mardi 27 avril 2010

LE RÈGNE D'ISRAËL CHEZ LES ANGLO-SAXONS

Les francais présent lors du traité de Versaille qui mettait fin a la premiere guerre mondiale disaient que c'était un traité casher car les anglo saxon étaient représenté par des juifs.


ROGER LAMBELIN
LE PÉRIL JUIF
LE RÈGNE D'ISRAËL CHEZ LES ANGLO-SAXONS

P A R I S
BERNARD GRASSET
ÉDITEUR
61, RUE DES SAINTS-PÈRES, 61
MCMXXI
Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation
réservés pour tous pays.
Copyright by Bernard Grasset 1921

LE RÈGNE D'ISRAËL
CHEZ
L E S A N G L O - S A X O N S

À
CHARLES MAURRAS
APÔTRE
du
Nationalisme intégral
en témoignage de haute estime
et de cordial dévouement
CE LIVRE
où sont exposés
divers aspects
de
L'IMPÉRIALISME
de la Race Internationale
EST DÉDTÉ

AVANT-PROPOS
Il y a plus qu'an péril juif :
Un règne juif.
Charles MAURRAS.
(Aciion française du 4 Octobre 1920.)

Il y a trente-cinq ans paraissait La France
juive, A lexemple d'Hippolyte Taine, historien
de la « Conquête jacobine », Edouard Drumont
avait voulu faire l'exposé de la « Conquête
juive ».
Sans doute le grand écrivain n'apporta pas,
dans ses oeuvres, la même sérénité, dans ses
recherches la même critique scrupuleuse des
textes et documents, que raideur des Origines
de la France contemporaine. La fougue de son
tempérament, l'ardeur de ses indignations
généreuses l'entraînait parfois un peu au delà
des frontières des vérités contrôlées ; ses sympathies
et ses antipathies personnelles transparaissaient
aussi dans ses jugements et une tendance
marquée aux généralisations pouvait
ramener à formuler sur certains sujets des
affirmations hasardées.

Mais il faut rendre à sa mémoire de Français
averti et de grand patriote un reconnaissant
hommage. Il a signalé un angoissant péril politique
et social à une époque où peu de personnes
en soupçonnaient l'existence ; il a montré
comment s'étaient opérées, depuis plus d'un
siècle, les pénétrations juives dans les divers
milieux; comment IsraPl, saisissant à merveille
la psychologie des démocraties, s'était successivement
emparé de la haute banque, de la
presse, du théâtre; comment il avait manoeuvré
pour exercer une influence prépondérante sur
Vopinion publique, les parlements et les gouvernements.
Les livres d'Edouard Drumont, ses courageuses
campagnes de La Libre Parole, corroborés
par des scandales tels que le Panama
et l'affaire Dreyfus, déchaînèrent un souffle
d'antisémitisme. Cette agitation assez violente,
mais plus superficielle que profonde — sauf
en Algérie — s'apaisa quand furent oubliées
les causes qui avaient puissamment contribué à
la développer.

L'heure n'était pas venue de faire coinprendre
aux masses les mortels péri/s que
l'accession au pouvoir des juifs et de leurs
créatures pouvait faire courir à la France.
Aussi les appels prophétiques de Dr amont finirent
par ne plus éveiller que des échos lointains
et assourdis. Sa voix puissante se voila;
le tirage de son journal Jtéchit et, comme il
fallait assurer son existence, son administration
accepta peu à peu des annonces, des informations,
des réclames financières émanant de
sources juives. La Libre Parole devint une feuille
du boulevard, comme tant d'antres, et Edouard
Drumont, dans les. dernières années de sa vie,
n'eut plus la marne liberté d'allures, la même
indépendance batailleuse, le même esprit chevaleresque
qu'au temps où, paladin sans peur au
service d'une grande cause, il ne craignait
rien, si ce n'est que le ciel ne vint à choir...
La grande guerre survint. Quiconque était
un peu au courant de la vie diplomatique et
militaire de VAllemagne ainsi que des questions
balkaniques, la pressentait prochaine dès
le printemps de igi2. Les Israélites étaient,
dans tous les Etats, trop bien informés pour
ri*avoir pas prévu le conflit mondial. L'avaientils
désiré? Avaient-ils par des menées occultes
travaillé à son déclanchement :} Le doute est
permis, mais ce qui est incontestable, c'est qu'ils
s'étaient admirablement préparés à tirer, de la
guerre et de la paix qui y mettrait fin, des
avantages considérables et un surcroît de puissance
dont on a. lieu d'être effrayé.
La marche ascendante d'Israël vers la conquête
de VUnivers qui, jusqu'alors, avait été
prudente, discrète, lente, marquée de temps
d'arrêt, allai/ brusquement prendre des cadences
rapides, les allures d'une marche triomphale.
L'impérialisme juif se révélait avec une
force et aussi avec une candeur déconcertantes.
Auprès de lui, l'impérialisme allemand, l'impérialisme
britannique, l'orgueil américain sont
peu de chose. La complicité on l'aveuglement
des Etats belligérants ont favorisé les desseins
d'Israël; le socialisme international et la finance
internationale ont puissamment facilité
leur réalisation. Du président Woodrow Wilson
et de M. Lloyd George, les juifs sont parvenus
à faire leurs agents les plus dociles et les plus
dévoués et, manoeuvrant les gouvernants des
États-Unis et de la Grande-Bretagne, les représentants
d'une race de treize ou quatorze millions
d'individus, dispersés dans tous les pays
du globe, ont réussi à imposer au monde une
paix spéciale qui est vraiment une paxjudaica
et un super gouvernement, dénommé Ligue ou
Société des Nations, dont ils sont les maîtres.
En signe de victoire, ils ont obtenu d'installer
en Palestine pour leur peuple, sans territoire
depuis la Dispersion, un « foyer national
» et, sous Végide de l'Empire britannique,
le drapeau d'Israël flotte déjà sur Jérusalem,
la Cité sainte du monde chrétien, la métropole
incomparable de l'idée religieuse et de la civilisation.
Comment a pu s'opérer en quelques années
cette conquête juive? L'union sacrée observée
pendant la guerre l'a certainement facilitée;
mais, depuis longtemps déjà, les Israélites
avaient occupé dans tous les pays des positions
solides, leur donnant les moyens de déclancher
des offensives rapides, lorsque se présenteraient
des circonstances propices.

