lundi 23 novembre 2009

La Saga des Crétins

Introduction


De terribles bouleversements sont en train de changer notre société.
Le visage qu'elle avait, nous ne le reverrons jamais plus.
Ni nos enfants, ni leurs enfants.

Certains croiront au hasard des choses, d'autres, croiront à la malversation,
mais la plupart diront que c'était notre faute, notre plus grande faute.
Par ce grand dieu qui trône dans nos salons, par cette voix et ces images,
qui nous dicte que penser, ils nous enseignent comment et quand avoir peur,
ils nous montrent qui sont les bons et les méchants.

Déjà les coupables se font pointer du bout du doigt,
et la hargne nous emplit devant ces individus, d'aussi mauvaise foi.
Bientôt, devant la douleur de nos enfants,
nous réclamerons vengeance et sang, comme bien d'autres le firent bien avant.
Nous les clouerons au pilori et nous danserons et chanterons autour de leur bûcher.
Et quand nous retomberons sur nos pieds, essayant de retrouver notre dignité,
nous comprendrons que notre société est disparue et que le visage qu'elle avait,
nous ne le reverrons jamais plus.

Ni nos enfants, ni leurs enfants.
Cette fois encore, si nous ne pouvons réfléchir par nous-mêmes,
nous sommes condamnés à croire ce qu'on nous enseigne.


Des enfants

Dilapidée depuis l'époque romaine, la philosophie des peuples anciens a subsisté
dans nos sociétés jusqu'au tournant du 20e siècle, avant de finir par s'effacer devant le nouveau maître, la science. Ce ne fut pas là un résultat raisonné, mais une action concertée des puissants, qui visait à produire deux sciences.

Une d'entres elle, continuerait de prendre appui sur le savoir des anciens à travers sa traduction dans le langage scientifique moderne. Ainsi la géométrie des formes au
coeur du savoir utilisées par les anciens, ne serait plus qu'une traduction dans un
nouveau langage mathématique appelé algèbre, inventée il y a trois siècles,
spécialement élaborée pour éluder le vulgaire (1) et assurer une position dominante
aux exégètes choisis de la monarchie.

L'autre science, serait éternellement le raisonnement le plus court entre deux
éléments, laissant sciemment à l'écart, toute question susceptible de troubler ce
raisonnement. Ce raisonnement devenait par lui-même la preuve scientifique du
résultat, établissant de fait comme ridicule toute déviation du raisonnement et
reléguant le scientifique populaire, au rang d'un commentateur technique de la
science.

Un système établi depuis 200 ans, mais caractérisé depuis 1960, époque où dans les
écoles appartenant au royaume de l'Ouest (2), on apprend aux élèves les réalités
mathématiques, plutôt que de les fourvoyer dans les postulats d'Euclide devenus
insuffisants et de réserver comme on le faisait jadis aux seuls étudiants des Facultés, l'enseignement du vrai savoir.

Ce ne serait pas la peine d'avoir de l'autorité, si l'on n'en faisait pas quelquefois
usage et si l'on s'abaissait à discuter avec tout le monde.

L'église ne réfutait pas les sectaires, elle les brûlait ! Les académies n'ont brûlé
personne ; elles n'ont condamné à mort, que des faits menaçants pour l'orthodoxie.
Elles leur ont refusé la terre et l'eau, c'est-à-dire le droit, de libre et loyale
discussion.

Dorénavant, le vulgaire serait éduqué dans le cadre strict du rouage qu'il aurait à
occuper dans la glèbe (3) de l'empire des puissants, et posséderait, par
l'intermédiaire de l'éducation populaire, une opinion à la prétention éduquée sur tous les sujets, tout en admirant aveuglément les nouveaux dieux du savoir qui n'étaient en réalité que des profiteurs d'un génie invisible, ayant appartenu à une autre époque.

Le vulgaire aussi sera de l'opinion que ces vieilles histoires ne sont que balivernes
ridicules ! Comment des hommes épars sur la planète ayant 1000, 2000, 3000 de
moins d'évolution que nous, vivant dans des huttes, n'est-ce pas là ce qu'on nous a
enseigné, auraient pu en savoir plus que nous sur quelque sujet que ce soit ?
Comment croire qu'un savoir quelconque ait pu passer inaperçu entre les mains des
gens de génie qui conduisaient notre science moderne, si développée ?
Alors, un des prêtres, qui était très vieux, lui dit :

— Ah ! Solon, Solon, vous autres les Grecs, vous êtes toujours des enfants, et
il n'y a pas de vieillards en Grèce.

— Que veux-tu dire par là ? demanda Solon.

— Vous êtes tous jeunes d'esprit, répondit le prêtre, car vous n'avez dans
l'esprit aucune opinion ancienne fondée sur une vieille tradition et aucune
science blanchie par le temps.

Extrait du Timée (4)

Tel était le diktat du savoir moderne.
Le génie de notre science ne s'est manifesté que depuis les trois derniers siècles et
celui de notre histoire, depuis les deux derniers millénaires. Auparavant, c'était le
vide incommensurable. Il n'y a que deux méthodes de présenter le savoir en ce
monde : celle de l'ancienne scolastique, qui affirmait certaines vérités, a priori,
auxquelles les faits étaient tenus de se conformer, et celle de la science moderne
depuis Bacon, qui part de l'observation des faits et ne construit la théorie qu'après
les avoir constatés.

La science de la petite cause : L'électricité ne provient pas d'une centrale électrique mystérieuse, elle n'est que l'action de mon doigt sur l'interrupteur permettant d'allumer !
Les préceptes de l'éducation moderne concernant le savoir des Anciens sont
simples : Où sont les livres ? Où sont les preuves ?

Les voici les livres !

330 av. J.-C. Début de l'empire perse achéménide

330 av. J.-C. Incendie de la bibliothèque de Persépolis par les troupes
d'Alexandre le Grand.

240 av. J.-C. Destruction de tous les livres de science et d'histoire par
l'empereur chinois Tsin Che Hoang.

75 av. J.-C. Destruction des livres sibyllins des prêtres d'Appollon dans
l'incendie du Capitole.

48 av. J.-C. Premier incendie de la bibliothèque d'Alexandrie par Jules
César.

30 av. J.-C. Début de l'empire romain

1 apr. J.-C. Destruction des 2000 volumes d'Oracle par Auguste.

Début de l'histoire des premiers chrétiens

54 apr. J.-C. Saint Paul à Éphèse brûle en autodafé tous les livres qui traitent de
choses curieuses.

Début de l'empire catholique

296 apr. J.-C. Dioclétien brûle les bibliothèques chrétiennes avec leurs documents
égyptiens et grecs.

300 apr. J.-C. Les empereurs chrétiens d'occidents brûlent et détruisent les merveilles
du monde antique, dont le temple de Diane à Éphèse et les archives païennes.

389 apr. J.-C. Théodose brûle les Livres de la Sybille.

490 apr. J.-C. Deuxième incendie de la bibliothèque d'Alexandrie par les chrétiens.

405 apr. J.-C. Stilicon détruit les copies des Livres sibyllins.

410 apr. J.-C. Ataric pille les bibliothèques de Rome.

600 apr. J.-C. Les moines irlandais font brûler 10,000 manuscrits runiques en écorce
de bouleau contenant les traditions annales de la civilisation celtique.

641 apr. J.-C. Troisième incendie de la bibliothèque d'Alexandrie par le Calife Omar.
728 apr. J.-C. Léon l'Isaurien brûle 300,000 manuscrits à Byzance lors de la guerre
des images.

789 apr. J.-C. Charlemagne interdit le culte des arbres, des pierres, des fontaines, et prescrit la destruction de tout objet pouvant se rapporter au culte païen.

1221 apr. J.-C. Gengis Khan brûle les livres de l'antique Djouldjoul, la Thèbes de
l'orient.

1200 apr. J.-C. Destruction des livres des cathares par les catholiques.

13ième et 14ième S. L'inquisition brûle les manuscrits hérétiques et leurs propriétaires.

1500 apr. J.-C. Destruction de la quasi-totalité des livres sacrés des Mexicains par
l'évêque Diego de Landa et les conquistadores chrétiens.

1500 apr. J.-C. Les livres de Garcilaso de La Vega sont brûlés par l'Inquisition.

1566 apr. J.-C. Le vice-roi du Pérou Francisco Tolédo, détruit une quantité immense
d'étoffes incas et de tablettes peintes ou figurait l'histoire ancienne de l'Amérique.

1700 apr. J.-C. Destruction d'un colombier de papyrus recouvert de caractère magique
par le Père Sicard dans le port d'Ouardan.

1709 apr. J.-C. L'Inquisition brûle les documents scientifiques de Gusmâo à Lisbonne.
1900 apr. J.-C. Mise sous séquestre des tables astronomiques brahmaniques de
Tirvalour par les autorités parisiennes.

1926 apr. J.-C. Ruine de l'un des plus riches gisements archéologiques du globe :
Glozel.

1937 apr. J.-C. Séquestre de la bibliothèque préhistorique de Lussac-les-Châteaux.

Simple ! Quand tu n'as rien à cacher, tu ne caches rien !

Les preuves ?

Au cours des derniers siècles, tout ce qui représentait de près ou de loin les
civilisations anciennes et leur savoir, fut démonisé, brûlé, noyé, enterré. Même les
gigantesques pyramides d'Égypte, furent sujettes à des tentatives de
démantèlement. Mais ils avaient beaucoup plus à cacher et pour en comprendre les
raisons, il n'est simplement pas suffisant de croire, que l'histoire et les livres furent détruits, parce qu'ils ne correspondaient pas au dogme religieux en vigueur.
En dépit de toute l'intelligence de la philosophie exprimée par les Anciens, ces
derniers expliquaient ne pas être les auteurs de ce savoir. Qu'il provenait de sociétés beaucoup plus développées qu'ils ne l'étaient eux-mêmes, ayant existé à des
époques immémoriales ! Un savoir qu'ils professaient parfois littéralement à leurs
élèves, sans même en comprendre la teneur ou la portée, aux fins de civilisation
future et plus développée qu'eux, disaient-ils (5).

Imaginons par exemple que se produise l'effondrement de notre société moderne et
que s'ensuive une décadence. Sans exemple à apporter, enseigner le fonctionnement
d'un moteur à essence, ou les lois de l'électricité à nos petits enfants, relèverait
d'une pure profession de foi, alors que nous enseignerions qu'un puissant pouvoir
invisible, appelé électricité, est en mesure de circuler d'un endroit à l'autre par
l'intermédiaire du métal. N'auraient-ils pas ainsi tout le loisir d'en démontrer
l'impossibilité et d'en réfuter l'idée et toute la latitude pour le transformer en uneforce occulte ridicule patentée ?

Tenant compte que de telles décadences du savoir, furent nombreuses, l'ancienne
Scholastique découlant du dogme, n'était pas seulement la seule méthode possible,mais de loin la meilleure. Devant une décadence qui se poursuivrait peut-être des siècles durant, le respect de la profession de foi exigée des générations qui suivaient, devenait garante du développement d'une nouvelle société moderne, qui n'aurait pas oublié ses racines et qui serait en mesure de poursuivre l'accumulation du savoir sans réinventer la roue.

Si l'on considère que dans notre cas, cette profession de foi s'est poursuivie dans une décadence, s'étant étirée sur au moins 30 siècles, la véritable question serait plutôt de connaître les tenants et les aboutissants de sa destruction au cours du dernier siècle. Ce savoir était intelligent et représentait l'écueil d'une stratégie, quelle qu’elle soit, sinon jamais une telle destruction n'aurait été engagée.
Avant de s'y attaquer, attardons-nous à comprendre là ou nous en sommes.




Bilan de la situation mondiale

Phénomène inconnu il y a à peine un quart de siècle, notre planète est aujourd'hui
tourmentée par des catastrophes climatiques et calamités humaines de tout ordre.
Alors que les tempêtes, les inondations, les sécheresses, les tremblements de terre
meurtriers, les guerres, les révolutions, les épidémies et les tueries étaient des
évènements si occasionnels qu'ils faisaient la manchette dans les médias du Monde,
ils sont aujourd'hui légion et ne surprennent plus personne.

Il y a 25 ans, suivant l'apparition de turbulences climatiques, un premier grand
coupable fut identifié dans les modifications des courants marins océaniques, qui
traversaient la planète. Des masses d'eau gigantesques qui, sans raison apparente,
avaient tout à coup modifié leurs comportements millénaires, changeaient
radicalement les températures des courants aériens et des terres qu'ils côtoyaient en
cours de route, occasionnant ces perturbations. Alors que la science semblait
fermement convaincue qu'elle venait de mettre la main sur la cause de ces grands
changements, elle disparaissait des médias du monde dans une brume d'hypothèses
nouvelles, qui tous possédaient la caractéristique singulière, d'être occasionnée par
des agissements fautifs de l'homme sur la planète.

À partir de ce jour, il n'exista plus qu'une vérité vraie, celle promulguée par la
pyramide des mêmes individus, qui avaient toujours possédé les usines et qui
déversaient sans vergogne depuis plus d'un siècle, leurs déchets dans la nappe
phréatique. La vérité des mêmes individus qui avaient introduit les plastiques dans
notre monde de tous les jours, laissant au peuple l'ingrat et les coûts sociaux
nécessaires pour débarrasser la planète de ces vidanges, dont personne ne voulait.
La vérité des mêmes individus, qui seuls possédaient les ressources nécessaires à
effectuer le lobbysme, pour défendre leurs idées auprès des gouvernements et à
réaliser des campagnes de propagande dans les médias. La seule voix, celle du
nouveau dieu moderne et implacable, l'argent.

Successivement, le grand coupable passa en quelques années, des échappements
d'automobile qui obstruaient lentement l'atmosphère de la planète, aux gaz
démoniaques des réfrigérateurs, qui rongeaient la couche d'ozone entourant
l'atmosphère. Est venue ensuite la chaleur, qui ne se dissipait plus à cause des
déforestations sauvages, effectuées par ces nouveaux capitalistes vicieux et
inconscients des pays pauvres. Et finalement, refuge des pauvres d'esprits victimes
de la locomotive infernale aux mains des communicateurs, ce fut la somme des gaz à effets de serre occasionnée par l'homme, qui devenait la cause intellectuelle ultime
de cette saga dont les seuls remèdes rares et exorbitants qui existaient,
appartenaient au giron des industrieux de la pyramide.

Dorénavant, il incombait à cette génération du peuple, d'être les seuls à ramasser les pots cassés. Cette même génération qui conserverait à jamais dans l'histoire, l'image dégoûtante et ingrate de ne pas avoir été assez vert, et de ne pas avoir su protéger la planète pour tous ceux qui viendraient après.

La pyramide des industrieux, n'avait besoin d'aucune passion pour atteindre leurs
objectifs. Ce n'était qu'une tâche, qui nécessiterait autant de communicateurs et de
lobbyistes qu'il en faudrait, non pour défendre des idées, mais justifier des salaires.

Une course débridée aux mains des communicateurs, le réchauffement climatique
par les gaz à effet de serre était lancé et il n'y avait plus rien à faire pour l'arrêter.

Ce n'était même plus important que les peuples y croient ou non, car tels des
Romains, les chefs d'État qui n'écoutaient déjà plus, y avaient découvert une façon
d'accrocher leurs noms dans le firmament immémorial de l'histoire, sous la rubrique
des visionnaires ayant contribué, envers et contre tous, au bienfait des générations
plus intelligentes et plus éclairées à venir.

De ce jour, plus personne n'entendit parler des grands courants océaniques, ou des
volcans, ou de la capacité du soleil à ne plus réchauffer, comme il le faisait
auparavant. Le train infernal des gaz à effets de serre était une idée si bien ancrée, que même les tremblements de terre en croissance fulgurante, ou les grands
épisodes de froid, ou les trop épaisses couches de neige, n'étaient plus que des
conséquences du réchauffement par les gaz à effet de serre, en fonction d'une
science qui existait bel et bien jurait-on, mais d'une mathématique trop complexe et
inaccessible à l'esprit simple du vulgaire.

Mais la discussion n'était déjà plus possible, submergée qu'elle était par une nouvelle vague d'évènements.
2001 - Oh vengeance quand tu nous tiens ! (6)
La dynamique de la société venait de se briser. Comme une symphonie qui avait
toujours paru mélodieuse, mais soudainement devenue discordante. En un instant,
l'édifice de cristal de la société moderne était devenu prosaïque, sans forme et zébré de fêlures.
Les catastrophes meurtrières pourtant si rare auparavant, sont aujourd'hui
courantes. Il ne se produit plus une semaine, sans que des gens ne perdent la vie
dans un tremblement de terre, glissement de terrain, tornade, ouragan, inondation,
sécheresse, famine et épidémie, à la grandeur de la planète. Il y en a tellement, que
nous sommes en train de nous désensibiliser.

Révolutions et guerres, alimentées par la recherche d'un insaisissable « Où est
Charlie ». Une soif compulsive d'exporter à tout prix notre grande réussite appelée
démocratie. Une économie instable et tourmentée, qui s'enfonce toujours plus
profondément. Depuis peu, en plus des suicides qui atteignent des sommets, se sont
ajoutés des crimes immondes et inexplicables, commis par des individus atteints
d'une démence sournoise affectant la racine même de la vie et qui emportent avec
eux dans la mort des étrangers, des conjoints ou des enfants. (7)

Au son de ces notes tonitruantes, il est possible de sentir que rien ne sera plus
jamais pareil. Des ténèbres si sombres, qu'ils ne peuvent s'expliquer par un simple
bilan psychologique des individus ou de la société humaine.
Une oeuvre trop finement orchestrée, pour n'être que le simple produit d'un hasard
des temps.

À un moment ou à un autre, nous devrons considérer qu'il nous manque peut-être
des pièces à ce gigantesque puzzle.
1) Lire « Mécanica » de Euler
2) L'empire de l'Ouest comprend la plupart des pays de l'hémisphère nord.
3) Glèbe : Anciennement le sol auquel les serfs étaient attachés, qu’ils avaient l’obligation de
cultiver. Un esclavage évolué, dans lequel le maître des lieux, n'avait plus à supporter ses
esclaves pour le meilleur et pour le pire, mais uniquement lorsque la terre rapportait.
4) Référence Platon - 400 av. J.-C.
5) Le Timée de Platon
6) 2001 fait ici référence à la destruction des tours du World Trade Center, qui fut l'élément déclencheur, pour lequel les États-Unis sous le président Bush, envahirent l'Irak. Moment depuis lequel la situation américaine, et ensuite mondiale, n'a pas cessé de se dégrader.
7) Pour le premier quart de 2009, les statistiques des suicides et des tueries, démontrent dans la plus grande partie de la région de l'Ouest, un accroissement de plus du double de ce qu'ils étaient, pour la même période en 2008.




L'ancienne société

Depuis que l'homme est en mesure de raisonner, il comprit rapidement que tous ne
possédaient pas les mêmes désirs, ni les mêmes aptitudes et qu'une association
dans une communauté, permettrait de spécialiser les tâches, apportant beaucoup
plus à chacun, que ce que chacun n'était en mesure d'obtenir individuellement par
ses propres efforts.

Pour avoir droit à vivre dans une telle association et d'échanger le fruit de sa
spécialité, de ses connaissances et de ses aptitudes pour celles d'un autre membre,
l'individu devait accepter de le faire en se pliant à une convention de règles, à
laquelle tous ses membres agréaient. Ce faisant, il acceptait d'aliéner son sort et son intelligence, au profit de celui d'un super organisme, jugé plus précieux, que chacun des membres qui le composaient. Bien plus qu'une pratique sociale, une telle
organisation de communauté était le reflet de la nature même, dans laquelle
l'ensemble des membres d'une famille, ou des cellules d'une plante, ou des neurones
d'un cerveau, contribuait à son bon fonctionnement et à son succès.

Si une telle communauté arrive à fonctionner par le bon vouloir de chacun, tant
qu'elle est minuscule, il en est tout autrement lorsque la quantité de ses membres
augmentent et rapidement, le besoin de diriger l'arbitraire se fait sentir. De façon à assurer un esprit de continuité alliant savoir et expérience, cette tâche était dévolue aux membres âgés de la communauté, seuls réputés possesseurs de la sagesse
nécessaire, à le faire dans le respect de chacun des individus composant la
communauté. Similaires à une organisation familiale étendue, de telles communautés, dans lesquelles des hommes confiaient leur ministère à un patriarche, étaient appelées patriarcat.

Similaire au rôle d'un chef de famille, la tâche du patriarche était de deux ordres.
D'une part, ses décisions devaient diriger la bonne marche de la communauté en
fonction de règles ancestrales solidement établies. Il devait s'assurer de conserver
des liens communautaires solides. D'une conduite magnanime, ses décisions
devaient viser l'inclusion, et la punition des membres déviants était souvent le
dernier ressort envisagé. D'autre part, le patriarche devait assurer la direction de sa communauté, face à un environnement qui n'était pas toujours aussi facilement
prédictible par le savoir ancestral. Agressions, intempéries, famines, liens avec
d'autres communautés, pouvaient être complexes et d'une manoeuvre délicate pour
le patriarche d'une communauté isolée. Un rôle qui pouvait être grandement facilité
par l'adhésion à une communauté élargie, dont les décisions étaient sujettes à une
hiérarchie patriarcale.

La communauté de biens et de services, est un concept d'organisation de vie innée
dans la nature. Elle était considérée par les anciens, comme un tribut divin.
Pour que l'individu trouve un intérêt à la participation dans une telle communauté et
ainsi assurer son engagement aux restrictions qu'elle impose, il doit bénéficier
d'avantages qu'il ne retrouvera pas autrement. La nourriture facilement accessible
dans la nature par exemple, ne représentera pas un bon motivateur. La participation
dans un système de valeur communautaire dans lequel un individu sera en mesure
d'échanger du poisson qu'il a pêché, contre la farine de l'autre, représente au
contraire un motivateur enrichi. L'exclusivité et l'accessibilité, de ces motivateurs, deviendront un facteur déterminant à cette participation communautaire, puisque le comportement à être facilité devra engager envers la communauté. Pour fonctionner adéquatement, le groupe devra disposer de motivateurs communautaires
suffisamment exclusifs et alléchants, pour susciter l'intérêt et engager à la poursuite de la conformité.

Si pris individuellement l'homme est imprévisible, la conformité communautaire rend
les choses très différentes. Son imagination se jugule et son comportement ne tarde
pas à se conformer aux attentes du groupe qui elles, sont tout à fait prévisibles. De
fait, la conduite d'un troupeau d'hommes, n'est ni plus ni moins facile que ne l'est un troupeau de chiens ou de chevaux. Dès que l'animal est éduqué à comprendre, qu'il
y a quelque part, un pourvoyeur possédant une moulée exclusive et désirable au
goût, distribuée en récompense à un rituel spécifique, l'intérêt suit, et le pourvoyeur devient le maître. Dans un patriarcat, la communauté est le pourvoyeur et le maître.

Le seul guide du patriarche, repose sur un ensemble de règles ancestrales et une
sincère motivation de ne pas dégrader le tissu de la communauté. Tant que la
communauté est suffisamment réduite et que l'approvisionnement en motivateurs
demeure stable, les liens communautaires assurent que le patriarche joue son rôle
selon les règles. Dès que l'un ou l'autre de ces éléments ne rencontre plus la
convention, il se crée dans la communauté même, un mouvement antipathique au
patriarche ou à la communauté principale. Si la situation persiste, le mouvement
antipathique tendra à engendrer son propre chef, qui formera sa propre communauté
et s'éloignera, s'il est antipathique à l'ensemble de la communauté, où tentera une
prise de pouvoir de la communauté existante, s'il n'est antipathique qu'au patriarche.

Tribut de l'organisation divine, la sympathie et l'antipathie, était appelé amour divin par les Anciens. Elles sont inhérentes à l'ensemble des communautés naturelles et expliquent l'organisation fondamentale de la vie en communauté, présente dans tout
ce qui vit, ou bouge de façon coordonnée.

Ce concept d'amour divin, fonctionne tant que l'effort de la communauté est axé
dans la même direction et qu'il n'est pas possible d'engranger des ressources,
autrement que par le fruit de son propre labeur. À l'exemple de la sève, richesse des
cellules végétales de la plante, elle ne s'accumule pas à un endroit ou à un autre.
Dès qu'elle est sucée par les racines, les cellules prennent ce qu'il leur faut pour
vivre, et propulsent le reste vers le haut de la plante au profit des autres cellules.

De la même façon, dès que le sang est métamorphosé à partir des aliments, il est
poussé par le coeur dans l'ensemble de la communauté cellulaire qui compose notre
corps, duquel chaque membre ou cellule, est en mesure de soutirer ce qu'il lui faut
pour vivre. Que la sève en vienne à manquer, toutes les cellules de la plante en
souffriront. En cas d'aggravation où si la situation perdure et menace l'organisation, elles dessineront d'elles-mêmes un privilège pour les plus aptes à survivre.

Conséquence de cette mécanique divine, le partage est commun et la ressource ne
peut-être accumulée au profit d'un individu ou l'autre.
Pendant plusieurs millénaires, les sociétés fonctionnèrent de cette façon. Mais
quelque part autour de la civilisation babylonienne, les choses changèrent et le
motivateur cessa d'être un produit vivant servant de nourriture, pour devenir une
matière à transition. Une reconnaissance de droit à une quantité de nourriture,
devint alors un argument qui possédait autant de valeur que la nourriture elle même.

L'argent était né ...




La création d'un motivateur universel.

La création d'un motivateur humain universelle et impérissable, était la première
étape d'un scénario menant à l'accumulation des richesses. Une matière première
rare et exclusive était le véhicule qui conduirait à la réalisation sociale d'un tel
motivateur. Le chien ne devait pas avoir accès à volonté à ses friandises. Pour
conduire efficacement la glèbe, un motivateur se devait d'appartenir en exclusivité
au maître et devait être en quantité suffisante pour répondre au besoin, quelles que
soient les dimensions de la communauté. Perles et diamants rarissimes étaient des
richesses bien trop éparses pour constituer un réel motivateur.

Les métaux en général étaient considérés comme un butin de guerre précieux, ses
rafles assuraient l'approvisionnement des empires en croissances à peu de frais. Mou
et facilement érodable, l'or n'avait que peu de valeur, sinon celle d'embellir et de
réaliser des livres et des jouets pour enfants. Plus souvent qu'autrement, il était
ramassé par dépit et s'accumulait dans les anciens dépôts, sans qu'il ne possède
d'usage réel.

À une époque antérieure à celle de Platon, l'or avait si peu de valeur
que dans les transactions, il était souvent échangé au pair de son poids contre le
cuivre et même jusqu'à quatre fois son propre poids contre le fer. Métal assez rare,
les filons qui n'affleuraient pas la surface pour se transformer en poussière, étaient souvent enfermés dans le quartzite et difficiles à extraire. L'or ait été inoxydable et d'un éclat inaltérable, en plus du fait que les empires disposaient déjà de réserve gigantesque, pour lesquels il n'y avait pas d'usage précis, en firent un motivateur humain de choix pour les empires qui se succédèrent.(un seul homme a abandonné l'or : Hitler, voir mon article : les vrais raisons de la deuxieme guerre mondiale)


Ces nouveaux grands patriarches, puisque cette méthode de conduire n'a jamais
changé, assurèrent à leur société, une organisation qui leurs seyaient. Dès lors, la
pyramide de l'organisation naturelle, celle de la communauté des hommes, qui
s'orchestrait de façon naturelle selon des lois divines de la base au sommet, était
devenue une communauté des maîtres et maintenue par son sommet.

Le « Novus ordo Seclorum » était né. Pour que cette voix se perpétue à jamais, la
protection du motivateur humain à travers les siècles était un impératif. Lui seul
permettait d'accumuler et de conserver les richesses. L'or n'était pas la richesse, elle était l'élément décisif qui permettait de s'approprier tout ce qui était souhaitable, dont la terre et le travail des hommes, en étaient les principaux tenants. C'est ce qui fit dire aux hommes de l'époque que le véritable Dieu, soit l'organisation divine, avait été remplacé par un dieu de pacotille.




