Nature des camps de concentration pendant la guerre et conditions de vie dans
ces camps et les chambres a gaz magiques.
Dans son livre récent Adolf Hitler (Londres, 1973) Colin Cross, qui aborde avec plus
d'intelligence qu'on n'en rencontre habituellement dans ce domaine plusieurs problèmes de cette
période, fait remarquer très intelligemment que "cela ne servait absolument à rien, de n'importe quel
point de vue rationnel, de déplacer des millions de Juifs d'un bout à l'autre de l'Europe et de les
assassiner, à un moment où l'Allemagne était acculée et faisait la guerre sur plusieurs fronts dans des
conditions désespérées" (p. 307). Très juste! Il nous est donc permis de nous demander si cette
politique déraisonnable était vraisemblable et si elle était même possible. Est-il vraisemblable qu'au
plus fort de la guerre, quand les Allemands luttaient désespérément pour survivre, ils aient transporté
des millions de Juifs sur des centaines de kilomètres vers des abattoirs humains compliqués et coûteux?
Rien que le transport de trois ou de quatre millions de Juifs à Auschwitz (en supposant qu'il y avait
autant de Juifs en Europe, ce qui n'était pas le cas) aurait représenté pour le système de transports
allemand, sollicité au maximum pour l'approvisionnement de l'immense front de l'Est, une difficulté
insurmontable. Le transport, le logement, l'alimentation, l'habillement des Six Millions de Juifs
mythiques et des innombrables autres détenus d'autres nationalités dans les camps de concentration
auraient paralysé les opérations militaires allemandes, purement et simplement. Rien ne nous permet de
supposer que les Allemands si bien organisés et si efficients auraient risqué le sort de la guerre pour
cette fantaisie cruelle.
Par contre, le transport à Auschwitz de 363.000 détenus – chiffre raisonnable qui est le total
connu des prisonniers qui furent enregistrés dans ce camp – pendant les années de guerre est
compréhensible en vue de leur mise au travail dans ce complexe industriel. En fait, sur les 3 millions de
Juifs qui restaient en Europe, il est certain qu'il n'y en eut jamais plus de 2 millions internés
simultanément, et il est probable que ce total se rapprochait beaucoup plus de 1.500.000.
plus loin, dans le Rapport de la Croix Rouge, que des populations juives entières, comme en Slovaquie,
ne furent pas déportées, tandis que d'autres furent mises dans des ghettos tels que Theresienstadt. En
outre, les déportations des Juifs d'Europe occidentale furent beaucoup moins nombreuses. Nous avons
déjà fait remarquer que Reitlinger estime qu'il y eut seulement 50.000 Juifs français – sur 320.000 – qui
furent déportés et internes.
On doit se demander aussi s'il aurait été possible, physiquement, de détruire des millions de Juifs
prétendument assassinés. Les Allemands en eurent-ils le temps? Est-il vraisemblable d'imaginer qu'ils
auraient incinéré des millions de gens alors qu'ils manquaient tellement de main d'oeuvre et qu'ils
avaient besoin de tous les prisonniers de guerre pour produire des armements? Aurait-il été possible de
détruire et de faire disparaître toute trace de millions de gens en six mois? Aurait-on pu garder secrètes
des concentrations aussi énormes de Juifs et des exécutions sur une si grande échelle? C'est le genre de
questions que devrait se poser toute personne sensée, dotée d'esprit critique, qui pense par elle-même
au lieu de se laisser influencer par tous les "bourrages de crâne". Cette personne sensée découvrira
alors rapidement que la légende des Six Millions est réduite à néant non seulement par les statistiques
et les documents probants que nous avons cités dans cette étude, mais aussi par des simples
considérations de logistique.
