mardi 27 avril 2010

Francs-Maçons et Juifs

extrait du livre de Jean bidegain, l'homme qui fait éclater l'affaire des fiches.


Francs-Maçons et Juifs

(A propos d'un « organe habilement conçu ».)
Il faudrait un nouveau Balzac pour décrire
l'âme d'un Franc-Maçon. Si l'auteur des Paysans
avait vécu en notre temps, il aurait certainement
écrit cette nouvelle scène de la vie provinciale
: « Les francs-maçons au village ».
C'est dans les départements, au sein de nos
petites villes, que se développe le mieux cette
espèce; c'est là que nos bons FF*.* se livrent
avec le plus de sincérité aux manifestations diverses
du besoin d'oppression, de tyrannie, qui
est en eux.
Dans sa Loge, le « bon Maçon » est Vénérable,
le fut ou le sera. Il y occupe toujours
un office. Il a, pour le Grand-Orient de Paris
une dévotion superstitieuse et restera longtemps
encore persuadé que le Conseil de l'Ordre
exerce je ne sais quelle influence occulte et illimitée,
non seulement sur le pays, mais sur le
monde tout entier. C'est grâce à l'existence de
cet état d'esprit que je pus, il y a quelques
mois, me réjouir à la lecture de lettres solennelles,
adressées de divers lieux « très forts,
très éclairés et très réguliers » (1), afin de prier
Lafferre, Sincliolle, Ranson, et autres thaumaturges
d'intervenir auprès du tsar et du mikado
pour faire cesser la guerre russo-japonaise.
Le Couvent de 1904 émit, à l'unanimité, un
voeu dans ce sens car, sachez-le, un voeu est,
pour nos « bons Maçons », — comme le signe
de croix pour le chrétien, — une espèce d'invocation
qui conjure tous les fléaux, abolit le
passé ou hâte l'avènement des choses futures. Il
suffit que le Conseil de l'Ordre le transmette
pour que le cours de l'histoire soit changé. C'est
vous dire dans quelle perpétuelle illusion vivent
les adeptes du Grand-Orient.
Les pauvres gens ne sont pas sans être persuadés,
en leur for intérieur, qu'ils participent
au pouvoir universel du Conseil de l'Ordre. Et
vous devinez de quoi peut être capable un
homme inculte possédant une foi si puissante
en sa force. Dans sa petite ville, à Garpentras
ou à Pont-à-Mousson, il se croit très supérieur
à ses concitoyens non initiés. Il vit avec une
apothéose dans le ventre et c'est ce qui le rend
d'aspect pontifical.
C'est au moment du Couvent, au mois de septembre,
que nous pouvons contempler, sur nos
boulevards, les «. bons Maçons ». Exerçant
toute l'année dans des sous-préfectures moisies,
à l'ombre de temples caducs, ils ont, à Paris,
le clignotement d'yeux des hiboux exposés au
jour et leur redingote tirebouchonne dans le
dos. Ils sont à la fois solennels et onctueux. Ils
ressemblent à des bedeaux pieux rancis dans
des bénitiers. Pour comprendre exactement
l'état d'âme d'un « bon Maçon », il est absolument
nécessaire de l'entendre prononcer ces
mots : << Mon bon Frâre » . La voix est plaintivement
affectueuse, elle émane, — en un grasseyement
ou dans un gargouillement d'évier, —
des profondeurs de sa poitrine, tandis que ses
yeux, dont la cornée seule est visible, papillottent
dans les cavités oculaires.
Tout ridicule qu'il paraisse, le « bon Maçon
» est dangereux et très méchant ; il a tou
jours une provision de venin qu'il vous inocule, — lorsque vous vous y attendez le moins, —
au moyen de sa langue ou de sa plume. Et
puis, il est, malgré tout, fort puissant puisque,
grâce à ses dénonciations, à ses calomnies, à
ses diffamations, il a brisé tant de carrières.
L'instinct populaire ne s'y trompe pas et si,
en province, on n'aime guère le Maçon, au
moins évile-t-on le plus possible de s'attirer sa
haine. On sait qu'une lettre envoyée par lui
rue Cadet peut provoquer, dans une famille
paisible, une catasirophe irréparable, et l'on se
méfie.
