dimanche 22 novembre 2009

27 septembre 1791

la communauté juive toujours très prompte à pratiquer commémorations sur commémorations ignore totalement cette date fondamentale et généreuse qui a attribué aux juifs le même statut et droits que les autres citoyens !

Silence de du CRIF ; silence de la LICRA, silence de l’UEJF....un silence communautaire de 215 ans !

Un petit merci de temps en temps, une petite minute de silence pour honorer notre République, ça ne couterait pourtant pas trop cher ! Et cela pourrait peut-être contribuer à inspirer les israeliens pour attribuer aux arabes isreliens les mêmes statuts, les mêmes droits que ceux qui régissent la communauté juive en Israel.

Ce dernier point, devrait être, pour le CRIF, dans le cadre de leur relation permanente avec Israel, une demande insistante et récurrente.


La France LICRAtisée ... En voilà un livre qui ne va pas faire plaisir à la Licra ...Avec son premier livre, préfacé par Alain Soral, Anne Kling dresse une enquête approfondie au pays de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme : quelle est son origine ? quels sont réellement ses objectifs, ses méthodes, ses alliés ? Quel est le secret de son influence ?

Autrement dit, comment et pourquoi la LICRA a-t-elle réussi, depuis des décennies, à soumettre sans relâche les Français à un lavage de cerveau « citoyen », sous couvert du soit-disant « antiracisme ». Entretien exclusif pour Jeune Alsace.

1) Anne Kling, vous venez de faire paraître une enquête au pays de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme. Quelles sont les raisons qui vous y ont poussée ?

Anne Kling : En 2000, j’ai été poursuivie sur dénonciation de la LICRA pour incitation à la haine raciale à propos d’un tract évoquant un lien possible entre immigration et délinquance des jeunes. J’ai été relaxée, mais j’ai pu constater en cette occasion, et plutôt douloureusement, le très fort pouvoir exercé en France par la LICRA. Un pouvoir qui fait d’elle, depuis des décennies, le partenaire quasi obligé du monde politique, de la justice et même de l’éducation nationale. Etonnant, non ? Comment une « simple » association, que ses statuts qualifient d’apolitique, peut-elle réussir à exercer pareil pouvoir ?

J’ai souhaité en savoir un peu plus sur une officine aussi puissante, et me suis aperçue qu’à part quelques hagiographies publiées par la Ligue elle-même, il n’existait en réalité aucun ouvrage documenté sur la question. J’ai donc décidé de mener l’enquête moi-même. Elle s’est avérée en tous points passionnante et instructive. Elle m’a menée en droite ligne jusqu’à la révolution bolchevique de 1917, la LICRA ayant été créée en 1927 par des communistes de la première heure. Ce qui projette, vous en conviendrez, un éclairage singulièrement révélateur sur l’action qu’elle mènera avec constance à partir de ce moment-là.

2) Dans la préface qu’il vous accorde, l’écrivain Alain Soral écrit : « ...Pour en revenir à la LICRA, en fonction des valeurs qu’elle affiche et qu’elle prétend défendre, là on se situerait plutôt dans l’exploitation...de la crédulité humaine ! C’est d’ailleurs la vertu de ce livre, et son sérieux, de l’expliquer très bien. » Au-delà de l’exploitation d’une telle crédulité, que doit savoir le grand public qu’il ne sait pas encore sur la LICRA ?

Anne Kling : Le grand public sait de la LICRA ce qu’il est autorisé à croire. C’est-à-dire ce que les médias relaient à longueur de colonnes. Des médias qui, je ne vous apprendrai rien, sont très majoritairement à gauche en France. Ou ralliés à la pensée unique dominante et au politiquement correct imposé, ce qui revient strictement au même. Pour l’essentiel, le combat LICRA/médias est donc commun : imposer aux esprits les dogmes internationalistes et anti-identitaires propres à la gauche pour les faire accéder au pouvoir. Car il faut savoir que depuis sa création, bien avant la seconde guerre mondiale, la LICRA n’a jamais cessé de mener un véritable combat politique, quoique bien dissimulé par le rideau de fumée de l’antiracisme.

