samedi 3 avril 2010

sagashoah 3

Auschwitz et les Juifs de Pologne
Le camp de concentration d'Auschwitz près de Cracovie en Pologne est toujours cité comme le
centre de la prétendue extermination de millions de Juifs. Nous verrons plus loin comment, quand des
témoins honnêtes constatèrent après la guerre, dans les zones d'occupation britannique et américaine,
qu'il n'y avait pas eu de "chambres à gaz" dans les camps de concentration tels que Dachau et Bergen-
Belsen, on déplaça alors l'attention du public vers les camps de l'Est, Auschwitz particulièrement. On
affirma qu'il y avait eu, sans aucun doute possible, des chambres à gaz à Auschwitz. Malheureusement
(ou heureusement, selon les points de vue), les camps de l'Est se trouvaient en zone russe, de sorte
qu'on ne pouvait pas vérifier la véracité de ces affirmations. Les Soviétiques ne permirent la visite du
camp d'Auschwitz que 10 ans environ après la guerre, ce qui leur donna tout le temps de modifier son
aspect et de rendre plausible l'affirmation qu'on y avait exterminé des millions de personnes. Ceux qui
doutent que les Soviétiques soient capables d'une telle tromperie n'ont qu'à penser aux monuments
construits en Union Soviétique aux endroits où des milliers de personnes furent assassinées par la
police secrète de Staline, alors que les inscriptions sur ces monuments prétendent qu'il s'agit de
victimes des troupes allemandes pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Quant au camp d'Auschwitz, il s'agissait en réalité du camp de concentration industriel le plus
grand et le plus important de tous produisant toutes sortes de matières pour l'industrie de guerre. Il
comprenait des fabriques de caoutchouc synthétique et de dérivés du charbon de l'I.G. Farben-Industrie
dont la main-d'oeuvre était composée de détenus. Il y avait aussi une station de recherche agricole avec
les laboratoires, des pépinières, un élevage de bétail et des usines d'armement de Krupp. Nous avons
déjà fait remarquer que ce genre d'activité était la fonction principale des camps de concentration;
toutes les grandes firmes y avaient des filiales et la SS créait même ses propres usines. Les relations des
visites des camps par Himmler montrent qu'elles avaient principalement pour but de contrôler leur
capacité de rendement industriel. Quand il visita Auschwitz en mars 1941 en compagnie de directeurs
de la firme I. G. Farben, il ne s'intéressa pas aux problèmes du camp en tant que camp d'internement
mais ordonna simplement qu'on l'agrandisse pour y loger 100.000 détenus qui devaient fournir la maind'oeuvre
à l'I. G. Farben. Ceci ne cadre pas du tout avec une politique d'extermination de millions de
prisonniers.

Des millions et encore des millions
C'est pourtant dans ce seul camp que, suppose-t-on, les Allemands auraient exterminé près de la
moitié des Six Millions de Juifs, et certains auteurs parlent même de 4 ou de 5 millions. Quatre
millions fut le total sensationnel annoncé par le Gouvernement Soviétique après que les communistes
eussent "examiné" le camp, au moment même où ils essayaient d'imputer le massacre de Katyn aux
Allemands.
Reitlinger reconnaît que les renseignements sur Auschwitz et sur d'autres camps de l'Est
proviennent des régimes communistes implantés après la guerre en Europe Orientale: "Les
témoignages sur les camps de la mort en Pologne furent recueillis principalement après la guerre par
des commissions officielles polonaises et par la Commission Centrale Historique Juive de Pologne"
(The Final Solution, p.631). Cependant, aucun témoin oculaire authentique, vivant, de ces
"exterminations par le gaz" n'a jamais été présenté ni authentifié. Benedikt Kautsky, interné pendant 7
ans dans des camps de concentration, dont 3 ans à Auschwitz, a prétendu dans son livre Teufel und
Verdammte (Zurich, 1946) qu'il y avait eu "au moins 3.500.000 Juifs tués à Auschwitz." Affirmation
remarquable puisqu'il reconnaît qu'il n'a jamais vu de chambre à gaz. Il l'avoue dans les termes
suivants: "J'ai été dans les grands camps de concentration allemands. Cependant, pour faire honneur à
la vérité, je dois dire que je n'ai jamais vu, dans aucun camp, une installation telle qu'une chambre à
gaz" (p. 272-3). La seule exécution dont il fut réellement témoin fut celle de deux détenus polonais qui
furent exécutés pour avoir tué deux détenus juifs. Kautsky fut transféré de Buchenwald en octobre 1944
pour travailler à Auschwitz-Buna; il souligne dans son livre que l'emploi de prisonniers dans l'industrie
de guerre fut une caractéristique principale du système des camps de concentration jusqu'à la fin de la
guerre. Il ne nous explique pas comment cette masse de prisonniers est conciliable avec une prétendue
politique d'extermination des Juifs.
On prétend que les exterminations à Auschwitz eurent lieu entre mars 1942 et octobre 1944;
pour tuer en 32 mois la moitié des Six Millions, donc 3 millions de Juifs, les Allemands auraient dû
tuer 94.000 personnes par mois égale 3.350 par jour, 24 heures sur 24, pendant plus de deux ans et
demi, et se débarrasser ensuite des cadavres. C'est un mensonge si risible qu'il est à peine besoin de le
réfuter.

