vendredi 2 juillet 2010

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PREMIÈRE PARTIE :

un premier débrousaillage du présent.

Liberté, Liberté chérie, où est-tu donc passée ?

La race blanche et sa culture valent-elles la peine d’être sauvées ?

Peuvent-elles encore l’être ?

Radioscopie d’une haine.

Une bouteille à la mer pour l’avenir ou la nécessité d’un viatique
culturel.




UN PREMIER DÉBROUSSAILLAGE
DU PRÉSENT
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Liberté, Liberté chérie, où est-tu donc passée ?
« Le secret du bonheur, c'est la liberté ; mais le secret de la liberté,
c'est le courage. »
Périclès

À l'heure où j'écris ces lignes, le tintamarre du bicentenaire de
la Révolution française en est encore à sa phase de préparation. Je
doute qu'elles paraissent à temps, et même qu'elles paraissent un
jour, car la liberté est morte.

Elle a succombé par d'innombrables causes : servilité et
myopie de centaines de politiciens, orchestration mondiale du
matraquage idéologique et de l'information réalisée par le noyautage
de tout l'appareil médiatique par la crapulocratie des banques, des
multinationales, des Églises, partis et sociétés de pensée tacitement
complices dès qu'il s'agit d'écraser l'esprit libre et de favoriser le
mouton manipulable. Vous pensez que j'exagère ? Alors prenez la
peine d'y regarder de près et vous verrez que la spéculation sur les
devises fausse toutes les parités monétaires, que le lobby de
l'agroalimentaire fausse tous les problèmes économiques, affame le
tiers-monde en même temps qu'il ruine la paysannerie européenne,
que le lobby de l'industrie pharmaceutique fausse tous les problèmes
de santé, que le lobby des pétroliers vous ruine et défie toutes les
législations dans le monde entier, que le lobby juif, dont tous les juifs
ne font pas partie, fausse tous les problèmes idéologiques et
nationaux, aidé toujours en cela par les Églises chrétiennes, la francmaçonnerie
et souvent aussi par des éléments musulmans. Vous
pourrez aussi constater que de l'extrême droite à l'extrême gauche
nos politiciens ne sont plus que des carpettes de tous ces lobbies.
Oui, prenez la peine de réfléchir, et vous devrez convenir que
depuis des décennies on vous fait raisonner sur des problèmes
desquels les données sont habilement falsifiées. Vous doutez de la
mort de la liberté ? Alors je vais vous faire palper son cadavre !
Ce livre va certainement me valoir les pires ennuis, amendes
écrasantes que je ne pourrai pas payer, d'où perte de ma très
modeste retraite, la prison, peut-être la mort, soit par assassinat bien
caractérisé si « on » veut intimider d'éventuels disciples, soit par
accident si « on » préfère ne pas faire de moi un héros de la liberté.
Car beaucoup de ce que j'écris tombe sous le coup de la loi et mes
prises de position contagieuses dérangent une entreprise mondiale
de destruction de l'homme libre. Voilà déjà de quoi me faire passer
pour un déséquilibré et digne de ces hôpitaux psychiatriques
largement utilisés comme outils de répression idéologique. Je ne suis
pourtant pas le premier à dénoncer ce projet de crime suprême. Dans
le Meilleur des mondes, Aldous Huxley l'a fait bien avant moi. Mais la
dictature des criminels devenus fous qui gouvernent la planète n'avait
pas alors la puissance actuellement atteinte, ni la révélation du plan
assez de possibilités de vérifications concrètes.

Je dénonce les révélations religieuses comme des impostures,
les monothéismes comme une pathologie résultant du climat
désertique, comme la base de la monarchie absolue de droit divin, de
l'infériorité sociale de la femme, du racisme de peuple élu le plus
ancien, le plus fanatique, le plus coriace, de toutes les intolérances.
C'est mon droit pensez-vous ? Détrompez-vous : ce n'est plus mon
droit. Je suis à la merci de la plainte de n'importe quel rabbin, curé,
pasteur ou ouléma qui s'estimera offensé et pourra me traîner en
justice où je serai immanquablement condamné par des magistrats
qui se moquent éperdument d'une liberté de pensée dont ils n'ont nul
besoin personnel et qui savent quelle imprudence il y aurait de leur
part à contrarier le pouvoir des lobbies.