Pourquoi les peuples barbares marchent-ils toujours armés ?
N'est-ce pas d'après l'intime conviction qu'il n'y a point d'autre moyen de maintenir
l'injuste distribution qu'ils ont imposée à la classe vaincue ?... Et dans
presque toutes les sociétés qu'on nomme civilisées, pourquoi ces nombreuses
armées permanentes au sein même de la paix la plus profonde ? Pourquoi ces
nuées de sbires, de gendarmes, d'agents de police ? Pourquoi ces cachots et
ces tortures judiciaires ? Pourquoi ces échafauds et ces exécutions
continuelles ?... Mais comment se fait-il encore que tant de moyens directs de
terreur ne suffisent pas même à maintenir un équilibre apparent ? Pourquoi
tant de fraudes, tant de ruses, tant d'inventions machiavéliques de la part des
gouvernants pour empêcher la classe dite inférieure de sentir sa véritable
destination ? Pourquoi tous ces prétendus contre poids politiques, tous ces
moyens factices fondés sur la plus affreuse corruption, dont le seul but, est
d'armer une partie des producteurs contre les autres, en faisant heurter sans
cesse leurs intérêts par l'esprit de privilège, en faisant naître chez eux toutes
les passions dégradantes, afin de les empêcher d'opposer par leur union une
digue efficace aux spoliateurs?... Ah ! s'il faut tant de tristes précautions pour
maintenir le système de nos gouvernements, et sans pouvoir même établir
une harmonie éphémère entre les hommes,- c'est que dans un tel état de
violation permanente des vrais principes sociaux, il ne peut plus y avoir rien
d'assuré sur la terre ; c'est qu'il ne peut y avoir rien que de précaire, rien que
de faux et de contradictoire dans les prétendus chefs-d'oeuvre de nos
hommes d'état !....
Lettres sur le système de la coopération mutuelle et de la
communauté de tous les biens. Par Joseph Rey, 1828




Cette conspiration des maîtres fut un sujet abordé par une longue lignée de
philosophe conduisant jusqu'à Socrate et Platon, dont ils furent les derniers
représentants ayant discouru librement sur le sujet. Aristote l'élève de Platon, dit
« Aristote le Macédonien », n'appartenait déjà plus à cette lignée de philosophe libre, et il devint, soit par filiation aux siens ou par appât des richesses, le mentor du grand conquérant Alexandre le Grand.

Platon et les autres philosophes qui l'ont précédé, nous ont bien expliqué cette
conspiration au nouveau dieu visant à la possession. Seul rempart, pour y arriver et
s'y maintenir, elle devait impérativement faire disparaître le divin au préalable, cette
grande explication de l'univers et de son fonctionnement appelée Dieu. Une théorie
scientifique unificatrice sur laquelle l'univers visible reposait, issue d'un monde
beaucoup plus ancien et parvenue à travers les Chaldéens.
Le savoir nouveau ne pourrait être construit, tant que la grande philosophie prêterait un canevas sur lequel, chacune des pièces pouvait être expliqués. Tant que cette grande philosophie existerait parmi les hommes, le nouveau savoir, orchestré autour des parties qui la composaient, ne pourrait être le coeur du nouveau savoir.
Pour y arriver, les anciens maîtres utilisèrent tous les outils à leurs dispositions. Ils exilèrent les philosophes, comme ils le firent pour Platon. Ils statuèrent par loi ce que le vulgaire avait droit de professer et effectuèrent un lent travail de sape, visant à corrompre et déconstruire le savoir populaire, en faisant lentement glisser un monde supposant une influence de l'extérieure, jusqu'à un monde en vase clos, conséquence de la petite cause immédiate. Induction - déduction.

Des connaissances imprécises, seront incapables de résister à la critique de
l'intelligence et ne tarderont pas à disparaître.
Dans l'Allégorie de la Caverne, Platon explique bien cette grande orchestration des
puissants visant à déconstruire le savoir pour en bâtir un nouveau, seyant leurs
intérêts.

—Maintenant, dit Platon, représente-toi de la façon que voici l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance. Figure-toi des hommes
dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa
largeur une entrée ouverte à la lumière ; ces hommes sont là depuis leur
enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni
voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête ; la
lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux ;
entre le feu et les prisonniers passe une route élevée : imagine que le long de
cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs
de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir
leurs merveilles.Figure-toi maintenant le long de ce petit mur des hommes
portant des objets de toute sorte, qui dépassent le mur, et des statuettes
d'hommes et d'animaux, en pierre, en bois, et en toute espèce de matière ;
naturellement, parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent. Ils
nous ressembles et d'abord, penses-tu que dans une telle situation ils aient
jamais vu autre chose d'eux-mêmes et de leurs voisins que les ombres projetées par le feu sur la paroi de la caverne qui leur fait face ?

— Et comment ? observa-t-il, s'ils sont forcés de rester la tête immobile
durant toute leur vie ?

— Et pour les objets qui défilent, n'en est-il pas de même ?

— Sans contredit.

— Si donc ils pouvaient s'entretenir ensemble ne penses-tu pas qu'ils
prendraient pour des objets réels les ombres qu'ils verraient ?


(relisez bien ce passage pour vraiment bien le comprendre )


Parvenue à travers les anciens Chaldéens, la philosophie divine était le produit d'un
savoir millénaire, qui fut conceptualisée à une époque où les réalisations de l'homme
témoignaient d'un savoir et d'une société, tout aussi élaborée que les nôtres.

Suivant la destruction des bibliothèques à l'époque macédonienne et romaine, et plus
particulièrement celle d'Alexandrie, réputé véritable bastion du savoir ancien avec
plus de 700,000 manuscrits par les Romains en 50 av. J.-C., c'est l'ensemble du
savoir de l'Ancien Monde qui disparaissait à la fois.

Seules les pièces du savoir jugées vraiment importantes, qui pouvaient être
colportées en peu de mots d'une génération à l'autre, ont transpiré à travers des
individus de valeur comme Platon.


Demeurer au sommet

Assurer la continuité d'une dynastie du pouvoir, n'est pas très complexe dans un
monde despotique. Ce que l'atout exclusif ne résout pas, la solution finale à tous les maux sera simplement d'effacer les opposants de la carte.

Dans une vision aussi tordue que celle conférée par la richesse personnelle au
détriment des autres, tôt ou tard l'animal comprend que la pièce d'or possède une
valeur discutable, et qu'elle est au centre d'un piège au profit d'une seule classe de la société, ne laissant éventuellement que deux issues, manger ou s'avilir en
exploitant les autres comme dans une course. La tension résultante devient
nécessairement une matière aux renversements du pouvoir, dès que la situation s'y
prête.

Établir son ascendant sur les autres nécessite un atout, mais le conserver en dépit
des aléas du temps, en nécessite un second.

Si l'or permet de faire fonctionner le royaume aujourd'hui et demain, le savoir lui,
l'assure pour l'éternité. Le savoir exclusif, en permet une maîtrise exclusive.
Pour que des Renaissances comme celle du 15e siècle, puissent se répéter encore et
encore en assurant la pérennité des puissants, la maîtrise du savoir ne pouvait être
laissée au vulgaire et devait être conservée sous bride.

Nous n'avons parlé que des destructions, mais pas de la copie de ces manuscrits qui
fut interdite à plusieurs époques. Nous n'avons pas parlé non plus de la stratégie de
centralisation de ces manuscrits dans les grandes bibliothèques, qui assuraient des
concentrations du savoir facile à détruire ou à récupérer, lorsque venait le moment
propice. Ce ne sont que les copies grand public des manuscrits qui ont disparu, pas
celles des puissants. Tant que les dogmes de l'ancienne Scholastique demeuraient
dans le savoir populaire, ils empêchaient le pouvoir totalitaire des Renaissances et de la propriété du savoir intellectuel qui en résultait.

Le dogmatisme est de reconnaître l'importance du dogme, tout en acceptant
de ne pas être en mesure de le comprendre.
Le philosophisme est de reconnaître l'importance du dogme, tout en tentant
de le comprendre.
Le scientisme décrète que, puisque le dogme est incompréhensible, c'est donc
qu'il n'y a rien à comprendre.


La courbe démographique du monde de l'Ouest, ne ressemble en rien à ce qu'elle
devrait être s'il y avait eu une croissance même très faible, depuis le tournant de
notre ère. Un tel résultat implique nécessairement qu'il y ait eu des grands
nettoyages de la société. Les inquisitions, ayant eu lieu du 13e au 17e siècle, ne
servaient pas à faire rentrer les hérétiques dans les rangs, mais simplement à les
éliminer. Si à rebours, il fut enseigné que la torture des inquisitions ne visait qu'à assurer le repos de l'âme de l'hérétique, elle n'avait en fait qu'un seul objectif, faire avouer les noms des complices et de tous ceux ayant collaboré à la conservation de ce savoir.

Ces nettoyages se précisèrent encore par la suite, lors de la conquête du Nouveau
Monde et même jusqu'au vingtième siècle, alors que les adultes, porteurs de la
mémoire sociétale par le savoir traditionnel étaient dans la mire, pendant que les
enfants récupérables étaient rééduqués. (8)

D'une cruauté honteuse, visant à assurer une domination, affermissant la découverte
du Nouveau Monde au détriment d'une conquête pure et simple, cette stratégie fut
reprise avec l'histoire des 8 millions de Juifs, industriellement trucidés dans les
chambres à gaz de l'Allemagne nazi. Bien qu'il ne faille pas douter qu'il y ait eu à
cette époque de grandes souffrances humaines et de très nombreux morts, le
martelage indémontable et indiscutable du chiffre de 8 millions de morts, statué dès
le lendemain de la guerre par le tribunal de Nuremberg, laisse dans l'ombre que
certaines ethnies juives, plus orthodoxes que les autres, furent beaucoup plus
victime que d'autres.

Mais ces méthodes n'étaient pas les plus insidieuses en comparaison de la
destruction des idées et des mots.



Transmission du savoir traditionnel.

« Le métal doit ensuite être chauffé, jusqu'à ce que sa couleur soit celle du
soleil levant »

Fabrication du sabre japonais
Alors qu'un savoir écrit peut décrire littéralement des étapes de compréhension ou
de réalisation, il en est tout autrement du savoir traditionnel. Transmis du maîtreartisan à l'élève par un processus de compagnonnage, le savoir à acquérir comprenait parfois des centaines de strophes (9), qui devaient être apprises par
coeur, pour chaque élément du savoir.

À la fin de sa période de tutorat, l'élève artisan devait ainsi retenir des sommes
considérables de ces strophes. Le Mahābhārata par exemple est une épopée
sanskrite de la mythologie hindoue, que l'étudiant devait être en mesure de réciter
par coeur et même, de produire sur demande une portion précise du texte.
S'apparentant à la Bible en dimension, elle comprenait plus de cent vingt mille
strophes ou 250,000 vers, et est considérée comme le plus long poème jamais
composé. Servant d'aide-mémoire à des quantités aussi importantes de texte, le
savoir traditionnel, en plus d'être servi en strophe, que nous avons traduite par le
mot poésie, était ponctué de références imagées et divines, qui devenaient des
jalons de la mémoire et servaient au rappel, tout comme un index.

Basé sur la capacité de la mémoire humaine, cette façon de transporter les
connaissances était particulièrement limitée et d'une grande vulnérabilité, puisqu'il
n'y avait qu'à faire disparaître ses porteurs, pour détruire la connaissance. Elle avait toutefois l'avantage d'être transmise au coin du feu par un conteur, sans nécessiter d'artifices et c'est ce qui explique, que cette façon de transmettre le savoir a survécu jusqu'à nos jours dans les tribus nomades.

Aux alentours du deuxième millénaire avant notre ère, une nouvelle technique de
transmission du savoir commença à être utilisée, les gravures du savoir.
Poussant à l'extrême l'utilisation des pictogrammes chinois et égyptiens, qui avaient
cours depuis longtemps, elles utilisaient une représentation imagée du savoir qui
visait à englober en une seule gravure, l'ensemble des éléments propre à une ou
plusieurs strophes. Quasi-résumé, généralement lourd de signification, ce genre de
gravure avait la particularité de reprendre l'aspect poétique des strophes en offrant
un support-mémoire, en plus d'être plus facilement reproductible que les strophes.


Son seul avantage sur la méthode traditionnelle était d'être plus facile à transmettre, puisque la connaissance, de la signification des symboles utilisés, permettait de reconstruire l'ordre des connaissances. Tout comme les idéogrammes ou
pictogrammes, sa vulnérabilité résidait dans la connaissance des symboles, qui
devaient être appris pour décoder les gravures et constituait donc un langage
d'initiés.

C'est de ce langage que furent crées les symboles à la signification occultée, utilisés dans notre vie moderne, tel la Statue de la Liberté ou encore les multiples statues de Neptune et de ses chevaux sortants de la mer et apparaissant à travers les villes du Monde.

C'est entre 1100 av. J.-C. et 500 av. J.-C., qu'apparut en Phénicie les premières
écritures utilisant les phonogrammes syllabiques, ancêtre de notre écriture moderne.
Cette nouvelle méthode possédait un net avantage sur les précédentes, puisqu'elle
permettait de décoder l'entièreté du savoir à partir d'un simple jeu de lettres copiant les syllabes et les mots que tous pouvaient apprendre en peu de temps. Ainsi, le déroulement de la pensée humaine décrivant l'intégralité du savoir, pouvait être reproduit sur un médium quelconque et décodé facilement, par tous ceux qui possédaient la connaissance du jeu de lettres approprié et celle du syllabaire associé.

Dès lors, effacer le savoir et ses porteurs n'était plus aussi facile. D'une part,
l'abécédaire, qui représentait un véritable outil d'acquisition de connaissance, pouvait être facilement transmis, même à des enfants en bas âge qui n'acquerraient maturité et compétence à comprendre la signification, que beaucoup plus tard. D'autre part, une série de manuscrits, de livres où une liasse de papier portant des connaissances, se dissimulait facilement et le savoir pouvait être reconstruit, même lorsqu'un interprète disparaissait.

Ainsi, lire et comprendre était à la portée de tous et il n'était désormais plus
nécessaire d'être un exégète d'une science ou l'autre, pour comprendre la
signification de ce qui était écrit, ni plus que pour reproduire à l'usage de tous, des connaissances jugées utiles. Comprenant la puissance d'un tel avantage, l'homme
d'alors ne se gêna pas pour le faire. Posséder un manuscrit, ne représentait que le
temps nécessaire à le recopier et ce qui était important, se multipliait à la vitesse de l'éclair.

Le savoir fondamental, comme les écrits des anciens philosophes, les techniques et la Bible, s'en retrouvèrent bientôt à la portée de tous et en dépit des grandes destructions de livres, les puissants n'arrivaient jamais à faire disparaître la totalité des manuscrits en circulation. Au fil du temps et des circonstances, ils finissaient toujours par réapparaître (10).

Faute d'être en mesure d'effacer le savoir, les puissants de ce monde utilisèrent une
stratégie différente, celle de la corruption des idées et des mots.
C'est en accentuant les dérives du langage qu'ils créèrent des enclaves linguistiques
autour des peuples susceptibles de recéler ce savoir ancien. Ces barrières
linguistiques, rendaient pénibles les échanges entre les peuples et nécessitaient la
présence d'interprètes, capable de parler ces langages et de les traduire. Or s'il
n'était pas possible de contrôler le savoir, la sélection et l'encadrement d'interprètes linguistiques loyaux aux motivateurs humains des puissants, était relativement facile.

C'est la raison pour laquelle dans beaucoup de sociétés de l'ancienne histoire, il était simplement interdit au peuple par décret royal, de quitter le territoire attribué.

Ajoutée à la corruption des calendriers, forçant le passage du calendrier astrologique incorruptible (11) au calendrier chiffré lors de la période romaine, la stratégie des enclaves offrait en fait beaucoup d'opportunités.

Au contraire de nos calendriers modernes, les calendriers astrologiques découlaient
d'une analyse précise de la sphère céleste et de la position des planètes. Puisque les planètes dans le céleste, sont à l'exemple des aiguilles d'une horloge et circulent selon une mathématique précise, de grandes périodes s'écouleront avant qu'une position céleste donnée ne se reproduise intégralement. À l'exemple de ceci, il faut 400 ans pour que les seules planètes Jupiter et Saturne reviennent à la même
position du ciel, à un moment donné de l'année. Si nous ajoutons les autres planètes
connues à cette époque, dont la connaissance fut occultée, il faut plus de 4000 ans
pour reproduire un motif précis. Ceci est en soi la raison importante pour laquelle,
les anciens furent obligés de délaisser l'astro calendrier. Il rendait la comptabilisation du temps incorruptible.

En utilisant des années différentes dans les enclaves, il devenait possible de pousser le développement du savoir technologique à un endroit, sans qu'il y ait de réelles influences sur les peuples voisins et sans que le savoir écrit qui en découlerait nécessairement, n'apparaisse hors de son époque historique après uniformisation des calendriers.

Dans une société grandissante, orchestrée autour d'une éventuelle économie de
marché globalisée, le contrôle sur les interprètes du langage ne serait pas toujours
possible et de telles enclaves allaient devoir être uniformisées. Devant la venue
d'une société plus éduquée, de nouvelles méthodes durent être mises en place, pour
s'assurer que n'importe quel vulgaire, ne puisse faire usage des anciennes
connaissances. De plus, les peuples de ces enclaves, utilisées pour servir d'outils
technologiques, représentaient avec leur base de savoir plus importante, un écueil
aux puissants. Grâce aux conquêtes, ils forcèrent l'utilisation de nouveaux langages
dans le peuple, obligeant la traduction des textes aux générations à venir. Ces
nouveaux langages, plus ou moins développés ou orchestrés à dessein selon une
sémantique différente, ne possédaient pas toujours les termes d'équivalences
permettant une traduction adéquate.

Avant l'invention moderne de l'imprimerie, il y eut de grandes époques de l'histoire
ou la copie de manuscrit était interdite au vulgaire par des lois. Souvent réalisée par des équipes de moines copistes appartenant à des congrégations, une telle tâche ne pouvait être réalisée que par décret royal et sous stricte supervision. Au fil du temps, ces façons de faire assuraient une dégradation dirigée des anciens textes, affectant non seulement les mots et les expressions, mais la thématique même. La lente torsion, rendant les textes de plus en plus nébuleux aux yeux du vulgaire, nécessitait l'interprétation d'exégètes, spécialement sélectionnés pour leurs faiblesses aux motivateurs des puissants.

Il y avait aussi la décadence du savoir. La décadence se produit lorsqu'il n'existe pas de références précises. La référence deviendra alors l'imagination de celui qui
apprend.

Imaginons que je doive enseigner à mes petits-enfants, le monde dans lequel nous
vivons aujourd'hui, après l'effondrement de notre société moderne. Seraient-ils
capable de concevoir, dans leur monde de bougies et de lampes à l'huile, qu'une
lumière pouvait fonctionner des années durant, sans même qu'on ne s'en
préoccupe ? Où qu'elles pouvaient s'allumer à distance ? Où qu'elles s'allumaient par
elles-mêmes à une heure précise, ou encore qu'elles s'allumaient magiquement
lorsque la lumière du jour baissait ? Seraient-ils capables de comprendre qu'un
moteur pouvait effectuer du travail à notre place ?

Je devrais sûrement expliquer d'abord ce qu'est une lumière. Qu'elle s'apparente à
une chandelle, mais qu'elle fonctionne sans cire ou sans huile. Qu'elle est fabriquée
d'un filament de métal dans un pot de verre transparent, dans lequel il n'y a pas
d'air, et qui rougit tel que le ferait un charbon ardent, suffisamment pour éclairer. Je me permettrai sûrement d'ajouter qu'il y en avait partout, dans toutes les maisons, dans toutes les rues. Qu'à certains endroits, il y en avait tellement qu'on voyait toute la nuit durant, comme en plein jour. Que dans certains bâtiments elles demeuraient allumées à l'année longue !

Je devrais aussi expliquer qu'un moteur tournait sur lui-même comme une toupie,
impossible à arrêter avec la main. Que son mouvement pouvait être transformé par
des principes mécaniques et qu'il pouvait effectuer différentes tâches, comme laver
le linge et le sécher. Qu'il permettait de faire monter des plates-formes, sur
lesquelles les gens s'entassaient pour atteindre le sommet de hautes maisons. Qu'un
tel moteur pouvait même faire avancer des véhicules .

Et pourtant malgré toutes ces explications, nous n'aurions qu'effleuré le sujet, car il me faudrait aussi expliquer qu'une lumière utilisait une énergie similaire à l'huile ou à la cire. Et qu'un moteur tournait parce qu'il y avait à l'intérieur l'équivalent de petits chevaux qui travaillaient, tant qu'on leur donnait à manger de cette énergie.

Une nourriture qui n'était pas du foin, mais qui était invisible et transmise à distance par l'intermédiaire de fils métalliques, qui courraient dans les airs pour rejoindre toutes les maisons et qui couvraient la région, comme une toile d'araignée.
J'aurais aussi à expliquer que cette électricité provenait de centrales électriques, qui tiraient parti des chutes d'eau tout comme le font les moulins à grains. Que la force de l'eau était transformée, pour être réacheminée de façon invisible sur ces fils métalliques, mais que l'eau demeurait quand même dans la chute, seule l'énergie
était transmise.
Que cette énergie était si puissante, qu'elle pouvait mettre le feu ou même me tuer, si je touchais ces fils métalliques avec mes mains nues .

Et je serais encore bien loin de la façon de transformer l'énergie mécanique de la
chute d'eau en énergie électrique, par l'intermédiaire d'une turbine et d'une dynamo.
Bien loin aussi des techniques de la transmission de l'électricité, ou encore des
niveaux d'énergies permettant d'atteindre de grandes distances, des métaux les plus
efficaces, de l'induction, de la protection par fusible et des techniques
d'emmagasinages de l'électricité.

Et si je devais faire tout ceci, sans livres, sans-papiers, sans crayon, sans tableau
autre qu'une branche sur un sol de terre battue, cette tâche serait-elle réalisable ?
Qu'en resterait-il dans le cerveau vierge d'un jeune adulte, d'aussi bonne volonté
soit-il ?

Même si je parvenais à faire le tour de ce savoir, je n'aurais pourtant adressé qu'une petite partie de notre monde moderne. Songeons seulement aux ondes hertziennes, à la radio, la télévision, le transistor, le microprocesseur, l'ordinateur, les chaînes de montage, les automobiles, le moteur à essence, les armes à feu, les voyages spatiaux, seraient tous encore bien loin.

Et même si une telle tâche n'était pas insurmontable et qu'un enfant s'avérait
suffisamment intelligent, curieux et patient pour apprendre une partie de ce savoir,
qu'en restera t'il comme perception dans son esprit ? Qu'en restera t'il lorsque luimême devra le montrer à ses propres enfants ?

Après deux, trois ou quatre générations, le savoir se dégradera, s'effilochera et
perdra sa consistance. À chaque nouvelle étape, le maître jugera inutile
l'enseignement de telle ou telle portion du savoir, qu'il rejettera d'un revers de la
main sans même l'aborder, considérant la tâche insurmontable.

Nous sommes aujourd'hui capables d'appréhender ces connaissances parce que nous
possédons des références. Des acquis préalables, qui nous sont fournis par la société
qui nous entoure et qui soulève notre curiosité bien avant d'avoir atteint l'âge adulte.

Aucun enfant ne se surprend plus du fonctionnement d'un moteur, d'un téléviseur,
d'un ordinateur ou d'un interrupteur d'éclairage. Il en possède un sommaire mental
en référence, sur lequel sera assis son futur savoir.

Par ailleurs, bien peu d'entre nous, sont aujourd'hui capable aujourd'hui de discuter
en connaisseur, de l'ensemble de ces sujets ou des techniques constituants la base
de notre société moderne.

La société fonctionne, parce que la masse de population est suffisamment
importante, pour posséder une relève à la formation, à l'apprentissage et au
développement de chacune des branches du savoir de notre société moderne,
autorisant la spécialisation. Qu'un seul de ces paramètres en viennent à faire défaut, même légèrement et des trous dans le savoir apparaîtront, et déjà, la société aura à pallier au plus urgent. Que la situation s'aggrave le moindrement, et les enfants seront requis pour répondre aux premières nécessités de la famille ou de la communauté comme le travail aux champs, et n'auront simplement plus le temps
pour apprendre.

Dans de telles crises, c'est autour des livres que les sociétés se regroupent. Les
centres de l'enseignement, écoles et universités. en deviennent le coeur plus que
tout autre, car les communautés décadentes ont une soif imparable de ces jeunes
gens, qui continuent d'apprendre le savoir des anciennes générations et qui seront
éventuellement, en mesure de relever la barre de la communauté et de ramener un
peu du bien-être de ce monde, déjà trop ancien.


Ainsi, nous en venons à l'essentiel :

Vous êtes tous jeunes d'esprit, répondit le prêtre égyptien, car vous n'avez
dans l'esprit aucune opinion ancienne fondée sur une vieille tradition et
aucune science blanchie par le temps. Et en voici la raison. Il y a eu souvent
et il y aura encore des destructions d'hommes causé de diverses manières,
les plus grandes par le feu et par l'eau, et d'autres moindres par mille autres
choses. Par exemple ce qu'on raconte aussi chez vous de Phatéon, fils du
Soleil, qui, ayant un jour attelé le char de son père et ne pouvant le maintenir
dans la voie paternelle, embrasa tout ce qui était sur terre et périt lui-même
frappé de la foudre, a, il est vrai l'apparence d'une fable ; mais la vérité qui
s'y recèle, c'est que les corps qui circulent dans le ciel autour de la terre
dévient de leur course et qu'une grande conflagration qui se produit à de
grands intervalles détruit tout ce qui est sur la surface de la terre. Alors tous
ceux qui habitent dans les montagnes et dans les endroits élevés et arides
périssent plus tôt que ceux qui habitent au bord des fleuves et de la mer.
Nous autres, nous avons le Nil, notre sauveur ordinaire, qui, en pareil cas
aussi, nous préserve de cette calamité par ces débordements. Quand, au
contraire, les dieux submergent la terre sous les eaux pour la purifier, les
habitants des montagnes, bouviers et pâtres, échappent à la mort, mais ceux
qui résident dans vos villes sont emportés par les fleuves dans la mer, tandis
que chez nous, ni dans ce cas, ni dans d'autres, l'eau ne dévale jamais des
hauteurs dans les campagnes ; c'est le contraire, elles montent naturellement
toujours d'en bas.

Le Timée de Platon


Notre société moderne peut aisément s'apparenter à une pyramide de verres à
champagnes. Quelques verres peuvent se briser à la fois, mais dès que la quantité
dépasse un seuil de tolérance, les communautés se placent en mode d'urgence pour
parer au plus pressant. Ces crises n'arrivent jamais seules et sont généralement
répétées sur de courtes périodes. Au fil du temps, le langage change, la façon de
percevoir le savoir ancien change, la conception des connaissances change, les
appareillages permettant de les démontrer se brisent ou sont détruits par incurie ou
par frivolité. Les livres restants s'usent, sont détruits ou disparaissent. Devant la
difficulté ou l'impossibilité de les réimprimer, les plus importants, ceux touchant la réalité et les besoins de ce Nouveau Monde, seront retranscrits à la main d'une
couverture à l'autre.

D'autres, inhérents à la grande société d'avant, de plus en plus lointaine et
inatteignable, comporteront un savoir jugé sans utilité, parce qu'utilisant des termes et concepts incompréhensibles ou trop distants des nouvelles préoccupations, seront résumés, condensés ou simplement rangés sous la bannière poussiéreuse « Ancien
Monde ». Un mot qui s'apparentera alors à inutile.

D'autres livres encore, seront considérés comme porteur d'un savoir nuisible ou
dangereux, susceptibles d'occasionner beaucoup de maux dans les mains des gens
incultes du petit peuple et seront transférés dans un savoir sectaire, réservé aux
yeux d'une élite éduquée.

Deux savoirs. Celui connu et à l'usage du peuple, nécessaire à la vie de tous les
jours et qui trop utile, sera réinventé de toute façon. Et l'autre, le savoir aux élites, l'atout exclusif à tout instant, mais plus encore au moment ou la société franchira certaines étapes dans sa remise d'aplomb.

Qu'une telle situation se présente aujourd'hui et c'est probablement sous cette
étiquette que seraient rangés les livres concernant la fabrication d'armement,
comme les missiles, les torpilles, les sous-marins, la bombe atomique, les fusées,
l'électronique de pointe, les radars, les moteurs à réaction, les poisons. Les
expertises de pointe feraient aussi sans aucun doute partie de ce savoir, il n'y a qu'à penser à la sociologie, la psychologie, la médecine, la biologie, l'informatique, le génie industriel, le génie civil, le génie financier, la pharmacologie. Dans cette même catégorie, il y a fort à parier que des historiens, se mettrait tôt ou tard à la tâche de relater l'effondrement de la société et donnerait un compte rendu de ce que furent les causes, les étapes, les conséquences et la décadence qui en a découlé. Tout ceci constituerait très certainement, des centaines de milliers de documents, qui seraient éventuellement traduits dans des douzaines de langages.

N'est-ce pas là les manuels qui furent détruits au cours de la prime histoire, cette
période qui a précédé, l'époque même de la grande noirceur, appelée époque
médiévale.

Et la roue continue de se réinventer...

8) Voir le Silence de l'Histoire sur l'holocauste canadien
9) Strophe : Ensemble de vers constituant une unité et qui présente une correspondance métrique avec d’autres ensembles de vers.
10) Les anciens manuscrits retrouvés aujourd'hui, comme ceux de la mer Morte, deviennent automatiquement la propriété exclusive des grandes institutions religieuses tel le Vatican.
11) Les calendriers astrologiques étaient appelés parapegmeta.