Et pourtant, Reitlinger prétend très sérieusement que le camp d'Auschwitz était équipé pour
exterminer au moins 6.000 personnes par jour, qui auraient donné un total de 5 millions environ en
octobre 1944. Cependant, toutes ces estimations ne sont que de la "petite bière" en comparaison des
fantaisies extravagantes d'Olga Lengyel dans son livre Five Chimneys (Londres, 1959). Elle affirme
avoir été détenue à Auschwitz et qu'on incinérait dans ce camp au moins "720 cadavres par heure, soit
17.280 en 24 heures". Elle prétend aussi, qu'on y brûlait, en plus, 8.000 personnes par jour dans les
"fosses de la mort" et que cela faisait donc "en chiffres ronds, environ 24.000 cadavres qui étaient
'traités' chaque jour" (p. 80-1).
Ceci signifierait naturellement une cadence annuelle de plus de 8,5 millions. Donc, entre mars
1942 et octobre 1944, le camp d'Auschwitz aurait servi en définitive à "liquider" plus de 21 millions de
personnes, six millions de plus que la population juive du monde entier. Tout commentaire est
superflu!

Auschwitz: un témoin raconte
On commence enfin à essayer de faire connaître de nouveaux éléments concernant Auschwitz.
Ils se trouvent dans une publication récente intitulée: Die Auschwitz-Lüge: Ein Erlebnisbericht von
Thies Christophersen (Le mensonge d'Auschwitz: Relation de choses vues et vécues à Auschwitz par
Thies Christophersen), KRITIK-Verlag, D-2341 Mohrkirch, 1973. Ce témoignage, publié par l'avocat
allemand, Dr. Manfred Roeder, dans la périodique "Deutsche Burger-lnitiative", a été rédigé par Thies
Christophersen qui fut envoyé à Auschwitz – ce n'était pas un détenu! – pendant la guerre pour y
travailler dans les laboratoires de recherche de la Bunawerk pour la production de caoutchouc
synthétique pour le Kaiser Wilhelm Institute. En mai 1973 peu après la publication de ce récit, Simon
Wiesenthal le fameux "chasseur de nazis" juif, écrivit au Barreau de Francfort pour exiger qu'on fasse
comparaître devant la commission de discipline du Barreau le Dr. Roeder, membre de ce Barreau,
éditeur de la brochure et auteur de la préface. L'action réclamée par Wiesenthal fut entamée au mois de
juillet, mais non sans que de dures critiques eussent été enregistrées, même dans la Presse, qui
demandait: "Simon Wiesenthal est-il le nouveau Gauleiter d'Allemagne?" (Deutsche Wochenzeitung,
27 juillet 1973). Le récit de Christophersen est certainement un des documents les plus importants pour
étudier ce qui s'est passé réellement à Auschwitz. L'auteur a séjourné à Auschwitz pendant toute l'année
en 1944 et il visita à cette occasion tous les camps séparés constituant le grand complexe d'Auschwitz,
y compris Auschwitz-Birkenau où, prétend-on, des Juifs furent massacrés en masse. Christophersen,
quant à lui, est certain que c'est complètement faux. Il écrit: "J'étais à Auschwitz de janvier 1944 à
décembre 1944. Après la guerre, j'ai entendu raconter que les SS avaient massacré les détenus juifs en
masse et j'en fus profondément surpris. Malgré toutes les déclarations des témoins, tous les articles des
journaux et toutes les émissions de radio et de TV, je ne crois toujours pas à ces actes horribles. Je l'ai
répété constamment et partout, mais en vain. Personne ne voulait me croire." (p.14).