Je dis et écris en outre que la notion de Dieu-juge est absurde,
celle de rédempteur, démoralisante et dégradante parce qu'elle retire
la responsabilité sans laquelle il ne peut y avoir de dignité, celle de «
bon pasteur » valable pour des moutons. J'écorche donc la peau
hypersensible de millions de croyants des uniques vraies fois.
Au temps où il était Premier ministre, monsieur Pierre Mauroy
n'a pas hésité à affirmer officiellement la supériorité du monothéisme,
violant ainsi cette laïcité de l'État, jadis si chère aux socialistes. Par la
voix d'un de ses plus importants représentants, l'État français rejoint
les papes Pie XI et Paul VI proclamant : « Spirituellement nous
sommes tous des Sémites. ». Une constatation s'impose : la liberté
d'expression religieuse est morte, la référence à l'Antiquité
européenne ( grecque, romaine, celtique, germanique ou slave )
officiellement frappée d'infériorité.

Nous reviendrons abondamment sur les problèmes religieux et
culturels. Mais en va-t-il autrement de la liberté d'expression de la
pensée politique ou scientifique ?

Tout être libre ( tout le monde se croit et se dit libre, mais il ne
reste guère que des sclérosés et des perroquets des média ) se
heurtera à l'impossibilité de discuter sereinement des problèmes
fondamentaux. Sous le couvert d'antifascisme, les lobbies d'intérêt et
d'idéologie exercent la pire des dictatures par le biais de l'appareil
médiatique générateur d'un terrorisme intellectuel qui a plié sous son
joug même les polices et les magistratures. Ce terrorisme intellectuel
opère les plus aberrants amalgames, tels que démocratie et liberté,
racisme et fascisme. Nous allons voir de suite ce que valent ces deux
amalgames.

La démocratie n'est pas seule à pouvoir respecter la liberté ; je
ferais même plus aisément confiance à d'authentiques aristocraties
ou à des despotes éclairés. Car la démocratie enchaîne les
intelligences les plus audacieuses à la médiocrité et ne peut donc
prétendre assurer une liberté effective à tous. En outre, comme le
montrent la situation actuelle et les lois scélérates actuellement en
vigueur, elle ne garantit les libertés les plus essentielles qu'aussi
longtemps que la culture, donc la conscience des valeurs
intouchables, est claire dans la grande majorité des esprits. Mais si
cette condition est réalisée, nul besoin de démocratie : aucun
gouvernement ne pourra manquer de respecter les libertés
spécifiques à une culture et un monarque qui y faillirait se trouverait
immédiatement confronté à un soulèvement irrésistible. La liberté
résulte donc de la culture et la tyrannie du chaos culturel, ceci
indépendamment de la forme de gouvernement.

Tout aussi trompeur est l'amalgame racisme-fascisme. La nation la
plus libérale, l'Angleterre, fut longtemps et simultanément la plus
raciste. On ne peut aujourd'hui faire la moindre référence à la race
nordique sans se faire taxer d'hitlérisme. Or l'État hitlérien était de
conception typiquement judéo-romaine et non nordique, même si ses
projets étaient en contradiction avec sa réalité du moment. Les cinq
plus vieilles républiques d'Europe sont toutes des républiques
germaniques : l'Islande, Novgorod ( fondation viking ), Venise, la
Suisse et la Hollande. Le royaume normand de Sicile fut pendant le
haut Moyen-Âge le seul à assurer un climat de tolérance entre
chrétiens, juifs et musulmans. Venise et la Hollande accueillirent les
persécutés par l'Inquisition, tels Galilée et Descartes. Les états
scandinaves furent les premiers à accorder le droit de vote aux
femmes. Quelle perfidie se cache donc derrière cet amalgame abusif
de la conscience nordique au fascisme ? Les forces d'oppression
économiques, religieuses et raciales ( mais oui ! ) sont tacitement
complices pour oeuvrer à la destruction biologique des Européens par
métissage et déboussolage.