En Russie, ils comptaient plusieurs de leurs
coreligionnaires dans le parti des Cadets; ils
étaient les maîtres des organisations secrètes et
des groupements socialistes.
Les israéli/es jouèrent un rôle capital dans
les intrigues, les défaillances, les trahisons qui
démoralisèrent la Cour, la noblesse, Cannée et
entraînèrent la chute du Icarisme. UEmnire*
que maintenait seule debout son or/nature
gouvernementale, était voué à l'anarchie
quand le leur Xieolas fut déchu de son trône.
Les socialistes juifs imposèrent par la force
à la Ilussie décapitée et démembrée le régime
plus ou moins communiste des Soviets et il
suffit de consulter les statistiques assez concordantes,
émanant de sources diverses, pour connaître
la composition du gouvernement tyrannique
el sanglant, dont risraé/ile Trolslcy et
Lénine sont les chefs. Sur les 22 membres formant
le Conseil supérieur des Commissaires du
peuple, 17 sont juifs; et, si Von totalise les
hauts fonctionnaires gérant les ministères el
les grands services publies, on constate que
d'entre cu,r, sur ô:J/>, sont juifs.
En Allemagne, cesl dans le domaine de la
grande industrie que les Israélites avaient

conquis des positions capitales. Ils en étaient
les magnats. La plus puissante compagnie de
navigation du monde, avant la guerre, la
« Hambourg eoise-Américaine » n'avait-elle pas
à sa tête le docteur Ballin? Mais ifs exerçaient
aussi une action prépondérante dans les milieux
socialistes et il est bon de se souvenir que le
4 août igi$, au Iieichstag, c'est par l'organe
du juif Ilaase que le parti de la social-démocratie
promit son entier concours au gouvernement
impérial»

Après la défaite des Empires centraux et
l'abdication ou la déposition des souverains
régnants de VAutriche-Hongrie et des Etats
Allemands, partout les juifs sont portés au
pouvoir par les organisations socialistes.
Grâce à eux s'opère un camouflage démocratique
et républicain, qui vaudra à l'Allemagne
protestante, surtout lors des Conférences interalliées
de Paris, la bienveillance du président
Wilson et de M. Llogd George.
Chez les vaincus, les juifs ont donc pénétré
fort avant dans les régions du pouvoir, et si
des réactions commencent ci se produire contre
leurs menées envahissantes de l'autre côté du
Rhin, ils n'en ont pas moins conquis une
puissance politique infiniment supérieure à
celle qu'ils possédaient avant le conflit mondial.
Mais c'est surtout chez les vainqueurs que
leur ascension vers les cimes mérite d'être étudiée
dans ses causes et dans ses procédés. Là, il
n'y eut pas de cataclysmes fjolitiques, de carences
de pouvoir. C'est par le jeu naturel des institutions,
par l'action personnelle des politiciens
et des jinanciers israéliies, par la presse à leur
dévotion, grâce aussi aux intelligences et aux
complicités trouvées chez les gouvernants et
les chefs d'Etal, que se sont opérées les conquêtes
juives. Aux Etats-Unis et en Angleterre,
celte conquête fut aussi facilitée par des affinités
d'ordre philosophique et religieux, car
le puritanisme procède, dans une large mesure,
de l'esprit judaïque.

Les documents consultés, les dépouillements
opérés dans les journaux et périodiques anglais,
américains et juifs, les observations faites
et les témoignages recueillis en Egypte et
en Palestine, les renseignements fournis par
des correspondants bien placés pour être
exactement informés sur certaines menées
d'Israël, m'ont permis de suivre d'assez près
les étapes de rétablissement du règne juif chez
les Anglo-Saxons ( i ).
Sans doute des faits noiweauoe seront découverts
et révélés qui permettront plus tard de
fonder sur des assises définitives l'histoire de
cette étonnante conquête; mais il m'a paru que,
dès maintenant, de solides jalons devaient être
plantés et qu'il importait de signaler auoe
patriotes de tous pays les dangers de l'impérialisme
juif.

La marée qui a submergé la Russie, qui
encercle les pays anglo-saoeons, monte encore
vers de nouvelles conquêtes.
Pour sauvegarder la civilisation chrétienne
et l'indépendance des peuples, il est urgent
d'édifier des digues puissantes, capables d'arrêter
et de refouler ses flots.
R. L.
(i) Je tiens à exprimer toute ma gratitude aux correspondants
qui voulurent bien m'aïder à documenter cette élude,
et très particulièrement à M. G. Champanhac qui, de Londres,
m'envoya de précieuses informations ainsi qu'une
série de pièces et de publications anglo-juives du plus grand
intérêt.