Le manque de place ne nous permet pas de reproduire en détail son témoignage sur ce qu'il a vu
à Auschwitz, témoignage comprenant des faits sur le train-train du camp et la vie quotidienne des
prisonniers qui diffèrent totalement des affirmations de la propagande (pp. 22-7). Ses révélations sur la
prétendue extermination pratiquée à Auschwitz sont plus importantes. "Pendant tout mon séjour à
Auschwitz, je n'ai jamais observé la moindre trace de massacres dans des chambres à gaz. En outre,
l'histoire de l'odeur de viande en train de brûler qui enveloppait le camp, qu'on raconte souvent, est un
mensonge effronté. Près du camp principal (Auschwitz-I), il y avait un grand atelier de maréchal
ferrant d'où provenait une odeur de corne brûlée qui n'était pas agréable, naturellement." (p. 33-4).
Reitlinger confirme qu'il y avait à Auschwitz cinq hauts fourneaux et cinq mines de charbon qui
constituaient le camp Auschwitz-III avec les usines de la Bunawerk (ibid, p. 452). Christophersen
reconnaît qu'il devait certainement y avoir des fours crématoires à Auschwitz puisque 200.000
personnes vivaient dans ce camp et qu'il y a des fours crématoires dans toutes les grandes villes de
200.000 habitants. Il y eut naturellement des gens qui moururent à Auschwitz, mais pas seulement des
prisonniers. La femme du supérieur de Christophersen, l'Obersturmbannführer A., est morte aussi à
Auschwitz (p. 33). L'auteur de ce récit explique: "Il n'y avait pas de secret à Auschwitz. En septembre
1944, une commission de la Croix Rouge Internationale vint inspecter le camp. Elle s'intéressa
particulièrement au camp de Birkenau, mais nous eûmes aussi plusieurs inspections à Raisko" (division
Bunawerk, p. 35).

Christophersen fait remarquer que les visites constantes, au camp d'Auschwitz, de personnes
venues de l'extérieur, montrent l'impossibilité d'une "extermination" massive qui ne pouvait quand
même pas passer inaperçue. Quand il décrit la visite de sa femme au camp, au mois de mai 1944, il
note: "Le fait que nous pouvions recevoir à tout moment des visites de nos parents prouve que
l'administration du camp n'avait rien à cacher. Si Auschwitz avait été un grand camp d'extermination,
nous n'aurions certainement pas pu recevoir de telles visites" (p. 27).

