation de tous les producteurs, organisation qui ne
connaîtrait "aucune ligne de démarcation" entre les diverses catégories de travailleurs, et qui
représenterait également "l'ensemble" de tous les producteurs. Le Front du Travail a su accomplir
cette tâche avec une telle rigueur qu'il compte aujourd'hui 25 millions de membres. Il constitue de ce
fait la plus importante organisation socialiste du monde. Le caractère et les buts du Front du Travail
allemand ont été fixés par le Führer lui-même dans une ordonnance du 24 octobre 1934, qu'on
pourrait appeler la Magna Charta du DAF (Deutsche Arbeits Front).
"Le Front du Travail allemand, dit Hitler, est l'organisation des travailleurs allemands, intellectuels et
manuels. Elle englobe spécialement les membres des "anciens Syndicats», des "anciennes
fédérations d'employés" et des "anciennes unions patronales», mais en tant que "membres jouissant
des mêmes droits"
Plus loin il dit :
"Le but du Front du Travail allemand est la formation d'une véritable communauté populaire de
producteurs. Il doit veiller à ce que chaque individu puisse occuper la place qui lui convient dans la vie
économique de la nation, en rapport avec ses facultés intellectuelles ou physiques, pour lui permettre
d'atteindre le plus haut rendement au plus grand profit de la communauté". D'une portée considérable
est aussi le paragraphe 3 de cette ordonnance du Führer, qui dit que :
"Le Front du Travail allemand est une association adhérant au Parti national-socialiste.
C'est l'affirmation formelle que le Front du Travail allemand est sur le terrain des droits du travail et
de la politique sociale l'instrument d'exécution du mouvement politique. Cette liaison étroite avec le
Parti est démontré aussi par le fait que le chef du Front du Travail est en même temps le chef de
l'organisation du Reich, que les groupements régionaux sont liés étroitement aux organismes du Parti
et que la gestion financière est placée sous la surveillance directe du trésorier du Parti. Après ces
explications relatives à l'organisation et à la direction, étroitement unies à celles du Parti, le Führer
définit ainsi la mission du Front du Travail.
"Le Front du Travail allemand doit assurer la "paix sociale" en faisant comprendre aux chefs
d'entreprises les droits justifiés de leur personnel et en donnant au personnel une claire notion de la
situation et des possibilités de l'entreprise. Le Front du Travail allemand a la "mission" de trouver
entre les intérêts légitimes des intéressés cet accord qui répond aux "principes" nationauxsocialistes
et de restreindre le nombre des cas litigieux qui, suivant les dispositions de la du 20
janvier 1934, doivent être déférés aux organismes compétents de l'Etat Il ne saurait être question
d'admettre l'ingérence ou l'action d'autres organismes dans ce domaine."
Les fonds provenant des "anciennes associations" doivent former la base financière des institutions
d'assistance mutuelle pour les membres du Front du Travail allemand.
L'ordonnance du Führer se prononce catégoriquement sur cette question :
"Les institutions d'assistance mutuelle du Front du Travail allemand doivent assurer à chacun de
ses membres la possibilité de vivre afin de faciliter l'ascension sociale des plus aptes ou de les aider à
se créer une existence indépendante possible, par la "possession d'un fond de terre"
La réalisation des buts indiqués par le Führer dans cette ordonnance et par la loi sur l'organisation du
travail national impose au Front du Travail allemand les tâches suivantes :
1) L'éducation intellectuelle de tous les membres du DAF dans les principes du national-socialisme,
2) La protection des droits corporatifs et sociaux de tous les membres,
3) L'éducation professionnelle des membres,
4) En tant que communauté national-socialiste et selon le principe "l'intérêt général passe avant
l'intérêt particulier" l'obligation de pourvoir dans la mesure des possibilités à l'existence de tous les
membres en cas de détresse et de fournir aux individus doués des possibilités d'ascension,
5) La protection des intérêts communs de tous les membres dans une même entreprise par la
médiation sociale, en collaboration avec l'organisation de l'économie professionnelle et du protecteur
du travail,
6) L'organisation des loisirs par l'association "Force par la Joie" appartenant au DAF,
7) La protection sociale de tous les Allemands du Reich à l'étranger dans le cadre des dispositions
légales en vigueur dans le pays de séjour,
8) Toutes autres tâches imposées par le chancelier Hitler au DAF.