CHAPITRE PREMIER
Xa Conquête juive de ï Angleterre.
Les Israélites acquièrent successivement tous les
droits civils et politiques des citoyens britanniques.
— U n Rothschild à la Chambre des Communes.
— Benjamin Disraeli créé Lord Beaconsfieldï
premier ministre du Royaume-Uni. — Les Juifs
dans l'Afrique du Sud. — Les amitiés juives
d'Edouard V I I . — L'emprise d'Israël sur le gouvernement
pendant et après la guerre mondiale.
II y a une vingtaine d'années., parut sous le
lilre : VAnglais est Israélite (i) une curieuse
brochure résumant les travaux de la Briiish
Israélite Association sur l'origine de la race
anglaise. Il est admis que deux seulement des
douze tribus d'Israël, revenues de la captivité de
Babylone, peuplaient la Palestine lors de la
naissance de Jésus-Christ. Les autres avaient
émigré vers le nord-oucsl de l'Europe et se seraient
établies dans les Iles britanniques. Des
rapprochements bibliques cl historiques, des
considérations linguistiques sont invoqués à
l'appui de celle thèse. Je me conlenle de la
signaler aux érudits, aux spécialistes de l'ethnographie,
en leur laissant le soin et la responsabilité
d'établir son degré de véracité ou de vraisemblance.
Ce (jui est hors de conteste, c'est la poussée
juive qui, depuis quelques années, s'est manifestée
dans le Royaume-Uni, avec une énergie
croissante.
Les périodes troublées de la vie des peuples
ont toujours été propices aux enfants d'Israël.
L'agonie de l'ancien Régime, la Révolution et
l'Empire facilitèrent leur émancipation et l'essor
de leur fortune en France et dans l'Europe continental;
1.
En Angleterre, les juifs mirent longtemps à
conquérir les droits civils et politiques des
citoyens, et cela du fait de leur religion et non
de leur race.
Pour occuper certains offices municipaux et
siéger au Parlement, il fallait prononcer une
formule de serment comprenant ces mots : « Je
j u r e ' s u r la vraie foi d'un chrétien ». Les Israélites
scrupuleux ne pouvaient prêter ce serment
solennel sans abjurer leur religion; et, comme
nombre d'entre eux avaient acquis clans le commerce
et la finance des situations importantes
leur assurant une influence réelle, ils s'efforcèrent
de faire modifier les termes du serment.
En avril i83o, un représentant de Norwicb,
M. Robert Grant, prit l'initiative d'un bill dans
ce but. Après un long débat, auquel participa
Macaulay, le bill fut rejeté. Trois ans plus lard,
M. Grant revint à la charge et réussit à faire
accepter le bill par la Chambre des Communes,
mais les Lords le repoussèrent.;
Toutefois, en i844> sous le gouvernement de
sir Robert Pce], fut abrogée la loi qui excluait
les Israélites des fonctions municipales. 11 était
anormal cl illogique qu'un juif, que rien n'empeehait
de devenir sheriffd'un comté ou magist
r a l , fui inapte, en raison de sa religion, à être
élu maire, alderman ou même membre d'un
Common CounciL Lord LvndhursL alors chancelier,
introduisit un bill, abrogeant en l'occurrence
la formule chrétienne du serment, qui passa sans
difficulté à la Chambre des lords.
La question du serment parlementaire fut a
nouveau soulevée en 18^7, quand le baron Lionel
Rothschild fui. élu dépulé par la eilé de
Londres. Un Jcto\s bill, introduit une fois de
plus, ayant été rejeté, Lionel Rothschild démissionna,
mais pour se représenter immédiatement
devant le collège électoral, qui le réélit.
Alors, il vint à Westminster el s'avança devant
h* « speaker » demandant a préier serment. Il
prononça les paroles ayant trait à Valiegiance et
à la &nprt>?nn(ty, mais omit les a on tiio trucfaith
of a chriatinn ». Invité à se retirer, il obéit et
alla s'asseoir sur l'un des sièyes que surplombe
la galerie et où sont admis les élrmirers. De là
il pouvait suivre les déhals, sans y prendre pari.
Un autre I s r a é l i t e , M. David Salomons, élu
député de (ireenwicli, en i8r>i, eut plus d'audace
que son coreligionnaire. Il se présenta comme
lui devant la table où sont posés les insignes de
la Couronne et omit les mots constituant, pour
un israélile, une abjuration; mais, invité à se
retirer, il prit place parmi les membres du
Parlement et refusa de déférer aux injonctions
du speaker.
Invectivé par les tories, encouragé par les
whigs, M. David Salomons restait assis dans
son fauteuil. Il fallut l'intervention du serjeant
at-arms pour le faire sortir de l'enceinte réservée.
Mais cet esclandre amena les Communes à
porter devant la Cour de l'Échiquier une demande
d'interprétation des termes du serment.
Par trois voix contre une, la Cour estima que,
seuls, les chrétiens étaient qualifiés pour prononcer
les paroles sacramentelles ouvrant les
portes de Westminster.
De nouveaux efforts furent encore tentés aux
Communes pour permettre l'admission des juifs,
mais la Chambre des lords rejeta tous les bills
volés à cet effet jusqu'en i858. Cette année-là,
grâce aux efforts de Lord John llusscll, une
loi fut volée qui n'abrogeait pas la formule traditionnelle
du serment, mais qui autorisait les
israélites à omettre les mots en contradiction
avec leur foi religieuse.

L'émancipation des juifs fut ainsi parachevée.
Le leader de la Chambre des Communes était
alors un jeune Israélite de race, Benjamin
Disraeli, qui devait jouer un rôle de premier
plan dans l'histoire de son pays d'adoption.
Entré de bonne heure dans le giron de l'Église
anglicane, à l'exemple des Hirardo et des
Goschcn, il n'en servit (pic plus efficacement les
aspirations et les intérêts d'Israël. Quand il
devin! ministre, on peut dire sans exagération
(pic c'est l'idée juive qui arrivait au pouvoir.
Déjà, comme écrivain, comme romancier, il
s'était fait l'avocat, le champion de sa race,
avec un talent, une habileté, auxquels on est
obligé de rendre hommage. Dans la Hiograpine
politique de George Bentinek, il a consacré
aux juifs un chapitre plein d'éloquence et
d'émotion; et, dans Coningsbg, par l'organe du
banquier Sidonia, l'un des plus vigoureux personnages
de ses romans, il a plaidé leur cause,
raconté leurs malheurs, provoqué en leur faveur
la sympathie et la pitié.