Ces puissances perverses ont compris que la réussite de leurs
plans abjects dépendait de la destruction de la race qui donne des
êtres comme Giordano Bruno, Galilée, le chevalier de La Barre,
Voltaire, Nietzsche. Une preuve aveuglante de cette monstrueuse
collusion nous a été donnée au cours des trente dernières années.
Dans toute l'Europe, aux USA, au Canada, ce sont des
gouvernements de droite ( en France de Gaulle, Pompidou et
Giscard ) qui ont ouvert tout grand les portes de leur nation à
l'invasion de dizaines de millions d'Africains et d'Asiatiques. Les
employeurs voulaient dans un premier temps faire baisser les
salaires, dans un second temps installer la production industrielle
dans le tiers-monde où les salaires des travailleurs sont au plus vil
prix. Les marxistes firent chorus, car ils espéraient la formation d'un
sous-prolétariat manipulable pour la prise du pouvoir.
Ce plan démentiel peut laisser incrédule, mais toute personne
confrontée à la myopie systématique des capitalistes et au
dogmatisme du matérialisme économique comprendra que cette
imbécillité était fatale de la part de ses concocteurs. Le chômage et
les écrasantes charges sociales, la déculturation tant des Européens
que des musulmans sont les conséquences immédiates de cette
dictature de l'ombre.

Un autre amalgame abusif et aujourd'hui omniprésent est celui de
toute conscience raciale ou culturelle européenne à un racisme
dominateur ou même génocide. On oublie que les grands théoriciens
du colonialisme ont été les ténors démocrates de la troisème
République, notamment Jules Ferry, héros incontesté de l'école
laïque. Il fallait balayer tous les obscurantismes, musulmans ou
animistes, et faire accéder les colonisés ( sans trop se presser
toutefois ) aux incomparables lumières de la démocratie
parlementaire et du scientisme athée. Au traité de Versailles, on vola
à l'Allemagne son relativement petit domaine colonial sous prétexte
d'incapacité administrative, ce qui signifiait la non-intervention
allemande dans les cultures indigènes ; non-intervention qui lui avait
été le plus explicitement reprochée dans un livre publié par le
ministre français de l'économie en 1913 et intitulé l'Allemagne et son
empereur. La volonté obstinée de brassage racial et culturel qui se
manifeste à travers l'équivoque du matraquage antiraciste, si acharné
qu'il en arrive à agir à l'encontre de ses buts, est la suite logique du
colonialisme : destruction de toutes les particularités raciales et
culturelles, réduction de l'espèce humaine à un type unique. Individus
interchangeables et exploitables à merci, livrés sans aucune autre
référence aux névroses et vulgarités de la culture médiatique.

J'exagère ? Pourquoi alors, si les collusions que j'évoque n'existent
pas, aucun religieux ne s'est-il élevé contre ces profanations que sont
les moines marchands de fromage ou de vin, le chant grégorien
réclame de crème à raser, Jésus superstar et réclame de jeans ?
Tu te crois libre mon bonhomme ? Essaye donc de dire en
public que les homosexuels te répugnent, que l'homosexualité est
une maladie ! Essaye de demander pourquoi, la race étant exclue,
parmi le bon millier de tueurs à gage de la maffia aux USA il n'y avait
pas un seul Anglo-saxon, Allemand, Hollandais, Scandinave ou
Français, un seul Irlandais, un seul nègre, tout le reste du paquet
étant constitué de Siciliens, de Napolitains et de juifs ! Essaye un peu
de faire constater que la pègre proxénète contient une énorme
majorité d'Africains et de métis ! La conclusion s'imposera : la
statistique est bâillonnée, l'analyse scientifique interdite sur les
problèmes de race et de déculturation.

Pourtant toutes les explications basées sur autre chose que la
race et le déracinement ( mais oui, race et racine sont des concepts
parents ) se révèlent insoutenables ou au moins insuffisantes. Les
maffiosi en particulier sont bien loin d'être des pauvres ; ce sont,
depuis des générations, de richissimes féodaux.