L'accomplissement de ces tâches a lieu sur les bases les plus larges que l'on peut imaginer. Tout
comme une puissante pyramide, le Front du Travail allemand repose sur des fondations d'une
étendue immense. La volonté et le consentement de 23 millions d'hommes supportent cette bâtisse
sociale unique dans son genre, et autour d'elle sont groupés encore des millions de personnes
unies par les liens corporatifs. Dans 4 millions d'entreprises allemandes le Front du Travail
allemand trouve son champ d'activité. Sur 1 400 000 collaborateurs, 32 00 seulement font de cette
fonction leur occupation principale, tandis que tous les autres agissent comme volontaires et à titre
honorifique. Ils consacrent volontairement les loisirs à cette oeuvre, et apportent le concours le plus
précieux à l'édification de l'Etat socialiste. Le surveillant d'entreprise représente le Parti et le Front du
Travail, et exerce ses fonctions au sein de l'entreprise à titre honorifique. Dans les grandes
entreprises il est assisté par tout un état-major de collaborations bénévoles, dont le champ d'activité
fait ressortir la diversité du travail social du DAF. Nous ne citerons qu'un petit nombre de ces
fonctions :
-surveillant professionnel, surveillant de la jeunesse, surveillant sanitaire, surveillant de la protection
du travail, inspecteur de la " Force par la Joie", inspecteur des loisirs, inspecteur de la "beauté du
travail», inspecteur des "voyages, excursions et congés"
Dans les petites entreprises, toutes ces fonctions sont concentrées dans les mains du surveillant
d'entreprise.
Des 4 millions d'entreprises qui sont à sa base, la pyramide s'élève par les échelons de 27 127
administrations locales, 807 administrations d'arrondissements, et 47 administrations de
"Gauen", jusqu’au sommet, formé par le bureau central. Les différents 'offices’ représentés ici
montre la diversité de la structure et la variété des tâches. Citons quelques-uns de ces
'offices' :
- l'institut des sciences du travail, l’office de la responsabilité personnelle sociale, l'office de la
lutte pour le rendement des entreprises, l’office de l'éducation professionnelle et de la
direction des entreprises, l’office de l'émulation professionnelle de tous les Allemands
travailleurs, l’office du placement des travailleurs, l’office des bureaux de conseillers
juridiques, l'office de la santé publique, l’office des propriétés familiales du Reich et de
nombreux autres. Les diverses branches professionnelles sont représentées par des offices
professionnels englobant :
L’alimentation et les boissons, le textile, le vêtement et les cuirs, la construction, les forêts et
les bois, les fers et métaux, la chimie, l’imprimerie et le papier, l’énergie électrique, les
communications, les mines, les banques et les assurances, les professions libérales, le
commerce, l’artisanat, le tourisme et l'aéronautique.
Tels sont à grands traits les éléments fondamentaux de cette organisation socialiste la plus
vaste du monde, qui représente en Allemagne la conscience national-socialiste de la nation et
qui est le grand ressort du progrès social.
Au nom du Parti ouvrier national-socialiste et en collaboration avec lui, le Front du Travail
accomplit la grande oeuvre d'unification des travailleurs allemands, il assure la paix sociale imposées
par les chefs de la nation....
Source : (La politique sociale du IIIe Reich : Heinrich Schulz Editions Libres opinions, 1995, pp.31-36)
4) L'oeuvre et les réalisations du Front du Travail allemand
Avant de parler de l'activité du DAF, qui s'étend à l'ensemble du corps social, nous voudrions jeter un
coup d'oeil sur les réalisations purement matérielles que le Front du Travail allemand a su mener à
bien au grand profit de ses membres. Dans le cadre de son organisation d'assistance mutuelle, le
DAF accorde à ses membres un secours en cas d'incapacité temporaire de travail, ainsi que dans
les cas d'incapacité de longue durée pour cause d'invalidité et de vieillesse et en général en cas
de besoin. Les sociétaires femmes reçoivent un don au moment de leur mariage, les victimes d'un
accident du travail sont secourues. Dans le courant de l'année 1938 on a payé par exemple les
sommes suivantes :
Au titre de secours de chômage, versement à 279 317 chômeurs,
5 051 343,65 reichsmarks,
Au titre d'indemnité de maladie, versement à 1 825 636 assistés,
28 977 175,09 reichsmarks,
Au titre de versement en cas de décès, pour 114 164 décès,
6 841 654,31 reichsmarks,
Au titre de secours en cas de besoin, versements à 73 274 assistés,
1 191 315,14 reichsmarks,
Au titre d'assistance d'invalidité, versements à 279 028 assistés,
48 483 547,82 reichsmarks,
Au titre de contribution au mariage, versements à 102 511 personnes
3 483 678,06 reichsmarks.
Au total le Front du Travail allemand a versé, de mai 1933 à la fin de l'année 1938, à titre
d'assistance, une somme de 424 millions de marks. Les établissements de repos ou de
convalescence, hérités des anciens syndicats, ont été mis dans le meilleur état et offrent tous les ans
à 40 000 membres du Parti un abri pendant 500 000 nuits. Le DAF publie 85 journaux d'éducation
professionnelle, dont les 11 394 400 numéros sont envoyés gratuitement à domicile aux membres du
DAF. De la plus haute importance pour le maintien de la paix sociale est l'activité des bureaux de
consultation juridique du Front du Travail allemand. Ils ont contribué à diminuer dans une large
mesure le nombre des conflits portés devant les tribunaux d'arbitrage et à établir un accord
satisfaisant entre les patrons et ouvriers.