Disraeli a fait mieux encore. A l'époque où le
comte Arthur de Gobineau prétendait, par des
considérations ethniques et historiques, établir
la supériorité des Allemands sur les autres
peuples, il imagina une théorie des races, qu'il
appelait ce la clé de l'histoire » et qui tendait à
démontrer la prééminence des Israélites sur
tous les autres humains.
M. Alexandre de Haye l'a exactement résumée
en quelques phrases : « Les peuples ne conservent
leur vigueur, leur moralité, leur aptitude
aux grandes choses qu'à la condition de garder
leur sang pur de tout mélange. S'ils laissent un
sang étranger se mêler au leur, les vertus qui
constituaient leur originalité et leurs forces disparaissent
bientôt... Il n'existe de supériorité
réelle que chez les races intactes, qui se sont
transmises, de génération en génération, non
pas seulement une langue ou une religion, mais
le sang, la sève originelle ( i ) ». La conclusion
se devine. Parmi les races privilégiées, la plus
pure de toutes est celle des sémites, où le
groupe des juifs brille du plus étincelant éclat.
Ce culte de sa race a inspiré tous les actes de
ta vie publique de Lord Bcaconsfield, et, chose
étrange, peu de personnes en Angleterre et en
Europe l'ont compris et en ont prévu les conséquences.
Sa politique orientale est foncièrement juive.
Déjà, dans Coningsby, le romancier avait en
quelque manière prédit la Révolution russe et
signalé la mystérieuse diplomatie, organisée par
(i) Lettres de lord Beaconsfield à sa soeur. Paris, Perrin,
1889.


2
les juifs qui s'inliltraient dans l'Empire des
Tsars; plus lard, comme premier minisire, il
avait dirigé vers l'Orient les visées ambitieuses
de l'Angleterre. Il voulait relever l'Orient judaïque
pour en faire surgir les futurs maîtres du
monde.
Sioniste avant la lettre, il avait la prescience
que l'impérialisme britannique, dont il se fit le
fougueux champion, préparerai! un jour les
voies à l'impérialisme d'Israël.
C'est ainsi que ce sémite aux yeux langoureux,
au teint mat, aux longs cheveux bouclés,
dont la voix nerveuse savait tour à tour railler
et flatter, romantique d'allure, s'habillant comme
Brummel ou Barbey d'Aurevilly, rêvant de gloire
littéraire et de conquêtes politiques, plus soucieux
de fréquenter chez les duchesses que de
vivre dans l'intimité de ses coreligionnaires,
devint le chef des tories, le rival heureux de
Gladstone et gagna les bonnes grâces de sa souveraine.
Sa carrière fut à son apogée lorsque la
reine Victoria accepta de ses mains la couronne
impériale de l'Inde et le Congrès de Berlin ron«-
sacra sa renommée de grand homme d'État.
Ce Congrès avait pour objet de résoudre les
délicats et multipes problèmes posés par la
guerre russo-balkanique. Lord Beaconsfield ne
manqua pas d'imposer aux Roumains, dont le
territoire était amputé de la Bessarabie, des
mesures de protection spéciales en faveur des
juifs.

Malgré la présence au Congrès de Berlin du
prince de Bismarck, Lord Beaconsfield parut y
tenir le premier rôle et le prestige qu'il y conquit
ne fut pas sans impressionner fortement
les israélites d'Allemagne et d'Autriche. Nombre
de juifs de Francfort, de Hanovre, de Hambourg
et de Vienne se dirent que l'Angleterre,
où l'un des leurs avait pu s'élever à de si hautes
destinées et acquérir un tel pouvoir, devait être
un royaume d'élection. Franchissant ia mer du
Nord, ils vinrent chercher fortune à Londres et
dans les grands centres britanniques. Ils y reçurent
bon accueil, trouvèrent des appuis précieux,
conquirent des situations enviables dans
la banque, dons l'industrie ou le commerce et
plusieurs d'entre eux ou leurs descendants sont
fiers de figurer aujourd'hui dans le livre rouge
du Peerage.

Les mines d'or et de diamant de l'Afrique du
Sud, les spéculations auxquelles elles donnèrent
lieu, exercèrent au Stock E.rchange une irré20
sisfiblc attraction. Banquiers, financiers, commis
de la Cité, alléchés par les nouvelles,
apprenant la découverte quotidienne de gisements
et de filons, s'embarquaient sur les paquebots
des lignes Union et Castle qui desservaient
la colonie du Cap et gagnaient en toute hâte le
Transvaal.

Les juifs dominaient parmi ces aventuriers
de la finance cl leur âprelé au gain, leur aptitude
à créer des banques, des comptoirs, à
fonder des sociétés, les placèrent vite aux
premiers rangs de cesUitlanciers qui menaçaient
de submerger la population clairsemée du Rand.
Pour des raisons politiques, morales et religieuses,
les fermiers du Transvaal, descendants
de colons hollandais, nourris de la forte lecture
de la Bible, ne pouvaient assisler sans tristesse
et même sans indignation à l'envahissement de
leur territoire par ces milliers d'aventuriers qui,
non contents de vivre à leur guise, d'installer
à Johannesburg des bars, des tripots, des
music-halls, ne tardèrent pas a réclamer une
participation importante à la vie administrative
du pays.