Le point culminant de la dictature idéologique vient d'être atteint
en cette année 88. Une fillette de 4 ans 1/2, qui n'a vraiment pas l'air
d'une martyre, a été arrachée à sa famille sous un prétexte
idéologique ; l'accusation improuvée de néo-nazisme des parents.
Nous voici revenus aux plus sombres temps de la Sainte-Inquisition
où l'on arrêtait les gens sur simple dénonciation, où l'on arrachait les
enfants de protestants à leurs parents sous prétexte que ceux-ci
n'étant pas catholiques ne pouvaient être légalement mariés et
donnaient donc un exemple scandaleux de concubinage à leur
progéniture.

Le matraquage et la dictature idéologiques se doublent
d'étranges interdictions. Malheur au volé qui défend son bien ! Ce
n'est qu'un sale bourgeois égoïste. Les biens matériels ne valent pas
la peine d'être défendus par la force. Les fils à papa convertis en
défenseurs des loubards en ont décidé ainsi. Mais ta peau, au moins,
tu penses avoir le droit de la défendre ? Prends bien garde aux
nuances ! Si tu tues un intrus entré par effraction et de nuit chez toi,
tu devras prouver que tu étais en état de légitime défense, ce qui ne
sera sans doute pas facile. Après tout, cet intrus voulait peut-être
seulement te souhaiter une bonne nuit ... Un propriétaire de camping
septuagénaire du Var excédé par les incursions de pillards ayant tiré
de nuit et au jugé sur les intrus, en ayant par malheur tué un (
circonstance aggravante : un maghrébin ), s'est vu inculper
d'homicide avec préméditation. Mais oui, tu as bien lu : avec
préméditation. Donne de bons conseils à ta fille, si tu en as une. Une
jeune Stéphanoise a écopé de deux mois de prison avec sursis et
d'une forte amende pour avoir répondu à un nègre qu'elle préférait se
marier avec un homme de sa race. Or toute discrimination raciale est
interdite. Il fallait penser aux conséquences quand ton député a voté
la loi. Maintenant, les deux bases les plus fondamentales, jadis les
plus universellement reconnues de la dignité humaine le droit de
légitime défense et la conscience de l'identité, tombent aujourd'hui
sous le coup des lois d'une caricature de démocratie.

Tu ne te sens guère concerné : histoires d'intellectuels que tout
cela. Ce qui t'importe, c'est la liberté d'entreprise. Mais dis-moi : as-tu
le droit de produire ton électricité ? Pourtant, avec une éolienne
comme celles qui alimentent trois millions de Danois, cela te
reviendrait bigrement moins cher et débarrasserait le paysage de
bien des laideurs. Tes enfants ne peuvent plus se faire herboristes ;
les spécialités de la médecine douce ne sont pas reconnues et
bientôt le métier de sage-femme disparaîtra probablement, rendu
impossible dans des conditions d'indépendance par le lobby médical
et hospitalier. As-tu le droit de vendre ta production en porte à porte ?
Non ! Pourtant des géants comme Swipe, Tupperware et Stanhome
en font leur unique système de vente. Es-tu sûr de pouvoir subsister
malgré les lobbies industriels ? Pense à cette petite fabrique familiale
de tracteurs du Cantal qui payait tous ses fournisseurs comptant ; ce
fut son crime : non endettée, elle devait périr, comme le tsar et pour
la même raison. Alors aucun fabricant de moteur n'accepta plus de
lui en vendre. Il fallut fermer. Rachetée par une multinationale à
capitaux judéo-germano-américains, la fabrication reprit sans
problèmes. Pour tenter de forcer le barrage des maisons d'édition qui
ne doivent pas déplaire, des comités de lecture noyautés, des
agences de diffusion et des libraires, j'ai tenté de créer un réseau de
vente à domicile : impossible.

Tout ceci s'est passé sous les gouvernements de ces chantres du
libéralisme que sont messieurs Giscard et Barre.
Alors fête joyeusement le bicentenaire !