Une des plus grandes forces cfu « bon
Maçon », c'est le mensonge. Il ment comme il
respire, sans le moindreeffort et c'estlà, encore,
un des fruits de l'éducation maçonnique.
Prenons, comme exemple, un Vénérable. En
Loge, il doit représenter les plus hautes vertus
de l'humanité. Les grands mots, vides de sens
réel, dont les rituels symboliques sont farcis,
Unissent par devenir, pour lui, des entités vivantes;
il cohabite incessamment avec la Liberté,
tape sur le ventre de l'Egalité, prend des
apéritifs avec la Justice et tutoie le Droit, le
Devoir, la Raison et la Fraternité. Or, dans la
vie de chaque Jour, notre Vénérable est mar
chand de bestiaux, conducteur des ponts-etchaussées,
instituteur ou épicier et, en exerçant
son métier, il participe aux défaillances et aux
erreurs de ceux qui n'ont pas « reçu la Lumière
». Le jour de la tenue de sa Loge, assis
dans son fauteuil, sous le delta lumineux, il est
tolérant, généreux, humain, tandis que, rentré
près de sa femme, il redevient ce que la nature
le fit : un vilain monsieur.
Cette dualité morale crée, chez le « bon Maçon
», une aptitude prodigieuse à la dissimulation.
Après quelques années de Maçonnerie, il est
capable de faire prendre à ses contemporains
des vessies hors d'usage pour des lampes électriques.
Quand nos hommes politiques nous entretiennent
des « grands principes de 1789 «jils'se
souviennent; du rituel symbolique et mentent
sans vergogne. C'est seulement en touchant des
pots de vins qu'ils manifestent leur véritable
mentalité.
Enfin, le « bon Maçon » est, surtout, un
croyant. Il est persuadé qu'il retrouvera un
jour la « Parole perdue » et cela lui donne, sur
les autres hommes, une réelle influence, celle
qui résulte d'une foi ardente et de la profonde
conviction de posséder la vérité.
En un mot, l'hypocrisie, le fanatisme politique,
l'ignorance, l'absence de tout esprit critique,
caractérisent le Franc-Maçon.
Je crois vous avoir donné l'impression que
ressent un observateur impartial, de l'étude
d'un initié. De qui cet homme est-il l'instrument?
Qui agite les ficelles de ce pantin à la
fois grotesque et nuisible?
Il ressort, de l'histoire et de l'étude des événements,
que la Franc-Maçonnerie, qui est incontestablement
d'origine juive, est, pour les
Israélites, un instrument d'action et de combat,
dont ils se servent secrètement. Les juifs, si
remarquables par leur instinct de domination,
par leur science innée du gouvernement, ont
créé la Franc-Maçonnerie, alln d'y enrôler des
hommes qui n'appartenant pas à leur race,
s'engagent, néanmoins, à les aider dans leur
oeuvre, à collaborer avec eux à l'instauration
du règne d'Israël parmi les hommes.
Afin d'attirer et de retenir leurs adeptes, les
fds de Jacob, avec leur prudence et leur sagesse
coutumières, ont inventé des symboles
étranges, d'énigmatiques légendes et ont imposé
aux initiés une discipline étroite, une constante
fraternité.
En 1830, en 1848, en 1871, beaucoup de
Francs-Maçons étaient encore des Français
d'inspiration et de tendances. Ils s'étaient laissé
prendre au piège de cette fantasmagorie humanitaire
que le juif déroulait devant eux. Gustave
Geffroy, en son livre admirable, VEnfermé, s'est
penché sur le visage de nos pères de 1848 et il
a vu, au fond de leurs yeux usés par une longue
vie d'honnête labeur, les visions merveilleuses
de ces temps héroïques. La paix au sein de la
Patrie, l'universelle fraternité, la délivrance des
peuples captifs, des races opprimées, toutes ces
aspirations vagues, — mais si puissantes en leur
instinctif élan, — vers le règne de l'harmonie,
d'une fraternelle communauté, tout cela constituait
alors Tàme d'un franc -maçon. Celui-ci
était, si vous le voulez, un illuminé, un aberré
d'espèce particulière miais c'était un Français.
