Un siècle ne s'est pas encore écoulé depuis le jour où l'émancipation
des Juifs a été proclamée en France, et déjà le Juif, faible,
impuissant et humble en 1791, est devenu un maître redoutable, un
dominateur orgueilleux; sa richesse est prodigieuse et il ne vise
à rien moins qu'à déposséder la France entière et qu'à détruire la
religion du Christ et la civilisation chrétienne.
La race juive, il faut bien le reconnaître, est douée d'une énergie
sans égale, d'une force latente que rien ne peut lasser, d'un orgueil
que vingt siècles d'abjection et que le mépris de tous les peuples
n'ont point abattu.
Moïse, inspiré par Dieu, avait rassemblé en faisceau les tribus
indisciplinées des Israélites, il en avait fait un peuple, en quelque
temps un grand peuple, mais en leur montrant de magnifiques
destinées qu'ils pouvaient préparer à leur nation s'ils restaient
dociles à la voix de leurs maîtres, soumis à la loi divine, il leur
communiqua cet esprit de domination qu'ils ne justifièrent ni par
leur sagesse, ni par leurs moeurs ; ils fatiguèrent Dieu, ils lassèrent
sa providence en sortant sans cesse de la voie qu'il leur indiquait; ils
devinrent, dès lors, de véritables rebelles, des révoltés; ils repoussèrent
le Sauveur, ils méconnurent le Rédempteur sous sa forme
humaine; aveuglement étrange, puisque les impies eux-mêmes confessent
que la vie et la morale de Jésus ne furent pas seulement
celles d'un sage, mais celles d'un Dieu.
Le Juif fit mourir le Piêdempteur, et, depuis le jour où ce forfait
fut consommé, le peuple déicide, sur qui pèse la malédiction du ciel,
est dispersé sur la terre, odieux à tous, maudit de tous, toujours
errant, jamais fixé, et cependant toujours orgueilleux et rêvant la
conquête du monde et l'abaissement de l'univers.
Lisez Suétone et vous trouverez déjà les traces de dette orgueilleuse
ambition : Percrebuerat Oriente toto vêtus et constans opinio,
esse in fatis, ut eo tempore Judese profecti rerum potirentur (1).
Tacite est plus précis encore : Pluribus persuasio inerat, antiquis
sacerdotum Izteris continm eo ipso tempore fore ut valesceret
Oriens profectique ludeee rerum potirentur.
Tacite ajoute que les revers eux-mêmes ne pouvaient détromper
les Juifs ni lasser leur espérance.
Rien ne les a détrompés depuis vingt siècles, rien ne les désillusionnera:
ils iront, comme Ashavérus, le Juif de la légende, jusqu'à
la fin du monde, marchant sans cesse et ne se fixant jamais, toujours
avides et jamais assouvis sans s'éteindre et sans augmenter leur
postérité; car on ne saurait méconnaître ce grand fait, ce fait
suprême de leur destinée : sortis huit millions de la Judée, ils ne
sont encore après vingt siècles que huit millions sur la terre.
Non seulement les Juifs ont eu l'audace de rêver l'empire du
monde en face des Romains tout-puissants, mais quand Titus les eut
brisés et dispersés et qu'ils ne formèrent plus une nation, ainsi que
les tronçons d'un serpent qui cherchent à se rejoindre, ils ont toujours
essayé de se réunir et de reformer l'état juif et rêvé d'asservir
tous les peuples aux leurs, ce grand espoir les a soutenus sans cesse
au fond de leurs tristes Ghethos; il a été la lumière qui les guide
dans leur obscure destinée et le mirage de leur marche perdue.
Au quatrième siècle, saint Jérôme, qui était si au courant des
croyances judaïques, disait : « Les Juifs prétendent que, à la fin
des siècles, leur nation deviendra très puissante, renversera tous
royaumes de la terre et régnera éternellement. »
Au sixième siècle, le Talmud exprime la même idée d'une autre
manière :
« Au siècle à venir (l'époque du Messie), aucune nation n'aura le
pouvoir de subjuguer les Juifs, toutes les nations du monde viendront
et se convertiront au judaïsme. »
Le savant allemand Reuch parle des Juifs du quinzième siècle en
ces termes :
« Us attendent avec impatience les guerres, les ravages des provinces
et la ruine des royaumes; leur espoir est celui d'un triomphe
sur tous les non-Juifs, semblable à celui de Moïse sur les Chananéens,
et qui serait le prélude d'un glorieux retour à Jérusalem
rétablie dans son antique splendeur. Ces idées sont l'âme des com
mentaires rabbiniques sur les prophètes. Elles ont été traditionnellement
transmises et inculquées dans les esprits de cette nation, et
ainsi se sont préparés de tout temps les Israélites à cet événement,
terme suprême des aspirations de la race juive.