Philosophie ancienne

La richesse de la philosophie ancienne ne peut-être saisie, tant qu'il n'est pas
assumé qu'il y a une vérité dissimulée sous 10 couches de corruptions.
Les Chaldéens possédaient 425,000 ans d'histoire, les Babyloniens 60,000 ans. Nous
possédons tout au plus 3500 ans d'histoire et à peine 400 ans avec un peu de clarté.
Votre généalogie remonte à 400, 500, 600 ans au plus. Le reste fut éradiqué.
Les nouveaux préceptes de l'éducation moderne : La philosophie n'est qu'histoire
pour enfants - Dieu n'est rien - L'Éther était la gravitation de Newton - La religion, tout comme la prière, l'astrologie et les prophéties ne sont que refuges pour les imbéciles.

Nous devons constamment faire face à des choix pour nous et pour nos enfants. Si je
dois acquérir un nouveau véhicule par exemple, je le ferai parce que je crois que
cette marque de produit me rendra les services escomptés. Je n'en ai aucune
certitude et malgré toutes mes précautions, je peux acquérir un citron, qui ne sera
qu'un investissement sans fond. Au meilleur de ma connaissance, je ne peux que
présumer qu'une telle acquisition sera bonne. Ce faisant, je devrai faire oeuvre de foi et croire qu'il sera bon pour moi.

Lorsque je décide de ne pas me venger du mal qui m'a été fait, c'est aussi parce que
je crois qu'un tel geste ne peut rien m'apporter de bon à long terme. Lorsque je
choisis un dentiste, de la nourriture, mes amitiés ou une école pour mes enfants,
c'est aussi parce que je crois qu'ils peuvent être avantageux pour leur futur. De la
même façon, ajouter du fluor dans l'eau de consommation, construire un hôpital ou
une autoroute, changer une méthode d'enseignement, relève d'un acte de foi pour
lequel nous ne pouvons que présumer que ce choix sera bon.

Toute notre vie est axée sur le besoin d'effectuer des choix, pour lesquels nous ne
possédons pas la vérité et devrons agir en fonction de présomption. Si j'effectue ces
choix, c'est que je crois qu'ils sont les meilleurs du moment. Ainsi, croire est loin
d'être un phénomène marginal et se retrouve constamment au centre de nos vies.

Posséder un ensemble de croyances et de valeurs communes comme peuple,
communauté ou pays, n'est pas un accessoire, il en est le fondement même.
Mais tout s'arrête lorsque le mot religion est prononcé.

Pourtant, la religion et la philosophie ne sont que ça, un ensemble de croyances et
de valeurs communes à un peuple. La différence entre la signification réelle de ces
mots et celle attribuée aujourd'hui, est occasionnée par la corruption du savoir au fil du temps et n'était en rien, celle qui était prêtée à l'époque des Anciens.
Revenons pour un instant à l'effondrement de la société moderne. Ayant à faire face
à une inévitable décadence du savoir, n'aurions-nous pas nous-mêmes, devant
l'ingénuité des nouvelles générations, le souhait de réfugier un ensemble de valeurs
autoritaires importantes, que nous aurions estimé trop complexes et
incompréhensibles à leur entendement dans un fourre-tout dogmatique,
suffisamment ficelé pour qu'il ne puisse être changé par les générations à venir ?

300 ans ? 500 ans ? 1000 ans ? Combien de temps s'écoulerait-il avant que ces
nouvelles générations ne croient que les obus, dont nous nous servions dans les
grandes guerres, n'étaient que des flèches et que les détonations n'étaient que le
bruit du tonnerre ? Combien de temps s'écoulerait-il avant que les générations
suivantes ne croient que l'histoire de l'explosion du réacteur atomique de Tchernobyl, n'est que baliverne et que le sarcophage de béton l'enveloppant, renferme en fait un trésor incommensurable des Anciens ?

Que des valeurs, du savoir et des croyances aient été érigés en dogme est une
chose, mais que ce dogme ait été corrompu et qu'il mène à l'incompréhension, au
point d'être mis à l'écart par les générations suivantes, est autre chose.
Une intelligence et un langage différent, des mots dont les significations ne se
possèdent plus, des idées et des concepts corrompus au vu de notre éducation
moderne fomentée d'une extrémité à l'autre, mais un savoir remarquable, reflétant
une science élaborée qui n'a que le défaut, de posséder aujourd'hui l'épithète de
divin.

Loin des faits divers, au cours de l'histoire des millions d'individus sont morts et ont souffert pour avoir défendu bec et ongles la philosophie ancienne. Quelle était donc la teneur de cette ancienne philosophie, pour que les puissants l'arrachent ainsi au peuple à grands coups de mort, de génocides, de tueries et de fraudes ?
Notre Dieu à nous, est un bonhomme à barbe assis dans un trône et se réjouissant
de l'amour que nous nous portons entre nous. Croire ou pas est aujourd'hui un choix
individuel.

Le Dieu des anciens Chaldéens, était une force ultime, invisible provenant du centre
de l'univers, cause fondamentale de tout ce qui existe et de tout ce qui vit.
D'une part, cette force permet de maintenir la cohésion de la matière présente dans
l'univers. Non pas l'amalgame de la matière, mais la cohésion de l'atome de matière
lui-même quel qu'il soit, existe par cette force. D'autre part, elle autorise toutes
manifestations d'énergie et elle est, par conséquent essentielle à l'action ou la vie.

L'allumette qui s'enflamme, le coeur qui bat, le soleil qui brille, les planètes qui
tournent, le cerveau qui réfléchit, sont tous des effets conséquents de cette
manifestation d'énergie.

Cette puissance, n'est pas acheminée partout, mais à des endroits préordonnés, en
fonction de lois mathématiques imperturbables. Sa présence provoque l'amalgame de la matière selon un processus tourbillonnant et similaire quelque soit l'ordre de
grandeur. Galaxie, système solaire, planètes, biologie, tout ce qui se déplace de
façon coordonnée, vit. Tout ce qui vit, se construit et se déploie selon cette même
architecture, qui était dite divine.

C'est de cette architecture, que sont disposées les planètes de notre système solaire, la double hélice du code génétique, le physique des animaux et des humains, les circonvolutions du cerveau. C'est de ce vortex que naissent la gravité, l'illusion du temps et toutes les autres lois fondant notre physique moderne. C'est en fonction de ce principe qu'était comparée l'architecture de l'homme, avec celle de la planète et celle du système solaire. C'est aussi de ce principe que la terre était considérée comme un organisme vivant, appelé par les anciens Grecs, Gaïa.

Appelé amour divin par les Anciens et tribut indissociable de l'organisation divine, la sympathie et l'antipathie sont inhérent à l'organisation fondamentale de la vie, tout ce qui bouge de façon coordonnée. Ce concept explique l'amalgame ou la répulsion
de la matière autour d'un nucléide. S'il n'y avait que la gravitation de Newton, il n'y aurait qu'un soleil dans le système solaire et aucune planète. Dans la science
moderne, le principe répulsif tenant les corps à l'écart, est expliqué par la fameuse
démonstration du récipient plein d'eau que l'on fait tourner au bout d'une corde et
qui par la force centrifuge ne se vide pas, la raison pour laquelle les planètes ne
s'effondrent pas sur le soleil, ou la lune sur la Terre. Qu'une loi gravitationnelle
comme celle de Newton explique, que tout objet tombe vers la terre avec une
accélération de 9,8 mètres par seconde et que cette attraction se manifeste dans
une relation de l'inverse de la distance au carré, laisse dans l'ombre une grande
partie du raisonnement.

Loin d'expliquer quoi que ce soit, la démonstration du récipient d'eau élude
entièrement une seconde question essentielle, le récipient de la force centrifuge ne
tourne pas seul. C'est la main, qui communique à la corde et ensuite au récipient,
l'énergie nécessaire pour tourner. Magique, puisque dans la science populaire ce
phénomène est prouvé par un raisonnement, la poursuite éternelle d'un mouvement
originel, selon la loi de la conservation de l'énergie.

Un raisonnement n'est pas une preuve !

Comment en somme nous venu à croire, que l'ensemble des planètes du système
solaire, tournent sur elles-mêmes et autour du soleil, sans recevoir de quelque part
l'énergie nécessaire à le faire ?

C'est cette autre énergie mise à l'écart, qui explique le mouvement des planètes
dans le système solaire. Tout comme un tourbillon d'eau empêche que l'eau d'un
récipient, ne s'évide selon la loi de la gravitation, les planètes circulent dans une
formation tourbillonnante autour soleil, empêchant qu'elles ne s'effondrent sur lui.

Ce vortex est occasionné par une quantité d'énergie reçue de direction transverse par le reste de la galaxie, qui oblige les planètes à tourner autour du soleil.
La combinaison de ces deux forces, l'une qui attire les masses et l'autre qui les
repousse, était l'expression même de la philosophie sympathie - antipathie des
anciens, qui suppose un contraste marqué entre les mouvements de deux corps
impliquant une antipathie et la mise en vortex, ou une similitude trop grande ou
sympathie, provoquant l'amalgame ou effondrement des corps. Sous cet angle, la constante gravitationnelle formulée aujourd'hui, n'est qu'une partie du concept
d'amour divin, promulgué par la philosophie ancienne.

Extrait du Timée de Platon
Disons donc pour quelle cause celui qui a formé le devenir et l’univers l’a
formé. Il était bon, et, chez celui qui est bon, il ne naît jamais d’envie pour
quoi que ce soit. Exempt d’envie, il a voulu que toutes choses fussent, autant
que possible, semblables à lui-même. Que ce soit là le principe le plus effectif
du devenir et de l’ordre du Monde, c’est l’opinion d’hommes sages, qu’on peut
admettre en toute sûreté.

Le dieu, en effet, voulant que tout fût bon et que rien ne fût mauvais, autant
que cela soit possible, prit toute la masse des choses visibles, qui n’était pas
en repos, mais se mouvait sans règle et sans ordre, et la fit passer du
désordre à l’ordre, estimant que l’ordre était préférable à tous égards.
Or il n’était pas et il n’est pas possible au meilleur de faire une chose qui ne
soit pas la plus belle. Ayant donc réfléchi, il s’aperçut que des choses visibles
par nature, il ne pourrait jamais sortir un tout privé d’intelligence qui fût plus
beau qu’un tout intelligent, et, en outre, que dans aucun être il ne pouvait y
avoir d’intelligence sans âme.

En conséquence, il mit l’intelligence dans l’âme, et l’âme dans le corps, et il
construisit l’univers de manière à en faire une oeuvre qui fût naturellement la
plus belle possible et la meilleure. Ainsi, à raisonner suivant la vraisemblance,
il faut dire que ce monde, qui est un animal, véritablement doué d’une âme et
d’une intelligence, a été formé par la providence du dieu.

Ceci posé, il nous faut dire ensuite à la ressemblance de quel être vivant il a
été formé par son auteur. Ne croyons pas que ce fut à la ressemblance
d’aucun de ces objets qui par leur nature ne sont que des parties ; car rien de
ce qui ressemble à un être incomplet ne peut jamais être beau. Mais ce qui
comprend comme des parties tous les autres animaux, pris individuellement
ou par genres, posons en principe que c’est à cela que le monde ressemble
par-dessus tout.

Ce modèle, en effet, embrasse et contient en lui-même tous les animaux
intelligibles, comme ce monde contient et nous-mêmes et tout ce qu’il a
produit d’animaux visibles. Car Dieu, voulant lui donner la plus complète
ressemblance avec le plus beau des êtres intelligibles et le plus parfait à tous
égards, a formé un seul animal visible, qui renferme en lui tous les animaux
qui lui sont naturellement apparentés.

Mais avons-nous eu raison d’ajouter qu’il n y a qu un ciel, ou était-il plus juste
de dire qu’il y en a beaucoup et même un nombre infini ? Il n’y en a qu’un, s’il
doit être construit suivant le modèle. Car ce qui contient tout ce qu’il y a
d’animaux intelligibles ne pourrait jamais coexister avec un autre et occuper
la seconde place, autrement il faudrait admettre, outre ces deux-là, un
troisième animal, où ils seraient enfermés comme des parties ; et ce ne serait
plus sur ces deux-là, mais sur celui qui les contiendrait qu’on pourrait dire à
juste titre que notre monde a été modelé. Afin donc que notre monde fût

semblable en unité à l’animal parfait, l’auteur n’en a fait ni deux, ni un
nombre infini ; il n’est né que ce ciel unique et il n’en naîtra plus d’autre.
Or ce qui a commencé d’être, doit nécessairement être corporel et ainsi
visible et tangible ; mais, sans feu, rien ne saurait être visible, ni tangible
sans quelque chose de solide, ni solide sans terre. Aussi est-ce du feu et de la
terre que le dieu prit d’abord, quand il se mit à composer le corps de
l’univers.

Mais, si l’on n’a que deux choses, il est impossible de les combiner
convenablement sans une troisième ; car il faut qu’il y ait entre les deux un
lien qui les unisse. Or, de tous les liens, le meilleur est celui qui, de lui-même
et des choses qu’il unit, forme une unité aussi parfaite que possible, et cette
unité, c’est la proportion qui est de nature à le réaliser complètement.
Lorsqu’en effet, de trois nombres quelconques, cubiques ou carrés, le moyen
est au dernier ce que le premier est au moyen et qu’inversement le moyen
est au premier ce que le dernier est au moyen, le moyen devenant tour à tour
le premier et le dernier, et le dernier et le premier devenant l’un et l’autre les
moyens, il s’ensuivra nécessairement que tous les termes seront les mêmes
et qu’étant les mêmes les uns que les autres, ils formeront à eux tous un
tout.

Extrait du Timée de Platon




Timée nous explique que tout ce qui bouge de façon coordonnée, l'homme, les
plantes, la course des planètes dans le ciel, agissent ainsi, parce que douée d'une
âme, résultat d'un rayonnement indispensable aux manifestations d'énergie.
Éduqués à cet effet, nous sommes incapables de percevoir dans le mot âme, autre
chose qu'une valeur métaphysique et quasi magique, puisqu'invisible. Il faut
toutefois convenir que tout ce qui existe dans notre monde, est de deux ordres : Ce
qui est animé de lui même quel qu'en soit la cause, et ce qui ne l'est pas. La plante
pousse, elle est donc animée par un mécanisme. L'humain et l'animal bougent, la
planète tourne, le soleil éclaire et est donc le tribut d'une force qui dirige cette
animation. Nous avons été éduqués à croire que ces causes, étaient toutes diverses
et n'avaient aucun lien entre elles. Le savoir des Anciens, était tout autre et ils en comprenaient que les causes, de tous ces mouvements possédaient la même cause,
exprimée différemment.

L'âme est ce qui dirige les planètes dans leurs orbites et leur communique le
mouvement orbital dont découle la gravité de Newton. L'âme et les forces
conséquentes, sont ce qui explique la présence des queues des comètes qui n'ont
rien à voir avec des masses de glace sale se désagrégeant à la lumière du soleil,
mais sont de simples météorites qui pénètrent le système solaire, sans être alignés
dans l'axe de l'écliptique du système solaire. La queue visible, est le produit des
forces mentionnées, tendant à repousser la matière dans l'axe permis de l'écliptique,
l'endroit préordonné selon les lois de Dieu. De la même façon, la deuxième queue
visible sur certains météorites, est le produit de la même force, tendant à la ramener dans l'un des chemins orbitaux privilégiés. La loi de Dieu se nomme ici la loi de Titius-Bode.
La loi de Titius-Bode est la relation mathématique définissant
l'emplacement des planètes de notre système solaire en relation avec celle du soleil.
Elle fut redécouverte et formulée en loi mathématique par Johann Elert Bode en
1772.

Bien que l'être et l'action sont issus de la même force, il y a une différence entre la provenance des deux. La puissance d'origine permettant la cohésion de la matière
doit nécessiter une transformation avant d'être en mesure de permettre à l'énergie
de se manifester et d'occasionner entre autres, le mouvement. La force d'origine
celle qui permettait la création de la matière fut appelée celle du Semblable par les
Anciens, parce qu'elle était toujours la même et ne changeait pas. La force de la
manifestation de l'énergie et du mouvement quant à elle, fut appelée l'Autre, parce
qu'elle n'était pas toujours la même et variait en fonction de paramètres autres.

Bien qu'aussi invisible que la force primordiale, elle était perceptible aux humains par ses conséquences.
La force de l'Autre fut appelée Éther par les anciens Grecs. Considéré aujourd'hui
comme un dieu primordial de leur mythologie, l'Éther était personnifié par les parties supérieures du ciel. Un terme demeuré dans le langage moderne, pour identifier la brillance du ciel lorsqu'on parle d'un ciel d'Éther, et nommer un ciel pur. En plus de la terre, l'air, le feu et l'eau, l'éther était considéré comme le cinquième élément, doté d'un mouvement circulaire, un principe de chaleur, donc de vie, selon un principe aristotélicien.

« Une matière incarnant le vide » identifiant l'éther, subsista bien au-delà de
l'Antiquité et était encore au coeur des théories du XVIIIe siècle, définissant le cadre de l'optique et l'électromagnétisme, il glissa par la suite vers la métaphysique, l'alchimie et la magie.

Mais l'Éther n'est pas constant et c'est la raison, pour laquelle cette force était
appelée l'Autre. Contrairement à la force du Semblable, les variations altérant cette
force, furent comparées à celles affectant le son dans l'air, telle la musique, et furent appelés de ce fait la Voix de Dieu, une nomination qui persiste encore aujourd'hui dans les contrats légaux sous le nom de Cause de Dieu, identifiant l'impossibilité de remplir les termes d'un contrat pour des causes hors de contrôle, comme le climat par exemple.

Les variations de la voix de Dieu étaient visibles partout, dans toutes ses créations.
Des variations, que nous modernes considérons par notre science, des conséquences
simples et parfois même une conséquence du hasard.


Dieu - Dei - Deis - Des - Dis - Dix.

Dans l'ancienne Chaldée, Dieu se prononçait Dis, car ces variations de la voix de
Dieu étaient la conséquence des dix. Ce n'était pas Dieu, mais ses représentants,
ceux qui en occasionnaient la voix. Elle était appelée ainsi, car elle était le produit de la harpe divine aux dix cordes.

Livre III confession de Saint Augustin
Voilà les sources des péchés des hommes, qui naissent tous de ces trois
concupiscences marquées par l'Écriture, de l'élévation de l'orgueil, de la
curiosité des spectacles, et des plaisirs bas et sensuels ; soit qu'un homme
soit possédé seulement de l'une de ces passions, ou de deux, ou de toutes les
trois ensemble. C'est ainsi, mon Dieu, qui vous approchez autant de nous par
votre souveraine bonté, que vous êtes élevé au-dessus de nous par votre
souveraine puissance, que tous les désordres de la vie humaine violent votre
Décalogue divin qui est cette harpe mystérieuse à dix cordes, les dix
commandements que vous avez gravés sur les tables de la loi, dont les trois
premiers regardent les fautes que l'on peut commettre contre vous, et les
sept autres celles que l'on commet contre le prochain.


La harpe divine aux dix cordes, est aussi la déesse MahaGanapati de la philosophie
indienne. Elle représente la vertu sous l'emblème d'une femme, à laquelle ils
donnent dix bras pour combattre dix monstres, causes des dix péchés auxquels les
hommes sont le plus sujets. Ces dix monstres, sont causés chez l'homme par dix
constellations (12) réputées néfastes et troublant la nature profonde de l'homme.
Pythagore de Samos au VIe siècle av. J.-C., associa l’harmonie de la gamme musicale
à celle des astres par sa conformité, à la rigueur intransigeante des nombres.
Chaque trajectoire des astres, était conçue comme une corde vibrante, dont la note
devait être en harmonie avec celle des autres astres. Les sept astres (Lune, Mercure,
Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne) et la sphère des étoiles, étaient censés jouer
ainsi une gamme complète et en parfaite harmonie appelée la musique des sphères
(13), au coeur de la création des dix péchés soumettant les hommes.
Ce sont ces dix constellations qui relâchent en nous des travers instinctifs ou dits
animals, symbolisés par les caractéristiques des animaux représentés dans ces
constellations. Ce sont ces 10 constellations, qui ont donné lieu à la remise du
Décalogue, un ensemble de paroles prononcées par Dieu, dont furent tirées les
tables des dix commandements, des outils ou lois morales, visant spécifiquement à
se prémunir contre ces travers.


Deutéronome 10.4
L'Éternel écrivit sur les tables ce qui avait été écrit sur les premières, les dix
paroles qu'il vous avait dites sur la montagne, du milieu du feu, le jour de
l'assemblée ; et l'Éternel me les donna.



Non moins valable aujourd'hui qu'elles ne l'étaient alors, puisque ne point tuer ou ne point voler se retrouve dans nos sociétés modernes au centre des valeurs
promulguées par tout individu raisonnable, mais elles prennent au contraire un
nouveau départ, au vu de l'explosion sans précédent, des crises humaines,
familiales, sociales et planétaires que nous vivons depuis quelques années et que
rien ne peut expliquer.

C'est la corruption de ce savoir au fil des temps, qui fit que la Bible fut insérée dans une enveloppe théologique, nécessitant représentants et interprètes d'un pouvoir
nouveau, alors qu'elle est en réalité un sommaire de l'astrologie chaldéenne et des
évènements exemplaires de l'époque ancienne.

12) Voir Goerres pour les explications astronomiques des dix constellations.
13) Pour description sur la musique des sphères, lire Robert FLudd



Astrologie

À l'époque des Chaldéens, l'astrologie était la plus grande des sciences. Une
spécialité qui ne pouvait être atteinte qu'après une vie d'ascète, dédiée à
l'apprentissage des sciences de la nature et de l'astronomie.

Si en comprendre les détails des tenants et aboutissants est une chose, l'astrologie
n'est guère complexe en soi, et tous pouvaient aisément en comprendre les
fondements et en tirer leurs conclusions. C'est d'ailleurs ce qui fut la plus grande
tourmente des puissants dans leurs volontés de conserver à leurs usages exclusifs, le
fruit d'un savoir aussi important permettant de dominer une société d'hommes. Une
exclusivité encore recherchée aujourd'hui par la même classe d'hommes, pour la
puissance atomique par exemple.

Le roi Nimrod disait de cette science des dieux, qu'elle était trop importante, pour
être laissé aux mains du vulgaire.

Incapables de le faire de face, ils ne purent le faire que par la corruption.
C'est à la prise du pouvoir par l'empire macédonien qu'ils y parvinrent le mieux, en
créant des doctrines comme le négationnisme, à laquelle les suppôts du pouvoir
devaient adhérer et contredire toute affirmation de ces sciences interdites. Ou
encore, le scepticisme, dont les tenants, qui affirmaient que tout jugement doit être
suspendu puisqu'il n'y a pas de vérité absolue, avaient la tâche de ridiculiser tout ce qui ne correspondait pas à la vision officielle. Une philosophie qui se poursuit encore de nos jours.

S'immisçant dans toutes les écoles de l'époque, ils morcelèrent le savoir en
segments plus faciles à cibler. La science de l'astrologie généthliaque, qui n'était
qu'un segment de l'astrologie chaldéenne permettant de connaître les efficiences ou
déficiences de chacun, en fonction de sa naissance individuelle et de l'état de
l'astrologie mondiale, devînt un savoir à part, sous le nom d'astrologie judiciaire (14) ou individuelle et qui fut prétendue par la suite, connaître les actions à venir d'un individu, sa culpabilité en cas de crime et même la date et la cause de sa mort.
Ils créèrent de toutes pièces l'astrologie horaire, qui s'apparentait à de la pure
divination en permettant de répondre à une question, selon la carte du ciel du
moment.

L'essence même de l'astrologie chaldéenne, cette science qui était au porte-folio des
rois des derniers siècles et capable de prédire les climats planétaires et humains en
fonction des grands cycles, fut divisée en astrologie mondiale, cette science qui
permettait de prédire la venue des grands influenceurs, affectant la bonne marche des groupes et des courants de civilisation et de pensées, et aussi en astrologie
hermétique, cette portion de la science qui permet de connaître les zones affectées
en appliquant l'astrologie mondiale à un endroit ou à l'autre du globe.

Ces stratégies fonctionnèrent. Lentement au fil des générations, du nettoyage du
savoir, de la mise en place des hérésies, des procédures inquisitrices, du contre
savoir, des réfutations, de la destruction des monuments destinés au rappel des
générations, l'astrologie devint une science inefficace. Un mot dont la seule
prononciation aujourd'hui, relègue au rang de marginal en mal d'intérêt.

La plus belle démonstration, en disait un scientifique moderne, « je vais te dire
comment je suis et tu n'auras qu'à me dire mon signe du Zodiac ». Bref, elle est
sans intérêt parce que considérée comme ridicule et ne sera jamais analysée !
L'astrologie est la prétention que les astres, qui entourent la terre, occasionnent un effet quelconque sur la planète.

Le soleil nous éclaire. La lune occasionne les marées. Lorsque la lune et le soleil
s'alignent, ils occasionnent des marées plus importantes. Régulièrement, des
météorites sont vus dans le ciel.

Mais encore, toutes les explosions solaires et fluctuations de l'héliosphère, sont
survenues à des moments où des planètes s'alignent en direction du soleil. Toutes
les marées séculaires plus importantes, surviennent lorsque des alignements
importants sont en direction de la terre. Tous les accroissements de température,
toutes les variations du niveau de la mer, toutes les émergences volcaniques sont
survenus durant ces périodes d'alignements.



Tout fonctionne selon des cycles précis, comme une musique.

On vit alors des flambeaux menaçants, errer çà et là dans toute
l’étendue du ciel : la nature même semblait par ces feux, nous
déclarer la guerre, rassembler ses forces contre nous, et nous
menacer d’une destruction prochaine.

Au reste, ne soyez pas surpris de ces révolutions et de ces
désastres : la cause en est souvent en nous-mêmes : mais nous
sommes sourds à la voix du ciel.

Quelquefois aussi ces incendies célestes annoncent des divisions
intestines, des guerres civiles. Jamais ils ne furent si multipliés que
quand des armées, rangées sous les drapeaux de chefs redoutables,
couvrirent de leurs bataillons les campagnes de Philippes.

Ces plaines étaient encore imbibées de sang romain, et le soldat,
pour marcher au combat, foulait aux pieds les membres mutilés de
ses concitoyens, l’empire épuisait ses forces contre lui-même.
Auguste, père de la patrie, fut vainqueur aux mêmes lieux que Jules
son père.

Mais nous n’étions pas à la fin de nos malheurs : il fallait combattre
de nouveau près d’Actium ; et la mer fut le théâtre où les armes
devaient décider si Rome serait la dot d’une reine, et à qui appartiendrait l’empire de l’univers. Rome incertaine craignait de
tomber sous le joug d’une femme : c’était la foudre même avec
laquelle les sistres d’Isis osaient se mesurer.

On fut bientôt forcé de soutenir une autre guerre contre des
esclaves, contre des bandits attroupés par le jeune Pompée, qui, à
l’exemple des ennemis de son père, infestait les mers que le grand
Pompée avait nettoyées de pirates.

Mais que les destins ennemis soient enfin satisfaits ! jouissons des
douceurs de la paix ; que la discorde, chargée de chaînes
indestructibles, soit reléguée dans des cachots éternels.

Que le père de la patrie soit invincible ; que Rome soit heureuse sous son
gouvernement ; et que, lorsqu’elle aura fait présent au ciel de cette
divinité bienfaitrice, elle ne s’aperçoive pas de son absence sur la
terre.

L'Astronomicon de Manillius.


Les variations de l'éther ou encore la symphonie de Dieu, est occasionnée par la
circulation des planètes dans notre système solaire.
L'astrologie est simple.

Alors que la science populaire moderne attribue les saisons, à la modification de
l'angle de l'écliptique, modifiant la relation angulaire entre la terre et le soleil,
beaucoup de facteurs furent laissés dans l'ombre. D'une part, le saut entre l'hiver et l'été est loin d'être proportionnel à cet angle. La différence, entre le froid de l'hiver et la chaleur de l'été, n’est souvent question que de quelques semaines, voire même de quelques jours.

Par ailleurs, alors que le soleil se promène d'une latitude à l'autre, les températures de l'hémisphère, pour une longitude donnée devraient être une copie inverse de celles de l'hémisphère nord et c'est loin d'être le cas, puisque qu'à
des distances égales des pôles, nous sommes encore dans un climat sub tropical,
dans l'hémisphère sud et sujet à un hiver rigoureux dans l'hémisphère nord. De plus,
le double passage annuel du soleil à la hauteur des zones équatoriales, n'est
aucunement représenté dans les variations annuelles de températures. Mais encore,
le soleil est beaucoup plus près de la terre l'hiver qu'il l'est durant l'été, comme en témoigne sa grosseur.