Bien qu'il fût impossible que des millions de détenus eussent été assassinés dans les camps de
concentration allemands, on a fortement exagéré la nature de ces camps et les conditions de vie qui y
régnaient pour rendre cette affirmation plausible. William Shirer, dans un passage typiquement
irréfléchi de son livre, dit que "Tous les trente et quelques principaux camps de concentration nazis
étaient des camps de la mort" (ibid, p.1150). C'est complètement faux et ce n'est même plus accepté
maintenant par les principaux propagateurs de la légende de l'extermination. Shirer cite aussi le livre
d'Eugen Kogon The Theory and Practice of Hell (N.Y. 1950, p.227) qui fixe le total des morts de tous
les camps au chiffre ridicule de 7.125.000 bien que Shirer reconnaisse dans une note au bas de la page
Les "camps de la mort" derrière le Rideau de Fer
En 1945, la propagande alliée prétendait que tous les camps de concentration, spécialement ceux
d'Allemagne même, avaient été des "camps de la mort", mais cela ne dura pas longtemps. Harry Elmer
Barnes, éminent historien américain, a écrit à ce sujet: "Ces camps (de la mort) furent présentés d'abord
comme les camps d'Allemagne tels que Dachau, Bergen-Belsen, Buchenwald, Sachsenhausen et Dora,
mais il fut bientôt démontré qu'il n'y avait pas eu d'extermination systématique dans ces camps. On
dirigea alors l'attention vers Auschwitz, Treblinka, Chelmno, Jonowska, Tarnow, Ravensbrück,
Mauthausen, Brezeznia et Birkenau, ce qui n'épuise pas cette qui a été allongée suivant le besoin"
(Rampart Journal, été 1967). Il s'était passé ceci: des observateurs honnêtes faisant partie des troupes
d'occupation britanniques et américaines en Allemagne, qui avaient visite les camps de concentration
dans la zone non occupée par l'Armée Rouge, tout en reconnaissant que beaucoup de détenus étaient
morts de maladie et de faim au cours des derniers mois de la guerre, n'avaient trouvé aucune trace de
"chambres à gaz". Résultat: les camps de l'Est de l'Europe, dans la zone d'occupation soviétique, tels
qu'Auschwitz et Treblinka, furent places alors sur le devant de la scène dans le rôle de "centres
d'extermination" horribles (bien que personne ne fût autorisé à aller les visiter), et cette tendance s'est
maintenue jusqu'à présent. On prétend que toutes les horreurs possibles et imaginables se passèrent
dans ces camps, mais comme il y a un Rideau de Fer bien solide à la ligne de démarcation, personne ne
put jamais le vérifier. Les communistes prétendirent que 4 millions de détenus furent tués à Auschwitz
dans des chambre à gaz gigantesques pouvant contenir 2000 personnes, et personne ne pouvait prouver
le contraire
Quelle est la vérité sur les soi-disant "chambres a gaz?
Stephen F. Pinter, qui fut pendant 6 ans juriste du Ministère de la Guerre des Etats-Unis pour les
forces d'occupation en Allemagne et en Autriche, publia la déclaration suivante dans la revue
catholique de très grande diffusion Our Sunday Visitor du 14 juin 1959:
"J'ai été à Dachau pendant 17 mois après la guerre comme juriste du Ministère de la Guerre des
Etats-Unis, et je peux affirmer qu'il n'y avait pas de chambre a gaz à Dachau. C'était un four crématoire
qu'on montrait aux visiteurs en leur disant que c'était une chambre à gaz. Il n'y eut pas non plus de
chambre à gaz dans les autres camps de concentration d'Allemagne. On nous raconta qu'il y avait une
chambre à gaz à Auschwitz, mais comme c'était la zone d'occupation soviétique, nous ne pûmes pas y
faire une enquête puisque les Soviétiques nous refusèrent l'autorisation d'y aller. D'après ce que j'ai pu
déterminer pendant les six années que j'ai passées en Allemagne et en Autriche après la guerre, il y eut
un certain nombre de Juifs tués, mais ce chiffre n'atteignit certainement jamais un million. J'ai interrogé
des milliers de Juifs qui avaient été enfermés dans des camps de concentration en Allemagne et en
Autriche, et je me considère comme étant très qualifié pour parler de cette question." C'est là un son de
cloche très différent de la propagande habituelle. L'histoire du four crématoire présenté comme une
"chambre à gaz" est très intéressante car c'est un truc qui s'est employé souvent puisqu'on n'a jamais
retrouvé de "chambre à gaz" dans ces camps. On utilise aussi délibérément le terme trompeur de
gasofen (four à gaz) pour faire confondre une chambre à gaz avec un four crématoire. Celui-ci était
habituellement un four normal semblable aux fours crématoires utilisés actuellement dans tous les
cimetières; on l'employait tout simplement pour incinérer les cadavres des personnes mortes au camp à
la suite de diverses causes naturelles, de maladies infectieuses spécialement. Ce fait fut prouvé d'une
façon concluante par le cardinal Faulhaber, archevêque de Munich. Il fit savoir aux Américains que
30.000 personnes avaient été tuées à Munich au cours des bombardements alliés de septembre 1944.