Les membres du DAF ont aujourd'hui à leur disposition 478 bureaux de consultation juridique. Ces
bureaux donnent régulièrement une fois par semaine des consultations supplémentaires dans 1 765
localités. Les consultations sont données séparément aux chefs d'entreprises et aux membres du
personnel, elles s'étendent à tous les cas juridiques concernant les relations entre patrons et
salariés ainsi qu'au domaine des assurances sociales. A ces bureaux incombe, en plus de la
consultation juridique, le soin de conduire la procédure et, s'il y a lieu, la représentation des membres
du DAF devant les tribunaux, devant l'assurance ou les cours d'arbitrage, ainsi que l'exécution des
mesures de contrainte. Le travail des bureaux de consultation juridique est, en principe, gratuit, mais
s'il y a des frais de procédure, ceux-ci sont pris à la charge du DAF par les membres du personnel, et
non par les entrepreneurs.
La tâche primordiale des bureaux de consultation juridique est de prévenir, par leurs conseils et par
l'éducation générale en collaboration avec les autres 'offices' du DAF, la naissance des 'conflits du
travail'. Lorsque des conflits sont portés au bureau du conseiller juridique, il est du devoir de celui-ci
d'apporter tous ses soins à les résoudre par un compromis. S'il n'y parvient pas et si l'affaire est
portée devant le tribunal arbitral, ils doivent représenter les parties en conflit de telle façon que l'idée
de la communauté d'entreprise n'en soit pas atteinte. En fait, les bureaux de consultation juridique ont
réussi à réduire considérablement le nombre des affaires portées devant les tribunaux d'arbitrage
(résultat auquel a contribué aussi l'amélioration de la situation économique).
Ainsi, le nombre des visiteurs qui se sont présentés dans les bureaux de consultation juridique en
1938 a été de 3 657 046, celui des affaires présentées par ces visiteurs, de 654 719. Une grande
partie des conflits portés devant les bureaux par les membres du Parti a pu être résolue directement
après quelques éclaircissements, de sorte que 301 397 affaires de conciliation seulement ont été
portées devant les tribunaux. Sur ce nombre, 249 992 cas ont été résolus par des compromis. Les
sommes en jeu dans ces compromis étaient de 21 412 457 reichsmarks, ce qui donne une image
impressionnante de la fonction sociale des bureaux de consultation juridique dans la vie ouvrière
allemande. Dans 75 458 cas, ce sont les conseillers juridiques du DAF qui avaient porté plainte
devant les tribunaux du travail, et 41 623 affaires se sont terminées par des compromis. Le nombre
de jugements qui ont été rendus sur intervention des conseillers juridiques a été de 26 024. Dans le
domaine de la protection des travailleurs sur le terrain de l'assurance sociale l'activité de ces bureaux
a été également très grande.
Il faut noter également les efforts du Front ouvrier allemand dans le domaine de la protection de la
santé publique. Dès le mois de mai 1937 on a procédé dans quatre "Gauen" à des enquêtes de
grande envergure sur les entreprises. Les enquêtes ont eu pour résultat de faire découvrir à temps la
maladie du sujet et la faiblesse du rendement. Si l'on constate la nécessité d'un traitement plus
sérieux, on engage le sujet examiné à s'adresser à son médecin traitant.
Dans d'autres cas, l'institut d'assurance régional fait suivre un traitement à l'intéressé. Parfois la NSV
(Bien-être populaire national-socialiste) entre en action. Si la capacité de rendement du travailleur
fléchi sans qu'il y ait réellement un état maladif, on cherche à y remédier par des congés, par le
changement de nourriture, par le sport, etc. Dans chaque cas on informe le chef d'entreprise ainsi que
les organismes compétents du DAF de la nécessité et de la possibilité d'un traitement curatif. Les
résultats doivent être consignés dans un "certificat sanitaire", qui permet de se rendre compte à tout
moment de DAF l'état de santé de DAF chaque travailleur. Dans les entreprises elles-mêmes, on
applique également des mesures préventives contre la maladie et les accidents. En 1938 la DAF avait
désigné 26 000 médecins à la surveillance des entreprises.
Plus de 21 000 entreprises furent contrôlées, et les médecins avaient été secondés dans leur tâche
par les équipes sanitaires des groupes ouvriers. Dans ce cadre de la protection de la santé publique,
près de 600 000 enfants ont été envoyés à la campagne ou dans des établissements de
convalescence, et près de 160 000 mères ont trouvé un délassement et un rétablissement par le
changement d'air. Tout ceci ne représente que les premiers éléments d'une oeuvre grandiose qui
sera réalisée après la guerre au bénéfice du peuple allemand.
Parmi toutes les créations du DAF, c'est la Société "Force par la Joie" qui, dans les pays étrangers,
a le plus retenu l'attention. Les membres du DAF lui doivent également de grands bienfaits matériels,
sur lesquels nous reviendrons dans un chapitre spécial.
Source : La politique sociale du IIIe Reich : Heinrich Schulz Editions Libres opinions, 1995, pp.37-41)
1 commentaire:
I am final, I am sorry, but it does not approach me. I will search further.
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