Dès qu'on analyse la course des effets annuels, la théorie des changements de
l'angle de l'écliptique pour expliquer les saisons, apparaît pour le moins farfelue.
La modification annuelle de l'angle de l'écliptique n'est pas une découverte moderne
et était comprise bien avant notre ère. N'oublions pas que les anciens philosophes
étaient tous des astrologues aguerris, une spécialisation de l'astronomie et par
conséquent de fervents observateurs du ciel. Après la rotation des planètes dans le
ciel, la modification saisonnière de l'angle du soleil sur l'horizon est une des grandes évidences du céleste. Ils avaient aussi compris que le soleil était plus gros l'hiver et qu'en toute relation, la terre était donc plus près du soleil l'hiver, qu'elle ne l'est l'été.

Mais ce n'était pas les seules questions. Selon la disposition des couches d'airs, les orages électriques génèrent des quantités phénoménales d'énergie électrique dans
l'atmosphère et de gigantesques masses d'eau sont propulsées d'une extrémité à
l'autre de la planète en des temps records, tant dans l'atmosphère que dans l'océan.
Ces déplacements impliquent des quantités énormes d'énergies, qui doivent
manifestement provenir de quelque part. Et c'est précisément ce que les Anciens réclamaient.

La lumière solaire varie continuellement. Au fil des ans et des siècles, sa luminosité et son apparence changent, en fonction de cycles courts, mais aussi de cycles séculaires, un phénomène connu et amplement documenté jusqu'à l'époque de
l'astronome William Herschel (15 novembre 1738 - 25 août 1822), pour disparaître
ensuite dans le fatras newtonien quasi immuable de la science populaire moderne et
laisser place aux seules variations saisonnières, expliquées par une modification de
l'angle solaire.

Jusqu'à cette époque, l'analyse du soleil était effectuée selon 3 critères. Le
rayonnement calorifique, le rayonnement colorifique et le rayonnement désoxydant.
Le premier, détermine la chaleur qu'il nous achemine, le second la couleur du
rayonnement et le dernier, était défini à l'époque, comme sa capacité d'extraire
l'oxygène des corps, ce que nous appelons aujourd'hui l'électricité.

Décomposée par un prisme, la lumière solaire laisse apparaître toutes les couleurs
du spectre. Tout comme un arc-en-ciel le montre, ces couleurs s'échelonnent du
violet au rouge. Herschel avait découvert que de toutes les couleurs, celles nous
permettant de voir le mieux étaient le vert et le jaune, situées au centre du spectre.

Il avait de plus découvert qu'au-delà du rouge, il existait une luminosité invisible qui apportait un accroissement de température, ce que nous appelons aujourd'hui
l'infrarouge. Il avait aussi découvert que l'autre extrémité du spectre, le violet était ce qui occasionnait la désoxygénation des végétaux. Un rayonnement électrique
acheminé du soleil à la terre et qui permettait aux plantes d'effectuer les échanges
intercellulaires et ceux avec l'environnement.

Les travaux d'Herschel démontraient que le rayonnement solaire changeait
radicalement durant l'année. Elle passant d'un rayonnement au spectre étendu dans
l'infrarouge et l'ultraviolet, durant la période d'avril à novembre et changeait à
nouveau pour donner un soleil au spectre réduit de novembre à avril, un soleil plus
blanc que doré, limité dans l'infrarouge et l'ultraviolet et qui ne possédait plus sa
capacité calorifique. Bref, la luminosité du soleil elle-même variait au fil des positions qu'il occupait dans le céleste.

Selon l'explication des Anciens, la sphère céleste est divisée en quatre, selon une
ligne définie par la position du solstice d'hiver à celui de l'été et une autre ligne
définie par la position de l'équinoxe du printemps à celui d'automne, formant ce qui
était appelé chez les Anciens les quatre coins du céleste.

C'est le passage de l'un de ces segments à l'autre, qui modifie le spectre lumineux
du soleil et l'énergie que nous en recevons, provoquant les saisons sur notre terre.
La chaleur reçue directement du soleil ne contribue que partiellement au changement
des saisons. Une grande partie de la chaleur nous est dispensée par la terre ellemême, qui varie avec le passage des quatre coins du céleste, occasionnant des
variations de la tension terrestre et atmosphérique.

Un concept astrologique puisque cette énergie était directement tributaire de
l'arrière-plan zodiacal du soleil, modifiant dans ce secteur l'énergie qui parvient au soleil et par conséquent celle qui nous parvient. Ainsi, les Anciens avaient divisé la sphère céleste en 12 constellations dites zodiacales, soit les constellations que le soleil traversait au fil de ses pérégrinations annuelles. Ce sont ces constellations d'arrière-plans, qui occasionnent le changement d'énergie qui nous parvient, donnant les saisons.



Dans l'explication des Anciens, l'énergie du système solaire est acheminée par les
constellations qui nous entourent. Cette énergie est reçue à travers le soleil, mais
aussi les autres planètes du système solaire.

Lorsque la terre passe de l'équinoxe de printemps et qu'elle passe successivement au
printemps et à l'été, elle se retrouve du côté des constellations les moins
énergétiques du système solaire. De la même façon, lorsque la terre passe
l'équinoxe d'automne, et qu'elle passe successivement à l'automne et à l'hiver, elle
se retrouve du côté des constellations les plus énergétiques du système solaire. La
terre est plus chaude en été, car elle ne reçoit pas son énergie directement des
constellations, mais à travers le soleil qui lui est au même moment situé dans les
constellations très énergétiques de l'été et nous achemine une grande quantité
d'énergie. De la même façon lorsque la terre est en hiver, elle ne reçoit que peu
d'énergie du soleil, qui est beaucoup plus faible à cause des constellations d'arrièreplans, qui sont celles de l'hiver.

Ainsi, en fonction de ces critères, les deux moments les plus énergétiques et les plus riches de l'année solaire, sont ceux où la terre reçoit à la fois l'énergie directe du printemps cosmique et du soleil qui se retrouve à la fin de son été, ou l'inverse. Ceci se produit aux alentours de la mi-avril, ce qui fut identifié dans les religions avec la fête de Pâques, et l'autre moment se produit aux alentours de la mi-octobre, ce qui correspond à l'été indien et possède une correspondance dans les religions avec la Toussaint.

La dépression ou l'exaltation planétaire occasionnée par les constellations, ne
concernent pas que le soleil ou la terre. Tous les corps célestes entourant la terre y contribueront. Mercure, Mars, Vénus, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton et
surtout la lune, posséderont des effets différents en fonction des quartiers du Zodiac dans lequel elles seront et contribueront à énergiser le reste du système solaire ou à le déprimer. Chaque corps céleste qui se retrouve du côté exalté des constellations, reçoit sa dose nécessaire et contribue à énergiser l'ensemble du vortex solaire, jusqu'au soleil. Chaque corps qui se retrouve du côté des constellations hivernales, diminue sa quote-part de l'ensemble de l'énergie globale. Deux planètes ou plus, s'alignant dans une direction ou une autre, multiplieront les effets résultants et la Lune, qui orbite autour de la terre, possédera une incidence plus puissante sur la terre.

Plus il y a de corps céleste du côté dépression, plus la balance énergétique globale
du système solaire est en diminution, laissant le soleil et la terre, dans un état
énergétique diminué.

Fort de cette explication, voici un court extrait des secrets d'astrologie, tiré du livre « Les secrets et merveilles de la nature, par Jean-Jacques Wecker (1528 -
1586) ». Wecker utilisait ainsi une pièce originale de Zoroastre qui a vécu entre
1000 av. J.-C. et 600 av. J.-C., en y ajoutant des informations provenant du
philosophe grec Democrite, qui a vécu de 460 av. J.-C. à 370 av. J.-C.

Un savoir rendu accessible au peuple, ils utilisaient la planète Jupiter comme
référence, parce qu'en plus d'être bien visible à l'oeil nu, Jupiter, par sa masse,
constitue un élément de poids dans l'équation globale.

Note: le lecteur voudra tenir en considération que Neptune est dans les
constellations hivernales depuis 1999, Uranus depuis 1998, Jupiter depuis
2008 et Pluton est entré dans la constellation d'Ophiucus, soit entre la
constellation d'automnes du Scorpion et du Sagittaire, depuis 1976.

Les douze années de Jupiter et ce qu'il fait en passant dans les douze
maisons du Zodiac.


Le Zodiac est divisé en 12 maisons.

Trois en printemps, le Bélier, le Taureau, les Gémeaux.
Trois en été, le Cancer, le Lion, la Vierge.
Trois à l'automne, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire.
Trois à l'hiver, le Capricorne, le Verseau, les Poissons.
Donc, la planète Jupiter, passant dans chacune desdites maisons, cause les
effets qui s'ensuivent.

Quand l'étoile de Jupiter sera au Bélier, qui est la maison de Mars, toute
l'année sera boréale, participante avec du vent d'Eurus* l'hiver sera froid et
neigeux, et il y aura des pluies sans cesse et les rivières seront grandes.

Après l'équinoxe du printemps l'air se change en petites pluies et
menues.L'été sera bien ordonné et salubre. L'automne sera chaleureux et
brûlant, et il y aura des maladies qui attaqueront la tête comme toux et
distillations. Les lieux champêtres porteront plus de fruits que les autres. Mais
il faudra prier pour que ne se lève la guerre. Democrite dit que le vin est bon
et durable et que cette année est propre à planter la seule vigne. Mais il
faudra armer le blé aux aires à cause des pluies. Il y aura peu de volaille et
fera bon dresser parterres et jardins.

* Vent du sud-est

Mais quand Jupiter sera au Taureau maison de Vénus, le commencement de
l'hiver sera tempéré et pluvieux. Sur le milieu y aura neiges et la fin sera
froide. Mais surtout il hivernera depuis le milieu de l'hiver, jusqu'à l'équinoxe
vernal. Le printemps sera tempéré et humide jusqu'au lever de la canicule,
l'été chaud, l'automne glaceux et maladif. Et principalement les jeunes gens
seront sujets à devenir chassieux*. Les campagnes rapporteront plus que les
montagnes. Le vin aura à souffrir, parce qu'il devra être vendangé tard. Il y
aura abondance de fruits qui ont l'écorce dure, mais peu de volaille.Cette
année est incommode à la navigation. Il mourra quelques personnages
illustres **. Au reste, Démocrite promet beaucoup de grande grêle et de
neige, et dit que les vents de l'été seront inégaux : et il faut prier qu'il ne se
fasse de tremblement de terre, ni mouvement d'expédition militaire.

* Chassieux : Matière visqueuse et jaunâtre qui se dépose sur le bord des
paupières.
** Il n'y avait pas de façon de savoir que des personnages illustres
mourraient. Comme ce texte fut écrit à une époque ou les communications
n'existaient peu ou pas, et qu'une quantité de morts d'individus plus
importante qu'à l'habitude était susceptible de se produire durant cette
période, le texte fut rédigé de façon à identifier des personnages illustres
supportant les résultats, une évidence statistique.

Mais quand Jupiter sera au Gémeaux en la maison de Mercure, toute l'année
soufflera les vents Austro-Africus le commencement de l'hiver sera venteux,
le milieu tempêté et la fin glaceuse & venteuse. Le printemps tempêté, et à la
fin glaceuse et venteuse. L'été tempéré ayant de petites pluies, il y aura force
blés, il se fera des vents secs, les fruits se gâteront, principalement en Syrie.
Il s'engendrera des maladies aux environs de l'automne, principalement chez
les jeunes gens et ceux du moyen âge, et aux femmes, il y aura aussi mal des
yeux, l'automne étant chaud. Même qu'il mourra des femmes. Des fruits à
l'écorce dure, il y en aura en abondance, les fontaines se tariront. Mais il
vaudra beaucoup mieux mettre des fruits en retenue pour l'année suivante
qui sera stérile. Democrite dit qu'il devrait y avoir des dommages de grêle et
il faudra prier pour qu'il n'y ait de contagion malsaine.

*Austro-Africus l'équivalent latin du Notos grec, vent du sud chaud et humide
annonciateur d'orage.

Mais si Jupiter est en Cancer dans la maison de la Lune, l'hiver sera pour la
plus grande part, froid du côté du levant, nubileux* et enflera les rivières. Aux
environs du solstice d'hiver, il y aura passablement d'eau, après l'équinoxe
vernal il y aura des grêles, et il y aura après plus de fruits que les autres.

L'année sera saine, excepté l'automne. Democrite menace en l'automne la
venue de pustules chaudes qui se jetteront autour du col, parce qu'au
printemps il faudra chercher les herbes, et lâcher le ventre, principalement
aux jeunes gens, et boire du vin pur. L'olivier rapportera beaucoup de fruits.
*nubileux : Couvert de nuages.

Mais Jupiter étant au Lion dans la maison du Soleil, le commencement de
l'hiver sera froid et humide avec de grands vents, qui abattront même des
arbres, le milieu apportera des tempêtes et la fin sera froide. Le printemps
sera pluvieux. L'été semblable au printemps les eaux fourniront les fontaines
et les pâturages aux bêtes. L'automne chaud, et causera des maladies comme
les catarrhes* et la toux. Raison pour laquelle il faudra user d'un peu plus de
vin et moins de pain. Le blé se portera médiocrement. La vigne et l'olivier
seront fertiles, cette année est commode pour entrer non pas pour planter. Il
y aura grande mortalité de bêtes privées, et grande abondance de bêtes
sauvages. Il mourra quelques grands personnages. ll faudra prier Dieu qu'il ne
se fasse de tremblements de terre.

*Catarrhes : Inflammation des muqueuses accompagnée d’hypersécrétion.
Par après Jupiter au signe de la Vierge en la maison de Mercure, l'hiver
commencera froid, au milieu tempéré, et finira avec de grandes glaces et
pluies, et rivières, de telle sorte que plusieurs lieux en seront submergés. Le
printemps pluvieux et nuisible aux arbres, sur la fin du printemps il y aura
grêle, l'été sera pluvieux et nubileux, et il faudra faire la cueillette le plus
promptement qu'il sera possible, de peur que les blés ne soient gâtés par les
pluies . L'automne sera venteux et salubre. La vigne fertile. L'année propre à
planter les vignes. Le blé se gâtera aisément. Toute l'année sera bien saine
sans être sujettes à aucune maladie. Il faudra faire prière que Dieu contregarde
et préfère les fruits de la terre.

Puis quand Jupiter sera dans la Balance, la maison de Vénus, l'hiver au
commencement sera humide, et au milieu tempéré et venteux, à la fin
humide, et sujette à la grêle. Le printemps tempéré, et sujet à des douleurs à
la tête. Le commencement de l'été semblable au printemps. L'année sera fort
dangereuse pour les femmes grosses. Democrite dit que cette année-là ne
devrait jamais avoir de grands fleuves ni grêles, mais que l'automne sera
humide.

Quand Jupiter sera au Scorpion dans la maison de Mars, l'hiver commençant
sera froid avec grêle, au milieu chaud, et il sera doux en finissant. Le
printemps sentira son hiver jusqu'au Solstice d'été : il y aura pluie et
tonnerre. Les fontaines se tariront, le blé sera de médiocre qualité, la vigne et
l'olivier rendront abondance de fruits. Il y aura perte de boeufs et Democrite
dit que les fleuves seront grands, et les maladies suivront l'automne. C'est
pourquoi nous devrons prier Dieu que la disposition du temps ne soit
malsaine. il faut dit-il, manger peu, boire un peu davantage.

Quand Jupiter sera en sa propre maison au signe du Sagittaire, l'hiver sera
tempéré et humide, ni chaud, ni froid. Les fleuves feront grands, mais sur la
fin, il fera froid et ventera. Le printemps sera sujet aux vents du midi et à la
pluie : L'été tempéré et sentant plutôt son hiver. Mais il faudra bien couvrir
les aires à cause des pluies. L'automne sera sain à cause des vents étésiens*
qui régneront. Les fruits avancés et les tardifs seront bons, et ceux qui ne
seront ni avancé, ni tardif seront gâtés. Le blé viendra en abondance tant
dans les plaines que les lieux arides. Le vin qui sera vendangé plus tard sera
plus facile à garder. Tous arbres seront fertiles. L'année sera propre à planter
et à toutes choses, il y aura aussi grande quantité de gros bétail : mais sera
perte de chiens. Il y aura tourmente sur la mer : et des vents qui se lèveront
sur le soir. Il mourra quelques grands personnages.

* Étésiens: Les vents d'été

Si Jupiter est en Capricorne dans la maison de Saturne, le commencement de
l'hiver sera tempéré et le milieu humide et froid, la fin sera venteuse. Les
eaux croîtront assez et feront des dommages. Mais les eaux, les neiges et le
froid s'accroîtront tout d'un coup l'été, devant le levé de la canicule, sera
selon l'accoutumé, par après il sera chaleureux et maladif. Les vents étésiens
seront fort et il y aura des tremblements de terre. Les plaines seront plus
fructueuses. Le vin sera endommagé par les gelées. Les fruits qui ont l'écorce
dure seront en abondance. L'année sera bonne pour le menu bétail : mais
pernicieuse au gros bétail principalement aux boeufs. L'automne sera sujet
aux douleurs de tête et à la chassieuseté et aux démangeaisons,ou
grattelles : il faudra prier Dieu que la gelée & les vents n'endommagent les
fruits.

Quand Jupiter sera en Verseau maison de Saturne, il fera grands vents
commodes aux grains, et aux fruits qui ont l'écorce dure : le commencement
de l'hiver sera froid, la fin sera venteuse. Le printemps humide et sentant
l'hiver et sujet à gelées.L'été sera paisible des vents, à cause que les étésiens
seront forts : mais il y aura quelques pluies, de sorte que les blés sentiront
quelques inondations. En automne, il se lèvera des vents humides et
contraires aux fruits. Et y aura des tendances aux indispositions aux maladies
aiguës, suivant les causes humides, tant chez les jeunes gens, que ceux du
moyen âge. La gelée endommagera les raisins en beaucoup d'endroits. Les
fruits qui sont semés et plantée, seront fort beaux, tant ceux qui sont avancés
que les tardifs. II y aura mortalité d'oiseaux et des bêtes sauvages. Il y aura
aussi plusieurs naufrages et mourront quelques personnages illustres. Il
faudra prier Dieu qu'il détourne les dispositions malsaines, les tremblements
de terre et les foudres.

À la fin Jupiter étant aux Poissons dans sa propre maison, l'hiver commence
par pluie, le milieu est venteux, mais il se termine par les grêles et les neiges.
Au printemps ventera le vent d'aval*. L'été sera chaud, l'automne ardant
principalement aux filles et aux femmes. Il ventera aussi quelques mauvais
vents, qui brûlent les fruits qui ont l'écorce dure. Les semailles seront bonnes.
Mais il faudra bien munir les aires contre les pluies. L'an sera périlleux aux
femmes grosses. Democrite dit que la vigne & l'olivier seront fertiles. Mais il
faudra prier Dieu qu'il n'y ait pas de tremblement de terre.

* Aval : Vent venant du large, qui souffle sur les côtes




Zoroastre

Beaucoup de peuples utilisent encore un calendrier lunaire pour situer les
évènements à venir. Mais la table qui suit est encore plus accessible, puisqu'elle ne
n'oblige pas à conserver un synoptique des effets possibles en fonction de chaque
position lunaire. Elle se résume à une table simple, qui tient compte de la position
simultanée du Soleil et de la lune à un moment précis de l'année, pour déterminer
leur marche, dans les constellations qu'elles rencontreront au cours de l'année. Par
conséquent le train de cette marche, définit une série d'effets de base, qui ne
varieront pas d'une fois à l'autre.

Tout comme le Soleil, la lune par son orbite autour de la terre est l'équivalent d'une fenêtre qui s'ouvrira tour à tour sur toutes les constellations du zodiaque, dont elle transmettra les effets à la Terre, occasionnant à sa surface une trace des
caractéristiques propre à la constellation qu'elle croise, qui se répétera tous les jours en se déplaçant légèrement. Que le soleil, une planète ou un alignement de planètes se retrouve déjà, dans cette constellation et elle amplifiera le résultat final, pour le reproduire de la même façon sur la surface de la Terre.
Puisque ce nouveau calendrier se base sur la lune et le Soleil, au lieu de Jupiter, il n'est pas une simplification du précédent, et doit être y être marié pour obtenir une meilleure résolution des évènements, en utilisant trois corps célestes au lieu d'un seul et ainsi composer une image plus précise.


Du lever de la canicule, et de ses pronostiques.

La canicule se lève le 20 juillet. Mais il faut observer en quelle maison du ciel
est la Lune au temps de son lever.

Car si la canicule se lève, la Lune étant au Lion, il y aura grande abondance
de froment, vin, huile et toutes autres choses seront à vil prix. Il s'élèvera des
tumultes et séditions. L'air sera calme et tranquille, et les nations s'élèveront
contre les nations et il viendra des tremblements de terre et des inondations.
Mais si la Lune est en Vierge, il tombera grande quantité de pluie, il y aura
grande abondance de toutes choses, femmes & bêtes avorteront et il y aura
bon marché de cerfs et de bétail.

La Lune étant dans la Balance, il adviendra émeute d'un roi et le bétail
profitera assez, il y aura sédition populaire, peu d'huile, corruption du froment
et abondance de vin et des fruits qui ont l'écorce dure.

Si elle est au Scorpion tumulte entre les Prêtres, mortalité d'abeilles, et la
disposition de l'air pestilencieuse.

Si elle est au Sagittaire, l'année sera fertile et pluvieuse, et abondante en
froments, les hommes se retrouveront, et il y aura mortalité de bétail, et des
oiseaux à foison.

Si la Lune est au Capricorne, il y aura émeutes d'armes, force pluie, blé, vin,
huile à bon marché.

Si elle est en Verseau, il mourra un roi, le blé se gâtera, il y aura un grand
nombre de sauterelles, peu de pluies et la peste sera grande.

Si elle est en poissons durant le lever de la canicule, il y aura de grandes
pluies, grande perte de volaille, force vins, force blés et force maladies.
Si la Lune est au Bélier au lever de la canicule, il y aura grande mortalité de
menu bétail, force pluie, peu de blé, beaucoup d'huile.

Si elle est au Taureau, force pluie, grêle, maladie au blé et contagions.
Si elle est au Gémeaux, il y aura fertilité de blé, de vin et de tous les fruits.
Défaut de roi, perte d'hommes, et émeute d'armes.

Si elle est en Cancer, il y aura sécheresse et famine.



À l'exemple, en utilisant les deux calendriers qui précèdent, voici un sommaire des
prochaines années :


2009
Quand Jupiter sera en Verseau maison de Saturne, il fera grands vents
commodes aux grains, et aux fruits qui ont l'écorce dure : le
commencement de l'hiver sera froid, la fin sera venteuse. Le printemps
humide et sentant l'hiver et sujet à gelées.L'été sera paisible des
vents, à cause que les étésiens venteront fort : mais il y aura quelques
pluies, de sorte que les blés sentiront quelques inondations. En
automne, il se lèvera des vents humides et contraires aux fruits. Et y
aura des tendances aux indispositions aux maladies aiguës, suivant les
causes humides, tant chez les jeunes gens, que ceux du moyen âge.
La gelée endommagera les raisins en beaucoup d'endroits. Les fruits
qui sont semés et plantée, seront fort beaux, tant ceux qui sont
avancés que les tardifs. II y aura mortalité d'oiseaux et des bêtes
sauvages. Il y aura aussi plusieurs naufrages et mourront quelques
personnages illustres. Il faudra prier Dieu qu'il détourne les
dispositions malsaines, les tremblements de terre et les foudres.
La lune sera au Taureau lors de la canicule: force pluie, grêle, maladie
au blé et contagions.


2010
À la fin, Jupiter étant aux Poissons dans sa propre maison, l'hiver
commence par pluie, le milieu est venteux, mais il se termine par les
grêles et les neiges. Au printemps ventera le vent d'aval. L'été sera
chaud, l'automne ardant principalement aux filles et aux femmes. Il
ventera aussi quelques mauvais vents, qui brûlent les fruits qui ont
l'écorce dure. Les semailles seront bonnes. Mais il faudra bien munir
les aires contre les pluies. L'an sera périlleux aux femmes grosses.
Democrite dit que la vigne & l'olivier seront fertiles. Mais il faudra prier
Dieu qu'il n'y ait pas de tremblement de terre.
La Lune étant dans la Balance, il adviendra émeute d'un roi et le bétail
profitera assez, il y aura sédition populaire, peu d'huile, corruption du
froment et abondance de vin et des fruits qui ont l'écorce dure.

2011
Quand l'étoile de Jupiter sera au Bélier, qui est la maison de Mars,
toute l'année sera boréale, participante avec du vent d'Eurus l'hiver
sera froid et neigeux, et il y aura des pluies sans cesse et les rivières
seront grandes. Après l'équinoxe du printemps l'air se change en
petites pluies et menues.L'été sera bien ordonné et salubre. L'automne
sera chaleureux et brûlant, et il y aura des maladies qui attaqueront la
tête comme toux et distillations. Les lieux champêtres porteront plus
de fruits que les autres. Mais il faudra prier pour que ne se lève la
guerre. Democrite dit que le vin est bon et durable et que cette année
est propre à planter la seule vigne. Mais il faudra armer le blé aux aires
à cause des pluies. Il y aura peu de volaille et fera bon dresser
parterres et jardins.
Si la lune est en poissons durant le lever de la canicule, il y aura de
grandes pluies, grande perte de volaille, force vins, force blés et force
maladies.

2012
Mais quand Jupiter sera au Taureau maison de Vénus, le
commencement de l'hiver sera tempéré et pluvieux. Sur le milieu y
aura neiges et la fin sera froide. Mais surtout il hivernera depuis le
milieu de l'hiver, jusqu'à l'équinoxe vernal. Le printemps sera tempéré
et humide jusqu'au lever de la canicule, l'été chaud, l'automne glaceux
et maladif. Et principalement les jeunes gens seront sujets à devenir
chassieux*. Les campagnes rapporteront plus que les montagnes. Le
vin aura à souffrir, parce qu'il devra être vendangé tard. Il y aura
abondance de fruits qui ont l'écorce dure, mais peu de volaille.Cette
année est incommode à la navigation. Il mourra quelques personnages
illustres. Au reste, Démocrite promet beaucoup de grande grêle et de
neige, et dit que les vents de l'été seront inégaux : et il faut prier qu'il
ne se fasse de tremblement de terre, ni mouvement d'expédition
militaire.
Si elle est en Cancer, il y aura sécheresse et famine.



Dans ce texte simplifié, il est possible de constater la similitude du langage avec celui des prophéties de Nostradamus. Elles ne sont pas sans raison, puisque les mots
utilisés, auxquels notre langage moderne a ajouté une signification mystique ou
incompréhensible, font parti du langage qui était courant à l'époque. Par ailleurs, il faut toujours conserver à l'esprit, que réaliser de tels écrits à une époque où, tout ce qui ne reposait pas sur la vision officielle était condamné aux plus grands malheurs, relevait de l'héroïsme pur et simple.
À partir de ces textes, il est donc possible de construire un sommaire assez précis
des effets définis par les conditions du céleste.


Le géoclimat

Le climat de la planète s'y accapare la part du lion. Ce n'est pas sans raison, puisque la planète Jupiter a toujours été considérée comme le principal influenceur du climat de la terre. Le Soleil, la lune et Jupiter, constituent à peu de choses près les éléments principaux du climat et sont à la base des formules utilisées par les différents almanachs des cultivateurs de la planète.

Les éclipses et différentes circonvolutions de ces corps et des arabesques qu'ils
dessinent sur la surface de la planète, permettent de définir la périodicité du climat dans ses grandes lignes, mais aussi dans les détails, comme l'orage qui grève la semaine ensoleillée, la période de canicule, la grêle et les turbulences maritimes. Ces phénomènes seront occasionnés par une combinaison des corps mentionnés et de la place qu'ils occuperont dans le céleste.

Dans cette facette climatique, il faut aussi ajouter qu'en plus des ouragans et
cyclones, qui sont tous des phénomènes prédictibles, l'auteur fait aussi de
nombreuses mentions conditionnelles, concernant les tremblements de terre.
Comme je l'ai démontré à de nombreuses reprises, les tremblements de terre sont
parfaitement prédictibles. L'utilisation du conditionnel est une référence à ces
planètes qui étaient connues des Anciens, mais qui furent censurées aux sept plus
importantes et plus tard aux cinq visibles.

Les planètes circulent dans le ciel selon une marche mathématique précise, dès
qu'on connaît la périodicité d'une planète donnée, il est toujours possible de la situer dans le céleste même si les outils permettant de l'observer ont disparu. Les
astrologues ont toujours pu déterminer la localisation des anciennes planètes et c'est la raison pour laquelle Nostradamus, la Mère Shipton et de nombreux autres
« prophètes » de l'ancienne histoire, furent en mesure de prédire les calamités qui
nous affligent, depuis le tournant du millénaire.

Tremblements de terreBien que ça ne soit pas l'objet de ce texte, il sera bon de passer brièvement en revue
les paramètres prédisposant aux tremblements de terre. Dans l'astrologie
occidentale, les constellations étaient dites féminines ou masculines. Ces deux
dénominations reflétaient la polarité de l'énergie qu'elles nous acheminaient. La
constitution du céleste est telle, que les constellations sont alternativement positives et féminines, sur tout le pourtour du Zodiac.