Après la guerre, Christophersen entendit raconter qu'il y avait à Auschwitz, à proximité du camp
principal, un bâtiment avec des cheminées gigantesques. "On dit que c'étaient les fours crématoires.
Pourtant, quand j'ai quitté Auschwitz en décembre 1944, je n'ai pas vu ce bâtiment à cet endroit" (p.
37). Ce bâtiment mystérieux existe-t-il aujourd'hui? Apparemment non; Reitlinger prétend qu'il fut
démoli et "détruit entièrement par le feu au vu et au su de tout le camp", en octobre 1944, mais
Christophersen n'a jamais vu cette démolition publique. Bien qu'on dise que cette destruction se fit "au
vu et au su du camp", on prétend également qu'un témoin juif seulement y assista, un certain Dr.
Bendel, et c'est l'unique témoignage sur ce fait. (Reitlinger, ibid, p. 457). C'est un cas typique de ce
genre de récits. Quand il s'agit de prouver noir sur blanc, les "témoins" deviennent étrangement évasifs;
le bâtiment a été "démoli", le document "s'est perdu, l'ordre était "verbal". On montre aujourd'hui aux
visiteurs, à Auschwitz, un petit four, en leur disant qu'il a servi à exterminer des millions de personnes.
La commission officielle soviétique qui "fit une enquête" sur le camp annonça le 12 mai 1945 qu'en
"employant des coefficients rectifiés... la commission technique d'experts a constaté que pendant la
durée d'existence du camp d'Auschwitz, les massacreurs allemands exterminèrent dans ce camp 4
millions de personnes au moins ..."
Le commentaire étonnamment sincère de Reitlinger est parfaitement correct: "Le monde est
devenu méfiant quant aux ''coefficients rectifiés'', et le chiffre de 4 millions est devenu ridicule" (ibid,
p. 460).
Finalement, le récit de Christophersen attire l'attention sur un fait très curieux: le seul accusé
absent lors du Procès d'Auschwitz à Francfort en 1963 était Richard Baer, qui avait succédé à Rudolf
Hoess comme commandant d'Auschwitz. Bien qu'il était en excellente santé, il mourut brusquement en
prison avant le début du procès, "d'une manière très mystérieuse, écrit le journal Deutsche
Wochenzeitung du 27 juillet 1973. (N.d.T.: Les autorités allemandes de Bonn refoulèrent à la frontière
Paul Rassinier, ancien détenu des camps de concentration, qui voulait assister au Procès d'Auschwitz
comme correspondant pour un journal français. Voir plus loin le chapitre consacré à Rassinier). La
mort soudaine de Baer avant qu'il puisse déposer devant le tribunal est étrange, puisque le journal
français Rivarol rappela que Baer avait toujours affirmé que, pendant toute la période de son
commandement du camp d'Auschwitz, il n'avait jamais vu de chambres à gaz, et qu'il ne croyait pas
non plus que de telles c'oses avaient existé, et que rien ne le dissuaderait d'affirmer cette vérité. En
résumé, le récit de Christophersen vient s'ajouter à un ensemble croissant de témoignages démontrant
que le complexe industriel géant d'Auschwitz (trente installations séparées, complexe divisé en deux
par la ligne de chemin de fer importante de Varsovie à Cracovie) n'était rien d'autre qu'un vaste centre
de production de l'industrie de guerre où les détenus étaient astreints à travailler, c'est certain, mais qui
n'était sûrement pas un centre d'"extermination massive".

Le ghetto de Varsovie
Quant au nombre de victimes, on prétend que les Juifs polonais souffrirent le plus de la politique
d'extermination, non seulement à Auschwitz, mais aussi dans une infinité de "camps de la mort"
découverts récemment tels que Treblinka, Sobibor, Belzec, Maidanek, Chelmno, et à plusieurs autres
endroits plus obscurs qui semblent brusquement avoir pris de l'importance. Le soulèvement dramatique
du ghetto de Varsovie en avril 1943 est mis au centre de la prétendue extermination des Juifs de
Pologne. On le représente souvent comme une révolte contre la déportation vers les chambres à gaz; il
faudrait donc croire que le sujet prétendu des "discussions secrètes" entre Hitler et Himmler avait
transpiré et que la nouvelle s'en était largement propagée à Varsovie! Le cas du ghetto de Varsovie est
très instructif pour ce qui concerne la création de la légende de l'extermination. En effet, on présente
souvent l'évacuation du ghetto par les Allemands en 1943 comme l'"extermination des Juifs polonais",
bien que ce ne fut rien de semblable, et l'on créa toute une mythologie après la publication de romans à
sensation tels que The Wall de John Hersey et Exodus de Leon Uris.
Quand les Allemands occupèrent la Pologne, ils enfermèrent les Juifs – pour des raisons de
sécurité – non pas dans des camps d'internement, mais dans des ghettos. L'administration intérieure des
ghettos était assurée par des Conseils Juifs élus par les Juifs eux-mêmes, et la police était exercée par
une police juive indépendante. Une monnaie spéciale fut créée à l'usage des ghettos pour empêcher la
spéculation. Que ce système fut bon ou mauvais, il était compréhensible en temps de guerre, et bien
que le ghetto soit peut-être une organisation sociale déplaisante, ce n'est sûrement pas un système
barbare ni un système conçu pour la destruction d'une race. Mais, naturellement, on prétend que les
ghettos étaient conçus en réalité pour réaliser l'extermination. Dans une publication récente sur le
ghetto de Varsovie, l'auteur ose affirmer impudemment que les camps de concentration "remplaçaient
le système consistant à entasser les Juifs dans des ghettos surpeuplés et à les faire mourir de faim." Il
semble donc que, quel que fut le système de sécurité utilisé par les Allemands, et quelque peine qu'ils
se fussent donné pour que les Juifs pussent conserver un semblant de communauté, ils n'échapperont
jamais à l'accusation d'avoir voulu "exterminer" les Juifs.