M. l'abbé Chabauty nous apprend que les Orientaux ne cessent
point d'espérer pour un avenir peu éloigné de voir Jérusalem CAPITALE
DE TOUTES LES NATIONS sous UN CHEF JUIF. « Pour la première
moitié du dix-neuvième siècle, ajoute-t-il dans son livre, les Juifs,
nos maîtres (page 148), nous avons l'affirmation précise du rabbin
Drach (Juif converti), dont l'autorité en ce point est irrécusable. Voici
ce qu'il nous apprend des idées et des espérances de sa nation et de
ses chefs à cette époque, d'après les enseignements de leurs doctrines
et de leurs rabbins :
« Le Messie doit être un grand conquérant qui rendra toutes les
nations du monde esclaves des Juifs. Ceux-ci retourneront dans la
Terre-Sainte, triomphants et chargés des richesses enlevées avx
infidèles. L'objet de sa mission sera de délivrer Israël dispersé, de la
ramener dans la Terre-Sainte, d'établir et de consolider un règne
temporel dont la durée sera celle du monde. Toutes les nations alors
seront assujetties aux Juifs, et les Juifs disposeront alors à leur gré
des individus qui les composent et de leurs biens. »
En 1861, M. Crémieux*, depuis membre du gouvernement de la
Défense nationale, garde des sceaux et l'un des alliés de la francmaçonnerie,
M. Crémieux, président de F Alliance israélite universelle
et, par conséquent, porte-parole officiel des Juifs, disait :
Une Jérusalem de nouvel ordre, saintement assise entre
l'Orient et l'Occident, doit se substituer à la double cité des Césars
et des Papes. »
En 1864, un Juif français de Nancy, M. Lévy Bing, écrivait, dans
les Archives Israélites, « qu'il faudrait avoir recours, pour juger les
différends entre nations, à la nation juive qui deviendrait ainsi le
Tribunal suprême et jugeant en dernier ressort (1) ».
M. Isidor, grand Rabbin de France, a émis des idées pareilles à
celles de M. Crémieux, dans les Archives Israélites.
M. Gougenot des Mousseaux, dans son maître livre : les Juifs,
le Judaïsme et la Judaïsation des peuples [chrétiens, après avoir
prouvé et démontré par maints documents cet entêtement de la
race juive à vouloir dominer un jour le monde, rapporte les paroles
mémorables de M. Benjamin d'Israëli, Juif d'origine :
« Dans Coningsby, M. dTsraëli vient de constater que des ministres
juifs ou d'origine juive, le comte Cancrim en Russie, Mendizabal
eu Espagne, Soult en France (celui-ci, dit-il, qui faillit s'asseoir
sur le trône de Portugal), le comte Arnim à Berlin, gouvernent
ces grands États, et il ajoute : « En vérité, vous le voyez,
« Ce monde est gouverné par de tout autres personnages que ne
« se le figurent ceux qui ne voient pas ce qui se passe derrière les
« coulisses. )>
Et M. D'Israëli ajoute dans le même Coningsby :
« Aucune loi pénale, aucune torture physique ne fera jamais
qu'une race supérieure soit absorbée par une race inférieure.
La race bâtarde et persécutrice disparaît, mais la race pur sang et
persécutée tient et subsiste. Vainement donc s'écroulent sur nous,
Juifs, en nous salissant, en nous aplatissant sous leurs débris, des
siècles et des décades de siècles, l'esprit du Juif se relève, reprend
vie, marche et, de nos jours enfin, exerce sur les affaires de F Europe
une influence dont le prodige est saisissant. »
Il est donc impossible de le méconnaître; jamais ambition ne fut
plus grande, plus audacieuse, plus tenace et plus cyniquement
avouée que celle des Juifs. Depuis Moïse, ils veulent conquérir le
monde et régner sur les empires détruits par eux, ils veulent asservir
toutes les races et substituer leur religion à toutes les autres; enfin,
ils n'oublient pas de s'arroger des droits sur les fortunes du monde
entier, tous les biens de la terre étant leur propriété légitime.
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