Tout comme une éclipse, un alignement de planètes possède la capacité de focaliser
sur la croûte terrestre, l'énergie des constellations. Il arrive que la ronde des
planètes distribue au même instant deux planètes, dans des constellations
successives et dotées de polarité différente, en direction de la terre. Ceci aura
comme effet d'occasionner une torsion de la croûte terrestre et accroîtra les
tremblements de terre. La Lune constituant l'équivalent d'une fenêtre sur tous ces
acheminements énergétiques, son passage devant cette formation amplifiera ce
phénomène.

De plus, la planète Vénus est rétrograde au sens astronomique du terme. Ceci
signifie qu'elle tourne sur elle-même en direction inverse des autres planètes du
système solaire. Elle possède de ce fait, la capacité d'inverser la polarisation ou
d'arrêter l'énergie acheminée à la terre. Tout comme dans le cas précédent, qu'une
planète quelconque en plus de Vénus, se retrouvent dans une même constellation,
elles achemineront sur la croûte terrestre deux lances énergétiques de polarités
différentes, qui seront aussi exacerbées par le passage de la Lune qui en amplifiera
les conséquences.

De plus, comme nous l'avons mentionné précédemment, la distance Terre - Soleil est
un élément invariable, fixé par des paramètres physiques, comme la vitesse de la
Terre sur son orbite et sa masse. Lorsque l'axe d'un de ces alignements double se
produit tangentiellement à l'orbite de la terre, les fluctuations de la vitesse orbitale de la terre, offrent certaines compensations et contribue à un allègement des conséquences.

Au contraire, plus on se rapproche de la perpendiculaire à l'orbite et
plus l'angle se resserrera en direction du soleil. La distance Terre - Soleil étant
inflexible, le soleil constitue donc un pivot inflexible, contre lequel la terre se
retrouve appuyée. Lorsqu'il arrive que le soleil se retrouve assis entre deux
alignements de polarités différentes, dirigés vers la terre, elle ne possède plus la
flexibilité de compenser par les variations de sa vitesse orbitale et les conséquences en seront accrues.

Lorsque les paramètres adéquats sont réunis, les conséquences ne concernent plus
le climat, mais le géoclimat, occasionnant des mouvements des failles géologiques,
des apparitions de volcans et des tremblements de terre. Lorsque l'ensemble de ces
paramètres est réuni, les conséquences sont sévères.

Le climat vital
Comme le texte de Zoroastre le démontrait, il n'y a pas que le climat de la planète
qui est affecté, la vie planétaire l'est aussi.
En étroite relation avec la position de Jupiter dans le céleste, provoquant des
conditions climatiques exceptionnelles comme des hausses de température,
d'humidité automnale ou de pression atmosphérique, ces conditions expliquent assez
facilement le développement des maladies infectieuses, des spores ou pathogènes
inaccoutumés, affectant la santé des individus, de la faune ou de la flore de façon
sélective, pouvant conduire jusqu'à la mort. Nous pouvons considérer à cet effet, la
périodicité assez régulière des grandes épidémies de l'histoire ou encore la
multiplication des pathogènes, comme les maladies nosocomiales, la listériose ou la
grippe aviaire et porcine ces dernières années.

Mais ce n'est pas la seule cause et pour comprendre, il faudra prendre ces
conséquences, en toute relation avec les problèmes psychologiques mentionnés par
Zoroastre, initiant séditions, révoltes, actions militaires, auxquels il faudra ajouter nos termes modernes de suicides et tueries.

Comme j'ai mentionné, Herschel avait découvert que l'extrémité violette du spectre
lumineux, occasionnait la désoxygénation des végétaux. Un rayonnement électrique
acheminé du soleil à la terre et qui permettait aux plantes, d'effectuer les échanges
intercellulaires et les échanges avec l'environnement. Alors que la terre est de
polarité négative, l'électricité atmosphérique sera généralement de polarité positive
assez stable, mais variera avec la luminosité solaire et l'influence des planètes. Mais elle peut aussi devenir négative ou se décupler à l'approche d'orages électriques par exemple.


Entre la terre et l'énergie qui est acheminée, il y a toute la vie animale et végétale occupant la surface de la planète et faisant office d'antenne de captation. Cette énergie est indispensable au fonctionnement biologique.

Jouant un rôle équivalent celui d'une antenne, dès que cette énergie varie, la
mécanique biologique s'en ressentira et modifiera son son rythme. La respiration, le
pouls et les échanges intercellulaires changeront, les gens âgés auront plus de
difficultés à tenir leurs journées, les asthmatiques auront plus de la difficulté à
respirer, les rhumatisants seront torturés par la douleur de leurs articulations. Ceci n'a pas qu'un effet sur le fonctionnement de la vie existante, puisque les variations long terme de l'électricité atmosphérique privilégieront le développement de certaines formes de vie incluant les pathogènes, au détriment d'autres.

Les conditions célestes sont, ce qui occasionne les variations de la luminosité solaire et par conséquent les variations de cette énergie. Ce sont ces périodes, qui sont symbolisées dans les couleurs liturgiques, utilisées par les maisons religieuses.

C'est à partir de cette électricité, qu'est métabolisée, celle nécessaire à bouger les muscles ou à déclencher les synapses du cerveau. Elles affecteront les échanges
neuronaux, inhibant ou exacerbant des fonctionnements primaires, nécessaires à
notre marche journalière. La présence d'un champ électrique nul, tel qu'il existe dans les villes, ou cette énergie est captée par les réseaux électriques environnants et réacheminée dans la terre, laissera un territoire plus fertile au développement de certaines maladies.

Voici ce qu'en disait l'écrivain scientifique Pierre Devaux :
Sur tous les points du globe, il existe un champ électrique qui est
habituellement de 75 volts par mètre. Ce champ singulier conditionne toute
notre vie : Qu'il s'amplifie (4000 volts) et les caractères s'aigrissent, les gifles
pleuvent dans les familles... bientôt la foudre tombe. Puis tout rentre dans
l'ordre (130 volts ou plus) et le sourire réapparaît.


Tous peuvent maintenant mieux comprendre les expérimentations qui furent faites
au cours des premiers balbutiements de la science moderne, incluant ceux de
Benjamin Franklin et de son fameux cerf-volant. C'est aussi ce phénomène qui est au
coeur des lignes telluriques des anciens. Suivant la diffraction lumineuse, il existe
des endroits sur la planète où ces variations seront moins prononcées. Elles assurent
la présence d'un champ électrique plus stable, favorisant un climat vital, plus sain au développement de la vie.

En période dépressive du système solaire, Mercure et Mars sont les principaux
instigateurs des cycles courts. Leurs présences dans un alignement, auront comme
conséquence d'influencer la bonne marche du raisonnement et d'exacerber ou
d'inhiber l'instinct animalier. Il en découlera une capacité réduite à appréhender la
conséquence des décisions et occasionneront le besoin déraisonné de confrontation,
de vengeance, qui se traduira par la guerre, la violence gratuite, la sédition, la tuerie ou le suicide.

Les krachs économiques ne sont ni des causes, ni des conséquences, elles sont des
diversions et furent mises sur pied pour offrir une cause explicative de ces
phénomènes, qui se produisaient bien avant que l'économie existe. Dans la décennie
suivant le krach boursier de 1929, le nombre de meurtriers de masse aux États-Unis a connu un bond spectaculaire, soit d'un meurtrier pour 8,5 millions d’habitants ; la
décennie suivante, il était revenu à un ratio d’un meurtrier, pour 15,7 millions
d’habitants. Depuis la décennie 1970-79, marquée par la première grande récession
généralisée de 1974-75 après la Deuxième Guerre mondiale et le triomphe
subséquent des politiques néolibérales, le ratio s’est établi à un, pour 4,8 millions, puis en 1980-89, à un, pour 3,8 millions et, en 1990-99, un, pour 1,3 million d’habitants.

On assiste actuellement à une multiplication des tueries de masse.
Ainsi, la moitié des tueries d'écoles survenues depuis les origines du phénomène soit
1975, le furent en synchronicité avec des alignements du soleil et de Mercure ou
Mars, ce qui constitue à peine 5% des périodes totales.

Que dire de l'époque de révolution et de guerre que nous vivons actuellement ?
L'Amérique et l'Irak, le Canada et l'Afghanistan, la Géorgie, la Russie, Israël, le
Congo, le Soudan, le Rwanda, le Burundi, La Côte d'Ivoire, la Colombie, le Nigeria, la Casamance, le Mexique, le Pérou, la Bolivie, l'Azerbaïdjan, le Sri Lanka, le
Zimbabwe, la Chine et le Tibet, le Pakistan et l'Inde, l'Érythrée, la Somalie,
l'Éthiopie, le Kosovo, la Bosnie, la Tchétchénie.

Les causes ne manquent pas, elles n'ont jamais manqué, mais elles sont devenues
des irritations intolérables aux parties.

Rien n'explique non plus la haute profusion de disparition, de suicide et de tuerie
survenue depuis le début de l'an 2009, record de tout temps, ils représentent le
double et dans certaines régions, le triple de toutes les autres périodes. Des crimes
aberrants dans lesquels les enfants se retrouvent souvent victimes. Il n'est pas
possible d'expliquer plus raisonnablement, la quantité de feux de bâtiments ou de
problèmes mécaniques, à l'origine des nombreux accidents d'avion dans la même
période. Ni plus explicable, que la quantité de décisions humaines aberrantes, à
l'origine de nombreux accidents.

Les individus soumis de façon répétitive, deviennent irritables et s'intériorisent. La pensée ne s'orchestre plus en fonction du journalier, mais des souvenirs à caractère négatifs qui sont remâchés tous azimuts. Tachés de ces souvenirs négatifs qui leurs collent à la peau, leur monde se rétrécit à la dimension de ce labyrinthe de l'auto flagellation, et ils entrevoient comme un fardeau insupportable toute tentative d'en sortir. Au 18e siècle, il était recommandé de ne pas sortir à l'extérieur durant les intempéries ou période de ciel couvert, tant que le soleil n'était pas levé. Il y a peu encore, le passage dans les sanatoriums ou monastères de montagne pour quelques semaines voire quelques mois, représentait un remède efficace contre ces maux.

Mais grâce à l'éducation sociale sciemment concoctée, nous sommes passés en
quelques décennies à peine d'une influence environnementale, à une maladie
mentale individuelle, qui sera étiquetée sujet à la dépression nerveuse pour la vie.

Quitter ses obligations journalières représente aujourd'hui plus ou moins une
trahison et un aveu d'incapacité, qui ne laissent comme solution que la pharmacopée
des antidépresseurs.

Pour plus de détail sur ce sujet, lire « De l'électricité du corps humain dans l'état de santé et de maladie » Bertholon 1786

L'astrologie par Jupiter fut très répandue. Elle permet d'expliquer le système
numérique et le calendrier des anciens, basés sur 360 degrés ou jours, qui
correspondent à la durée du mois de Jupiter puisque la période orbitale de Jupiter ou
son année est de 4335 jours, soit 12 mois jupitériens de 361 jours terrestres, durée
que Jupiter passe dans chacune des constellations du Zodiac. Une périodicité qui
était comptabilisée dans beaucoup de civilisations par le cycle de la lune, puisque 13 mois lunaires équivalent à 358 jours. Ainsi, 156 lunaisons équivalent à une orbite
complète de Jupiter.

Jupiter est aussi le pivot de l'une de mes découvertes situées dans le port de New
York.

(désolé je n'arrive pas a mettre l'image)
Existant même à l'époque de la colonisation, ce gigantesque monument composite
architecturé autour de la Statue de la Liberté, s'étend sur plus de 200 kilomètres
carrés dans le port de New York. Il fut réalisé sur 11 sites, qui sont aujourd'hui des parcs ou terrains publics, dont chacun comporte un monument architecturé autour
d'un symbole de l'une des planètes du système solaire et des constellations
significatives, localisés selon un rapport mathématique à leurs positions réelles.

L'ensemble forme une représentation de notre système solaire en date de juillet
2007, moment ou Jupiter passe le Centre Galactique et ouvre la période d'ouverture
de douze années, de son orbite actuelle.
Ce monument fut construit autour de la planète Jupiter et de son cycle de 12 ans,
symbolisé par la statue de la Liberté.

Appelé depuis Fondations, un tel monument astrologique n'est pas unique et se
retrouve dans le coeur de toutes les grandes villes du monde.
La forme de croix arborée par ce monument n'est pas anodine. Symbole existant
depuis l'ancienne histoire, repris et corrompu à l'époque romaine par la saga
chrétienne, cette formation était nommée christos et servait à identifier une
configuration céleste particulière, prédisposant la période dépressive que nous
traversons. Suivant la ronde des planètes, elle se produit d'une façon plus ou moins
complète à tous les siècles, d'une façon plus importante aux 400 ans et beaucoup
plus importante à tous les millénaires. Sa venue peut-être annoncée quelques
années avant, par la conjonction des planètes Jupiter et Saturne, les deux plus
grosses planètes du système solaire, dans la constellation du Bélier.

Cette conjonction s'est produite en 2001, en 1881, en 1762 et se reproduira en
2060 et en 2120. Ainsi en plus du symbole du christos, le déroulement des
évènements climatiques et sociaux des 24 années suivant cette conjonction, sont
très apparentés d'une fois à l'autre.

Au contraire de l'argument du ridicule proposé par la science populaire moderne,
identifiant que le monde ne change pas parce que trois zéros s'alignent sur le
calendrier, le calendrier numérique lui-même fut soigneusement conçu pour s'assurer
que la répétition d'évènements plus importants, coïncident avec l'année bissextile
aux 400 ans et avec une périodicité presque exacte du millénaire.

Incorruptible par sa nature, le calendrier astrologique fut interdit lors de la prise de pouvoir de l'empire romain et remplacé par un calendrier chiffré, qui allait permettre sa corruptibilité. Elle était rendue nécessaire pour effacer l'ancienne histoire et réaffirmer à chaque nouvelle période, la venue de nouveaux maîtres, sans liens apparents avec des précédents. Puisque le christos se reproduisait à tous les millénaires, impliquait un démantèlement à tout le moins partiel des sociétés présentes, il était possible à peu de chose près, de repartir la civilisation à l'an 1, sur la base d'un nouvel empire et d'effacer tout ce qui venait avant, en le réfugiant dans un fourre-tout appelé « mythologie ». Comme le contrôle des puissants exigeait qu'ils conservent la connaissance des périodes tumultueuses à venir pour leurs usages, ils orchestrèrent le nouveau calendrier de façon à y conserver des points de repère, dont les grandes périodes bissextiles et le tournant du millénaire.

C'est donc de ces jours très anciens que les conséquences de l'astrologie, comme les
maladies vitales et planétaires, se virent instrumentaliser par ces puissants et
réfugiés dans des sciences alternatives, qui perdurent encore aujourd'hui.

L'astronomie, la psychologie, la sociologie, la météorologie, la théologie, des sciences qui, en plus de conserver sous leurs ailes les données statistiques nécessaires à en comprendre les véritables causes, avaient aussi la responsabilité de déterminer des causes autres, dont les principaux responsables seraient les hommes eux-mêmes, ouvrant la voie à une législation encore plus resserrée.

Tout comme le scepticisme moderne, l'astrologie est le mot de prédilection pour le
vulgaire qui désire faire la démonstration publique de sa rationalité scientifique
moderne. Une preuve par l'absurde possède l'avantage de permettre au prétentieux,
d'asseoir son autorité, sur du facile, sans avoir à réfléchir.

14) Astrologie individuelle commune, telle qu'elle peut-être lue dans les journaux du matin.

Note: Les lecteurs intéressés à en savoir plus sur l'astroclimat, pourront lire L'Astronomicon de Manilius. Pour celui qui désire une histoire romancée récapitulant les évènements des périodes du christos peuvent lire La force mystérieuse de J.H. Rosny Aîné ou de son nom véritable Joseph Henri Honoré Boex. D'autres auteurs beaucoup plus anciens, permettent aussi de mieux comprendre ce qu'était l'essence même de l'astrologie : Porphyre, Manilius, Dioclétien, Eusèbe de Césarée, Macrobe.


L'écueil des empires
Notre histoire est pleine de trous. Au contraire des nobles et en dépit de l'importance que les Anciens y accordaient, peu de gens du peuple peuvent se vanter de posséder une généalogie dépassant 4 siècles et notre histoire de société commence déjà à s'effriter, dès que l'on remonte au-delà de cette époque. Les évènements du premier millénaire, nous sont pratiquement inconnus et ceux du début de notre ère, nous sont parvenus uniquement à cause de quelques écrits des historiens romains et
Grecs anciens, dont les traductions se sont miraculeusement rendu jusqu'à nous.

Sans que les époques précédentes ne soient le plus complet des néants, peu de
choses nous en sont parvenues à l'exception des pyramides et autres monuments
quasi indestructibles, en plus des fonds de tombes que l'on gratte dédaigneusement
du bout du pinceau, tout en assurant la divulgation exclusive des contenus qui ne
respectent pas la rectitude historique, à la société sélecte des archéologues.

Curieusement, lorsque nous observons de près, le peu de témoignages qui nous
parvient de la très ancienne histoire comme les pyramides ou encore les dolmens,
nous y trouvons deux particularités notables. Le gigantisme et l'universalité.
En terme d'efforts humains, la grande pyramide de Kheops est une réalisation de
proportion similaire à celle du barrage de la Baie James au Québec. La quantité de
matériaux utilisée pour leurs réalisations, fut d'un même ordre de grandeur.

À l'aide d'une machinerie innombrable, de moyens issus de notre modernisme, de
milliers de travailleurs et d'ingénieurs, la durée de travail nécessaire à la complétion du barrage de la Baie James, entre le dessin des plans et l'inauguration, fut de vingt ans. Le même temps qu'il fallut pour réaliser la pyramide de Kheops, du début à la fin.

Il faut de plus tenir compte, que dans certains cas la dimension et le poids de ces
pierres, s'apparentent à celle d'un sous-marin moderne. Le gigantisme des
matériaux utilisés pour leurs réalisations ou celle des dolmens est tel, que leur
transport, même sur une courte distance, serait une tâche prodigieuse encore
aujourd'hui en dépit de toute notre expertise et de notre machinerie moderne.

L'utilisation du bambou, de la corde de jute et des esclaves pour leurs transports, tel que défini par les archéologues modernes, relève du ridicule.

Il n'y a pas que le gigantisme qui est en cause. Les pyramides et les monuments
mégalithiques apparaissent sur tous les continents. Les pyramides possèdent toutes
une architecture similaire et malgré les efforts manifestes pour les détruire ou les
cacher sous une couche de terre pour en faire des montagnes, elles apparaissent
dans plus de 90 pays.

Tout comme les archéologues modernes, nous pouvons baisser les yeux lorsque
vient le temps de fournir des explications à ces éléments qui ne cadrent pas l'histoire officielle, ou nous devrons admettre que l'histoire ne dit pas tout.

Comme nous le démontrons dans l'histoire de notre société moderne, tout au plus
400 ans sont nécessaires pour mettre sur pied une société plus ou moins similaire à
la nôtre, et un siècle ou deux seulement le sont, pour ramener le vulgaire à l'étape
du trappeur-à-barbe, tout en conservant ici et là, des îlots de civilisations.

Il y a 400 ans, au moment même, où la majorité d'entre nous acquéraient des lettres
de créance du catholicisme romain prouvant notre généalogie, survenait la
Renaissance. Semblable à un coup de départ, la barrière tombait et tous se mettaient à courir. En quelques années, l'art et la mécanique faisaient leurs apparitions, les sciences se mettaient à exister, l'Amérique était découverte, et pourtant...

La mécanique fit son apparition à travers des gens de génie, mais tout ce qu'ils
découvraient, possédait des références antérieures dans l'histoire et n'était que
vulgaires redécouvertes par l'entremise d'individus, qui allaient posséder leurs bustes dans le panthéon des héros modernes (15). Les sciences se mettaient à exister, mais elles avaient toutes pris naissance dans la Grèce antique, tant et si bien que les grands courants de pensée, basés sur les philosophies anciennes comme le
néoplatonisme, existaient encore au début du vingtième siècle. Des contacts avaient
eu lieu avec l'Amérique longtemps avant et aussi loin que l'on regarde, on y
découvre toujours des hypothèses encore plus anciennes.

400 ans, est la limite de ce que nous sommes en mesure de jauger avec assez de
précision, pour en tirer une conclusion relativement solide. Au-delà, il ne peut y avoir de certitude. Nous sommes convaincus que l'époque romaine a eu lieu il y a de cela 2000 ans, parce que c'est ce qui nous a été enseigné. Elle pourrait être rapprochée à l'an 1000, ou au contraire repoussée à 1000 av. J.-C., que personne ne pourrait le contredire.

Créer un calendrier flou permettait de faire disparaître l'astrologie assurant une
marque du temps incorruptible. Cette disparition permettait d'effacer l'histoire, pour ensuite resservir le savoir ancien qu'elle contenait sous une cause réduite par
l'intermédiaire des nouveaux héros du scientisme moderne, dont la loyauté
indéfectible était assurée par des motivateurs puissants, le narcissisme et l'argent.
La disparition de l'astrologie permettait de redéfinir auprès des peuples les causes
réelles des périodes de tumultes du climat vital et planétaire, pour ne laisser que des causes individuelles responsables, autorisant tous les excès sociaux servant à
affermir et accroître la domination.

Un plan simple, d'une efficacité redoutable, qui impliquait un succès facile, surtout
auprès d'hommes rompus au pouvoir de génération en génération et en possession
de tout ce qui pouvait faire rêver et motiver les vulgaires.

Si efficace en fait, que le totalitarisme recherché, aurait déjà dû, être en place à l'époque macédonienne.

En dépit des la destruction du savoir, de la mémoire sociétale, des déportations, du
paupérisme forcé, des turbulences astrologiques, des génocides culturels,
territoriaux ou sélectifs comme le furent les hérésies et de l'éducation populaire, en dépit de tous les efforts un grain de sable insoupçonné se glissait à chaque fois dans l'engrenage et ce plan hélas si simple, ne parvenait pas à réaliser ses objectifs.
Extrait du Timée de Platon:
Après avoir réglé tout cela, le dieu demeura à sa propre nature, et ses enfants
qui avait compris et obéissaient aux désirs de leurs pères, reçurent le principe
immortel de l’animal mortel, et, à l’imitation de leur propre créateur
empruntèrent au monde des parcelles de feu, de terre, d’eau et d’air, qui
devait lui être rendues un jour et les unit ensemble, non par des liens
indissolubles comme ceux dont eux-mêmes étaient liés, mais par une
multitude de chevilles invisibles à cause de leur petitesse, composant chaque
corps des quatre éléments et enchaînant les cercles de l'immortel, sujet au
flux et au reflux, dans le corps. Ces cercles, baignés d'une grande rivière dans
le corps, ne pouvaient ni le maîtriser, ni être maîtrisés par lui, mais tantôt ils
étaient entraînés de force et tantôt l’entraînaient, de sorte que l’animal tout
entier se mouvait et progressait, de façon toutefois irrégulière, irrationnelle et
n'importe comment dans les six mouvements, allant en avant, en arrière, puis
à droite et à gauche, en bas et en haut, et dans toutes les six directions.


Beaucoup des textes des Anciens réfèrent à la métaphysique de l'homme, ce rapport
étroit existant entre l'être physique, son âme et les êtres immatériels appelés
créatures de Dieu, destinés à supporter l'homme selon ses propres choix individuels.
Alors que tout ceci peut s'apparenter à l'alimentation d'un bassin de l'espoir et de
l'impuissance dans notre éducation moderne, il est bon de savoir qu'à une époque
lointaine, les hommes effectuèrent sur ce sujet, une quête systématique de la
connaissance, en dressant un bilan des techniques et méthodes permettant
d'atteindre des résultats avec la meilleure efficacité, tout comme le ferait notre
science moderne.

C'est au cours du 19e siècle que la théorie de l'évolution de Darwin venait affronter
celle de Dieu. Darwin, à l'analyse des anciennes formes de vies ayant existé sur la
planète, expliquait alors, d'une manière très raisonnable, la façon dont la vie s'était diversifiée via un mélange d'amélioration continue et de hasard conduisant au
résultat actuel, en prenant pour acquis que la Terre était un vase clos.

La venue de cette nouvelle théorie, fit à l'époque beaucoup de bruit et attisa les
passions de ceux qui prônaient l'action de la philosophie divine, nommés les
Créationistes.

La consécration de la théorie de Darwin survint durant les années 50, lorsqu'au cours
d'une expérimentation scientifique, de l'hydrogène, de l'azote, de l'oxygène et de
l'eau furent placés dans un ballon de verre, dans lequel fut injecté de l'électricité
pour y simuler les éclairs. Au bout de quelques semaines, l'analyse des liquides du
réservoir démontra la présence d'acides aminés, prouvant hors de tout doute selon
la science, que Darwin avait raison.

Mais tout n'était pas dit. Curieusement, la théorie de Darwin laissait dans l'ombre
deux questions fondamentales. La première est que la lutte prétendue entre les deux
théories, était très inégale, puisque cette théorie de Darwin n’était en compétition
contre rien du tout. Encore aujourd'hui, aucun scientifique digne de ce nom, n'est en
mesure d'expliquer convenablement ce qu'était réellement le créationnisme de la
théorie divine. De plus, bien qu'il soit possible de voir partout les formes de vies
passées, desquelles il est possible de tirer la conclusion qu'elles menèrent aux
formes de vies actuelles, en dépit de la bonne volonté de tous, nous sommes
incapables de pointer un seul résultat de l'évolution qui aurait pris place au cours des derniers siècles, tel que la théorie de Darwin le prône. Pas un seul !
Les petits pois de Mendel le moine allemand, étaient bien réel et le papillon bleu qui était croisé avec le papillon rose donnait éventuellement un papillon bleu-rose, un mécanisme purement déductif. Mais un changement à celui à 5 ailes ou 5 pattes ou 3
antennes, où qui suggérait la possibilité d'un quelconque pas évolutif, comme celui
ayant mené des dinosaures aux premiers mammifères, ou des premiers mammifères
à l'homme, n'existait simplement pas.

Induction - Déduction.
L'expérience scientifique du réservoir produisant les acides aminés ne prouvait en
rien la théorie de Darwin, puisqu'elle n'était pas en vase clos et que de l'électricité y était injectée, ce qui impliquait un apport extérieur, tel que la prétention de l'ancienne philosophie. Le mécanisme n'était donc pas celui d'un vase clos, purement déductif.

Darwin avait tout bien. Les formes de vies évoluaient et une fine ligne menait du
dinosaure à l'homme. Mais la théorie de l'évolution de Darwin avait ceci de particulier qu'elle laissait tomber en cours de route un facteur important. L'évolution ne se produisait pas de façon continue, mais survenait par poussée, initiée par des changements provenant de l'extérieur, conséquence de la voix de Dieu.

La philosophie du divin. Induction.
Selon cet ancien savoir, la multitude de chevilles invisibles à cause de leur petitesse, sont les gênes, ce constituant élémentaire de l'ensemble des formes de vies. Le code génétique, soit la somme des gênes, ne passait pas son temps à changer du dinosaure à l'homme ou autre chose, mais soumise à la voix de Dieu, cette forme de
rayonnement cosmique provenant de l'espace intersidéral, amplifié et modulé par la
ronde des planètes, se faisait à des périodes précises et récurrentes. Cette radiation poussait dans une direction ou l'autre le code génétique, occasionnant sur la vie en général des changements, constituants de véritable pas de géant dans l'évolution, initiant des branches de vie tout à fait nouvelle et possédant leurs proprescaractéristiques inventées.

Un neurone est la constituante primordiale du siège de nos pensées. Tout comme
nous, il prend des décisions simples en fonction de paramètres, qui lui proviennent
d'autres neurones extérieurs à lui-même. C'est l'assemblage en cascade d'une
centaine de milliards de ces neurones, qui nous communiquent à un niveau humain,
l'intelligence nécessaire à percevoir notre environnement. Tous ensembles, ils nous
communiquent la puissance de déduire notre environnement, de le comprendre et
d'y réagir en fonction d'une éducation que nous avons reçue. Mais l'induction divine quant à elle, fait effectuer des bonds de géants à l'intelligence, passant
orageusement du bâton à la fronde de David, ou du radeau au canoé.

Il est possible de décrire ce mécanisme d'une façon simple. Tout comme la
construction biologique et sociétale des plantes et des animaux, être et vivre sur
terre, implique absolument le respect du schème divin et rien de ce qui va à
l'encontre de cette organisation de vie, n'est tolérée. Au contraire, tout ce qui
favorise cette direction est avantagé.