Elle a ainsi soutenu de toutes ses forces l’immigration de peuplement arabo-musulmane et imposé une série de lois liberticides pour empêcher toute contestation. Tout comme elle a systématiquement diabolisé les partis défenseurs de l’identité, au point de les expulser purement et simplement de la vie publique. Encore une fois, elle a parfaitement réussi à mener à bien ce véritable programme politique en s’abritant derrière l’affichage neutre d’une association « apolitique » et « non-confessionnelle », uniquement préoccupée de morale et de défense des droits de l’homme ! Que sait le grand public de la réalité de ce combat mené avec opiniâtreté - et pleine réussite - depuis des décennies ? Rien ou pas grand-chose. Cela dit, en matière d’ignorance et de crédulité, la LICRA n’est de loin pas seule en cause. On pourrait remplir une encyclopédie avec tout ce que l’on cache soigneusement aux Français. Finiront-ils par ouvrir un jour les yeux ?

3) Votre livre au titre évocateur, La France LICRAtisée, va sans doute faire scandale. Il a vocation à éveiller les consciences, quels messages souhaiteriez-vous que les gens retiennent ?

Anne Kling : Dans les années 80, un numéro du Droit de Vivre (le journal de la LICRA) s’indignait d’un tract qui dénonçait (déjà !) « la démocratie LICRAtisée ». J’ai trouvé l’_expression excellente, et l’ai adoptée derechef pour mon livre - en la transformant un peu - car elle exprime parfaitement la situation. Si l’auteur de cette _expression, et du tract, me lit aujourd’hui, qu’il en soit remercié, à vingt ans de distance. En fait d’éveil des consciences, j’ai surtout essayé de rétablir certaines vérités occultées ou déformées concernant les liens de la LICRA avec un régime communiste qui, bien que particulièrement nocif et pervers, reste mystérieusement épargné par la rage des repentances, les raisons du tabou qu’elle a jeté sur la période troublée de Vichy, qui mérite un jugement bien plus nuancé que ce qu’il est de bon ton d’affirmer péremptoirement aujourd’hui, ainsi que bien d’autres points qui concernent notre histoire plus actuelle. En fait, toute la période de notre histoire qui démarre à la seconde guerre mondiale a été soumise, en grande partie en raison des fortes pressions de la LICRA, à une lecture unilatérale, qui ne souffre aucun débat, ni aucune opinion contraire. C’est étouffant à la longue. Il serait salutaire que les Français se réveillent et que l’on cesse de confondre histoire et militantisme politique ou défense communautaire.

4) Jeune Alsace est, comme son nom l’indique, un mouvement régionaliste. Une question s’impose donc : l’Alsace est-elle licratisée ?

Anne Kling : Je dirais même plus : l’Alsace est tout particulièrement licratisée. Dame ! n’a-t-elle pas une forte tendance naturelle à « mal » voter ? Il convient donc de la surveiller de très près, mais Dieu merci, ses (ir)responsables politiques et ses médias sont là pour y veiller. Tous plus serviles les uns que les autres à l’égard d’une LICRA locale qui a droit à tous les égards, y compris auprès de la justice.

J’en donne plusieurs exemples significatifs. Ainsi, pour assurer le suivi des lois dites antiracistes qu’elle a imposées, la LICRA entretient des contacts étroits avec la justice, les institutions politiques et la presse. Le Droit de Vivre va jusqu’à préciser benoîtement que les responsables locaux de la Ligue rencontrent mensuellement le procureur de la République pour des « échanges d’informations » et ajoute : « Depuis quelques années, le Parquet de Strasbourg nous avise d’ailleurs systématiquement lorsqu’il y a une procédure de racisme de façon à ce que nous puissions nous constituer partie civile ». Les relations de la LICRA Bas-Rhin sont tout aussi idylliques avec la presse locale. Son responsable local ne souligne-t-il pas qu’il « écrit systématiquement à l’AFP et aux Dernières Nouvelles d’Alsace qui prennent le relais de manière excellente ». ? Encore plus fort : c’est carrément dans les locaux du Conseil Régional d’Alsace que la LICRA locale se réunit en juin 2005, ce qui permettra aux DNA de titrer : « La LICRA se pose en partenaire privilégié du Conseil Régional ».

« Vous êtes le président exemplaire d’une région exemplaire » dira à cette occasion le responsable local de la Ligue, l’élu socialiste Raphaël Nisand, à Adrien Zeller, président de la Région. Qu’ajouter de plus à ce merveilleux tableau ?

5) Peut-on libérer le débat politique de l’emprise du discours « licratisé » ?