La race blanche et sa culture
valent-elles la peine d’être sauvées ?
Peuvent-elles encore l’être ?
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Si je n'ai publié mon premier livre qu'à l'âge de 49 ans et le
second, le plus important, à l'âge de 57 ans, il y a à cela une raison
essentielle : c'est que, contrairement aux accusations perfides de
nombreux adversaires, je ne chevauche pas des dadas. Les idéesforces
de ma vision de l'homme et de l'histoire sont basées sur de
longues recherches préalables à toute affirmation. N'étant spécialiste
en rien, j'ai interrogé toutes les disciplines concernant l'anthropologie
: préhistoire et proto-histoire, psychologie et psychanalyse,
sociologie, surtout celle du sacré, histoire de l'art, livres religieux
fondamentaux tels que Bible, Coran et Gîta.
C'est pourquoi je dénonce les négations pseudo scientifiques
de notre spécificité aryenne ( oui, j'ose le mot, car la vérité l'exige )
comme une savante entreprise de génocide antiaryen. Or ces
négations ne se limitent pas à l'appareil médiatique de matraquage
quotidien ; elles envahissent aussi les périodiques de vulgarisation
scientifique.

Il est indispensable de débarrasser la réflexion sur le problème racial
de stupidités qu'aucun raciste n'a jamais dites, mais que les
fanatiques haineux du génocide antiaryen attribuent aux théories
raciales. Jamais personne n'a prétendu que la grosseur du cerveau
avait quelque chose à voir avec l'intelligence, sinon les bovins
seraient plus intelligents que nous. Par contre, le rapport entre le
poids du corps et celui du cerveau est bel et bien un élément
significatif, bien qu'il ne soit pas le seul et que le nombre des
circonvolutions, entre autre, ait aussi une grande importance.
Jamais aucun raciste n'a prétendu que la carte génétique était
le seul facteur déterminant la personnalité d'un individu, mais que
cette carte offrait un éventail limité de possibilités où l'environnement
opérait faveurs et étouffements. Il reste indéniable qu'aucun
caractère acquis par entraînement n'est héréditaire et que tout ce qui
se développe dans l'homme ne le fait que dans le cadre de sa
programmation génétique. C'est ainsi que deux personnes
bénéficiant de la même alimentation et du même entraînement
gymnique atteindront des développements musculaires et des
performances très différents. Il en est de même de l'intelligence ;
l'entraînement ne donnera de résultats que dans les limites de la
programmation héréditaire.

Jamais aucun raciste n'a parlé de races pures. Nous
descendons tous de monocellulaires. Mais ordres, espèces et races
sont les fruits de différenciations successives desquelles il ne faut
pas déranger le cours par des croisements d'apprentis sorciers. Les
races de l'espèce humaine ont probablement des dizaines, voire des
centaines d'origines différentes et sont, par là, porteuses d'une
mémoire biologique inconsciente associée à des diversités
physiologiques qui ne sont pas que superficielles. On constate entre
autres des différences entre les localisations cérébrales et les zones
érogènes entre Blancs et Jaunes. Tous les théoriciens racistes
savent aussi qu'exceptionnellement une race stable peut résulter d'un
croisement. C'est le cas, par exemple, du « pur sang » anglais
obtenu à partir de l'étalon arabe et de la jument percheronne. Raison
de plus de s'abstenir de métissages de races, qui donnent des
hybrides instables ou stériles, donc pathologiques et pathogènes,
comme c'est le cas pour nos céréales de semence et d'innombrables
métis humains.

Les lois raciales sont scientifiquement établies et parfaitement
connues au premier chef par ceux qui sont les plus acharnés à les
nier et n'agissent que par soumission à des idéologies religieuses ou
politiques, comme Mitchourine et Lyssenko en URSS, ou encore par
complicité envers le mythe pathologique de peuple élu.
Le mot aryen est incontestablement chargé d'équivoques qu'il
convient de dissiper. On l'applique tantôt aux Européens, tantôt aux
Hindous. Or l'Inde est l'épicentre du sang B, alors que l'Europe est
celui du sang A et les tribus amérindiennes celui du sang 0. La notion
aryenne, ou indo-européenne, telle qu'elle existe aujourd'hui dans de
nombreux esprits, est donc insoutenable en sérologie, d'autant plus
qu'il existe une parenté entre les sangs A et O, mais nullement entre
les sangs A et B.