C'est par ceci que surgirent aux moments les plus inattendus dans l'histoire du
monde, des individus anonymes possédant une clarté de l'esprit inaliénable, doublée
d'un charisme naturel, qui dessinèrent cette évolution de pensée. Des individus dont
les paroles et le raisonnement coulèrent de source, qui suscitèrent un éveil à
l'évidence en donnant le goût d'écouter et de rallier.

Appelés « saints » par les anciens, un mot largement corrompu, dont la signification
réelle découle de « sain », signifiant incorruptible.

La botte cachée du peuple et la tare des empereurs.

Ce qui est en haut, est en bas.
Voilà que suivant les circonvolutions des planètes du céleste, le climat planétaire et vital ne se manifestait pas partout avec la même intensité. Certains endroits étaient nettement défavorisés et continuellement à l'écart ou sous la mire des calamités, comme les endroits rocheux ou les déserts. D'autres régions au contraire plus choyées, recevaient plus que leurs parts des bénéfices procurés par le céleste.
L'hémisphère nord était ainsi et il était divisé en 5 climats ou bandes de 1,000,000
de yards, s'étendant du pôle Nord jusqu'au 37ième parallèle (16). Selon les
changements des temps survenant aux millénaires, les terres habitables variaient
successivement au gré de ces climats, pour ne laisser à certaines époques qu'une
bande réduite de 1,000,000 de yards autour du cercle arctique appelé le climat #1,
qui s'accroissait au fur et à mesure des périodes, pour atteindre l'ensemble des cinq
climats.

La philosophie des Anciens retient que les régions extérieures à ces climats, en deçà
du 37ième parallèle, n'étaient jamais considérées comme habilitées à supporter
adéquatement la vie, parce qu'inapte à recevoir cette essence divine et plus souvent
qu'autrement sous le feu des calamités qui affectaient la planète. De plus, les
variations périodiques du climat, n'allouaient pas des périodes de temps
suffisamment importante, pour assurer le développement d'une société autre que
temporaire. Le reste du temps, il n'y avait que d'étroites zones cotières qui étaient
habitables.

Mais les sociétés temporaires, étaient justement ce que souhaitaient les puissants.
Deux climats supplémentaires furent ajoutés, amenant cette frontière jusqu'au
tropique du Cancer (17). Nous sommes aujourd'hui sur la fin de la seule époque,
permettant un support à la vie dans ces deux climats et la dernière fois s'est produit il y a 6000 ans.

Ainsi avantagées par concomitances planétaires, c'est de ces régions couvertes par
les cinq climats, que surgissaient toujours ces individus anonymes, capable de
changer la face des états sans même lever une arme. Un de ces endroits était
particulièrement avantagé sur les autres et la quantité de ces individus qu'elle a
créée au fil des temps est telle, qu'elle représentait aux yeux des anciens un endroit privilégié, qui fut de ce fait appelé la terre Sainte, sur laquelle était construite une cité appelée la Ville Sainte.

Hiéropolis, aussi appelée Jerusalem à l'époque judéenne, n'était pas une petite cité.
À une époque, elle abritait plus de trois millions d'individus avec toutes les structures nécessaires à leur support. Pas le genre d'endroit que l'on fait disparaître d'un vulgaire coup de balai. Et pourtant, constamment au centre des périls menaçant le pouvoir des maîtres, incapable de contenir la montée en puissance de ces individus, qui n'étaient à leurs yeux que des idéalistes incorruptibles et insensibles aux différents motivateurs, ils choisirent de la faire dispaître et ceci devint l'une des nombreuses raison de plus pour laquelle l'astrologie devait disparaître.

Mais faire disparaître la cité ne réglait pas tout. Cette disparition ne changeait rien à la qualité de l'endroit qui avait la particularité d'attirer les hommes comme des mouches. Qu'à cela ne tienne, il n'y avait qu'à faire disparaître l'endroit.

16) Grossièrement à la moitié des États-Unis et la Rive-Nord de l'actuelle Méditerranée.
17) À la hauteur du Mexique et de l'Égypte.

De l'Atlantide à la Terre Sainte
Le Critias de Platon nous parle de cette ancienne société disparue sous la mer,
nommé Atlantide. Une société d'une puissance telle, qu'elle en était comparable à la
nôtre. Tous ont pu suivre mes découvertes à ce sujet, alors que suivant la lecture
d'un texte de l'ancienne histoire, ayant émergé au cours du 19e siècle appelé Oera
Linda, j'ai pu forger une théorie pour le moins aventureuse d'une Atlantide, qui
n'était pas située au centre de l'Atlantique, mais qui se révélait être l'Amérique
actuelle.

Une théorie qui est demeurée ainsi, jusqu'au moment où l'analyse des cartes sousmarines des Antilles, de pair avec les cartes des anciens navigateurs, révélait dans la région jouxtant les petites Antilles et situé entre l'île de Cuba et la péninsule floridienne, une formation sous-marine gigantesque et parfaite, qui ne pouvait être le produit d'un simple hasard géologique.


(a parti de là je ne fais que reproduire le document, je ne confirme pas les dires de l'auteur)

C'est à cet endroit, précisément à l'endroit décrit par Critias, si on exceptait la
prétention de nos historiens à l'effet que l'homme ancien ne possédait pas la
capacité de traverser l'Atlantique, que se retrouvait à 100 mètres sous l'eau, une
structure creusée dans l'île même qui la portait, formant un pentagone parfait. D'une
dimension prodigieuse, ce pentagone de plus de 60 kilomètres de côté s'étend sur
plus de 700 kilomètres carrés, possédait des détails qui reflétaient aussi la
description du Critias de l'Atlantide.

Bien plus qu'une ville, la Cité D'or de l'Atlantide était une capitale du monde
antédiluvien, une super puissance d'une richesse incomparable, qui s'effondrait dans
un cataclysme il y a 11,000 ans.

La traversée de l'Atlantique était une réalité et l'homme ancien avait les capacités et les outils, nécessaires à parcourir les mers.

Comment une telle histoire avait pu être oubliée par les hommes modernes ? Pas
tous les hommes modernes. Que les vulgaires.

Voici un extrait de la septième séance, du Troisième Congrès Historique du Journal
de l'Institut Historique de Paris, du 17 septembre 1837, alors que M. Bole, ancien
professeur d'histoire à la faculté des lettres de Toulouse, s'exprime en ces termes:


Je citerai, comme pouvant aider à la résoudre, le Critias de Platon, qui m'a
paru n'être qu'un fragment d'un ouvrage plus considérable sur le monde
antédiluvien, fragment, qui n'a jamais été bien traduit dans notre langue, a
été fort mal traité par M. Cuvier, dans son ouvrage sur les révolutions de la
surface du globe. J'ai eu l'occasion d'en exprimer ma pensée à M. Cuvier, et
j'ai l'assurance que, s'il eût vécu plus longtemps il n'aurait pas laissée
subsister, dans le livre cité, une note d'autant plus extraordinaire, que ce livre
n'est que la paraphrase de trois ou quatre propositions historiques de Platon
dans son Critias.

M. de Rienzi examine en détail les opinions de MM. Fresse-Montval, de
Monglare et Bole. Il ne croit pas beaucoup à l'identité que le premier découvre
entre les Scythes et les peuplades qui, dès le commencement des temps
héroïques, furent repoussées du nord au sud et d'orient en occident. On a,
dit-il, entassé beaucoup de fables et de conjectures sur ces grandes
migrations de peuplades. Et pourtant, avant de discuter, il serait bon de
s'entendre sur la valeur des mots. Je serais, par exemple, fort aise de savoir,
sans phrases, ce que M. Fresse-Montval appelle la Scythie, où il place la
Scythie, quelles bornes il lui assigne.

Je partage toutes les idées de M. de Monglave sur la lacune que présente ce
mémoire relativement à l'écriture proprement dite. C'était là le fonds du
mémoire ; ce n'en est pas malheureusement l'accessoire : nous regretterons
tous cette perte.

Je ne sais trop pourquoi, à propos de systèmes d'écriture, M. Bole est venu
nous parler del'Atlantide. Eh! mon Dieu, quel est celui d'entre nous qui ne se
soit pas occupé, une fois au moins, dans cette vie, de cette question tant
controversée ? Malheureusement, plus nous avançons, moins le voile
s'éclaircit. Je serais, pour ma part, charmé que M. Bole pût appuyer son système de quelques preuves nouvelles ; mais, à vous dire vrai, j'y compte peu. Tout a été dit sur cette question.

M. Bole reprend la parole. Le déluge atlantique, dit-il, est établi de la manière
la plus authentique ; il l'est par le témoignage de l'histoire ; il l'est par
l'enveloppe du globe ; il l'est par le nom de l'Atlantide, qui atteste encore
cette catastrophe. Le jeune Solon, ayant été envoyé en Égypte pour y
perfectionner son éducation, fut recommandé à an vénérable vieillard, prêtre
de Saïs, qui, le conduisant dans un des temples de cette ville, lui dit, en lui
montrant les caractères hiéroglyphiques qui étaient tracés sur les murs : Vous
autres Grecs, vous n'êtes que des enfants en histoire ; vous n'admettez qu'un
déluge ; il en est quatre au moins dont on pourrait donner l'histoire précise.
Là-dessus, le prêtre raconte notamment le dernier de ces déluges, le
cataclysme qui avait englouti le monde atlantique. Il désigne avec une rare
précision la distance du détroit des Colonnes aux Antilles, le golfe du Mexique,
la mer véritable qui en est environnée, le double continent des deux
Amériques. Il nous apprend que cet immense continent. Situé vis-à-vis des
Antilles, et l'Égypte, qui était à l'extrémité opposée de l'Atlantide, formaient
des colonies de ce vaste empire ; et ce qu'il y a de bien remarquable, ce sont
les rapports qui existent, en effet, entre ces deux pays. Je vais en signaler
deux seulement.

Le prêtre de Saïs qui voulut bien expliquer quelques fragments d'histoire an
jeune Solon, lui donna une description assez détaillée du déluge : c'est une
des planches de la Genèse, qui se conservait en Égypte sur les murs des temples.
Voyez-vous, lui disait-il, cette ligne d'hommes qu'on représente sans bouche ?
On les figure ainsi parce que, privés du secours des lettres, ils mouraient
muets pour la postérité, grammatsi teleutan aphonous. Venait ensuite
l'anéantissement de l'espèce humaine par le déluge et le salut de quelquesuns
dans des barques.

Eh bien ! cette planche de la Genèse atlantique a été retrouvée près du lac de
Saint-Christophe, dans le Mexique. Gémelli-Carreri nous l'a conservée, sans
en avoir vu le rapport avec le Critias. Il la tenait du seigneur Catzicasgo y
Theotihuacan , l'un des descendants de Montezuma. Ces vieilles planches des
livres liturgiques des Metciti, ou plutôt des peuples qui les avaient très
anciennement précédés, sont fort rares, parce que les Espagnols les ont fait
détruire.

Une seconde preuve bien plus frappante de la véracité du Critias, est dans un
fait certain, que personne encore n'a remarqué. Platon nous dit quelque chose
de l'histoire des Atlantes, et il nous apprend qu'un prince du nom d'Atlas avait
régné sur ce peuple ; qu'il était si sage et si vénéré que tout le pays avait pris
son nom . On le donnait aux villes, aux rivières, aux montagnes, aux
premiers-nés des familles. Tout ce qu'on voulait désigner avec affection ou
complaisance s'appelait Atlas sous ce prince et sous ses descendants. Eh
bien ! à l'époque de la conquête de Cortès, les Meciti possédaient un ouvrage
national que Cortès parvint, non sans peine, à faire traduire ; c'était l'histoire
de la conquête du Mexique, faite par les Meciti, eux-mêmes conquis par
Cortès. À cette époque, leur pays était divisé en deux cents provinces. Sur
ces deux cents, quatre-vingts portaient le nom d'Atlas, sans aucune
altération, au commencement, à la fin, au milieu des mots :
Atla-pulco.
Atla-Hancha,
Atla-Cuiliuayan,
Mac-atlan,
Maz-atlan,
Am-atlan.
Reep-atlan,
Chichibu-atla-tacula,
Cuezcomaq-antla-huacan.

Je n'ose, Messieurs, vous citer pareillement de mémoire le passage grec du
Critias, qu'il faut rapprocher de tous ces noms qui le vérifient d'une manière si
étonnante. Mais j'en ai été assez frappé pour être bien sûr que vous le
trouverez dans l'édition in-folio d'Henri Etienne , avec la traduction latine, p.
114, lettre A. Si le savant Grotius eût connu ces faits, il n'aurait pas commis
la bévue de donner aux provinces américaines qui se terminent en « lan»,
une origine allemande ou anglaise, car le mot anglais on allemand qui veut
dire pays, n'est pas lan mais land. D'ailleurs, y a-t-il rien de plus ridicule et de
moins fondé que cette étymologie de Grotius? — Un journal nous a parlé, il y
a trois ou quatre mois, d'une ville qu'on vient de découvrir en Amérique, et
qui s'appelle Antlan. Ce nom ne m'étonne pas, après le passage que j'ai cité
de Platon. Ainsi, je maintiens ce que j'ai dit sur le Critias comme fragment
curieux, authentique, irréfragable de l'histoire antédiluvienne, et j'en tire pour
conséquence que les hiéroglyphes étaient des véritables caractères
graphiques antédiluviens.

M. Eugène de Monglave : Tout ce qu'a dit l'orateur qui descend de la tribune,
est savant, fort savant, trop savant peut-être ; mais est-il bien resté dans la
question ? je ne le pense pas. il nous a conduits avec Solon dans les temples
de l'Égypte ; puis, reconstruisant d'un coup de baguette la vieille la vieille
Atlantide de Platon, il nous a fait traverser à pieds secs l'Océan, et a fini par
nous perdre dans les pyramides du Mexique. Pourquoi ce long voyage ? je ne
l'ai pas trop compris, je l'avoue. Il s'agissait, si je ne me trompe, des
différents modes d'écriture et nullement de l'Atlantide de Platon. Ce sujet a
été traité à fond dans cette enceinte, an congrès de 1855. Je regrette que
l'honorable préopinant n'y ait pas assisté ; il aurait été témoin des laborieuses
recherches de notre collègue M. Farcy ; il m'aurait vu jeter aussi quelque
lueur sur cette vieille question tant controversée. Tout cela est imprimé dans
deux gros volumes auxquels je renvoie M. Bole. Pour le moment, tenonsnous-
en, je vous prie, à la question graphique qui nous occupe, et n'en
sortons plus.

La discussion sur le mémoire de M. Fresse-Montval continuera à la prochaine
séance.


Voici un extrait des déclarations lors de la huitième séance, ayant eu lieu le jour
suivant, alors qu'un nouveau président agissait comme maître de séance, Monsieur
le Chevalier Alex Lenoir.

Après M. de Monglave, est venu M. Bole , qui a paru traiter avec quelque
dédain l'opinion que nous avions émise sur l'origine des hiéroglyphes.
Entièrement préoccupé de l'existence de l'Atlantide et des récits qu'en a
conservé Platon, il a voulu que l'écriture hiéroglyphique fût antédiluvienne,
c'est-à-dire antérieure au cataclysme qui a submergé l'Atlantide, le seul
déluge, a-t-il ajouté, dont nous puissions parler.

J'en demande bien pardon à l'honorable orateur, mais le cataclysme qui a
submergé l'Atlantide me semble au contraire le seul dont il ne nous soit pas
possible de parler.

En effet, Messieurs, quand des hommes spéciaux ont traité la question la
plume à la main et à tête reposée, quand ils ont consulté tous les documents
qui existent relativement à cette question, quand l'inspection du lieu même
que Platon a décrit, a été faite par eux, et que malgré tant d'indices et de
probabilités ils suspendent encore leur jugement, j'ose croire.qu'il y aurait
chez nous bien de la hardiesse à nous prononcer affirmativement, surtout
lorsque ce n'est que par improvisation et avec des réminiscences, que nous
pouvons traiter une thèse aussi controversée.


L'intérêt, du premier de ces deux extraits, réside dans l'aparté que fit le professeur Bole, au cours de l'agenda concernant le sujet des hiéroglyphes. Cet aparté, explique le fait qu'il n'ait pas été cité à la table des matières comme sujet spécifique, et qu'il soit parvenu jusqu'à nous.

L'intérêt du second est de démontrer l'omerta qui existait sur ce sujet, par l'arrivée d'un nouveau président, possédant le titre de chevalier et par la façon dont cette question, fut cavalièrement éclipsée de la séance, spécifiant que le cataclysme de l'Atlantide était le seul dont il n'était pas possible de parler, puisqu'il avait déjà été traité par des hommes spéciaux possédant toutes les données, n'hésitant pas à balafrer au passage le professeur Bole en le traitant poliment d'improvisateur travaillant à partir de réminiscences.

Sous cet angle, l'Égypte des pyramides, n'était qu'une colonie survivante d'un monde
déjà disparu depuis longtemps.
Mais les choses ne se sont pas arrêtées là en Amérique.
Voici ce que Georgius Hornius (1620-1670) disait dans sa dissertation sur
l'Amérique:


En vain objectera-t-on qu'il n'est pas possible que les Scythes ou Tartares
n’aient jamais pu se déterminer à entreprendre une transmigration si longue
et si dangereuse : car Pline et Ammien Marcellin affirment que les Scythes-
Cannibales ou Anthropophages, dépeuplèrent toute la contrée voisine, et
forcèrent les habitants à s'enfuir dans les régions les plus éloignées, pour y
trouver un nouveau séjour. Les noms de ces peuples Cannibales sont en
quelque sorte ensevelis dans l'oubli, quoique, suivant Hornius, on en trouve
encore quelques restes en Amérique. Du côté de la Floride, il y a un peuple
nommé Apalatci ou Apalcheni , qui pourrait, à en juger par la ressemblance
des noms, être le même que les Apalaei ou Massagetes, dont quelques
descendants se font vraisemblablement transportés dans le Nouveau Monde ;
car nous trouvons les Mazarecae ou Mafatecae, formant une des quatre
nations de la nouvelle Espagne, et les Massachasetae, Massachusetae (ce qui
approche encore davantage du nom Massagaseta), situés dans la Nouvelle
Angleterre. Les Tambi, ancien peuple du Pérou, suivant Hornius, descendent
des Tabieni de Ptolémée, desquels le promontoire de Tabis ou Tabin a tiré son
nom. Nous inférons de là, que les Tabieni habitaient les mêmes lieux
qu'habitent actuellement le Jukagri, les Koraecki, les Tschuktschi, les Liutori,
les Kamtschadali et lesKurili ; c'est-à-dire, cette partie de l'Asie qui est le plus
au nord-est, vers le promontoire que nous venons d'indiquer, et par
conséquent que les Tartares Asiatiques, les Sibériens & les Kamtschatkiens,
contribuèrent à peupler le Nouveau Monde.

Hornius nous apprend qu'il y eut une transmigration des Huns, des Turcs, des
Tartares, des Mogols, et autres nations scythes en Amérique. Les Huns, ou du
moins une branche de ce peuple placée dans la partie la plus reculée de l'Asie,
portaient le nom de Cunadani ou Canadani, d'après Canad, endroit peu
éloigné de la mer, où quelques-uns d'eux demeuraient. Leurs descendants ont
bâti dans la Hongrie une ville nommée Chonad ou Chunad, dont les habitants,
ainsi que ceux des environs, portent encore actuellement le nom de Chonadi
ou Cunadi. C'est d'eux, suivant Hornius, que les Sauvages du Canada tirent
leur nom et leur origine. Et comme un Auteur digne de foi assigne aux
Huyrones des demeures dans le voisinage des Mogols, il croie que ces
Huyrones ont été les ancêtres des Hurons, situés sur les frontières du
Canada, et que les Hunni ou Chuni, avec les Alani, dont ils étaient voisins ont
été pareillement les ancêtres des Chonfuli , peuple dont le pays est situé aux
environs de Nicaragua. Le même Auteur suppose que les Parii, ancien peuple
scythe, ont peuplé la région de Paria en Amérique. Ajoutons qu'Hérodote,
parlant d'un peuple Scythe ou tartare, appelé Napa, et d'un antre peuple qu'il
nomme Pali, notre Auteur conjecture que les Népi, dans l'île de la Trinité,
descendent des premiers, et les Otapali dans la Floride, des autres. Les Turcs
semblent avoir été appelés Lyrca par Hérodote, et sont, suivant Hornius, les
ancêtres des Iroquois. Bien plus, comme les Hyrcaniens descendent des
Lyrcae , et portaient dans leur propre Langue le nom de Tzuruki, il considère
les Souriquois comme leur postérité. Les mots Mexicains Teu & Tépec, qui
signifient Dieu & une Montagne, avaient la même signification dans l'ancien
langage turc : ce qu'il regarde comme une preuve de la vérité de son opinion.
On trouve quelques traces des Mogols dans les Tamogali et dans les Mogoles,
aux environs de Rio de la Plata. Choten ou Chotena, Paita, et Tangur ou
Tanguth sont des noms propres de lieux dans la grande Tartarie ; de même,
on trouve Coton dans le Chili, Paita dans le Pérou, et Tangora dans le même
pays. Les noms propres Mexicains se terminent presque tous en an, comme
Teutitlan ou Coatlan, Hazatlan, Quezatlan, Potutlan, etc. L'on en peut dire
autant des mots Tartares, Indiens, ainsi que de ceux des autres peuples
Orientaux. PIusieurs des noms propres Scythes ou Huns, sont précédés de la
particule Al ; ce qui est ordinaire aux habitants de Jucatan, et des parties
adjacentes de l'Amérique septentrionale. Un Roi Américain, nommé Tatarax,
régna autrefois dans Quivara. Il semble avoir été d'extraction Tartare : car les
Turcs & les Tartares ajoutent fréquemment la particule ax aux noms propres
de leurs Princes, sans compter que le mot de Tarar se trouve dans le nom de
ce Prince. D'autres Monarques Américains ont porté les noms de Stalderax,
d'Almorax, de Merebax, et de Naguatax. De même, Aztlan, ancien nom dans
le Royaume du Mexique, répond exactement à celui d'Aztlan Beg ; Prince
Turc, qui vivait en Natolie vers 1300 de notre Ere.

Les Epicerini, peuple du Canada, apprirent aux Européens, quand ces derniers
arrivèrent dans leur pays, qu'à une grande distance d'eux ; vers l'occident, il
y avait une nation qui disait que des Marchands étrangers sans barbe, venait
fréquemment dans de grands vaisseaux, pour faire commerce avec elle. On
prétend qu'on a trouvé sur les côtes de Quivira plusieurs vaisseaux, dont les
proues étaient ornées d'or & d'argent ; ce qui prouve que ces vaisseaux
avaient appartenu à des Chinois, ou à des Japonais. Acosta atteste que
quelques vaisseaux Chinois considérables ont fait naufrage sur les côtes de la
mer du Nord, au-dessus de la Floride. Il y avait dans Quatulca une tradition
reçue, selon laquelle des Négociants étrangers y étaient arrivés de l'Occident,
après un long voyage, et que ces Négociants avaient des habits de soie : d'où
nous concluons que les Chinois ont visité l'Amérique, et communiqué
quelques-unes de leurs coutumes aux habitants de ce pays : ce qui prouve
aussi le rapport entre la manière d'écrire des Chinois et celle des Américains.
Nous ne croyons cependant point qu'un grand nombre de Chinois natifs se
soient établis dans le Nouveau Monde : ce peuple aime trop passionnément
son pays. Il paraît que les Japonais ont aussi commercé avec les Américains.
Les Chiapanecae, qui vinrent de Nicaragua, mais originairement du Mexique
et de la Californie, semblent, à en juger par leur nom, descendus de quelques
Japonais passés en Amérique. On trouve aussi quelques traces de Japonais
dans le nom Chiapa, qui est celui d'une rivière, d'un lac et d'une province du
Mexique, comme aussi dans le Ker-Japon de l'île de la Trinité.

Ajoutons que dans la Langue Japonaise, Tonus signifie le Soleil, la Lune et les
Étoiles, comme aussi les Gouverneurs, les Rois et les Princes, et que les
Mexicains appellent le Soleil Tanatiticus, et la Lune Tona. Les habitants
d'Hispaniola désignaient aussi les Nobles ou les Princes par le mot de Taino,
Les Tartares appelaient anciennement les Japonais, Zipangri, et quand
Colomb arriva à S. Domingue, et qu'il apprit que les naturels du pays
appelaient une partie de leur Isle Zipangi, il crut être au Japon. Le nom de
Montezuma ou Motezuma, titre ordinaire des Rois du Mexique, est
manifestement d'origine Japonaise , Motazaiuma, suivant Hornius, étant un
titre affecté aux Monarques Japonais. Mais, quoique les Japonais aient laissé
quelques-uns de leurs compatriotes en Amérique, le nombre ne peut en avoir
été considérable. Ce peuple, d'origine Chinoise, a sans doute observé les
coutumes politiques de la Chine. Cependant, comme sous le nom de Chinois
différents Auteurs orientaux comprennent quelques Tartares, d'un caractère
opposé à celui des vrais Chinois, nous supposons que les premiers
accompagnèrent les autres, ainsi que les Japonais dans leur trajet en
Amérique. Il s ensuit que le Nouveau Monde a été peuplé particulièrement par
les habitants de la Tartarie Asiatique.

Observons encore que le fondateur de l'Empire du Pérou se nommait Manco
ou Mancu, selon les Américains mêmes. Or, Manco ou Mancu est évidemment
le même nom que Manchew. Il faut donc que quelques colonies de Manchew
soient venues s'établir en Amérique, et particulièrement au Pérou. Cet Empire
& celui du Mexique ayant formé la partie la plus policée du Nouveau Monde,
on suppose que les Chinois ont le plus fréquenté les habitants de ces pays, et
y ont établi des colonies. Remarquons encore que les Tartares Manchew,
amenés probablement par les Chinois, fondèrent l'Empire Péruvien, comme
ceux qui accompagnèrent les Japonais, élevèrent celui du Mexique. Ainsi les
Chinois et les Japonais semblent avoir seuls commercé avec les Américains,
communiqué à ces peuples plusieurs de leurs noms, de leurs coutumes, etc.
et amené avec eux les Tartares Manchew dans cette immense région. Or ces
Tartares sont une branche de ceux qui habitent la partie la plus septentrionale
de l'Asie.

Le P. Jartous a publié une description curieuse de la fameuse plante Ginseng ;
il la composa en 1709, dans le temps même qu'on recueillait cette plante, qui
paraît originaire de la Tartane Manchew. Le P. Jartoux s'était imaginé qu'elle
ne croissait que dans le Canada : cette idée engagea le P. Lafîtau,
missionnaire Jésuite, dans le Canada, à faire des recherches sur le ginseng. Il
y réussit enfin au bout de trois mois. Il y avait déjà longtemps que les
Américains connaissaient les vertus de cette plante, et qu'elle portait parmi
eux le nom de Garent-oguen, qui signifie les cuisses d'un homme ; le nom
Tartare ou Chinois du ginseng, a la même lignification. Cela surprit le P.
Lafitau; il en conclut avec raison que l'Amérique septentrionale tenait à la
Tartarie, ou du moins à quelque pays contigu à l'une et à l'autre, puisqu'il est
impossible, sans cela, que les Tartares et les Américains eussent désigné les
mêmes choses par les mêmes noms. Nous trouverions de nouvelles preuves,
si nous examinions les plantes et les animaux, les coutumes et les religions,
etc. de ces deux vastes continents, formant avec les mers qui leur
appartiennent, la partie la plus considérable de notre globe.

Le Capitaine Behring trouva le pays à plus de cinquante milles d'Allemagne, à
l'Orient de Kamtshatka, peuplé, suivant les apparences ; car y étant arrivé à
l'embouchure d'une grande rivière, il envoya à terre quelques hommes qui ne
revinrent plus. Il est probable qu'ils furent tués ou retenus par les naturels du
pays. Quelques ouvrages publiés dans le mois d'octobre 1737, parlent des
habitants de certaines Isles entre Kamtshatka, le Japon et l'Amérique.
Convenons cependant que la relation trop peu détaillée des découvertes des
Russes dans ces régions ne suffit pas, pour qu'à cet égard on puisse avoir
découvert la vérité. On peut seulement conjecturer avec vraisemblance, que
les Îles ou le continent entre Kamtschatka, le Japon & la Californie, que les
Européens ne connaissent qu'à peine, ne manquent pas d'habitants. Il est
probable que ces habitants sont venus de Tartarie, de Kamtschatka & du
Japon ou ils font leur séjour. Concluons que les premiers Californiens, et les
habitants des parties adjacentes, ont pris le même chemin.

Il est prouvé que la Tartarie & le Japon ont été peuplés avant l'Amérique, comme étant plus près du pays de Sinhar, où tout le genre humain était rassemblé avant la
dispersion. Il paraît par les dernières découvertes faites à l'est du Japon et du
Kamtschatka, et par les habitants qu'on y a trouvés, que l'Amérique a été
peuplée par des colonies du nord-est de l'Asie. Cette conséquence est fondée,
quand on accorderait à M. Dobbs que l'extrémité la plus reculée du pays
découvert par le Capitaine Behring, est à sept ou huit cents lieues de la partie
la plus avancée de la Californie, qui du moins nous soit connue.