Le président Kruger et l'assemblée législative
ne voulurent accorder aux Uillanders des droits
civils qu'après un stage de plusieurs années;
ils frappèrent d'un impôt assez élevé les exportations
de l'or et des pierres précieuses.
L'historien quasi-officiel de la guerre sudafricaine,
Conan Doyle, dans The Great Boer
War (i 899-1901) (1) s'est montré sobre de
détails sur les origines du conflit. Il ne blâme
pas les prétentions des Uitlanders et incrimine
plutôt l'entêtement des Boers ; et pourtant ceuxci,
après avoir abandonné la colonie du Cap
pour se soustraire à la domination britannique
et défriché de nouveaux territoires, n'aspiraient
qu'à vivre en paix avec tous leurs voisins.
Ce sont les financiers juifs de Johannesburg
qui prirent l'initiative des provocations et des
révoltes contre les burghers. Pour brimer les
autorités, on arborait le drapeau anglais sur
toutes les banques ; les journaux étrangers couvraient
d'injures le président, le Volksraad et
annonçaient la chute prochaîne du gouvernement,
l'annexion du pays à la colonie du Cap.
Le président de la « Chartered », Cecil Rhodes,
organisait ouvertement le raid de Jameson,
quitte à désavouer son lieutenant après l'insuc-
ces de l'aventure, et c'est la maison Eckslein,
représentant la grande firme des Wcrnher Beit,
qui payait les volontaires el gardait en magasin
les fusils destinés à être distribués aux conjurés
le jour de l'arrivée de Jameson et de sa bande.
Dans la coulisse, sir Alfred Milner, au nom du
gouvernement britannique, était prêt à profiter
des circonstances el de la iruerre devenue inévitable
pour ajouter un nouveau fleuron à la
couronne impériale.
Si Oman Doyle n'a pas compris l'action des
juifs dans les causes déterminantes de la guerre
sud-africaiue, qui devait coûter si cher a l'Angleterre,
d'autres la discernèrent aisément.
Jean Carrere, qui fil un voyage d'études au
Transvaal pendant la dernière période de la
Julie, a conté dans Au pays de For rouge les
impressions qu'il recueillit à ce sujet. Quand,
dans un groupe d'officiers et de correspondants
de guerre, il annonça son prochain départ pour
Johannesburg, M. Gwynne, de l'agence Reuter
— le directeur actuel du Morning Post — l'interpella
: Alors, j'espère bien que le jour où vous aurez visité
relie ville, vous ne ménagerez pas dans vos articles ces
ignobles capitalistes qui, après avoir été la cause de la
guerre, se sont cachés tandis que mouraient les soldats,
les uns dans leurs maisons, les autres par delà les frontières,
et qui se plaignent maintenant parce que la
guerre dure trop...

Les officiers faisaient chorus en rinforzando.
— Les sales juifs, ajoutait l'un.
— Tous les rebuts des ghettos d'Europe.
— Tous les marchands de vieilleries de Whitcchapel !
— Les voleurs de diamants de Kimberley 1
— Et c'est pour cela que nous venons faire tuer nos
hommes (i) !
Lorsque l'armée anglaise fit à Johannesburg
une entrée triomphale, après une longue campagne
qui n'avait pas mérité cette épithète, un
soldat bocr, prisonnier sur parole, garda son
chapeau sur la tetc, quand passa Lord Roberts,
suivi d'un brillant État-major.
Un juif des mines, dont l'enthousiasme débordait,
signala le patriote vaincu à un soldat
anglais :
— N'est-ce pas indigne? Voilà un Boer qui
ne salue pas le général en chef.
— Taisez-vous, riposta le tommy en regardant
avec mépris le juif. Il s'est battu pour son paj^s
celui-là, pendant que vous trembliez dans votre
cave!
Et le « réformiste » trop zélé fut hué par la
foule (i ).

La reine Victoria ne survécut pas à la guerre
sud-africaine. La prolongation imprévue de la
lutte, les sacrifices énormes qu'elle avait exigés
en hommes et en argent l'avaient profondément
affectée. Elle était trop intelligente pour n'avoir
pas discerné les vrais responsables du conflit et
ne pardonnait pas aux israélilcs le rôle de provocateurs
et d'excitateurs qu'ils avaient joué à
Johannesburg.
Son successeur, le roi Edouard, ne partageait
pas ces scrupules. 11 n'en voulait pas aux banquiers
et aux spéculateurs qui avaient déchaîné la
guerre du Transvaal, puisqu'il en était résulté
un agrandissement notable du domaine de l'Empire,
et des relations étroites l'attachaient d'autre
part a certaines personnalités Israélites.
C'est un fait bien connu que, du vivant de la
reine Victoria, le prince de Galles ne disposait
pas de ressources correspondant a ses goûts, à ses
besoins, à son genre de vie. Les juifs ne manquaient
pas de proposer leurs bons offices au futur
souverain de la Grande-Bretagne. Tel grand sei-
gneur d'Israël, pour asseoir sa situation mondaine,
offrait une forte somme au prince de Galles
quand il consentait à honorer de sa présence une
chasse ou un dîner. Des financiers de marque
allaient au-devant de demandes d'emprunt et
proposaient de prêter au prince des sommes
importantes sans exiger des intérêts, parfois
même sans réclamer des reçus. Cependant, ces
services devaient se payer un jour. C'est ainsi que,
en 1903, Levy Lawson devint Lord Burnham,
du nom d'une propriété célèbre par ses beaux
hêtres, Burnham Beeches, qu'il avait acquise.
Le fils de cet Israélite venu d'Allemagne, le
vicomte Burnham, dirige le grand quotidien de
Londres, le Daily Telegraph. Un autre Hébreu,
Alfred Cassel, originaire de Germanie, comme
son nom l'indique, ne fut pas seulement le banquier
de l'héritier du trône, il devint son intime
ami. Dans l'histoire de la finance internationale
de ces trente dernières années, il tint une place
considérable. S'il ne fut pas élevé à la pairie,
c'est sans doute qu'il ne s'en soucia guère;
le titre de baronnet lui suffit. Sir Alfred créa ou
développa des sociétés foncières en Egypte et en
Argentine, acquit des influences dans les grandes
banques d'Europe et d'Amérique, créa entre
elles des accords et des combinaisons d'intérêts,
dont il tenait les fils. A la Bourse de Paris, on
aarde encore le souvenir de la maestria avec
laquelle l'habile financier sauva, non sans en
tirer quelques profits, une de nos grandes sociétés
de crédit qui était sur lepointdc sombrer.
Je connais sur les rives du Nil, non loin de
Louqsor, une délicieuse villa, sise au milieu d'un
domaine de l'ancienne Daira Sanieh. Des lauriers
roses, des bosquets de citronniers et d'orangers
la bordent et l'entourent. C'est là que Sir
Alfred Cassel venait tous les hivers prendre
quelques semaines de repos, et le Prince de
Galles y recul à plusieurs reprises l'hospitalité.
Construite dans le stvledes bungalows de l'Inde,
rez-de-chaussée avec de larges vérandas, la villa
comportait à son ccnlre un étage formant pavillon
: l'appartement royal, d'où Ton avait une vue
merveilleuse sur le fleuve sacré.