La prudence est donc de rigueur. Mais il n'en reste pas moins
une série de faits incontestables et hautement significatifs. La
mutation qui a donné les Nordiques originaux, très probablement à
partir des Amérindiens, puis les types de Cro-Magnon et Solutré, a
tout au plus cinquante mille ans. Elle est donc extrêmement récente
et a toutes les chances d'avoir apporté des éléments de supériorité
qui se sont épanouis dans les hautes techniques et les arts raffinés
de l'âge du bronze, après la révolution agraire du néolithique.
L'analyse culturelle, à laquelle nous apporterons ultérieurement
certains développements, révèle deux éléments principaux : une
culture atlantique de marins-pêcheurs à dominante matriarcale,
humains blonds, aux yeux bleus, dolichocéphales et de taille
seulement moyenne ; puis, il y a environ trois mille cinq cents ans,
l'irruption d'une culture patriarcale ( urnes d'incinération et haches de
guerre ) véhiculée depuis l'Asie par un peuple de cavaliers de taille
plus haute, mais de peau, d'yeux et de cheveux plus sombres. Ce
choc et la synthèse culturelle qui en est résultée sont nettement
perceptibles dans les mythes nordiques des Ases et des Vanes, ainsi
que dans les mythes de l'époque homérique.

Ces deux éléments sont l'étalon arabe et la jument percheronne de
tout ce qu'il y a d'authentiquement européen en Europe. Il s'agit de
deux races compatibles, ce qui est fort loin d'être une généralité dans
l'espèce humaine. Les métis de Blancs et de Noirs sont perturbés et
stériles, même si parfois la stérilité n'apparaît qu'à la troisième ou
quatrième génération ; ce fait, constaté depuis des siècles, valait il y
a peu de temps encore à cette catégorie de métis l'appellation de
mulâtres. Les populations du Proche-Orient et d'Afrique du Nord sont
la « race » planétaire vers laquelle veulent nous conduire les
exploiteurs insatiables, les fanatiques des religions et idéologies «
fraternitaires », ainsi que les névrosés et naïfs qui les suivent. Ces
populations sont en effet un mélange d'Européens ( Phéniciens,
Romains, Vandales, Berbères originaux ), de Sémites ( Juifs et
Arabes ), de Jaunes ( Turcs ) et de Noirs ( esclaves ). Les Balkans, le
Maghreb, le Liban sont des exemples de paix et de fraternité issus de
tels brassages.

Quelles sont les spécificités culturelles de l'Europe ? J'en vois
trois au moins qu'hélas elle ne partage avec personne :

1) La liberté et la pleine dignité de la femme. L'Européen veut la
femme libre non seulement pour elle, mais aussi pour lui, car il ne la
ressent comme sienne que si elle lui vient librement et peut le quitter
à tout instant.

2) L'égalité devant la loi et les garanties données à l'individu contre
l'arbitraire et les abus de pouvoir.

3) Le culte de l'enfant qui survit, bien qu'abusivement réduit à un
objet unique et mythique, dans les fêtes de Noël, qui est présent
dans la partie de l'Évangile acceptable pour une sensibilité
européenne.

Ce culte cadre avec le sens de la responsabilité que montre
l'Européen envers sa descendance. Il ne procrée que dans la mesure
où il peut subvenir aux besoins des enfants. À Rome, le prolétaire
était le prolifique et le terme était méprisant. La réaction actuelle des
femmes européennes est typique : confrontées au chômage, à la
pollution, à l'usure de la biosphère, à la submersion par les lapineurs
irresponsables africains et asiatiques, elles refusent l'enfant.
La personnalité européenne ainsi cernée, force est bien de
constater qu'elle est unique au monde. Elle le reste dans ses idéaux,
même dans ses idéaux officiels, et bien que phases de décadence,
domination religieuse étrangère et corruption l'aient rendue parfois
méconnaissable. Les folies sadiques de l'Inquisition, les dogmes
absurdes, les crimes et génocides de la colonisation n'ont rien
d'européen ; ils sont des conséquences de la sémitisation de l'Europe
par le christianisme qui donne partiellement raison aux papes
proclamant : « Spirituellement nous sommes tous des Sémites. ».
Mais cette sémitisation n'affecte que ceux qui sont réellement
devenus chrétiens, c'est-à-dire un infime pourcentage. S'il en était
autrement, la science n'aurait pas pu triompher des dogmes et des
persécutions.