A cette époque, d'ailleurs, l'homme d'en bas,
l'ouvrier, vivait encore chez lui, à son foyer,
individuellement, n'était pas devenu la bête de
somme d'une machine ou un numéro dans un
bagne industriel, commercial ou fmancier. Le
juif, qui a si profondément transformé nos
moeurs, n'était pas sorti de' l'ombre, n'avait pas
encore osé affronter la lumière de la vie publique.
Sous le second Empire, puis surtout
sous la troisième République, il a envahi, sans
bruit, notre pays, s'est emparé de notre argent,
et a embrigadé, sous le joug inexorable des
monopoles, les Français libres d'autrefois.
Cette transformation n'a pas été seulement
extérieure, toute matérielle, elle n'a pas modifié
uniquement les habitudes de nos commerçants,
de nos industriels et de nos financiers ;
elle a aussi abaissé l'âme nationale, diminué le
génie de notre race.
C'est surtout depuis trente ans que le juif a
envahi la Franc-Maçonnerie et l'a plus visiblement
dirigée.
Est-il utile de répéter à de bons Français
que les juifs qui, disent-ils, n'ont point perdu
leur foi en la reconstruction du Temple,
cachent, sous cette parole symbolique, sous
cette revendication de leur nationalité, la volonté
de faire, du monde entier, un temple gigantesque
ou les enfants d'Israël seront prêtres
et rois et où les hommes de tous les climats et
de toutes les races, réduits à la servitude par
l'organisation capitaliste, travailleront à la
gloire de Javeh. Tout cela peut se dire, mais
ne se prouve pas, ne peut encore se prouver.
Ceux-là seuls qui ont vécu dans Tintimilé de
l'Ordre maçonnique qui en ont deviné la pensée
secrète, — non cette pensée que disent les
hommes, mais celle qui se dégage des faits,
des symboles, des coutumes, — ceux-là seuls
peuvent avoir la profonde conviction de celte
vérité.
C'est grâce à d'immenses et patients travaux
que les Israélites, ont pu acquérir la situation
prépondérante qu'ils occupent aujourd'hui. C'est
par de savantes et subtiles intrigues qu'ils travaillent
à leur triomphe définitif.
La domination financière et politique du juif
ne pourra s'établir définitivement qu'après la
destruction, dans tous les pays —par les Loges,
par la Presse, par les moyens divers que procurent
l'argent et la ruse — de toutes les institutions,
de toutes les forces, de toutes les traditions,
qui forment comme l'ossature de chaque
Patrie.
En 1901, Israël avait résolu de s'attaquer,
chez nous, avec le concours de la Maçonnerie,
à ce bloc intact encore : l'Armée. On avait l'intention
de substituer, peu à peu, à ce corps d'officiers
qui, jamais, depuis trente-cinq années, ne
s'est révolté contre la Piépublique bourgeoise,
des hommes plus ardemment dévoués au régime
ploutocratique actuel . On voulait, en un mot,
ainsi que je vous l'ai dit déjà, créer une année
de coup d'Etat maçonnique, de coup d'Etat
juif.
C'était, en France, la continuation logique
de l'oeuvre si patiemment poursuivie par les
Israélites depuis tant de siècles.
Vous le savez, le franc-maçon se fit l'auxiliaire
de cette tentative audacieuse, mais prématurée.
Là où il y avait un foyer autour duquel
on redisait encore des légendes françaises
de foi ou de batailles, là où l'on évoquait avec
piété ces souvenirs antiques sans lesquels nous
n'aurions plus l'entière notion de la Patrie, le
Franc-Maçon s'est introduit, a pris son crayon
d'un sou, son calepin sale et a noté ce qu'il
entendait, ce qui aurait pu déplaire au juif, ce
qui aurait pu jeter dans des âmes neuves un
germe de révolte contre les oppresseurs de la
Pensée française. De son gros soulier crotté, le
Franc-Maçon a jeté bas ce foyer paisible. Par
ses dénonciations secrètes, ses calomnies anonymes^
il a désespéré des hommes, ruiné des
familles, détruit de modestes espérances utiles
au bien de la Patrie. Il a tout foulé aux pieds,
tout pollué et il n'a pas vu, derrière lui, à l'abri
de l'atteinte des lois et des hommes, le juif.
l'étranger, rire triomphalement de sa monstrueuse
besogne.