L'archevêque demanda alors aux autorités allemandes d'incinérer les corps des victimes dans le four
crématoire du camp de Dachau, mais on lui répondit que c'était impossible puisqu'il n'y avait qu'un seul
four qui ne pouvait pas incinérer autant de cadavres. Il est donc bien évident que ce même four était
tout aussi insuffisant pour incinérer les 238.000 cadavres de Juifs qui, prétend-on, auraient été brûlés à
Dachau. Pour y parvenir, ce four crématoire aurait dû fonctionner jour et nuit pendant 326 années et
l'on aurait recueilli 530 tonnes de cendres.'
Le nombre de morts diminue
Les totaux du nombre de détenus morts à Dachau, tels qu'ils furent présentés successivement au
public, sont un exemple typique du genre d'exagérations qui furent corrigées depuis lors d'une manière
radicale. En 1946, Philip Auerbach, Secrétaire d'Etat juif du gouvernement bavarois qui, entre
parenthèses, fut reconnu coupable par la suite de s'être approprié des sommes qu'il avait réclamées à
titre de dommages et intérêts pour des Juifs qui n'existaient pas, dévoila une plaque au camp de Dachau
rappelant le souvenir des 238.000 personnes incinérées à cet endroit. Depuis lors, le chiffre officiel des
morts a dû être corrigé constamment vers le bas et se situe maintenant à 20.600 seulement, décès dus
principalement au typhus et à la famine, uniquement à la fin de la guerre. Nous en sommes donc à 10%
du chiffre initial, et l'on continuera certainement à corriger ce total, opération qui se fera un jour sur le
chiffre légendaire de 6 millions. L'estimation actuelle du total des décès à Auschwitz nous offre un
autre exemple de diminution impressionnante. Même Reitlinger ne croit plus à l'absurdité des 3 ou 4
millions de morts. Il ramène maintenant ce chiffre à 600.000, et bien que ce total soit encore
extrêmement exagéré, c'est une réduction significative par rapport à 4 millions et l'on peut s'attendre à
de nouvelles rectifications. Quant à Shirer, il cite cette dernière estimation de Reitlinger sans remarquer
qu'elle ne cadre pas avec ce qu'il affirme plus haut, à savoir que 300.000 Juifs hongrois environ – donc
la moitié des 600.000 – "auraient été tués en 46 jours", encore un bel exemple du genre d'insanités
qu'on écrit sur ce sujet.
Des conditions humaines
La mort de plusieurs milliers de détenus des camps de concentration pendant les derniers mois
chaotiques de la guerre nous incite à nous demander: "Quelles étaient les conditions de vie dans les
camps de concentration pendant la guerre?"
Ces conditions ont été déformées et falsifiés délibérément dans d'innombrables livres
extrêmement sinistres et déplaisants. Le rapport de la Croix Rouge, que nous examinerons plus loin,
démontre de façon probante que les camps étaient bien administrés pendant la guerre. Les détenus qui
travaillaient recevaient une ration quotidienne de 2750 calories au moins, même en 1943 et 1944, soit
plus que le double de la ration moyenne des civils en Allemagne occupée à partir de 1945. Les détenus
recevaient régulièrement des soins médicaux et ceux qui tombaient gravement malades étaient
transférés à l'hôpital. Contrairement à ce qui se passait dans les camps soviétiques, tous les détenus
pouvaient recevoir des colis de la Croix Rouge (nourriture, vêtements, médicaments). La Justice du 3·
Reich fit des enquêtes poussées dans tous les cas d'arrestations, et les personnes qui étaient reconnues
innocentes étaient libérées; les détenus reconnus coupables de crimes graves dans le camp étaient jugés
par des cours martiales et exécutés; les Archives Fédérales de Coblence contiennent une directive de
Himmler de janvier 1943 concernant ces exécutions et soulignant "qu'on ne doit pas permettre de
brutalités" (Manvell & Frankl, ibid, p.312). Il y eut parfois des cas de brutalité, mais ils firent l'objet
d'une enquête immédiate et minutieuse du juge SS Dr. Konrad Morgen de la Police Criminelle du
Reich qui avait pour tâche d'enquêter sur les irrégularités commises dans les camps. C'est Morgen qui
exerça des poursuites contre Koch – commandant de Buchenwald – en 1943, pour des cruautés qui
furent commises dans son camp, et il y eut un procès public. Oswald Pohl, l'administrateur des camps
de concentration, qui fut traité si durement à Nuremberg, était partisan de la peine de mort pour Koch,