Anne Kling : Vous parlez de débat politique. Où est-il, le débat politique ? Où est le débat sur les questions vitales qui intéressent l’avenir des Français et sur les choix de société possibles ? J’observe que tous les candidats du système, avec une touchante unanimité, se gardent bien d’évoquer le fond des problèmes. Pour une bonne raison : tous sont, peu ou prou, exactement sur la même longueur d’onde et ne diffèrent que sur des broutilles. Car le système auquel ils appartiennent, et qui seul peut leur permettre de se faire élire, n’autorise plus de choix divergent. C’est bel et bien une forme de totalitarisme. Soft, je vous l’accorde, mais totalitarisme tout de même.

En l’état actuel des choses, et dans ces conditions, que l’an prochain sorte des urnes la « droite » ou la « gauche » - illusions destinées à faire croire à une possibilité de choix -ne présentera en réalité qu’un intérêt très limité pour notre pays. Pour ne pas dire nul. Pour le faire émerger de la chape de plomb sous laquelle il étouffe, il faudrait qu’il parvienne, d’une façon ou d’une autre, à se libérer de la pensée unique imposée par la gauche et se convertisse enfin au pluralisme politique. Mais un pluralisme et une démocratie réels et non d’apparence.

Nous ne serions plus là dans le registre de la réforme, mais bel et bien dans celui de la révolution.

Merci

Pour commander A4_Kling.2.pdf

d’Anne Kling - préface d’Alain Soral - Editions Dualpha/Déterna.

Article libre de diffusion, sous réserve de la mention de la source :

www.jeune-alsace.com








Préface à La France Licratisée
Alain Soral Tribune libre


On me demande de préfacer un livre critique sur la LICRA (pour un livre apologétique, je me doute qu’on aurait pas fait appel à moi).

D’emblée je sais que je devrais dire non. Une préface pour un livre critique sur la LICRA c’est, outre un énième travail non payé, la certitude de m’attirer des ennuis. C’est qu’ils sont méchants, et organisés, les antiracistes professionnels, surtout envers les petits Français comme moi qui ont le malheur d’être nés « de souche », peau claire et yeux bleus…

Malgré la qualité évidente du bouquin, son objectivité morale, je devrais donc répondre non. Les gens qui me veulent du bien m’y incitent d’ailleurs instamment. N’ai-je pas déjà un procès pour « incitation à la haine raciale » sur les bras ?

Etrange République Française, en effet, où un écrivain républicain, parce qu’il critique les communautarismes et un certain républicanisme à deux vitesses qui, par sa jurisprudence, n’est pas pour rien dans la destruction de notre universalisme citoyen, se voit pourchassé par la justice. Envoyé au tribunal par le Procureur de la République sur ordre d’une obscure association communautaire qui l’accuse d’avoir manqué de respect au fameux peuple élu ! De peuple de France, de citoyen, de République une et indivisible qui ne reconnaît dans la sphère publique ni communauté ni lobby, il n’en est même plus question. Je sais bien que le droit c’est le droit du plus fort, mais ces derniers temps, sur certaines questions, on se passe ouvertement du droit.

Je devrais donc refuser d’écrire cette préface, par trouille, par soumission, parce que j’ai bien compris, moi aussi, comme tout ceux qui fréquentent les hautes sphères et les cimes, pour qui tapine la raie publique dans la réalité… Mais voilà, je suis d’un naturel taquin, c’est plus fort que moi, je n’aime pas trop faire là où on me dit de faire. Péter de travers sur certains sujets me procure cette sensation orgueilleuse de me différencier des chiens.

Je vais donc accepter de la rédiger cette préface à emmerdes sur notre France licratisée… Pas parce que ça m’amuse, ni même parce que ça m’intéresse particulièrement (ces derniers temps, je serais plutôt attiré par la plongée) mais, comme dirait Maître Badinter, par principe.

Qu’écrire ?

Pour commencer par le commencement, LICRA ça veut dire : Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme. Et puisque l’on nous dit que l’antisémitisme c’est du racisme, LICRA veut donc dire : Ligue Internationale Contre le Racisme et… le Racisme ! Ce qui est pour le moins redondant !