Le très débile et très pauvre homme dont je
tentais, en commençant ce chapitre, de vous
faire le portrait, n'aurait certes pas été capable
d'entreprendre, de sa propre initiative, une
oeuvre pareille. Malgré ses infirmités morales,
malgré ses lâchetés et ses défaillances, ce n'est
pas sciemment qu'il travaillerait à là destruction
de sa patrie. Pensez-y, sa femme assiste
tous les dimanches à la messe, ses fils sont au
régiment et, dès leur naissance, il les fit porter
à l'église prochaine pour recevoir ce baptême
qui accueilHt, dès leur entrée en ce monde,
toutes ces générations dont les douleurs, les
travaux et les combats firent la France de jadis.
Non, cet homme n'est pas aussi coupable qu'on
le croit. Il subit cette puissante influence juive
qui, depuis cent ans, a transformé notre caractère
national. C'est à la suggestion juive qu'il
obéit.
Ce ne sont pas seulement les symboles et les
légendes qui dans la Franc-Maçonnerie, sont
d'origine hébraïque. La méthode même employée,
au point de vue politique, par cette société
secrète, n'a rien de français. Des Fran
çais n'auraient pas inventé l'espionnage des
officiers et ne se livreraient pas a mille besognes
honteuses de ce genre si la mentalité juive
n'avait pas remplacé chez eux cette bravoure et
cette loyauté qui furent toujours, en France,
des vertus nationales.
C'est par la dénonciation anonyme, par la
ruse, par le mensonge, que la Franc-Maçonnerie
détruit peu à peu les institutions qui la gênent.
Je vais vous en donner un nouvel exemple :
Dans le rapport secret de la commission de
propagande du Couvent de 1(S99, le F.\ Dutilloy,
rapporteur, écrivait ceci :
« Une correspondance anti-cléricale discrète,
« adressée à de nombreux journaux, fait péné-
« irer dans certaines réo-ions les idées maçon-
« niques contre lesquelles des préventions sé-
« culaires étaient jusqu'ici profondément enra-
« ci nées. »
Un autre rapporteur de la même commission
disait, en 1901 :
ft D'autres dépenses, enfin, ont attiré notre
(( attention, celles portées à divers postes que
« nous pourrions placer sous la rubrique « Pu-
« blicités ». Entre elles, il en est une que jus-
« tifie l'existence, le fonctionnement d'un organe
« de propagande habilement conçu, qui rend
« d'incontestables services à toute la presse
ft républicaine et anti-cléricale de ce pays, d'au-
« tant mieux que sa véritable origine demeure
« insoupçonnée du monde profane... On comft
prend avec quelle extrême circonspection, il
« convient d'aborder de tels sujets et la con-
« fiance toute paternelle dont le Couvent a in-
« vesti sa commission de propagande nous parce
donnera certainem^ent de n'en point dire da-
« vantage, — sauf à nous permettre d'affirmer
« qu'il paraît difficile d'accomplir une meilleure
« tâche à un taux plus économique. »
La publication de la feuille en question a
toujours été entourée, au Grand- Orient de
France, d'un profond mystère. Celui qui en est
Fauteur est remboursé de ses frais par le Secrétaire
général lui-même qui signe le mandat de
paiement comme s'il touchait personnellement
ces sommes. Le nom de l'éditeur-rédacteur de
« l'organe de propagande habilement conçu »
ne figure donc pas sur les registres de comptabilité.