fait très significatif. En fait, le tribunal SS condamna Koch à mort mais lui offrit la possibilité d'aller
combattre au front de l'Est. Cependant, avant qu'il puisse choisir cette solution, le prince Waldeck, chef
de la SS du district, le fit exécuter. Ce cas nous prouve amplement avec quelle sévérité la SS jugeait les
actes de brutalités inutiles. Plus de 800 cas de ce genre firent l'objet d'enquêtes et de jugements par des
tribunaux SS. Morgen déclara à Nuremberg qu'il avait parlé confidentiellement avec des centaines de
détenus pour connaître les conditions qui régnaient dans les camps. Il trouva peu de détenus sousalimentés,
sauf dans les hôpitaux, et il constata que la cadence de travail et le rendement des détenus
étaient beaucoup plus faibles que ceux des ouvriers allemands. Nous avons déjà présenté les
témoignages de Pinter et du cardinal Faulhaber réfutant les accusations d'extermination à Dachau, et
nous avons vu comment on corrige continuellement le total des morts de Dachau pour le ramener à des
chiffres plus vraisemblables. En fait, le camp de Dachau, près de Munich, est un exemple assez typique
de ces lieux de détention. Ernst Ruff, dirigeant communiste, déclara le 18 avril 1947 devant le Tribunal
de Nuremberg, que les prisonniers de Dachau étaient traités humainement sur les chantiers, dans les
usines et au camp même. Jan Piechowiak, un des chefs de la Résistance polonaise, détenu à Dachau du
22 mai 1940 au 29 avril 1945, déclara aussi le 21 mars 1946 que les prisonniers y étaient bien traités et
que les SS du camp étaient "bien disciplinés". Berta Schirotschin travailla au service de ravitaillement
du camp de Dachau pendant toute la guerre; elle déclara que les détenus qui travaillaient reçurent
jusqu'au début de 1945, et malgré les privations croissantes en Allemagne, leur 2· petit déjeuner
réglementaire à 10 h tous les matins.
Des centaines de déclarations sous serment faites pour les procès de Nuremberg témoignent des
conditions humaines qui régnaient dans les camps de concentration, mais on a toujours mis en évidence
les témoignages défavorables susceptibles d'être utilisés par la propagande antiallemande. Ces
documents révèlent aussi que les témoins juifs, pleins de ressentiment à cause de leur déportation et de
leur internement dans des camps, avaient tendance à exagérer fortement les rigueurs des conditions de
détention, tandis que des prisonniers politiques d'autres nationalités, tels que ceux que nous venons de
citer, présentaient généralement les choses avec plus de pondération. Dans plusieurs cas, on ne permit
pas à des anciens détenus, comme Charlotte Bormann, dont la relation des faits ne concordait pas avec
l'image de propagande fabriquée à Nuremberg, de venir témoigner.
Le chaos inévitable
La situation ordonnée qui régnait dans les camps de concentration allemands se détériora
lentement au cours des derniers mois terribles de la guerre en 1945. Le rapport de la Croix Rouge de
1948 explique que les bombardements systématiques des Allies paralysèrent les transports et les
communications, le ravitaillement ne parvenait plus dans les camps et le manque de nourriture fit périr
un nombre croissant de personnes, non seulement dans les camps, mais aussi parmi la population
civile. Il faut y ajouter une grande surpopulation dans les camps (à cause des transferts des camps de
l'Est) et les épidémies de typhus qui en résultèrent. Des colonnes de détenus épuisés arrivèrent dans les
camps d'Allemagne où les prisonniers supportaient déjà de grandes privations. Le camp de Bergen-
Belsen, près de Brème, se trouva dans une situation particulièrement chaotique à partir de janvier 1945,
et le médecin de Himmler, Felix Kersten, explique que la réputation de "camp de la mort" faite à
Bergen-Belsen fut due uniquement à la terrible épidémie de typhus qui s'y déclara en mars 1945.
(Memoirs 1940-1945, Londres 1956). Il est certain que ces conditions effrayantes furent la cause de
plusieurs milliers de décès, et ce sont ces conditions qui sont reflétées par ces photos d'êtres humains
décharnés et de tas de cadavres que les propagandistes publient et republient à plaisir sous le titre de
"victimes de la politique d'extermination nazie".