Déjà à cette époque, la censure régnait sur ce sujet et ces gens ne faisaient que
remettre en place les pièces du puzzle de la façon la plus intelligente du moment, en
dépit de la désinformation éducationnelle dont ils furent victimes et de cette pression indue pour ne pas révéler certains éléments essentiels de l'histoire.
Dans cet extrait du Nouveau dictionnaire des origines, inventions et découvertes,
nous pouvons comprendre le nettoyage auquel étaient soumis les déportés, qui
tentaient d'apporter avec eux manuscrits et livres au cours de leurs voyages.

Rasés, médecin arabe, non seulement il déposa, comme un gage, une
quantité considérable de vaisselle, niais encore, il fut obligé de nommer un
seigneur pour lui servir de caution dans l'acte par lequel il s'engageait à
rendre ses livres à la Faculté. Dans le XIe. siècle, on inventa le papier dont
tout le monde se sert aujourd'hui, et cette nouvelle invention, en augmentant
le nombre des manuscrits, facilita singulièrement l'étude des sciences.

Plusieurs siècles avant l'intention de l'imprimerie, différents gouvernements
avaient défendu les manuscrits et les avaient fait livrer aux flammes. Cela est
arrivé souvent chez les Grecs et les Romains. À Athènes les ouvrages de
Protagoras furent prohibés et tous les exemplaires que l'on en put découvrir
furent brûlés par le crieur public.

À Rome, le sénat fit brûler les livres de Numa trouvés dans son tombeau, parce qu'ils étaient en opposition avec la religion de l'état. Goname le peuple de Rome était extrêmement superstitieux et que les livres des astrologues l'entretenaient dans cette disposition, le sénat fit souvent supprimer ces ouvrages par le préteur. L'empereur Auguste fit brûler tout à la fois plus de vingt mille exemplaires de ces ouvrages des astrologues.

Il avait commencé par le livre du satirique Labienus : ce fut le premier
ouvrage condamné au feu et Auguste fit une loi contre les livres de ce genre.
Sous Tibère, le sénat condamna aux flammes l'ouvrage de l'historien Crétius.
Antiochus Épiphane fit brûler les livres des juifs et dans les premiers siècles
de l'ère chrétienne, les livres des chrétiens furent traitées de la même
manière. Kusèbe nous apprend que Dioctétien fit brûler la Bible. Après que la
religion chrétienne fut établie, le clergé exerça contre les livres qui ne
s'accordaient pas avec les dogmes reçus le même genre de proscription.

Ainsi, les livres d'Anus furent condamnés au feu, et Constantin menaça de
mort ceux qui en recèleraient. Le concile d'Éphèse obtint de l’Empereur
Théodose II que les livres de Nestorius fussent brûlés et chaque siècle vit
renouveler la même persécution.


Ainsi, dès que l'homme perdait l'information relative à ses origines, ce n'était plus
qu'une question de quelques générations avant qu'une éducation systématique,
doublée de la crainte des foudres des puissants, avant que les jeunes ne reviennent
à la maison avec une histoire complètement tordue, que personne n'osait plus
rectifier.

La Nouvelle Angleterre, la Nouvelle France, la Nouvelle Bretagne, il y eut aussi à une époque la Nouvelle Belgique, la Nouvelle Allemagne, la Nouvelle Espagne. Ce
qualificatif de nouveau, n'a pas été prêté sans raison. Dans notre fausse histoire,
rien n'a été fait à la légère. En 1492, Colomb était à la recherche des Indes situé
près de la Chine, dans la terre de l'Asie. Il mit effectivement le pied en Inde, près du pays des Sins, dans ce grand continent qu'était l'Asea.

Ce n'est que plus tard, alors que l'Amérique devenait l'Inde occidentale, que le
Bengale devint l'Inde orientale, celle actuelle. L'Asea était l'Amérique, ou la terre du milieu, ainsi appelée parce qu'elle pouvait être rejointe par les navigateurs, quelle que soit la direction vers laquelle ils naviguaient. La fausse prémisse, soutenant l'hypothèse d'Hornius, est que la colonisation a bien eu lieu à une époque antérieure à celle de Colomb, mais dans la mauvaise direction. La terre native de l'homme au teint blanc, aujourd'hui porteur de la civilisation, la terre de toute l'histoire avant celle de la Rome Italique, était l'Amérique.

Ces changements engageaient rapidement à la popularisation d’un autre nom pour
les Indes Orientales et furent appelés « Amérique », qui n’était qu’une évolution du
mot « Amerech », lui-même dérivé du mot « Armorique », un territoire qui fut plus
tard assimilé à une province française.



Les Indes, Armorique, Amerech, Galilée étaient partie intégrante de l’Asea d’origine,
l’endroit ou était situé la Terre Sainte, berceau d’accueil de l’humanité et identifié sous le nom de Vinhland à la frontière du Vermont et du Québec, sur cette carte géographique du grand empire des Normands de 975 à 1210, insérée à la toute fin
du livre Les Rythmes du Climat de Ed LeDanois.

Cette carte montrait une bien curieuse planète. Une planète qui ne comprend qu’une
seule communauté humaine d’apparence complexe, ce griffonnage situé à la hauteur
du Vermont. Le reste étant constitué d’avant postes, prenant l’apparence de
comptoirs commerciaux.

C'est au début de notre ère que le grand Empire Romain, dit le « Saint-Empire
Germanique » s'installa dans l'Europe actuelle et constitua un des deux pôles de ce
Nouveau Monde, celui du nouveau dieu. L'autre de ces pôles, le Vinhland, la Terre
Sainte, constamment sous les feux de l'empire, se retrouva déchirée et démantelée
dans les siècles qui suivirent. C'est au cours du 14ième siècle, soit un peu avant la
Renaissance et la découverte de Colomb que l'empire appliqua la phase finale de son
plan, celle dans laquelle ils quitteraient officiellement l'Amérique avec les leurs,
laissant derrière tous ceux qui ne souhaitaient pas adhérer à la nouvelle histoire
impériale, le temps qu'il faudrait pour effacer la mémoire des nouvelles générations,
avant de revenir.

À l'aide d'une piraterie organisée et de la censure des cartes marines, un siècle fut
nécessaire pour tordre suffisamment la mémoire des hommes et assurer une
nouvelle histoire. À quoi bon conquêtes et guerres, puisqu’après la disparition de
l'Amérique, il n’y avait plus qu’à la découvrir et à la posséder.

Et voici dans la Biographie des Sagamos d'où venait le nom de Québec, prétendu
depuis un héritage des Indiens.

M. de Champlain, comme ceux qui l'avaient devancé, fait une description
magnifique du pays qu'il parcourait, et, dit l'auteur des « Beautés de l'Histoire
du Canada », elle n'était pas exagérée. Ces forêts primitives, et ces vastes
nappes d'eau, les unes toutes peuplées de daims et de chevreuils, les autres
de castors et de poissons délicieux,devaient offrir des solitudes
enchanteresses et admirables points de vue. La nature devait y être pleine
d'une majesté vénérable, et y déployer une magnifique fécondité. Et Québec
[52] s'élevait déjà comme un vaste amphithéâtre.

Note de l'auteur 52: Je crois avec M. Andrew Stuart, que Québec est un nom
propre français. Le comte de Suffolk, un des lieutenants de Henri V (1387 –
1422), portait sur son sceau le nom de « Québec », qui était sans doute
quelque lieu de Normandie où il avait signalé sa valeur.


La Terre Sainte et le reste de l'histoire véritable, étaient simplement escamotés,
l'objectif était atteint.

Le Christ of Colomb ne découvrait pas, il redécouvrait. Une telle position enlevait aux puissants l'obligation d'expliquer dans la suite de l'histoire, qu'elle avait été en fait conquise. Pas de guerre, puisqu'il n'y avait qu'à envoyer quelques couvertures infectées de variole et le travail se ferait de lui-même. Pas de guerre, puisque la terre d'Amérique n'était plus connue, les autochtones n'étaient pas des humains, les tuer n'était donc pas inhumain.

À partir de ce jour, l’orient cessait d’être la définition d'une direction, et la
méditerranée cessait d'être la définition d'une étendue d'eau encadrée de terre.
Notre histoire est un plan de conquête qui se déroule depuis 3 millénaires. Les
décadences de société furent imparables. Imparables, parce que les sociétés avaient
été préparées en conséquence. Comprenons bien le sens de cette phrase. Ces
préparations ne visaient pas à prévoir et se parer contre de tels effondrements, mais
au contraire de les accélérer et de les rendre implacables. Une tâche qui s'est
poursuivie depuis.

Elles furent, et continueront d'être des évènements graves.
En mettant du monde neuf, qui n'a plus mémoire de ces connaissances, qui n'a plus
le savoir permettant de connaître la provenance de ces évolutions, qui ne possèdent
plus ses racines, la science de la petite cause pouvait enfin s'élaborer. Au fil du
temps, le nettoyage de ceux qui possédaient le savoir, finirait invariablement par
éliminer les rébellions. Lorsque ces évènements survenaient et qu'un d'entre eux
découvrait le pot aux roses, il n'y avait plus qu'à prétendre à l'idiot du village ou
l'illumination. Tous en rigoleraient un grand coup !

Être membre d'une élite et victime du syndrome de dieu, lié par le secret
professionnel ou lié par celui de la sécurité nationale ou par celui de la confrérie, est du pareil au même et n'a jamais visé à protéger le savoir des autres gangs, mais des yeux du peuple, du vulgaire, du manant, de celui qui n'a pas eu la chance d'être informé de ce qui se tramait, celui qui n'avait pas le fric nécessaire pour aller à l'école et qui malgré tout, a trimé dur toute sa vie pour élever sa famille, croyant à tort qu'il participait à sa société, alors qu'en réalité il participait à encaver plus profondément cette différence entre des classes invisibles de notre société.
Pour y arriver, ils ont dû éduquer ceux qui restaient, que tout ce qui venait avant,
n’était que balivernes et imbécillités, instaurant du coup l'obscurantisme.


Mais son origine remonte au premier jour où des hommes instruits voulurent
assurer à leurs connaissances, un caractère surnaturel et à un prix
incommunicable, pour paraître eux-mêmes supérieurs à l’humanité, et
dominer sur les restes des mortels.

Quels furent, sur l’esprit humain, en général, et d’abord sur la science ellemême
et sur les hommes qui la cultivaient, les effets de ces habitudes
jalouses, et si contraires à la philosophie libérale qui se fait aujourd'hui un
noble devoir du soin de répandre les lumières ? Cette disposition générale dut
surtout s’appliquer à l’étude des sciences occultes : on ne cherchait que des
moyens de produire des merveilles et tout ce qui ne devait pas y conduire
semblait peu digne d’attention.

D’une telle méthode, il ne peut que résulter des connaissances partielles,
interrompues par de vastes et importantes lacunes et non pas une science
dont toutes les parties enchaînées entre elles se rappellent mutuellement, en
sorte que la connexité de l’ensemble préserve les détails de tomber dans
l’oubli.
Chaque secret, chaque connaissance pouvait se perdre isolément et l’habitude
du mystère rendait chaque jour le danger plus probable. Ceux qui douteraient
de notre assertion peuvent la vérifier sur des faits modernes.


Histoire des sciences occultes.

15) Voir le mécanisme d'Antekythera

1969 - Le plan


Le soleil était d'un beau jaune doré dans le ciel et durant les vacances d'été on se
rendait à la plage.

Les vedettes de tous les cinémas étaient John Wayne, Tony Curtis, Charlton Heston,
Elvis Prestley et Louis de Funès, Alain Delon, Jean Paul Belmondo. Les radios du
monde étaient criblées par La Ballade de John et Yoko, Get Back des Beatles, Honky
Tonk Woman des Rolling Stones, Sugar Sugar The Archies, Aquarius Let the
Sunshine In, Fifth Dimension - Fleetwood Mac - Led Zeppelin - Johnny Cash - Joe
Dassin - Bob Dylan. La télévision couleur faisait son entrée dans les maisons, Lassie, les joyaux Naufragés, Fifi Brindacier, Bonanza , Mes trois fils, Daniel Boone, Star Trek, Mission impossible, Mannix, Hawaii Five-O, Marcus Welby, Le monde
merveilleux de Disney.

Les femmes jetaient leurs soutiens-gorge à la poubelle et le LSD faisait son
apparition sur la planète, c'était l'époque du Flower Power. L'immense Festival de
Woodstock rassemblait des artistes comme Joplin, Hendrix et plusieurs centaines de
milliers de hippies.

Les Américains débarquaient sur la lune et deux millions de personnes manifestent
contre la guerre du Viêt Nam dans tous les États-Unis. Sharon Tate était assassinée
par les membres de la secte de Charles Manson et le mouvement pour la libération
des gays et des lesbiennes prenait naissance.

C'est en 1969 que le Dr Lawrence Dunegan se retrouva dans une conférence qui
s’adressait à un groupe d’environ 80 diplômés du doctorat de médecine, dont le
conférencier, un initié de cette caste, avait été professeur d'université et était depuis médecin. Dunegan assista alors à une conférence de plusieurs heures, qui attestait de la réalité de cet ordre des maîtres et de leur plan de travail. Des 80 auditeurs présents, seul le docteur Dunnegan découvrait l'existence de ce plan effroyable, si élaboré, si incroyable, qu'il mit plus de 20 ans avant d'en réaliser la véracité et de le mettre au grand jour. Relaté depuis dans un document appelé « Le nouvel ordre des barbares », le Dr Dunnegan nous livrait au mieux de sa mémoire les points importants de la conférence.
En voici un sommaire, ceci se passait en 1969.


Y a t’il un pouvoir, une force, un groupe d’hommes qui organise et
redirige le changement ?

Il y a eu beaucoup d’écrits et de paroles par ceux qui ont analysé les
changements survenus dans la société américaine de la dernière
décennie, relativement à une histoire plus ancienne. Ils en viennent à
la conclusion qu’il existe une sorte de conspiration, qui influence et
même contrôle les évènements historiques majeurs, non seulement
aux États-unis, mais dans le monde entier.

L’interprétation de la conspiration dans l’histoire du monde est basée
sur des gens effectuant des observations de l’extérieur, accumulant
les évidences et tirant une conclusion qui vue de l’extérieur,
s'apparente à une conspiration. Leurs évidences et leurs conclusions
sont basées sur des évidences accumulées en rétrospective. Point.
Ce conférencier ne parlait pas en terme rétrospectif, mais prédisait
des changements qui se produiront dans notre futur. Le conférencier
ne parlait pas d’une conspiration visible de l’extérieur, mais plutôt de
l’intérieur, admettant qu'il existe vraiment un pouvoir organisé, une
force, un regroupement de personnes, qui possède assez d’influences
pour déterminer les évènements majeurs impliquant les autres pays
du monde. Et il développa le sujet concernant les changements qui
étaient planifiés pour le reste du siècle.

Je crois que vous serez impressionnés par le degré de précision avec
lequel les choses furent planifiées en comparaison avec ce qui s’est
réellement produit. Certaines des prédictions effectuées ne seront pas
réalisées avant la fin du siècle. Établi comme un calendrier, ce fut
durant cette conférence que certains des éléments du calendrier
furent rapportés.

Tout le monde se rappelle dans les premiers moments de la
Présidence Kennedy… la campagne des Kennedy, quand il parla du
« progrès de la décade des années 60 » ce qui était une sorte de
cliché à cette époque. Et bien en 1969, notre conférencier nous parla
de la décade des années 70, de celle des années 80 et de celle des
années 90. Toute la terminologie que nous allons discuter en ce
moment vient de la même source....le conférencier nous mentionna
que les changements dont il allait maintenant parler, devraient
prendre place dans les 30 prochaines années… Alors, un tout Nouvel
Ordre Mondial sera en fonction avant la fin du siècle. Comme il le
déclara, nous planifions de prendre pied dans le 21e siècle avec un
départ fulgurant. Tout est en place et personne ne peut nous arrêter
maintenant…

Il ajouta, « Certains d’entre vous vont croire que je parle de
communisme, mais ce dont je parle est beaucoup plus important que
le communisme ! »

Dans ses remarques d’introduction, il indiqua qu’il y avait beaucoup
plus de coopération entre l’est et l’ouest, que la plupart des gens
réalisent... Il poursuivit en ajoutant que la plupart des gens ne
comprenaient pas comment les gouvernements fonctionnaient et
même les gens occupant des positions élevées dans les gouvernements,
incluant le nôtre, ne comprennent pas comment et à quel endroit étaient
prises les vraies décisions.

« Les gens qui influencent réellement les décisions sont des individus
qui pour la plupart nous sont familiers », mais il n’utilisa pas de nom
ou d’organisation spécifique. Il ajouta que c’était des gens connus
principalement pour leurs occupations ou leurs positions, mais sans
être au pôle position.

La raison, de la divulgation de ces changements à notre groupe, était
de nous permettre une adaptation plus facile. Tel qu’il le dit très
précisément, en tant que confrères et amis même, ceci nous rendrait
les choses plus faciles si nous savions à l’avance ce qui allait se
produire.

J’aimerais à ce point inclure certains commentaires qui furent faits
répétitivement au long de la conférence. Un de ceux-ci parle de
changement. « Les gens devront s’habituer à l’idée du changement.
Ils deviendront tellement habitués qu’ils demanderont du changement.
Rien ne sera permanent. » Ceci fut souvent mentionné de concert
avec société. Puisque les gens apparemment n’auront pas de racines
ou d’amarres, ils seront par conséquent capables d’accepter
passivement les changements, tout simplement parce que c’est tout
ce qu’ils auront toujours connu. Une sorte de contraste aux
générations précédentes, qui ont toujours exigé et obtenu des points
de repère fixe pour le reste de leurs vies. Alors, les changements
seront souhaités, anticipés, acceptés et apportés sans aucune
question.

Un autre commentaire répétitif fut « Les gens sont trop confiants. Les
gens ne posent pas les bonnes questions. »… et particulièrement en
relation avec le changement des lois et des coutumes et autre
changement spécifique… il dit, « Tout a deux raisons d’être. Une de
celle-ci est apparente et servira à la rendre acceptable aux yeux du
peuple ; et la seconde raison, la vraie, celle qui servira l’avancé de la
cause et l’établissement du nouveau système. »

Le contrôle de la population fut réellement le point d’entrée, suivant
immédiatement l’introduction. Il mentionna que la population
grossissait trop rapidement. Le nombre de personnes vivant à
n’importe quel moment sur la planète doit être limité ou nous
manquerons d’espace pour vivre. Nous allons faire pousser notre
propre nourriture et nous allons rejeter nos déchets sur le reste du
monde pour le polluer.

Il ne sera pas permis aux gens d’avoir des enfants sous le seul
prétexte qu’ils le désirent ou parce qu’ils n’ont aucun souci matériel.
... Le sexe devait être séparé de la reproduction. Le sexe apporte
beaucoup trop de plaisir et les urgences à y répondre sont simplement
trop fortes pour croire que les gens y résisteront....la stratégie sera
non pas de diminuer l’activité sexuelle, mais de l’augmenter, mais de
telle façon que les gens n’auront pas d’enfants... la contraception qui
sera fortement encouragée et rattachée avec la sexualité dans l’esprit
des gens. À un tel point qu’ils penseront automatiquement à
contraception lorsqu’ils penseront ou se prépareront au sexe. Et la
contraception sera disponible universellement... Ils seront dispensés
dans les écoles en association avec l’éducation sexuelle.

« L’avortement ne sera plus un crime. L’avortement sera accepté
comme étant la norme. ». Et ils seront même payés à même les
taxes.

L’homosexualité sera aussi encouragée. « La permission de devenir
homosexuel sera donnée aux gens. ». Le style vestimentaire sera plus
stimulant et plus provocant.

… sexe et reproduction seront séparés. Vous pourrez avoir du sexe
sans la reproduction et la reproduction sans sexe...fait dans des
laboratoires.

...Il ne sera pas possible d’avoir plus de deux enfants. Le divorce sera
rendu beaucoup plus facile et plus visible. La plupart des gens qui se
marieront se marieront plus d’une fois. De plus en plus de gens ne se
marieront pas. De plus en plus de femmes travailleront à l’extérieur de
la maison. Plus d’hommes auront à voyager et seront transférés vers
d’autres villes pour le travail. Il deviendra plus difficile pour les
familles de demeurer ensemble. Ceci rendra les relations du mariage
moins stable et les parents moins intéressés à avoir des enfants. ...
Des familles transférées d’une ville à une autre, alors que le conjoint
ne peut-être aussi facilement transféré ; ceci visera à créer de
l’instabilité dans les familles.

...Soyez prêts à être mis de coté pour la prochaine génération....le
coût des soins médicaux sera très gonflé. Les niveaux de soins
médicaux seront intimement liés avec la position de l’individu, mais
aussi très, très cher, ce qui les rendra inaccessibles après un certain
moment... Et ce seront les jeunes qui seront ceux derrière
l’euthanasie de leurs vieux puisqu’ils décideront eux même quand le
party sera terminé. Le tout avec dignité.

Il y aura de gros changements dans la pratique de la médecine... Ceci
se mettra en place graduellement, mais tous les soins de santé seront
délivrés sous la plus stricte restriction. Ils seront étroitement reliés au
travail. Si vous ne travaillez pas ou n’êtes pas en mesure de travailler,
vous n’aurez pas accès aux soins médicaux. Le jour où les hôpitaux
fournissent gratuitement des soins de santé disparaîtra tranquillement
jusqu’au moment ou il sera quasi inexistant...Les accès aux hôpitaux
seront contrôlés. Les identifications seront requises pour entrer dans
le bâtiment...Le vol des équipements médicaux sera exagéré, les
rapports seront exagérés et deviendront l’excuse nécessaire à la mise
en place d’une sécurité accrue jusqu’à ce que les gens s’y soient
habitués...L’image du médecin va changer. Il ne sera plus vu comme
un professionnel individuel au service de patients individuels.

Le médecin sera graduellement reconnu comme un technicien hautement
qualifié...L’image d’un médecin comme étant une personne puissante
et indépendante devra changer... Ils devraient faire de la publicité tout
comme n’importe quel autre produit. Les avocats devraient aussi faire
de la publicité...Le médecin généraliste solo sera une chose du
passé...les médecins deviendront de plus en plus « simple employé »
plutôt que contracteur indépendant. Point n’est besoin de mentionner
que l’employé sert son employeur, pas ses patients.

...Il y aura de nouvelles maladies qui apparaîtraient et qui n’auraient
jamais été vues auparavant. Elles seront difficiles à diagnostiquer et
intraitables...Nous pouvons guérir pratiquement tous les cancers en ce
moment. L’information est enregistrée au Rockefeller Institute... Les
efforts du traitement seront tournés plus vers le confort que vers la
cure. Pour le moment, laisser les gens mourir du cancer fut une bonne
chose parce qu’il a ralenti le problème de surpopulation...Il y a
maintenant une façon de simuler une attaque cardiaque réelle qui
peut être utilisée comme arme pour assassiner...

Les gens devront manger correctement et faire de l’exercice
correctement pour vivre aussi longtemps qu’auparavant et la plupart
n’y arriveront pas...diètes adéquates qui seront largement disponibles,
mais que la plupart des gens, particulièrement les stupides, ignoreront
les avis pour continuer à manger ce qui sera à leur goût... plus de
gens dans le futur feront d’exercice, particulièrement la course,
puisque n’importe qui peut courir, vous n’avez pas besoin
d’équipements spéciaux ou d’endroit spécifique... les fournitures
athlétiques suivront la demande. Ils seront plus largement disponibles
et plus glamour, particulièrement en ce qui concerne les chaussures
de course, ce qui stimulera les gens à développer de l’intérêt à la
course. Grâce à des campagnes de propagandes publiques, les gens
seront encouragés à acheter les équipements de sports attrayants et à
se mettre à l’exercice.

...Les endroits publics pour manger vont se développer
rapidement...les repas de famille seront de moins en moins
importants. Les gens seront moins dépendants de leurs cuisines à la
maison. La vente de nourriture semi ou entièrement préparée ira en
s’accroissant.

...Accélérer la puberté... ceci fut dit en rapport avec la santé et aussi
plus tard avec l’éducation et l’accélération des processus des
changements évolutifs... nous croyons que nous pouvons pousser
l’évolution plus rapidement et dans la direction que l’on désire.

...La religion n’est pas nécessairement ni bonne ni mauvaise. Une
foule de gens semble avoir besoin de la religion, avec ses mystères et
ses rituels – alors, ils auront une religion.Mais les religions majeures
d’aujourd’hui devront êtres changés parce qu’elles sont incompatibles
avec les changements à venir. Les vieilles religions devront partir.
Spécialement la Christianité. Aussitôt que l’Église catholique romaine
sera à terre, le reste de la chrétienté suivra aisément...

La plupart des gens ne seront plus trop concernés avec la religion.
Ils vont réaliser qu’ils n’en ont pas besoin...
la Bible devra être changée. Elle devra être réécrite pour se conformer
à la nouvelle religion. Graduellement, des mots clés seront remplacés
par de nouveaux mots avec des significations légèrement différentes...
Les quelques-uns un qui serontassez fin pour noter la différence ne seront
pas en assez grand nombre pour changer quoi que ce soit. Certains vont
croire que l’église s’opposera à tout ceci, mais en réalité l’église
nous aidera.

...Les classiques en littérature seront changés... le lecteur occasionnel
qui lira une version révisée de ce classique ne soupçonnera jamais un
changement. Quelqu’un devrait repasser le livre pratiquement mot à
mot pour s’apercevoir d’un changement tellement ils seront subtils.
Mais ils seront tels qu’ils feront la promotion de l’acceptation du
nouveau système.

... Les enfants passeront encore plus de temps à l’école, mais dans la
plupart des écoles ils n’apprendront plus rien ou plus aussi
formellement. Seules les meilleures écoles dans les meilleurs
domaines avec le meilleur personnel apprendront quelque chose aux
enfants. Dans les meilleures écoles, l’apprentissage sera accéléré...
sorte de moteur à évolution où les enfants apprendront et seront plus
intelligents à un âge plus jeune...Par-dessus tout, le temps d’école
sera prolongé à travers l’année d’école... l’école et les vacances vont
se poursuivre tout au long de l’année et que les vacances scolaires
seront chose du passé... les gens commenceront à penser à prendre
des vacances à longueur d’année et non seulement en été.

La plupart des gens mettront plus de temps à compléter leurs éducations
ce qui gaspillera beaucoup de temps et les bonnes écoles deviendront plus
compétitives...Les étudiants devront décider à un plus jeune âge le
domaine dans lequel ils désirent étudier.. Il sera plus difficile de
changer de champ de spécialisation lorsque les études seront
enclenchées. Les champs d’études seront plus spécialisés et iront plus
profondément, les étudiants n’auront pas accès à l’information
provenant des autres champs d’applications à l’extérieur de leur
propre champ d’application, sans approbation...Les gens seront très
spécialisés dans leur propre aire d’expertise, mais ils ne recevront plus
d’éducation générale et ne seront plus en mesure de comprendre ce
qui se passe à un niveau général... un accès à l’ordinateur ou accès à
un livre qui n‘est pas directement relié à son champ de spécialisation
devra avoir de bonnes raisons...La pression visant à accélérer les
programmes académiques aura des impacts négatifs et occasionnera,
des épisodes de dépressions... les plus intelligents sauront comment
composer avec la pression et sauront y survivre... Concernant les
abus de drogues et d’alcool, il indiqua que les services psychiatriques
et d’aides professionnelles seront augmentés significativement... les
gens qui seront prêts à accepter les bénéfices de cette aide offrent le
potentiel d’être des excellents. Quant à ceux qui ne seront pas prêts à
accepter de tels bénéfices, ils deviendront dispensables...L’éducation
durera toute la vie, les adultes iront à l’école. Il y aura toujours de la
nouvelle information que les adultes auront besoin d’emmagasiner. Si
vous ne pouvez plus emmagasiner, c’est que vous êtes devenu trop
vieux.

Puisque certains livres contiennent des informations ou des idées qui
ne doivent pas être conservées, alors ces livres devront disparaître. Il
ne sera pas permis à tous de posséder des livres et certains livres
seront entièrement interdits de possession.

...Les lois seront changées...Les lois sur le jeu seront changées pour
en favoriser l’accès à un plus grand nombre. Les gouvernements
s’impliqueront dans l’exploitation du jeu...Ce qui deviendra une
activité civile plutôt que privée ou illégale. Les lois sur la faillite seront
changées...Les lois antitrust seront changées ou interprétées
différemment ou les deux. Avec le changement des lois antitrust, la
compétition sera augmentée. Mais ceci sera une augmentation de la
compétition à l’intérieur de circonstance contrôlée, dans ce sens que
ce ne sera pas une compétition libre.