La feuille ultra-secrète, dont tant de Maçons
ne soupçonnent pas l'existence, est un simple
papier autographié à la manière de la « Lanterne
de Boquillon ». Ça s'intitulait, il y a deux ou
trois ans : Lr Semaine de France, correspondance
de la résistance laïque, et on y lisait,
près du titre, cette note : La Semaine de
France n est pas un Journal. C'est un service
d'informations spéciales et de matériaux de
polémique strictement privé, adressé aux seuls
journalistes républicains adhérents. Depuis
quelque temps le titre a été modifié ainsi : Correspondance
de la Résistance laïque. {La Semaine
de France.)
L'adresse de cette feuille est : 13, rue de La
Tour-d'Auvergne.
Son auteur est M. Emile Lemaitre, membre
du Conseil de l'Ordre, conseiller municipal de
Boulogne-su r-Mer.
La Semaine de France, oeuvre de prédilection
du Grand-Orient, est un recueil des ignominies
dont se rendent coupables, parait-il, les prêtres,
moines, séminaristes, etc. Il ne s'agit làdedans
que d'assassinats, de vols, d'attentats à la
pudeur. Les informations de la Correspondance
de la Résistance laïque débutent toujours ainsi :
« Il y a quelques jours... » ou « mardi dernier »
ou encore « dans son audience du 3 septembre
la cour d'assises de... etc »; et l'on a soin dene
pas autrement préciser. C'est assez dire que
« l'organe habilement conçu » réédite de très
anciennes histoires dont la répétition clans la
presse a pour conséquence d'entretenir ou de
provoquer la haine du prêtre. Je suis bien persuadé
que les très nombreux journaux qui ont
recours, faute de copie, kla Seiiirune de France,
seraient fort embarrassés de prouver l'authenticité
des événements aussi variés qu'extraordinaires
dont ils lui empruntent le récit.
Le procédé est tout à fait maçonnique, tout à
fait juif, extrêmement lâche et peu dangereux
pour celui qui en use.
Nos Israélites ont tout intérêt à distraire
l'opinion pubhque de leurs méfaits, et ils y
réussissent, car ils ont beaucoup de journaux
à leur disposition. Vous vous souvenez que le
F.'. Péchard, commissaire de police, trouva
1,800,000 francs dans un coffre-fort appartenant
aux Assomptionnistes. Ce fut un scandale
formidable. Les pontifes radicaux et socialistes
démontrèrent, au moyen de cet exemple, à la
multitude effrayée, que si les Congrégations
continuaient à faire de semblables économies,
elles ne tarderaient pas à être propriétaires du
pays tout entier. Et le bon peuple fut de cet
avis.
J'avoue, qu'à Tépoque, cela m'amusa fort;
car rien ne me réjouit autant que l'ironie puissante
qui se dégage, de nos jours, de la plupart
des événements. En effet, l'indignation soulevée
parles fameux 1,800,000 francs de la rue François-
P'' n'était-elle pas comique? N'était-il pas
étrange de voir les journaux juifs ou maçonniques
dénoncer le péril national créé par les richesses
des Congrégations, alors qu'on se taisait
avec le plus grand soin sur le cas des
Israélites de la haute banque, possesseurs de
milliards volés à l'épargne française.
Le petit papier du F .

. Emile Lemaitreproduit,
dans un cercle plus restreint, les mêmes effets.
Les prêtres séculiers ou réguliers y sont représentés
comme des gens bons à pendre, d'abominables
bandits indignes de pitié. Les braves
gens des campagnes, à qui on le répète tous
les jours, finissent par en être persuadés, et
pendant qu'ils s'entretiennent des crimes cléricaux,
ils ne pensent pas à mal, c'est-à-dire à
nos Juifs. D'autre part, les publications de ce
genre sont des instruments de guerre civile.
Elles créent, à la longue, une opinion publique
toute factice qui permet, un jour, à un
Combes, de proscrire, « au nom du pays tout
entier », une partie notable de ses concitoyens.
Si nous laissonsopérerle Juif et son compèr
Franc- Maçon, non seulement nous verrons
supprimer le peu de libertés qui nous restent,
mais nous courrons le risque d'être expulsés de
France le jour où cela plaira à Benjamin Cohen.
Celui-ci nous ayant déjà vidé nos poches,
il est assez naturel qu'il nous mette bientôt à la
porte de chez nous.

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