Il y a eu parallèlement une arianisation de nombreux immigrés
juifs par osmose intellectuelle et par mélanges raciaux qui ont fini par
donner une dominante européenne dans des familles
traditionnellement juives. C'est ainsi que Freud fait partie de ceux qui
ont mis en lumière les méfaits sociaux et psychiques du
monothéisme, que Karl Marx a souligné l'identité des valeurs
capitalistes et des valeurs juives ( dans les Annales francoallemandes
de 1844 et dans son texte intitulé Sur la question juive ),
que Bernard Lazare a montré la responsabilité du fanatisme
rabbinique dans la marginalisation des communautés juives en
Europe et l'endogamie qui en est résultée. De tels juifs sont les bêtes
noires des meneurs de jeu dans l'entreprise du génocide antiaryen.
Aussi ne faut-il pas s'étonner de voir l'image de Karl Marx bien
ratatinée dans les partis jadis marxistes ; les socialistes ne s'y
réfèrent jamais et les communistes hors d' URSS de moins en moins.

Si les nationaux-socialistes allemands avaient été moins bornés et
dogmatiques, ils auraient trouvé dans les oeuvres de Karl Marx, de
Freud et de bien d'autres une aide précieuse pour laver les cerveaux
et les sensibilités des Européens de l'emprise judéo-chrétienne. La
voie d'une synthèse révolutionnaire avec la Russie soviétique s'en
serait trouvée ouverte et l'Europe serait aujourd'hui une, forte, libre et
socialiste. Moscou a sollicité une confrontation idéologique que les
dirigeants hitlériens ont refusée. Cet aspect de la seconde guerre
mondiale est tenu caché parce que le matraquage médiatique
mondial totalement dominé par le sionisme veut accréditer l'idée d'un
impérialisme soviétique agressif, persécuteur des juifs et en tous
points comparable à l'hitlérisme qui n'aurait été en fin de compte que
son rival. Tout Européen conscient doit démasquer ce jeu et soutenir
les efforts de décrispation et de paix des dirigeants soviétiques.
La survie du sang européen et des valeurs culturelles qui en
dépendent ou leur noyade dans une société dite pluriraciale et
pluriculturelle, mais en fait sans races ni culture, est donc aussi le
problème de la liberté de la femme, de la force de l'individu face aux
organes du pouvoir, de la responsabilité envers l'enfance, vu que ces
valeurs n'ont jamais été toutes respectées dans une culture autre que
la nôtre. L'Europe a toujours été au moins théoriquement monogame,
et elle est la seule dans ce cas.

Une autre foutaise à réfuter dans la propagande antiaryenne
est la notion d'évolution. À en croire les meneurs et perroquets du
mondialisme, nos différences avec les peuples de couleur
proviendraient de ce que ces derniers n'ont pas encore évolué. Mais
ils ont eu des centaines de milliers d'années, voire des millions pour
le faire, alors que notre race a tout au plus cinquante mille ans. En
outre, il serait bon de voir que nous n'avons plus rien, sinon notre
propre vide et notre propre chaos culturel à leur proposer. La société
dite libérale ( nous venons de voir ce qu'il en est réellement ) se noie
dans la déliquescence et le nihilisme. La société soviétique est bien
loin de s'être libérée de la morale chrétienne et du goût bourgeois
décadent du XIXe siècle ; à la différence de la Révolution française,
elle n'a pas osé se poser comme un point de départ historique et a
conservé le calendrier chrétien orthodoxe, le plus déphasé par
rapport à la réalité cosmique.