Une appréciation étonnamment honnête de la situation à Bergen-Belsen en 1945 fut publiée dans
History of the Second World War de Purnell (Vol.7, N· 15) par le docteur Russell Barton, actuellement
directeur et psychiatre du Severalls Hospital, Essex. Il passa un mois dans ce camp après la guerre
comme étudiant en médecine. Son récit montre très clairement quelles furent les véritables causes de la
mortalité dans ces camps vers la fin de la guerre et comment survinrent des conditions aussi pénibles.
Le Dr Barton explique que le général Glyn Hughes, officier médecin britannique qui prit le
commandement de Bergen-Belsen en 1945 "ne pensait pas qu'il y avait eu des atrocités au camp"
malgré la discipline et le travail pénible. "La plupart des gens", écrit le Dr Barton, "attribuaient les
conditions de vie des détenus à une intention délibérée des Allemands... Les détenus désiraient
vivement citer des exemples de brutalité et de négligence des gardiens, et les journalistes qui les
interviewaient interprétaient la situation suivant les besoins de la propagande dans leur pays." Le Dr
Barton explique cependant très bien que la famine et la maladie étaient inévitables dans les conditions
de la fin de la guerre qui existèrent seulement dans les tout derniers mois. "D'après ce que nous
racontaient les prisonniers, il semblait que les conditions ne furent pas trop mauvaises au camp jusque
vers la fin de 1944. Les baraquements étaient installés parmi des pins et il y avait dans chaque
baraquement des toilettes, lavabos, douches et poêles pour le chauffage." Il explique aussi la cause du
manque de nourriture. "Des médecins militaires allemands me racontèrent qu'il était devenu de plus en
plus difficile de transporter du ravitaillement au camp depuis quelques mois. Les avions alliés
mitraillaient et bombardaient tous les véhicules sur les routes... Je fus surpris de trouver des rapports
portant sur deux ou trois ans, notant les grandes quantités de nourriture utilisées pour la préparation des
repas à la cuisine. J'acquis alors la conviction, contrairement à l'opinion répandue, qu'il n'y avait jamais
eu de politique visant délibérément à affamer les détenus. J'en eus la confirmation en voyant le grand
nombre de détenus bien nourris. Pourquoi donc y en avait-il tant qui étaient sous-alimentés?... Les
raisons principales de la situation de Bergen-Belsen à la fin de la guerre furent la maladie, le
surpeuplement à cause de l'arrivée des détenus des camps de l'Est, l'absence de discipline dans les
baraquements et l'approvisionnement insuffisant en nourriture, en eau et en médicaments."
L'indiscipline provoqua des bagarres à cause de la distribution de la nourriture: les Anglais durent tirer
à la mitrailleuse et faire passer leurs tanks et leurs voitures blindées dans les rues du camp pour calmer
les esprits. Indépendamment des décès inévitables dans ces circonstances, Glyn Hughes estimait qu'il y
avait eu environ "1000 détenus qui moururent à cause de l'abondance soudaine de nourriture, les
soldats anglais leur distribuant leurs propres rations et leur chocolat." Ayant été lui-même à Bergen-
Belsen juste après la fin de la guerre, le Dr Barton est donc très averti quant aux mensonges de la
mythologie des camps de concentration et il conclut: "Pour essayer de déterminer les causes des
conditions découvertes à Bergen-Belsen, il fallait éviter de se laisser prendre par l'étalage horriblement
spectaculaire des tas de cadavres faméliques qui étaient vraiment un ''morceau de choix'' pour la
propagande alliée." "Parler naïvement des conditions qui régnaient dans les camps à la fin de la guerre,
comme si elles avaient dépendu uniquement de la ''bonté'' ou de la ''méchanceté'' des uns et des autres,
c'est montrer qu'on ignore complètement des éléments du problème..."