À moins que l’antisémitisme soit tout autre chose… Mais je sens que je ne devrais pas persévérer dans cette voie ! Après tout, la logique ces derniers temps… On a bien vu avec la tribu Ka, dissoute en 24 heures pour avoir voulu imiter la LDJ, qui elle, ratonne impunément depuis 25 ans sur le sol de France et qui s’en vante, avec la bénédiction des autorités…

Je dois bien admettre que des esprits fins, une certaine droite dont je ne viens pas me répétaient depuis 30 ans ce que je refusais de croire, parce que je trouvais ça trop dégueulasse et trop laid : à savoir que l’antiracisme institutionnel c’était d’abord du racisme anti-français ! Comme si certains puissants voulaient faire payer ad vitam aeternam à notre bon peule – ou du moins ce qu’il en reste – sa trop grande obéissance au Maréchal Pétain… En vertu de quoi les rappeurs peuvent insulter la France, là c’est de l’art, tandis que si le Français s’en plaint, là, la LICRA se charge de lui rappeler le racisme, et la liberté, et le droit.

Quoi que… Ça change un peu ces derniers temps…

J’ai fait un texte là-dessus, une commande pour une petite revue sans intérêt, un spécial Léon Bloy. Et comme la bande de petits mondains qui l’animait me l’a finalement censuré, moi qui suis du genre têtu et paresseux, je profite de l’occasion qui m’est offerte pour le recaser. Vous verrez à la lecture que ce n’est pas sans rapport avec le sujet…

« Ce que cache le foulard (de la mauvaise foi, du conformisme et de l'étrange évolution de l'intellectuel français sur la question immigrée)

Sous l'Ancien Régime, la "mauvaise foi" désignait le non-respect du dogme de l'Eglise, la mauvaise compréhension de l'ordre divin. Depuis l'avènement de la Raison et de sa classe sociale, la bourgeoisie, la mauvaise foi signifie désormais le refus de suivre la Raison quand celle-ci vous met en porte à faux et vous montre du doigt.

Le contraire de la mauvaise foi étant la bonne foi, que ce soit celle des Évangiles ou de l'honnête homme, la bonne foi m'impose de constater une certaine déraison sur la question de l'anticommunautarisme actuellement en vogue.

Depuis les années 70 jusqu'au 21 avril 2002 (pour faire simple), le discours dominant, officiel, nous interdisait de nous plaindre des délinquants Nord-Africains sous prétexte qu'ils étaient jeunes (argument 68), qu'ils étaient différents (argument communautaro-différentialiste), qu'ils étaient pauvres (argument marxiste) et surtout que leur ressentiment légitime leur venait de l'odieuse colonisation française.

Si le bourgeois de l'ascendance a forcé l'admiration de l'Histoire pour son sens critique (Voltaire, Rousseau...), le bourgeois de la décadence peut se définir par son conformisme. Comme nous l'a amplement démontré Flaubert, il fait là où on lui dit de faire. Ainsi, en réponse à l'insupportable délinquance Nord-Africaine subie par le beauf depuis qu'il fut chassé des centres-villes, le bourgeois, pourtant responsable de son sort, le traitait invariablement de "facho" comme on le lui avait appris. "On" désignant plus précisément l'intellectuel français, souvent issu d'une communauté très en pointe dans le secteur des idées depuis son émancipation des ghettos au dix-neuvième siècle, et plus encore sur le terrain du discours après la défaite nazie.

Or, chose étrange, depuis que le beur de banlieue n'aboie plus "sale français“ mais "sale feuj", pour cause de solidarité "imaginaire" (comme dirait Alain Finkielkraut) avec les petits palestiniens de l'Intifada, ces mêmes intellectuels français (dont énumérer les patronymes friserait la faute de goût), eux qui nous avaient interdit de nous plaindre, eux qui exigeaient même que nous battions notre coulpe de vilains colons exploiteurs, nous intiment l'ordre, dans autant de média à la botte, de châtier les vilains beurs, ni jeunes, ni différents, ni pauvres, ni victimes désormais; seulement machos et antisémites.

Message on ne peut plus clair : dans la République Française, être anti-français ce n'est rien, mais être anti-Israélien c'est impardonnable... Surtout pour des intellectuels français qui ne manquent pas une occasion d'afficher leur soutien à ce champion contemporain du racisme colonialiste et dont le chef vient d'être démocratiquement réélu haut la main, j'ai nommé l'Etat d'Israël du coolissime Général Sharon !