Encourager l’abus de drogues de façon à occasionner une atmosphère
de jungle. L’utilisation des drogues et de l’alcool sera favorisée et
augmentera. Les lois contre l’usage de drogue seront renforcées...
l’idée est que l’augmentation de drogue faciliterait la mise en place de
lois de la jungle favorisant l’élimination du faible et de l’inadapté. Vous
aurez à vous protéger vous-même contre les éléments naturels, les
animaux sauvages et les maladies. Si vous êtes adaptés, vous
survivrez. Et les abus de drogues et de lois tendront à conserver les
drogues dans l’esprit du public et tendront à diminuer la complaisance
naturelle des américains, que le Monde est un endroit joli et
sécuritaire.

Tous ne devraient pas être libres de voyager... C’est un privilège !
...Plus de prisons seront requises. Les hôpitaux pourront servir comme
prisons. Certains nouveaux hôpitaux seront construits pour être
adaptables en prisons.

Plus rien de permanent, le changement. Les rues vont être déplacées,
renommées. Il sera toléré puis accepté que les bâtiments demeurent
vides et se détériorent, et que le pavement des rues se détériore dans
certains endroits... les buildings et les ponts seront fabriqués de telle
façon qu’ils s’affaisseront d’eux-mêmes après un moment ; il y aura
de plus en plus d’accidents impliquant des trains, des avions et des
automobiles. Tout ceci contribuera à l’impression générale du
sentiment d’insécurité, que plus rien n’est sécuritaire. D’autres
secteurs eux seront bien entretenus. Il y aura les endroits où
l’insécurité sera créée et les endroits bien entretenus...Il n’y aura pas
de sympathie pour ceux qui seront laissés pour contre dans cette
jungle de la drogue dans un voisinage délabré... il y aura une toute
nouvelle industrie de système d’alarme résidentielle utilisant des
barrures électroniques et dont les alarmes se rendent
automatiquement au poste de police permettant aux gens de se
protéger. Parce qu’une partie des activités criminelles sortira des
taudis pour s’étendre dans les régions plus riches et plus
intéressantes.

...Les différentes parties du monde se verront assigner différent rôle
dans l’industrie et le commerce dans un système global intégré. La
dominance des États-Unis, sa relative indépendance et son
autosuffisance devront être changées... de façon à créer une nouvelle
structure, il fallait mettre à terre l’ancienne... Notre système devra
être émondé de façon à donner à d’autres pays la chance de
construire leurs industries, sinon ils ne seront jamais en mesure de
compétitionner contre les États-Unis.

...Le patriotisme sera jeté aux ordures... il y aura autant
d’automobiles importées du Japon qu’il en sortira de la production
locale, mais les produits japonais seront meilleurs. Les automobiles
américaines seront produites de telle façon qu’elles seront moins
fiables et les gens préféreront les variétés importées... parce que des
petites choses ne fonctionneront pas bien, les poignées de vitre
tomberont plus souvent, les pièces de métal qui auraient résisté,
seront dorénavant fabriquées de plastique qui se brisera facilement et
plus souvent. Le patriotisme existant à propos d’acheter américain
laissera bientôt sa place à l’aspect pratique... les choses seront faites
pour tomber en morceaux.

Perte d’emplois, perte de sécurité... l’industrie lourde quittera le sol
américain, de toute façon les gens en avaient assez des dommages
occasionnés à l’environnement par la fumée et les rejets...Vous nous
enlevez nos industries, mais vous sauvez notre environnement, alors
nous n'avons pas réellement perdu.

... Il est plus facile changer des traditions dans un endroit où il y a un
bon nombre de gens transplantés, comparativement aux gens qui
vivent dans l’endroit où ils ont grandi et ont accès à une famille
étendue dans laquelle ils ont leurs racines.

Nous prendrons contrôle des cités portuaires… New York, San
Francisco, Seattle... portion stratégique du plan. L'idée étant que si
vous contrôlez les villes portuaires de tout côté et que vous y imposez
votre philosophie, tout ce qui est situé entre les deux devra
nécessairement céder. Quand vous enlevez l'industrie, et que les gens
sont pauvres et sans emploi, ils accepteront les changements que leur
dicte la voix de la survie.

Les sports aux États-Unis devront être changés, partiellement pour
mettre de l’emphase sur l’appartenance globale des individus. Le
soccer, qui est un sport mondial, sera souligné et favorisé aux États-
Unis. Le soccer est vu comme un sport international et sera favorisé
au détriment du base-ball américain puisque celui-ci est beaucoup
trop « américain ». La façon de briser le baseball serait d’augmenter
de beaucoup les salaires des joueurs. Si les salaires deviennent
ridiculement hauts il y aura une certaine quantité mécontentement et
d’antagonisme... Ces salaires élevés iront jusqu’à briser les
propriétaires d’équipe et mécontenteront les supporteurs.
La chasse nécessite le contrôle des armes à feu et les armes à feu
sont une portion importante de ce plan... l’utilisation et la possession
des armes à feu seront un privilège.

...L’athlétisme sera favorisé pour les filles ce qui tendra à remplacer
les poupées. Certaines poupées pour bébé demeureront, mais la
quantité et la diversité existante actuellement n’existeront plus. Les
poupées seront éliminées parce que les filles doivent cesser de penser
aux enfants et à la reproduction.

Les films deviendront de plus en plus explicites en regard du sexe et
du langage...Il y aura des films pornographiques dans les cinémas, à
la télévision... il y aura des cassettes de films disponibles et les
équipements pour jouer ces cassettes seront disponibles, et que des
films pornographiques seront disponibles, de la même façon que dans
les cinémas ou à la télévision... vous verrez ces gens faire tout ce que
vous pouvez imaginer... amener le sexe sur la place publique et la
violence plus visible de façon à désensibiliser les gens à la violence et
au sexe.

L’attitude des gens face à la mort changera et ils n’en auront plus
aussi peur et l’accepteront plus facilement. Ils ne seront plus aussi
perturbés à la vue de personnes mortes ou blessées. Ceci était la
première mention suggérant que l’agenda incluait beaucoup de morts
humaines que des survivants pourront constater.

...La musique deviendra pire... Les paroles deviendront plus ouvertes
sexuellement...Toute la vieille musique sera ramenée sur certaines
stations de radio et sur certains disques pour les gens plus âgés... la
musique comporte des messages aux jeunes et que personne ne
soupçonne qu’il y a un message. Ils songeront simplement à de la
musique forte... la notion de divertissement serait un outil d’influence
pour les jeunes. Rien ne sera changé quant aux gens âgés, ils sont
déjà matures et engagés sur leurs voies, mais tous les changements
seront dirigés pour les jeunes qui sont encore en train de se
développer. Non seulement on ne peut changer les gens âgés, mais ils
sont de toute façon peu importants dans l’équation.

...Les années 80 et 90... les choses se resserreront et le resserrement
s’accélérera. Les vieux films et la vieille musique seront retirés, le
divertissement tranquille sera retiré. Les gens auront besoin d’une
identification nationale pour voyager ils devront demander la
permission de le faire et auront besoin d’une bonne raison pour ce
faire. La carte d’identification devra être portée en tout temps sur soi
et les personnes devront la montrer sur demande... implantée
directement sous la peau et soient codé spécifiquement pour cet
individu, éliminant la possibilité de fausse identification ou de gens qui
oublient ou qui perdent leurs identifications.

L’approvisionnement en nourriture sera sévèrement
contrôlé...Ultimement, ou bien la population diminue, ou bien
l’approvisionnement en nourriture sera centralisé et les gens auront
assez de nourriture pour eux, mais n’en auront pas assez pour
supporter un fugitif du nouveau système. Produire sa propre
nourriture, sera défendue. Ceci sera fait sous certains prétextes... il y
a deux raisons à tout – une en est la raison apparente et l’autre la
vraie raison – et la raison apparente ici sera que de faire pousser vos
propres légumes ne sera pas sécuritaire, parce que ça contribuera à la
dispersion de maladie...

Nous devrions être très bientôt en mesure de contrôler le climat... Je
ne suis pas simplement en train de faire référence à un largage
quelconque de cristaux d’iodes dans les nuages pour précipiter la pluie
qui y est déjà présente, mais d’un vrai contrôle. Et le climat était vu
comme une arme de guerre, une arme d’influence des politiques
publiques... D’un côté, vous êtes en mesure de produire une
sécheresse durant la saison de culture et rien ne poussera, et d’un
autre côté, vous êtes en mesure d’occasionner de fortes pluies durant
les récoltes ainsi rendre les champs trop boueux pour être récolté et il
est même possible de faire les deux.

...Très peu de gens connaissaient vraiment la manière dont le
gouvernement fonctionne. Quelque chose à l’effet que les élus sont
influencés d’une façon qu’ils ne réalisent même pas et qu’ils favorisent
des plans en croyant qu’ils en sont les auteurs. Mais ils sont manipulés
d’une façon qu’ils ne peuvent comprendre.

Les gens peuvent porter dans leurs esprits et agir en fonction de deux
idées contradictoires au même moment, dans la mesure où les deux
idées contradictoires sont suffisamment éloignées l’une de l’autre.
Vous pouvez assez bien connaître de quelle manière des gens
rationnels réagiront dans certaines circonstances et face à certaines
informations auxquels ils sont confrontés. Alors pour déterminer la
réaction souhaitée, il suffit de contrôler le type d’information ou de
circonstance qui leur seront présentées ; et en tant que gens
rationnels ils feront ce que vous attendez d’eux. Ils ne peuvent
simplement pas comprendre ce qu’ils font et pourquoi.

...Les recherches scientifiques pourraient et en fait « ont été »
falsifiées, de façon à réaliser l’objectif souhaité... Les gens ne posent
pas les bonnes questions. Les gens sont simplement trop confiants.
...Les gens seront de plus en plus habitués à l’idée d’abandonner la
souveraineté nationale. L’interdépendance économique achèvera cet
objectif sans crise.

...La guerre est désuète. Avant les guerres pouvaient être contrôlées,
mais lorsque les bombes atomiques tombent entre les mauvaises
mains, il peut se produire un désastre nucléaire involontaire...De toute
façon, le nouveau système sera mis en place. Si ce n’est pas par
coopération pacifique, tout le monde cédant volontairement leurs
souverainetés nationales, ce sera fait en amenant la Nation au bord
d’une guerre nucléaire. Et tout le monde sera tellement effrayé d’une
possible guerre nucléaire...

S’il y avait trop de gens « bien situé » qui résistent à ceci, le besoin
pourrait se faire sentir d’utiliser une ou deux
ou même plus de bombes nucléaires...Les gens qui auront entendu
seront convaincus que tout ceci fut une vraie négociation entre des
ennemis hostiles qui finalement en est venue à la conclusion que la
paix était meilleure que la guerre... une mention fut émise qu’il y avait
certain bienfait à la guerre… Vous aurez à mourir de toute façon un
jour et les militaires au front trouvent une chance de démontrer un
héroïsme courageux. S’ils meurent, ils meurent bien et s’ils survivent,
ils auront la reconnaissance. Dans tous les cas, le dur labeur d’un
soldat en vaut la peine puisque c’est la récompense qu’il en aura.

Il y eut une discussion sur le terrorisme qui serait utilisé largement en
Europe et dans les autres pays du monde... pourrait devenir
nécessaire si les États-Unis ne se bougent pas assez rapidement pour
accepter le nouveau système... le terrorisme serait utilisé ici aussi au
besoin... les Américains l’ont trop « facile » de toute façon et qu’un
petit peu de terrorisme aiderait à convaincre les Américains que le
Monde est en réalité une place dangereuse… ou encore qui peut le
devenir si nous n’abandonnons pas le contrôle aux autorités.

L’inflation est infinie. Vous pouvez mettre une quantité de zéro infinie
après n’importe quel chiffre et mettre la décimale où vous le
souhaitez. Comme indication que l’inflation est un des outils des
contrôleurs… l’argent est principalement une affaire de crédit, mais
l’échange d’argent ne sera pas fait en espèces ou en argent palpable,
mais en signaux électroniques...N’importe quel achat d’un montant
significatif sera fait électroniquement. Les gains, tel le salaire seront
déposés directement dans votre compte de banque. Il n’y aura qu’un
seul système de banque, mais qui pourra avoir l’apparence de plus
d’un... il sera possible de savoir que vous achetez trop d’un item
particulier... n’importe quel achat suffisamment important pourra avoir
une sorte d’identification qui permettrait de le retracer aisément ce qui
a été donné ou volé...

La capacité d’épargne sera sérieusement entamée. Les gens n’auront
simplement pas la possibilité d’économiser plus qu’il ne le faut...Vous
économisez au lieu de dépenser. Vous n’avez donc pas réellement
besoin de tout cet argent. L’idée derrière est d’empêcher que les gens
n’accumulent des biens...Les paiements électroniques seront basés
initialement sur différentes sortes de cartes de crédit...

Les gens auront des cartes de crédit avec des bandes électroniques dessus et
dès qu’ils seront habitués à cette sorte de carte, nous n’aurons qu’à
identifier les avantages de tout avoir combiné à l’intérieur d’une
simple carte de crédit servant un seul système monétaire sans avoir à
transporter de l’argent ou tout ce plastique. L’étape suivante
deviendra l’implant sous la peau. La carte simple pourra être perdue
ou volée, ce qui laissera place à des problèmes. Elle peut-être
échangée avec quelqu’un d’autre pour confondre les identités.
L’implant sous la peau ne pourra être perdu ou contrefait ou
transférable à une autre personne.
Les implants sous la peau devront être localisés à un endroit adéquat pour la lecture de leurs données par exemple la main droite ou l’arrière de la tête.

Il fit mention aussi d’implants qui informeraient une surveillance en
fournissant des signaux radio... Ce qui sera particulièrement pratique
pour les évadés de prison... vous regarderez la télévision pendant que
quelqu’un, situé dans une centrale de surveillance, vous surveillera en
train de regarder la télévision. Les téléviseurs seront construits de
cette façon. Ils n’auront pas à être allumés pour être capables de
réaliser tout ceci...

Ils ne sauront pas que c’est à l’intérieur en premier. Ceci était décrit
comme étant le téléviseur par câble...Une des choses pour laquelle
votre téléviseur vous sera utile sera le téléachat, vous n’aurez plus
à quitter le fauteuil de votre salon pour faire des achats...N’importe
quel fil qui se promène dans votre maison par exemple votre fil
téléphonique, peut-être utilisé pour écouter les conversations.

Les résidences privées deviendront une chose du passé. Le coût de la
maison et du financement de la maison deviendra graduellement
tellement élevé qu’il deviendra inabordable pour la plupart des gens.

Ceux qui possèdent déjà une maison auront le droit de la conserver,
mais au fur et à mesure que les années passent, il deviendra de plus
en plus difficile pour un jeune couple de construire ou posséder sa
propre maison. Les jeunes deviendront de plus en plus locataires,
particulièrement les appartements ou condominiums. De plus en plus
de maisons non vendues demeureront vacantes, mais les coûts ne
diminueront pas. Les gens ne pourront simplement plus les acheter...

le prix des maisons sera maintenu élevé et la loi du libre marché
n’agira pas... le nombre réel de propriétaires de maisons ira en
diminuant jusqu’à ce qu’ils soient une minorité. Il n’y aura pas de
sympathie pour eux de la part de la majorité qui crèche dans des
appartements et ces maisons pourront être prises par l’augmentation
des taxes et autres régulations qui ira à l’encontre de la propriété des
maisons et sera acceptée par la majorité.

Quand le nouveau système prendra place, il sera demandé aux gens
de lui signer allégeance, indiquant qu’ils n’ont aucune réserve ou
retenue quant à l’ancien système. Il n’y aura simplement pas de place
pour les gens qui ne voudront pas fonctionner avec le nouveau
système. Nous ne pouvons nous permettre d’avoir ces gens
encombrants alors de telles personnes seront amenées à des endroits
spéciaux. Simplement que l’individu indisposé à suivre le système
n’aurait d’autre alternative que la mort...Les gens ne seraient pas tués
de telle façon qu’ils serviraient de martyr au peuple, de la façon dont
les martyrs sont... Les gens disparaîtront simplement.

Le renversement au régime du nouveau système se fera probablement
une fin de semaine de l’hiver. Tout fermera le vendredi soir et lorsque
les gens s’éveilleront le lundi matin il y aura une annonce que le
nouveau système est en place. Durant la mise en place de ces
changements, tout le monde sera très occupé avec moins de temps de
loisir et donc moins de possibilités pour regarder et se questionner sur
ce qui se passe autour... il sera de plus en plus difficile de conserver
l’investissement des individus. L’investissement financier changera, les
taux d’intérêt seront très variables et demeurer au fait de ces
variables deviendra une tâche difficile.

Nous allons promouvoir l’homosexualité. Nous reconnaissons que c’est
un comportement bizarre et anormal, mais c’est un autre élément de
la Loi de la jungle, parce que les gens, qui sont assez fous pour
continuer à avoir de telles pratiques, ne sont pas adaptés à habiter la
planète et ils devront prendre la voie de service.

Nous devons changer ça, dès que l’Église catholique romaine tombera,
le reste de la christianité tombera facilement aussi.


Les prédictions faites au cours de cette conférence étaient impossibles à imaginer
dans le monde à l'eau de rose de 1969. En dépit de ceci, elles se sont pratiquement
toutes réalisées depuis et pour peu qu'on y réfléchisse, le reste est en bonne
marche. C'est à travers les confréries universitaires, maçonniques ou religieuses, que sont révélés ces secrets en petites bouchées. 5 %, 10 % peut-être des membres de
nos sociétés, parmi les plus influents et les plus riches, se considèrent eux-mêmes
intégrés à une élite et imbus du syndrome de dieu, parce qu'ils connaissent l'un ou
l'autre ou l'ensemble de ces secrets.

Ce savoir ne doit pas être révélé au vulgaire ! Une phrase qui fut martelée depuis le
début des temps et qui, sous le prétexte de ne pas faire peur ou de ne pas révéler à
l'animal incapable de comprendre, ne faisait que desservir le dessein des maîtres. Le
mot conspiration n'est qu'une réduction insignifiante de la réalité.

Depuis que je suis entré en politique, j’ai pu obtenir des confidences privées.
Certains des plus grands hommes des États-Unis - dans le domaine du
commerce et de l’industrie – ont peur de quelqu’un. Ils savent qu’il existe un
pouvoir quelque part si organisé, si subtil, si contrôlant, si puissant, si
complet, si ubiquiste, qu’ils sont bien mieux de ne pas élever le ton au-dessus
du chuchotement lorsqu’ils le condamnent en en parlant.

Woodrow Wilson, 28e président des États-Unis 1913-1921
La conspiration est une entente secrète entre quelques individus, visant à tirer profit d'évènements sans être mise en cause. Au fil du temps, les mécanismes policiers de toute société digne de ce nom, finiront nécessairement par percer la magouille et une éventuelle répétition sera contrée par une simple morale de société ou la mise en place de nouvelles lois et de méthodes adaptées.

La conspiration trouvera son objet et sa raison d'être, dans la recherche de profit et de pouvoir d'une façon novatrice, insoupçonnée ou simplement illégale. Ce faisant,
ils reproduiront une méthode à succès qui leur permettra de tirer avantage d'une
situation, qui autrement aurait été hors de leur portée, jusqu'à ce que des
mécanismes de protection financiers soulèvent des anomalies suscitant la curiosité
d'autorité. Leurs analyses permettront de comprendre le mécanisme utilisé et
permettront ainsi à la justice la mise en place d'une parade légale évitant la
répétition de la méthode.

La vente pyramidale est un bon exemple de cette façon de faire. Interdits dans la
plupart des pays du monde, les profits de la vente pyramidale sont essentiellement
tirés de la croissance exponentielle, par l'ajout de nouveaux membres.

Une fuite en avant qui fut déclarée illégale, puisqu'elle privilégiait les premiers arrivés dans l'organisation. Qu'une telle fraude ne soit pas démasqué à temps et les auteurs profiteront indûment des ressources de la communauté ou de la société, jusqu'à ce que ses richesses ne soient plus en mesure de la supporter et qu'elle s'effondre.

Le boeuf dans l'étable peut-il parler de conspiration lorsqu'il voit ces hommes, qui le guident par intérêt, attablés à manger un steak ? Et ces hommes qui se délectent
devant l'âtre d'un chaud foyer, quelles sont leurs opinions concernant ces bovins
ruminant dans l'étable ? Et s’il arrivait que le boeuf ne soit pas d'accord et se
rebelle, qu'en penseront ces hommes ? Le boeuf pourrait se plaindre de la
conspiration s'il pouvait parler, mais jamais l'éleveur ne pourrait considérer les
choses sous le même angle. Le boeuf est l'esclave de l'éleveur et à la rigueur, une
prise de conscience du troupeau de boeufs ne représenterait rien de moins qu'un
soulèvement aux yeux de l'éleveur, une conspiration. Un point de vue intolérable,
puisque dans notre société, tout est supposé être régenté par le pouvoir de la
démocratie populaire.

La conspiration présume un geste illégal et tout ceci au contraire, bien
qu'affreusement immoral, n'est pas illégal. La légalité n'a rien à voir avec la moralité.

C'est la moralité qui permet aux hommes de vivre ensemble, de ne pas se tuer un et
l'autre et de ne pas se voler. La légalité quant à elle, n'entre en action que lorsque la moralité n'est plus appliquée. Vous avez le droit de voler qui vous voulez, tant que vous n'agissez pas contre la loi. Une scène à laquelle nous assistons de plus en plus.

Au fil des siècles, nos éleveurs ont savamment dirigé l'évolution du troupeau, en
éliminant ceux qui avaient le plus de potentiel, pour les diriger vers leurs oeuvres,
puisque pendant des siècles, la seule porte de sortie pour celui qui était pauvre et
possédait certaines aptitudes, étaient de devenir prêtre ou curé ou d'entrer dans une
congrégation, s'interdisant ainsi d'avoir des enfants. Nos éleveurs réalisaient alors un affaiblissement génétique du peuple qui, ajouté à la constante ignorance et la réprobation religieuse, assurait un peuple de faible créativité et d'une grande
soumission.

Au siècle dernier, suivant l'industrialisation dans laquelle l'homme ordinaire n'est
qu'une mécanisation en devenir, l'utilisation de la méthode de confrontation, appelée
« compétition », n'a servi qu'à stresser l'animal et raffiner la science de l'enlèvement du maximum de plumes avec le minimum de cris, chez ce nouveau poulet appelé consommateur, en gaspillant nos ressources naturelles sur la forme et l'emballage,et nos ressources humaines sur la promotion. Il n'y a qu'à observer la quantité de grands manufacturiers automobile ou de n'importe quel autre article de
consommation de notre société moderne, pour s'en convaincre.

En effectuant un contrôle étroit de l'énergie et des ressources qu'ils détournent à
leurs fins, les maîtres fournissent en retour, un bien-être simulé avec l'argent, la
voiture, la télévision, la maison et la technologie. Alors que nous réclamons à grands cris, une société plus verte et plus nature, qui consomme moins et mieux, alors que nous sommes capables de nous rendre au plus profond des mers et d'aller dans l'espace, nous sommes incapable de produire un véhicule automobile qui dépassera
200,000 kilomètres ou un réfrigérateur qui ne durera pas plus de 10 ans.

Avec l'avènement des plastiques moderne, dont la composition et la durée de vie
pouvaient être modulées sur demande, il devenait facile de créer des biens qui ne
dureraient pas plus longtemps que le prêt ayant permis de les acquérir. Des biens
qui de toute façon, grâce aux marchands d'illusions, cessent d'avoir de la valeur, dès que l'on cesse de les regarder. Il faudra un jour envisager le coût social de la
production de biens de consommation de qualité médiocre qui ne dure que quelques
années, avant d'être remplacé par un nouveau qui aura requis l'usinage de milliers
de composantes et des centaines d'heures de travail pour se fabriquer.

En comparant avec le début du siècle dernier, un travailleur doit fournir 5 fois plus
de travail pour s'acheter un pain. Cette différence, que nous appelons vulgairement
inflation et que nous avons tendance à imaginer comme de la perte pour la société,
représente en réalité une énergie, une ressource qui n'a pas disparu pour tous.
L'argent change de mains, mais ne disparaît jamais.

L'utilisation des loyautés transversales, comme la religion, l'argent, les races, la
couleur, les associations, la langue, le travail, le sexe, dont l'importance vient diluer celle de la communauté du peuple, permet d'abattre les résistances, en fournissant le contraste nécessaire à instaurer le conflit, dont les puissants sont les seuls bénéficiaires. Le bon père de famille raisonnable appartenant à la grosse majorité silencieuse, celui qui n'attend rien de sa communauté et qui, ne possède ni lobbyiste pour le représenter, ni plus que l'argent pour se défendre, s'en retrouve assis tout au fond, sur le banc arrière de l'autobus. À force de nous montrer qu'il était immoral de ne pas aimer les autres, nous ne sommes même plus capables d'aimer ceux qui nous ressemblent, sans être appelés racistes, homophobes ou extrémistes, ce qui dans le fond n'est que loi du libre marché.

Depuis que le monde est monde que l'homme doit se nourrir et nous sommes encore
incapable de nous procurer un pain, sans qu'un de ces parasites n'y ait pris sa
ponction. Ils nous ont inventé un monde de libre marché, rempli d'avocats, de
politiciens, d'économistes et de vanteurs, en expliquant que la morale est inutile,
qu'ils sont de bonne foi et ne veulent que notre bien-être. Mais tous ces hommes,
toutes ces lois, toute cet argent, ne servent qu'à établir la possession individuelle des biens matériels et des richesses, un monde auquel les hommes ordinaires n'ont simplement pas accès.

C'est à travers les divisions culturelles, linguistiques ou régionales, que nous sommes le plus vulnérables. Dans les coups fourrés qui sont donnés au peuple, la lignée des cibles qui seront responsables de porter le chapeau est déterminée à l'avance et la perspective populaire est ajustée en conséquence via les médias.
À l'instar des fameux « capos » des camps de concentration, choisis à travers les
prisonniers et effectuant la gouvernance des autres, les maîtres sélectionneront
soigneusement leurs soldats dans cette catégorie particulière d'hommes, qui sont
incapables de mesurer leurs succès autrement que par une accumulation de biens.
Largement gratifiés et incapables de faire la différence entre la moralité et la légalité, ils seront patiemment éduqués à leurs futurs rôles d'élite, et seront gonflés de leurs propres importances et du rôle d'éleveur qu'ils auront à jouer dans la société, incluant l'élagage du troupeau, pour éliminer les indésirables.

Ceci n'arrive pas qu'aux États-Unis, mais à la grandeur de la planète. C'est un crime
stratégique, qui a pour objectif d'enrôler les hommes du peuple, dans une stratégie
de gain, qui n'a d'autres choix que de s'étendre à l'infini pour survivre. Une machine infernale, qui oblige la communauté à vendre les immeubles pour continuer de les occuper comme locataire, d'une façon telle, que les élus n'ont plus d'autres choix que d'accepter la domination, jeu dans lequel les meilleurs deviennent ceux qui vendent de la meilleure façon, l'apparence raisonnable de la situation actuelle, à la population. Le parti élu ou le choisi est toujours celui qui en promet le plus !

Un concept loin d'être nouveau, puisque de telles stratégies de conquête, étaient déjà développées et matures à l'époque des « corporatums romains », ces ancêtres de
nos corporations financières.

Puisque l'ajustement de la valeur de la monnaie permet d'établir le volume de la
ponction sociale, l'objectif est et sera toujours l'établissement d'une monnaie globale, ainsi l'homme ordinaire ne possédera plus de référence et ne sera plus en mesure de jauger de sa propre situation. De ce point de vue, le mot conspiration est certes inapproprié et très en deçà de la triste réalité dans cette société qui n'est rien de plus qu'une « corporation totalitaire avec un encadrement démocratique à géométrie variable ».

Une étable ! Et quand le boeuf fait une dépression nerveuse, tu peintures les murs
en rouge et tout va mieux déjà.

Le Nouvel Ordre mondial n'est pas un état, mais une étape. C'est ce moment ou les
maîtres s'estimeront en mesure de prendre le contrôle du reste de la société
humaine ouvertement. Dès ce moment, il sera trop tard. Le règne des tyrans sera
officialisé.

Bien à vous

Pierre De Châtillon 4 mai 2009
www.incapabledesetaire.com

1 commentaire:

Iskander a dit…

C’est au cours d’une soirée d’iversse d’ Alexandre le Grand et ses compagnons au palais de Darius qu’une courtisane grecque, Thaïs, y aurait mis le feu Paradoxalement, cet incendie et l’oubli des ruines qui s’ensuivit nous permet de voir aujourd’hui une Persépolis relativement préservée.

En fait, cet incendie est probablement un geste politique d’Alexandre. En détruisant le symbole de l’Empire achéménide, il permet autour de sa personne l’éclosion d’un monde nouveau mêlant Orient et Occident : l’hellénisme.