S'il avait dédaigné les honneurs personnels, le
grand financier maria cependant sa fille a un
lord, et son intimité avec son souverain fut
telle que c'est dans ses bras qu'Edouard VII
rendit son dernier soupir.


II
Le professeur israélite Sombart a naguère formulé
cet aveu : « Les guerres sont les moissons
des juifs et les révolutions aussi ». Comme il
n'y eut jamais de guerre comparable au conflit
mondial déchaîné en août 1914? ni de révolution
semblable à celle qui, en 1917, fit effondrer
l'Empire russe, il n'est pas surprenant que ces
catastrophes inouïes aient activé les ambitions
conquérantes de la race.
Ses conquêtes, son ascension vers les sommets
du pouvoir dans les divers États furent si prodigieuses,
qu'on éprouve quelque peine à les
expliquer, à en suivre le développement.
Il y eut des juifs incorporés dans les armées
de tous les belligérants. Les pertes, dues au
terrible armement dont il fut fait usage dans
cette guerre, furent telles qu'on compta un
nombre assez élevé de tués et de blessés parmi
les Israélites, encore qu'une bonne proportion
d'entre eux servit dans l'intendance, les
hôpitaux et les formations de l'arrière. Le fait d'avoir
participé à la guerre les nationalisait, les sacrait
patriotes. On aurait eu mauvaise grâce à traiter
en étrangers, en naturalisés de fraîche date
ou de seconde zone, des soldats avant versé leur
sang ou risqué de le verser pour la défense du
pays.

De ce chef, les israélites ont donc gagné en
considération au cours de la guerre; mais ils
ont retiré de cette guerre d'autres profits d'ordre
matériel, comme banquiers, industriels, commerçants,
fournisseurs des armées, accapareurs
de pétroles, de farines, de denrées de toutes
sortes. L'accroissement formidable de leur puissance
financière leur a facilité les moyens de
pénétrer très avant dans les sphères gouvernementales.,
et l'influence prédominante par eux
acquise est, à son tour, devenue productrice de
gros intérêts.

Conservateurs en Angleterre, bolchevistes en
Russie, républicains de diverses nuances en
France, socialistes en Allemagne et en Autriche,
ils ont merveilleussement profité des circonstances,
des mouvements d'opinion, des sautes
de vent. Dans chaque État, à mesure qu'on se
rapprochait de la fin des hostilités et que s'élaLA.
boraient péniblement les clauses de la paix, ils
manoeuvraient, en employant des méthodes différentes,
pour faire prévaloir les aspirations et
les visées de leur race. C'est ainsi qu'unis par
des liens internationaux, ils ont suivi des directives
mystérieuses qui, malgré des orientations
divergentes en apparence, finissaient par converger
vers les mêmes buts.
Si Ton excepte la Russie, où le gouvernement
des Soviels est tombé d'un seul coup dans les
mains des juifs, nulle pari plus qu'en Angleterre,
la conquête du Pouvoir ne fut rapide et complète.
Le terrain était soigneusement préparé et
et les israélites y occupaient des positions solides,
propices a une offensive méthodique, bientôt
poussée ii fond.

Pendant la guerre, il était aisé de constater
l'influence dont jouissaient les juifs dans les
divers États-Majors de l'armée britannique. Un
officier français était-il désireux de servir chez
nos alliés comme interprèle ou officier de liaison,
on s'assurait qu'il parlât un peu anglais,
mais il était certain d'être admis, si sa demande
était appuyée par un Rothschild ou un israélite
de marque. M, Joseph Reinach avait ses grandes
entrées au G.Q.G. britannique. Le field marshall
sir John Ilaig avait comme secrétaire particulier
le lieutenant de Vcomanry sir Philip Sassoon.
Le jeune député de Mythe devait-il ce poste de
confiance à sa valeur militaire personnelle ou
au fait que sa mère était fille du baron Gustave
de Rothschild? Le doute est d'autant plus permis
que ce personnage est de l'intimité de
M. Lloyd George, lequel a pour irrands amis
les Rothschild el sir Rufus Isaars, devenu Lord
Reading.

Depuis quelques années, et particulièrement
sous le ministère Asquith, les Israélites s'étaient
infiltrés de plus en plus dans milieux gouvernementaux,
à la Rourse et dans la presse. A
la Chambre des Lords pendant longtemps ne
siégeai! qu'un seul Israélite : Lord Rothschild;
ils sont maintenant toute une petite phalamre;
et, comme ils ont changé de nom en devenant
pairs du royaume, on a du niai à les discerner.
À la Chambre des Communes, ils sont une douzaine
et deux d'entre eux font partie du gouvernement
: le 1res honorable Edwin Montagu,
secrétaire d'Étal pour l'Inde, et le très honorable
sir Alfred Mond) (/7r$/ cnmmissionrr oj Works,
c'est-à-dire ministre des travaux publics. Signalons
en passant la nomination de sir Matthew
Nathan au poste de gouverneur du Queensland,
celle de sir Herbert Samuel aux fonctions de
haut commissaire britannique en Palestine et
celle, toute récente, de Lord Reading à la viceroyauté
des Indes. L'occasion me sera offerte de
reparler de ces deux grands personnages dont
l'action fut capitale en diverses circonstances.
Vingt Israélites sont baronets, vinot-six sont
knights. Six sont conseillers privés de la Couronne
et six membres du Countg Conncil de
Londres. Le conseil de Crémieux : « Ayez la
presse et vous aurez tout », a été suivi par les
Hébreux avec une ténacité remarquable. En
Angleterre, le plus répandu des grands quotidiens
de Londres, le Daily Telegraph appartient
au vicomte Burnham, qui s'appelait Levy
Lawson, de son nom d'origine; Sir Alfred Mond
est tout puissant à la Westminster Gazette; le
Daily Express a pour directeur M. R. D. BIumenfeld.
Dans les journaux dont il n'est pas
maître, Israël s'arrange pour y avoir des tribunes.