Nous avons déjà établi que suivant le recensement de 1931, il y avait 2.732.600 Juifs en
Pologne, et qu'après l'émigration et la fuite des Juifs polonais en Union Soviétique, il n'en restait plus
que 1.100.000 dans la partie de la Pologne occupée par l'Allemagne. Ces faits incontestables n'empêche
cependant pas Manvell & Frankl d'affirmer qu'"il y avait plus de 3 millions de Juifs en Pologne au
moment de l'invasion allemande" et qu'en 1942, "il ne restait encore 2 millions environ qui attendaient
la mort" (ibid, p. 140). En réalité, sur le million de Juifs et quelques qui restaient en Pologne au
moment de l'invasion allemande, prés de la moitié, 400.000 environ, furent concentrés par la suite dans
le ghetto de Varsovie, sur une superficie de 6,4 km2, autour de l'ancien ghetto du Moyen Age. Le
transfert des Juifs restants vers le Gouvernement Général de Pologne était déjà terminé en septembre
1940. Au cours de l'été de 1942, Himmler ordonna de transférer tous les Juifs polonais dans des camps
d'internement pour utiliser cette main-d'oeuvre. Donc, entre juillet et octobre 1942, plus des trois quarts
des Juifs du ghetto de Varsovie furent évacués et transportés pacifiquement, sous la surveillance de la
police juive. Nous avons déjà vu qu'on prétend que le transfert dans les camps se termina par
"l'extermination", mais les preuves disponibles montrent sans aucun doute possible que cette mesure
avait uniquement pour but: procurer de la main-d'oeuvre et prévenir des troubles. En premier lieu,
Himmler découvrit lors d'une visite par surprise à Varsovie en janvier 1943 que 24.000 Juifs
enregistrés comme ouvriers des usines d'armement travaillaient en fait illégalement comme tailleurs et
fourreurs (Manvel & Frankl, ibid, p. 140); le ghetto servait aussi de base pour des raids de subversion
dans le Grand Varsovie. Après six mois d'évacuation pacifique, alors qu'il restait seulement 60.000
Juifs dans le ghetto, les Allemands durent faire face à une révolte armée le 18 avril 1943. Manvell &
Frankl reconnaissent que "les Juifs faisant partie des mouvements de résistance organisés faisaient
entrer des armes en fraude dans le ghetto depuis longtemps et que des groupes de combat ouvrirent le
feu et tuèrent des SS et des membres de la milice qui escortaient une colonne de déportés." Les
terroristes du ghetto furent aidés par l'Armée Métropolitaine Polonaise (armée secrète) et par le parti
communiste polonais. C'est donc pour répondre a une révolte appuyée par des partisans et des
communistes que l'armée allemande d'occupation entra en action, comme l'aurait fait n'importe quelle
armée dans une situation semblable, pour éliminer les terroristes, si nécessaire en détruisant même la
zone résidentielle. Il faut rappeler que toute l'opération d'évacuation se serait poursuivie pacifiquement
si des extrémistes juifs n'avaient pas organisé cette révolte armée qui était vouée à l'échec. Quand le
général SS Stroop pénétra dans le ghetto avec des voitures blindées le 19 avril, il subit immédiatement
le feu des terroristes et perdit 12 hommes; les pertes allemandes et polonaises (milice polonaise au
service des Allemands) au cours des combats qui durèrent 4 semaines furent de 101 tués et blessés. La
résistance opiniâtre de l'organisation de combat juive dans cette lutte où elle n'avait aucune chance de
vaincre entraîna la mort de 12.000 Juifs, selon les estimations, en majeure partie parce qu'ils restèrent
dans les immeubles et les abris en flammes. Les Allemands capturèrent cependant 56.065 habitants du
ghetto qui furent réinstallés pacifiquement à divers endroits du Gouvernement Général. Plusieurs Juifs
du ghetto, irrités de la terreur imposée par l'organisation de combat, avaient tenté d'informer les
autorités allemandes de l'emplacement des états-majors de la résistance.