Une bouc-émissairisation des Maghrébins de France qui s'est encore accrue depuis la chute de Bagdad, qu'on peut aussi comprendre comme la victoire des intérêts américano-sionistes et la défaite des non-alignés, défenseurs des petits peuples et de la cause palestinienne (…)

Pour en revenir au conformisme bourgeois, prétexte à cette diatribe, n'y aura-t-il bientôt plus en France que Brigitte Bardot pour oser s'offusquer que certains malins envoient des immigrés transformer les églises, symbole de notre histoire chrétienne, en lieux d'aisance ? Ces mêmes malins qui, n'en doutons pas, n'hésiteront pas demain à retourner l'opinion agacée contre les sans-papiers, si d'aventure l'idée leur vient d'aller chier dans des synagogues! »

C’était avant la mésaventure Dieudonné. Reconnaissez que le texte était prémonitoire, parce que le racisme ces derniers temps… Un coup c’est blanc, un coup c’est noir ! Et les mêmes qui défendaient les immigrés du sud contre les méchants européens, au nom de la solidarité des minorités opprimées, nous proposent aujourd’hui, sans vergogne, l’union sacrée contre les arabo-bamboulas violeurs et assassins, au nom de la solidarité des judéo-chrétiens ! Signé Finkielkraut et Bernard Kouchner. Même Le Pen n’aurait pas osé. Il doit en falloir du réseau, du pognon et de la soumission d’élite, pour faire gober cette parfaite escroquerie au peuple de notre beau pays. Un pays où un avocat français, à double, voir triple passeport, se voit chargé par un ministre de l’intérieur de nous expliquer comment on doit s’y prendre avec nos immigrés ; lui qui rentre à peine d’un stage de ratonnade en Palestine sous l’uniforme israélien ! Le métissage, il nous en gave le petit-fils d’officier de la Wehrmacht, mais il n’en mange pas !

Et oui, c’est comme ça : la définition du racisme, ça change… En fonction des intérêts bien sentis de certains, toujours les mêmes, et qui non contents de faire profession d’antiracisme, prétendent, au surplus, exister par le droit divin et le droit du sang ! Difficile de faire pire dans le mépris du sens… Et de la justice.

Vous ne me ferez pourtant pas dire que le racisme n’existe pas. Le racisme existe : c’est même la vilaine chose la mieux partagée du monde. Partout, toujours, il y a eu ceux de la tribu, du clan, et à l’extérieur les sauvages, les barbares. En vertu de quoi, les blancs se méfient des noirs, les noirs se méfient des blancs, et la seule chose qui les différencie au fond, c’est l’exploitation. Car il faut bien reconnaître que depuis des siècles, et quelle que soit leur animosité réciproque, ce sont plutôt les blancs qui bottent le cul des noirs et qui les exploitent, pas l’inverse. Quand à en concevoir de la culpabilité, ça dépend des valeurs. Moi qui fus communiste, j’en ressens un peu. Mais d’autres vous diront qu’après tout, il n’y a pas de honte à être le plus fort ?... Quand une équipe nationale en écrase une autre au football, elle ne se met pas à chialer en demandant pardon. (On pourrait même se demander d’où nous vient cette tendance exponentielle à la jérémiade ? Mais c’est une autre question…)

Pour revenir à la LICRA, en fonction des valeurs qu’elle affiche et qu’elle prétend défendre, là, on se situerait plutôt dans l’exploitation… de la crédulité humaine ! C’est d’ailleurs la vertu de ce livre et son sérieux, de l’expliquer très bien. Il existerait donc sur notre terre humaniste et chrétienne, deux saloperies : le racisme, qui est une idée assez laide, et l’antiracisme institutionnel. Contre la première, je ne crois pas qu’on puisse grand-chose, sinon permettre aux peuples de vivre séparés afin qu’ils s’apprécient de loin, par petites touches, d’exotisme à exotisme… Le métissage forcé et l’antiracisme de flic étant la matrice même de la haine. Contre la seconde, cette manip historique, cette histoire de réseau dont le martyr médiatique d’un Dieudonné nous a bien permis d’apprécier toute la duplicité, on peut aider les gens à être moins naïfs et moins con. En aidant par exemple ce livre argumenté, lucide et précis à se faire connaître, ce que je fais par cette préface, dans la faible mesure de mes moyens.

J’espère qu’au jour de justice, là-haut, au ciel, ce petit acte de morale et de courage ne sera pas retenu contre moi. Parce qu’ici-bas, dans notre belle République laïque et égalitaire, j’avoue ces derniers temps que j’ai cessé d’y croire.

Bonne lecture.
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EEypVluVEZymewPXDv.shtml

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