La politique étrangère du Daily News
est confiée à M. Theodor Rothstein; celle du
Graphie et du Daily Graphie est orientée par
M. Lucien Wolf, qui fut, de 189.4 à 1898, correspondant
du quotidien français le Journal. Quant
32 LE RÈGNE D'ISRAËL CHEZ LES ANGLO-SAXONS
à la presse de Lord Northcliffe, puissant trust
englobant le Times, le Daily Mail, le Sunday
Pictorial, YEvening News et une cinquantaine
de publications diverses, on y compte un chiffre
appréciable de collaborateurs israélitcs.
Les Hébreux du Royaume-Uni disposent aussi,
à l'usage de leurs coreligionnaires, d'une presse
spéciale dénommée anglo-juive qui ne comprend
pas moins de seize journaux et revues.
Six sont quotidiens. De ces publications, sept
sont rédigées en anglais, une en hébreu et les
autres en yiddish, patois judéo-allemand parlé
par les sémites de Russie et de l'Europe centrale.
Les fondateurs de « l'Alliance Israélite universelle
» avaient fortement incité leurs adhérents
à s'affilier aux loges maçonniques, pour y faire
pénétrer leur esprit et leur action d'autant plus
efficace qu'elle était discrète et même mystérieuse.
S'inspirant de ces vues, les Protocols des
Sages de Sion, dont je me propose d'étudier le
texle ultérieurement, formulent les prescriptions
suivantes: a Jusqu'à l'époque où nous posséderons
le pouvoir, nous nous efforcerons de créer
et de multiplier les loges maçonniques sur la
surface du globe. Nous v attirerons tous ceux
qui exercent ou peuvent exercer une action sur
l'opinion. Ces loges seront à la fois des sources
d'information et des centres de propagande. »
La poussée juive, qu'on peut partout constater,
a pris un développement spécial en Angleterre
où elle a été secondée par des hommes
politiques de tous les partis. Radicaux comme
David Lloyd George, libéraux avancés comme
Asquith, socialistes comme Smillie, conservateurs
comme Arthur James Balfour et lord Robert
Cecil se sont rencontrés pour favoriser de
tout leur pouvoir-les visées et les ambitions
d'Israël.

Comme on pouvait le concevoir, la propagande
resserrait les liens et avivait le zèle religieux
des israélites. Les synagogues, les écoles
juives se multipliaient en même temps que les
loges. L'annuaire des juifs d'Angleterre, le
Jewish Yearbook, fournit sur ces différents
points des statistiques bien suggestives.
Dans la seule ville industrielle de Leeds, il v
a seize loges « maçonniques juives » dont huit
relèvent du « grand ordre d'Israël ». L'une de
ces dernières est placée sous le haut patronage
du Duc de Gonnausrlit; une aulre se réclame du
baron de Hirsch, une troisième de Lord Reading.
Les écoles israélites sont fréquentées par envi-
ron 20.000 enfants; 1rs sociétés et instituts de
toutes sortes : t h é o r i q u e s , littéraires, scientifiques,
sportifs, hôpitaux, orphelinats, bibliothèques,
oeuvres de bienfaisance foisonnent,
même dans les centres où les juifs sont peu
nombreux. A ftwansen, par exemple, où Ton
compte à peine un millier d'israéliles, il y a une
syn-uvoarue desservie par plusieurs rabbins et
neuf sociétés et oeuvres diverses.
ti faut noter aussi le chiffre élevé des associations
fondées pour les femmes et 1rs jeunes
Jilies. l u e f'nion nf Jeinish Women fonctionne
à Londres, upper (itouccsler place; une Jewisk
Lctujue nf llanour and Service instituée en
iniu, groupe, sous la présidence de l'honorable
Mrs Franklin, des femmes el jeunes filles de
tonies les classes sociales, dans le but de compléter
leur iïisiruclion religieuse el de fortifier
leur foi. Mrs Mnnlcfiore préside une Cerlifoed
Schuol fur Jeioish Girls et Lady Rothschild.
V Associai ion for ihe Protection of G iris and
\\tnnen.

Les dirigeants d'Israël ont peut-être mieux
compris que les peuples chrétiens l'influence
que pouvaient exercer les femmes dans leurs
milieux respectifs et leur aptitude à la propaLA
grande. Maurice Donnay n'a-t-il pas conté éloquemracnt
dans le Retour de Jérusalem la
déchéance qu'une « sale juive » pouvait infliger
à un « propre Aryen » ?
La recrudescence de la foi et des pratiques
israélites est attestée par le développement des
boucheries de viande Kacher. Autrefois confinées
dans les quartiers de l'EastEnd, ces établissements
ont aujourd'hui débordé dans les
autres parties de la métropole. Le Shechita
Board a donné la statistique suivante des animaux
tués à Londres suivant le rite hébraïque,
de novembre 1919 à mai 1920, c'est-à-dire pendant
six mois : 19.854 boeufs., 3./|G(3 moutons,
11.620 veaux, 6I4-Î)5I volailles. Il est toutefois
possible que, sans s'en douter, des chrétiens
mangent de la viande Kacher, comme nombre
d'eux favorisent inconsciemment les intrigues
juives.