Photos truquées
Cette propagande ne se contenta pas d'utiliser des situations réelles telles que celles de Bergen-
Belsen à la fin de la guerre: elle utilisa et elle utilise encore des photos et des films d'atrocités
entièrement truqués. En effet, les conditions terribles de Bergen-Belsen se retrouvèrent dans très peu de
camps qui, pour la plupart, échappèrent aux pires difficultés et dont tous les détenus survécurent en
bonne santé. On utilisa donc carrément des faux pour exagérer les conditions d'horreur. Un cas
saisissant d'un faux de ce genre fut révélé dans la revue britannique Catholic Herald du 29 octobre
1948: à Kassel, on obligea tous les Allemands à assister à la projection d'un film sur les "atrocités" de
Buchenwald. Un médecin de Göttingen se reconnut sur l'écran en train de soigner les victimes, mais il
n'avait jamais été à Buchenwald! Après un moment d'ahurissement, il se rendit compte qu'il venait de
voir des scènes d'un reportage tourné par les Allemands eux-mêmes après les terribles bombardements
de Dresde par les Alliés le 13 février 1945, où ce médecin avait prêté son aide. Ce film fut projeté à
Kassel le 19 octobre 1948. Après les bombardements de Dresde qui firent 135.000 victimes, pour la
plupart des réfugiés de l'Est, femmes et enfants, les corps des victimes furent mis en tas de 400 à 500
cadavres et on les fit brûler plusieurs semaines. Telles étaient les scènes, soi-disant de Buchenwald, que
le médecin avait reconnues.
La confection de photos truquées représentant des atrocités de la guerre n'est pas neuve. Nous
renvoyons à cet effet le lecteur au livre d'Arthur Ponsonby, Falsehood in Wartime (Londres, 1928), qui
présente les photos truquées des "atrocités" allemandes de la Première Guerre Mondiale. Ponsonby cite
notamment "l'usine à cadavres" et "le bébé belge aux mains coupées" qui rappellent de façon frappante
la propagande sur les "atrocités nazies". F. J. P. Veale explique dans son livre que le faux "pot de savon
humain" présenté solennellement par l'accusateur public soviétique au procès de Nuremberg faisait le
pendant avec la fameuse invention des Anglais, en 14-18, de "l'usine à cadavres" ou ces vampires de
Teutons, déterreurs de cadavres, produisaient, disait-on, divers articles au moyen de la transformation
chimique des cadavres (Veale, ibid, p.192). Cette accusation inventée de toutes pièces par les Anglais
fut une de celles pour lesquelles le gouvernement britannique présenta ses excuses à l'Allemagne après
1918. On en fit une nouvelle mouture après 1945 avec les abat-jour en peau humaine qui étaient
certainement "de la même farine" que le "savon humain" des philanthropes soviétiques! En fait,
Manvell et Frankl reconnaissent à contre-coeur que l'abat-jour "en peau humaine" présenté comme
preuve au procès de Buchenwald "apparut plus tard être d'origine douteuse" (The Incomparable Crime,
p.84). Cette histoire d'abat-jour figurait dans une "déclaration écrite tenant lieu de serment" d'un certain
Andreas Pfaffenberger – nous avons parlé au début de ces "déclarations tenant lieu de serment" – mais
en 1948, le général américain Lucius Clay reconnut que ces déclarations utilisées pour le procès étaient
pour la plupart de "simples ouï-dire" (non admissibles en justice); c'est ce qu'une enquête plus poussée
avait permis de constater.
Il existe une brochure excellente sur les photos truquées d'atrocités du Mythe des Six Millions:
Bild 'Dokumente' für die Geschichtsschreibung? du Dr. Udo Walendy (Vlotho/Weser, 1973), et nous
reproduisons ci-contre un des nombreux exemples cités. L'origine de la première photo est inconnue,
mais la deuxième est un montage photographique. Un examen attentif montre immédiatement que les
personnes debout proviennent de la première photo et qu'on a surimprimé un tas de cadavres devant ces
personnes. Il n'y a plus de palissade derrière et l'on obtient ainsi une "photo" d'atrocité toute neuve. Ce
faux vulgaire et grossier est une illustration de la page 341 du livre de R. Schnabel sur la SS Macht
ohne Moral: eine Dokumentation über die SS (Francfort, 1957), avec la légende "Mauthausen".
(Walendy cite 18 autres exemples de faux dans le livre de Schnabel). La même photo fut publiée dans
les Proceedings of the International Military Tribunal, Vol.XXX, p.421, en prétendant également que
c'était une photo prise au camp de Mauthausen. On la retrouve, sans légende, dans le livre d'Eugene
Aroneanu Konzentrationslager, Document F.321 pour le Tribunal International de Nuremberg; dans le
livre de Heinz Kuhnrich Der KZ-Staat (Berlin, 1960, p.81); dans celui de Vaclav Berdych Mauthausen
(Prague, 1959); et dans celui de Robert Neumann Hitler-Aufstieg und Untergang des Dritten Reiches
(Munich, 1961).
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