Des survivants inattendus
Les circonstances de la révolte du ghetto de Varsovie et les déportations des Juifs dans les camps
de travail de l'Est tels qu'Auschwitz donnèrent naissance à des récits extrêmement dramatiques sur le
destin des Juifs polonais, le groupe de Juifs le plus important d'Europe. Le Comité Mixte de
Distribution Juif affirma dans des documents préparés pour le Procès de Nuremberg qu'il ne restait plus
que 80.000 Juifs en Pologne en 1945. Il prétendait aussi qu'il ne restait plus de Juifs polonais parmi les
"personnes déplacées" en Allemagne et en Autriche, affirmation ne coïncidant nullement avec le
nombre de Juifs polonais arrêtés pour "marché noir" par les autorités d'occupation britanniques et
américaines. Cependant, le nouveau régime communiste installé en Pologne par l'Armée Rouge ne put
empêcher un grand pogrom à Kielce, le 4 juillet 1946, et plus de 150.000 Juifs polonais prirent la fuite
et se réfugièrent en Allemagne Occidentale. Leur arrivée était embarrassante, et on les fit émigrer en un
temps record vers la Palestine et les Etats-Unis. Le nombre de Juifs polonais ayant survécu à la guerre
subit par la suite des rectifications importantes; dans l'American Jewish Year Book 1948-1949, on
trouve le chiffre de 390.000, un peu plus que les 80.000 du début! Nous pouvons nous attendre à
d'autres rectifications dans le même sens à l'avenir.


Quelques mémoires publiés sur les camps de concentration
L'industrie de l'édition des livres de poche et des magazines fut le facteur le plus important de la
propagation de la légende de l'extermination; ce sont les récits à sensation de ces éditeurs, produits dans
un but de lucre, qui popularisèrent le mythe des 6 millions dont l'intention et le caractère étaient
entièrement politiques. Ces véritables évangiles de la haine de l'Allemagne connurent leur apogée dans
les années 50, mais cette industrie est toujours florissante et connaît un nouveau boom actuellement. Il
s'agit généralement de "mémoires" se répartissant entre deux catégories de base: les prétendus
mémoires des anciens SS, commandants de camps, etc. etc., et les souvenirs à vous figer le sang dans
les veines écrits prétendument par des anciens détenus des camps de concentration.