Que les juifs observent fidèlement leurs lois
religieuses, qu'ils se soutiennent fraternellement
entre eux, personne ne saurait les en blâmer
et leur en vouloir, mais de leurs actes, de leurs
paroles, de leurs menées internationales se
dégage l'idée très nette que, depuis la guerre,
ils prétendent gouverner le monde, y faire
triompher ce qu'ils appellent « l'idéal » de leur
race. Et ces formidables ambitions, cet impérialisme
oulrancier ont pris corps définitivement
le jour où, dans une lettre fameuse,
M. Arthur Balfour, au nom du gouvernement
britannique, s'est engagé a favoriser de tout
son pouvoir rétablissement dans la Palestine
conquise sur les Turcs d'un foyer national juif.
Ce jour-là a marqué pour les Israélites le début
d'une cre nouvelle, où trouveraient pleine satisfaction
leur atavisme mystique, leurs haines
inassouvies, leur soif de revanche contre les
nations persécutrices d'autrefois. Le sionisme
est à la fois une doctrine et un symbole : doctrine
politique tendant à réunir à Jérusalem en
un faisceau solide des représentants de toutes
les communautés d'Israël qui constitueront un
Conseil supérieur de gouvernement mondial;
symbole de la puissance de la race élue, qui,
malgré les persécutions et les dispersions, a su
conserver assez de vitalité pour rester une et
nationale, assez d'habileté et de force pour
imposer au genre humain, du haut du Temple de
Salomon reconstruit, sa domination suprême.
Le sionisme doit donc être étudié à fond, dans
ses principes, ses causes, son organisation et
ses aspirations par quiconque veut comprendre
la question juive telle qu'elle a été posée par la
guerre mondiale et par les traités de paix.
Il est possible que le gouvernement britannique
n'ait pas prévu toutes les conséquences
de la déclaration Balfour que devaient confirmer
les accords de San Remo et le traité de Sèvres.
Dans ses courtes vues, il n'a pas compris tout
d'abord les affinités existant entre les juifs, les
bolcheviks, les Allemands et les dangers pouvant
en résulter. L'une de ses grandes préoccupations
était d'éviter le voisinage de la France
sur la frontière d'Egypte. Le meilleur moyen
d'empêcher l'organisation d'une Palestine française
n'était-il pas d'y susciter la fondation d'un
État juif, dont l'Angleterre exercerait le contrôle?
Et, pour faciliter la réalisation du programme,
dès 1916, alors que sir Henry Mac
Mahon dirigeait la politique égyptienne en
qualité de haut commissaire, une convention
passée avec l'émir Hussein, promu roi du
Hedjaz, préparait la création d'un royaume
arabe, également placé sous le contrôle britannique,
qu'on attacherait au flanc de la bande
côtière formant la Syrie abandonnée à l'influence
française...

Les juifs, conscicnls de la communauté d'intérêts
qui les liait à l'Angleterre en ces circonstances,
n'ont pas manqué d'en tirer largement
profit. Leur pénétration dans les sphères politiques
du Royaume-Uni, de ses Dominions et
colonies, s'est accentuée. Combien de faits en
apportent la démonstration? L'empire des Indes
est en effervescence. Des révoltes et des
émeutes y ont éclaté lorsqu'un Prince du sang
venait de présider à l'inauguration d'une sorte
de régime représentatif- Ce sont trois israélilcs
qui sont chargés de gouverner l'Inde en ces
graves circonstances: à Londres, M. Montagu,
secrétaire d'Étal; à Delhi; sir William Mcyer,
haut commissaire et le vice-roi, entrant en fonctions,
n'est autre que Ru fus Isaacs devenu comte
de Rcading. Un autre juif, M. Philip Harlog, a
été désigné comme vice-chancelier de la nouvelle
Université de Dacca (Rengale).
On saille rôle capital que tiendront dans les
guerres futures les escadres aériennes. La constitue!
ion des avions de toutes catégories, le
perfectionnement technique des moteurs, la
recherche des procédés nouveaux de fuselage,
l'examen des inventions susceptibles d'augrnenler
la puissance, la stabilité, le rayon d'ac
tion dos appareils : tout cela nécessite un per_
sonnel technique de choix, savant, consciencieux
et avant tout scrupuleusement honnele et d'une
absolue discrétion.
Il existe, chez nos alliés, un l'air » disposant d'une véritable autonomie et
d'un gros budget. Or, dans son Étal-major et
ses services, les israélites semblent s'être donné
rendez-vous.
La Ligue patriotique The Briions explique,
dans un ses bulletins qu'elle en a trouvé dixneuf,
et cite les suivants, en mentionnant les
fonctions occupées : MM. A.-IL Wilbrom et
J.-B. Abraham ont des postes importants dans
Y Establishment and Parliamenlarij Division;
le major Nathan est directeur de l'entraînement;
huiles et essences; le capitaine Cohen est à la
téle de la section des téléphones et T. S. F.
taire particulière du major Baird, sous-secrétaire
d'État, et le ministère de l'air compte encore
dans son personnel le brigadier-général Livingstone
(Loewenstein), les majors Myers et
Blumcnfels, le capitaine Kilimayer, les. lieutenants
Simon el Marks. On peut se demander
le lieutenant-colonel Lvons dirî ige le service des
C'est une israélile, ?. 1rs Sleinherg, qui est secré
si les secrets de l'Aéronautique anglaise seront
bien gardés par tous les membres de cette
tribu.

A la Société des nations, organisme judéomaeonniquc
sorli du cerveau du président
Woodrow Wilson, la délégation bi ilannique
est entièrement composée de juifs et de judaïsanis.
Le secrétaire général de la Société,
sir Kric Drummond, le jour même de son arrivée
à Genève, fit visite au grand rabbin de la
ville pour l'assurer de son admiration pour les
Hébreux et de son complet dévouement à leur
cause et à leurs intérêts.
Je ne donne ici que des indications sommaires,
mais elles suffisent à montrer jusqu'à
quel point Israël a réussi h conquérir des positions,
à s'assurer des concours lui permettant
d'actionner et de diriger les rouages du gouvernement
britannique.
Une caricature publiée en avril 1930, par l'organe
des « Britons » : le Jewry ueber Ailes,
représente deux juifs anglais enrichis par la
guerre et conversant à la lin d'un succulent
dîner, arrosé de nombreux flacons. L'un d'eux
se lève et porte un toast a l'Angleterre : Brt-
(Cinnia raies ilie waves! (La Grande-Bretagne
LA CONQUÊTE JUIVE DE L'ANGLETERRE
commande aux Océans). L'autre répond d'un
air narquois : Yeth, but we rule Britannia
(Oui, mais c'est nous qui gouvernons la Grande-
Bretagne).
Et ce n'est pas une parole de vantardise, une
illusion de parvenu : c'est l'expression d'une
poignante réalité.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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