Un best-seller qui est une mystification
Dans l'autre catégorie de mémoires, qui décrivent les pauvres Juifs impuissants pris dans l'étau
du nazisme, le livre qui eut certainement le plus de succès fut Le Journal d'Anne Frank, et la vérité,
c'est qu'il s'agit purement et simplement d'un exemple frappant de fabrication d'une légende aux fins de
propagande. Publié pour la première fois en 1952, Le Journal d'Anne Frank devint immédiatement un
best-seller puisqu'il fut réédité depuis lors 40 fois en livre de poche et que Hollywood en fit un film à
succès. Rien qu'en droits d'auteur, Otto Frank, le père d'Anne, se fit une fortune grâce à ce livre qui
prétend représenter la tragédie de la vie réelle de sa fille. Par leur appel direct aux sentiments, le livre et
le film influencèrent littéralement des millions de personne, certainement plus que n'importe quelle
autre histoire de ce genre. Et pourtant, sept ans seulement après la sortie de la première édition, un
procès intenté devant la Cour Suprême de New York établissait que ce livre était une mystification. Le
Journal d'Anne Frank fut vendu comme étant le véritable journal intime d'une petite fille juive
d'Amsterdam âgée de 12 ans, qu'elle écrivit quand sa famille et quatre autres Juifs se cachaient dans la
pièce arrière d'une maison pendant l'occupation allemande. Ils furent arrêtés ensuite et mis dans un
camp de concentration ou Anne Frank mourut, suppose-t-on, à l'âge de 14 ans. Après sa libération à la
fin de la guerre, Otto Frank retourna à cette maison d'Amsterdam et y "découvrit" le journal intime de
sa fille cachée dans le chevronnage d'un comble.
La vérité sur le Journal d'Anne Frank~fut révélée pour la première fois en 1959 par le journal
suédois Fria Ord. Il établissait que c'était le romancier juif Meyer Levin qui avait écrit le dialogue du
"journal" et qu'il réclamait le paiement de son travail au moyen d'une action en justice contre Otto
Frank. Un condensé des articles du journal suédois fut publié dans la revue américaine Economic
Council Letter du 15 avril 1959:
"L'Histoire connaît plusieurs exemples de mythes qui eurent une vie plus longue et plus riche
que la vérité toute nue et qui peuvent devenir plus effectifs que la vérité.

"Le monde occidental a appris depuis quelques années l'existence d'une petite fille juive par le
canal du Journal d'Anne Frank qui est prétendument son histoire écrite par elle-même. Un examen
littéraire averti de ce livre aurait montré qu'il ne pouvait pas être l'oeuvre d'une petite fil!e de 12 ans.
"Une décision qui mérite l'attention de la Cour Suprême de New York confirme de point de vue:
elle stipule que le père d'Anne Frank doit payer à Meyer Levin, écrivain juif américain bien connu, la
somme de 50.000 dollars comme honoraires pour le travail de Levin pour le Journal d'Anne Frank.
"Monsieur Frank, qui se trouve en Suisse, a promis de payer à son frère de race, Meyer Levin,
50.000 dollars au moins, parce qu'il avait utilisé, tel quel, le dialogue écrit par l'auteur Levin et l'avait
"intégré" dans le journal intime comme si c'était l'oeuvre intellectuelle de sa fille."
D'autres recherches aboutirent à la réponse suivante, datée du 7 mai 1962, d'un bureau d'avocats
de New York:
"J'étais l'avocat de Meyer Levin dans l'action qu'il intenta contre Otto Frank et autres. Il est exact
qu'un tribunal accorda à Monsieur Levin une somme de 50.000 dollars de dommages et intérêts,
comme vous le dites dans votre lettre. Cette décision fit annulée ultérieurement par le juge de première
instance Hon. Samuel C. Coleman, invoquant que les dommages n'avaient pas été prouvés de la
manière requise par la loi. L'action fut réglée à l'amiable par la suite pendant qu'un appel de la décision
du juge Coleman était en cours.
"Je crains que la cause ne soit pas enregistrée officiellement, quant au jugement même, ni la
décision du juge Coleman. Certains éléments de la procédure figurent dans le 141 New York
Supplement, Second Series 170, et dans le 5 Second Series 181. Le numéro exact du dossier au greffe
du comté de New York est le 2241.1956 et le dossier est probablement volumineux..."
Voici donc une nouvelle tromperie dans toute la série de tromperies commises pour soutenir la
légende l'"Holocauste" et le mythe des Six Millions. Naturellement, le procès concernant directement
l'authenticité du Journal d'Anne Frank n'était pas "enregistré officiellement"!
Nous pouvons citer aussi brièvement un autre "journal" publié peu après celui d'Anne Frank et
intitulé: "Notes du ghetto de Varsovie: le journal d'Emmanuel Ringelblum" (New York, 1958).
Ringelblum fur un des dirigeants de la campagne de sabotage en Pologne et de la révolte du ghetto de
Varsovie en 1943. Il fut arrêté et exécuté en 1944. Le journal de Ringelblum, qui parle des "bruits"
habituels qui circulaient au sujet de la prétendue extermination des Juifs en Pologne, fut publié
exactement sous les mêmes auspices communistes que les soi-disant mémoires de Hoess. Les éditeurs
américains, McGraw-Hill, reconnaissent qu'on refusa de leur montrer le manuscrit original non expurgé
par la censure à Varsovie et qu'ils traduisirent donc fidèlement le livre publié en 1952 par le
gouvernement communiste de Varsovie.
Toutes les "preuves" de l'Holocauste provenant de sources communistes de ce genre n'ont
aucune valeur comme documents historiques.

L'accumulation de mythes
Il y a eu depuis la guerre une production croissante et abondante de littérature à sensation sur les
camps de concentration, en majeur partie d'origine juive. Dans chacun de ces livres, on accumule les
détails horribles, de plus en plus horribles, on mélange des fragments de vérité avec les fantaisies et les
impostures les plus grotesques, et l'on a créé sans rémission une mythologie qui n'a plus, depuis
longtemps, aucun rapport avec les faits historiques. Nous avons déjà mentionné ce type de récit – le
livre absurde d'Olga Lengyel Five Chimneys ("24.000 cadavres traités chaque jour"), Doctor at
Auschwitz par Miklos Nyizli, qui est manifestement une personne mythique et inventée, This was
Auschwitz: The Story of a Murder Camp par Philip Friedman, et ainsi de suite, jusqu'à en avoir la
nausée.
Le dernier de cette veine est For Those I Loved ("Au nom de tous les miens") par Martin Gray
(Bodley Head, 1973), qui prétend être un récit de ce que l'auteur a vécu au camp de Treblinka en
Pologne. Gray s'était spécialisé dans la vente de fausses antiquités destinées aux Etats-Unis avant de se
mettre à écrire ses mémoires sur les camps de concentration. Cependant, les circonstances qui
entourèrent la publication de son livre furent uniques en leur genre parce que, pour la première fois, un
doute sérieux fut jeté sur l'authenticité de son contenu. Même des Juifs, alarmés par le tort qu'il pouvait
causer, dénoncèrent son livre comme une tromperie et se demandèrent s'il avait jamais été à Treblinka,
tandis que la BBC lui demandait avec insistance pourquoi il avait attendu 28 ans avant d'écrire ses
mémoires .

Certains livres écrits par d'anciens détenus des camps de concentration offrent une image
totalement différente des conditions de vie dans les camps. C'est le cas du livre de Margarete Buber
Under Two Dictators (Londres, 1950). Il s'agit d'une Juive allemande qui connut pendant plusieurs
années les conditions de vie brutales et primitives des camps soviétiques avant d'être envoyée à
Ravensbrück, le camp allemand pour femmes, en août 1940. Elle fait remarquer que, de tous les Juifs
de son contingent de rapatriés de l'Union Soviétique, elle fut la seule à ne pas être relâchée directement
par la Gestapo. On voit dans son livre le contraste frappant entre les camps soviétiques et les camps
allemands; comparativement à la saleté, au désordre et à la famine des camps soviétiques, elle trouva
que Ravensbrück était propre, civilisé et bien administré. Les bains réguliers et du linge propre lui
parurent un luxe, et son premier repas de pain blanc, saucisse, gruau d'avoine sucre et fruits secs le
surprit tellement qu'elle demande a une autre détenue si le 3 août 1940 était un jour férié ou une
festivité nationale de l'Allemagne nationale-socialiste. Elle fait remarquer aussi que les baraquements
de Ravensbrück étaient très spacieux en comparaison des huttes de terre surpeuplées des camps
soviétiques. Au cours des derniers mois de la guerre, en 1945, elle constata la détérioration progressive
des conditions de vie du camp, dont nous examinerons les causes plus loin.

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