Dans de telles conditions, l'Europe est désarmée face à l'islam
fondamentaliste, seul mouvement au monde à mériter le nom de
culture, car il est le seul à exiger une parfaite identité de la loi
religieuse, du mode de gouvernement et de la loi civile. Mais il n'en
est pas moins intolérable pour d'authentiques Européens.
Nous ne pouvons rien espérer des autres. Il nous faut opérer
une révolution culturelle radicale ou périr. Nous connaîtrons sans
doute une longue et terrible période, faite à la fois de tyrannie et
d'anarchie. Aux temps de l'Inquisition, la plupart des gens
percevaient aussi peu l'effroyable dictature cléricale que les
perroquets des média perçoivent aujourd'hui la dictature invisible qui
décide de leurs modes, de leurs goûts, de leurs pâles enthousiasmes
et de leurs creuses indignations. Toute notion élitiste ne peut
manquer de soulever une tempête de hurlements. Sous l'inquisition, il
était dangereux pour une femme d'être belle, pour un homme de
marcher la tête haute, pour chacun de laisser paraître son
intelligence si on en avait. Des millions ont péri dans les flammes
pour de telles raisons desquelles ils n'avaient même pas conscience.

Aujourd'hui il est dangereux d'être distingué, de ne pas avoir l'air
canaille, ou au moins vulgaire et stupide. Des dizaines de jeunes
gens et de jeunes filles ont déjà été victimes d'agressions, de viols,
d'assassinats parce que leur simple aspect déplaisait à la canaille.
Tout être noble et énergique est aujourd'hui menacé, toute
pensée élevée réduite au silence. Les Européens conscients doivent
se le dire et en tirer les conséquences : ILS SONT DÉJÀ ACCULÉS
À LA CLANDESTINITÉ. Ils ne survivront et ne pourront resurgir un
jour, sans doute seulement à travers leurs descendants, qu'à
condition d'adapter très habilement leur comportement aux réalités
actuelles. La survie européenne a trois exigences :

1) Une conscience parfaitement claire de nos valeurs spécifiques et
intimes.

2) Une volonté acharnée et infatigable de transmettre l'héritage par le
sang et la culture.

3) Une prudence de serpent, une subtilité vigilante.

Mon viatique sera une phrase de Jules Romains, expurgée dans la
dernière édition de son poème : « Homme blanc, souviens-toi de toimême
; ressaisis ta lignée dans l'écheveau des peuples vils. »
Beaucoup de lecteurs se sentiront déjà comme assommés par ce
que ce début de livre leur révèle. Il est très désagréable de se
découvrir soudain prisonnier d'une crapulocratie mondiale et de
devoir se juger soi-même comme un perroquet manipulable. Aussi
les prises de conscience culturelle et politique que j'apporte sontelles
généralement refusées comme celles des écologistes et pour
les mêmes raisons. Mais les unes et les autres n'en sont pas moins
vraies et leur contenu évident.

Venons-en brièvement à quelques faits bien concrets. Le
matraquage idéologique mondialement orchestré prétend que la
misère est responsable de la démographie galopante dans le tiers
monde. Or, les centaines de millions de Blancs qui avalent la chose
savent pourtant que les rois du pétrole ont des centaines d'enfants
dans des harems, avec des femmes dont ils ne connaissent même
pas le nombre. Ils voient tous les jours des musulmans installés chez
nous circuler dans de belles voitures, afficher un train de vie enviable,
et ayant néanmoins des ribambelles d'enfants.

Il y a quelques années, une charge placée sur une moto a
explosé rue Copernic à Paris, à dix-sept mêtres de l'entrée d'une
synagogue et derrière l'écran d'un platane. Il n'y a pas eu le moindre
blessé dans la synagogue et rien ne permet d'affirmer qu'il s'agissait
d'un attentat dirigé contre celle-ci.

Dans la rue, par contre, il y eut des morts, huit je crois ; parmi
eux une seule juive qui passait là par hasard. Nous n'entendîmes
parler que d'elle ; les officiels étaient présents à ses obsèques. À
l'enterrement des autres victimes, personne, hormis les proches.
Telle est l'information et telle est l'ambiance intoxiquée dans le
monde actuel.

Voulez-vous d'autres exemples ? L'année passée, en 87, le vice
doyen de la Faculté de Lyon fut brutalisé et blessé à la tête par un
commando masqué ; silence de la presse écrite, une très brève
allusion à la télévision ; ce professeur défend quelques idées
déplaisantes ... S'il avait été juif, nous en entendrions encore parler.
Une équipe de jeunes soixante-huitards, tous résolument
antifascistes, tente de faire la lumière sur les vraies tragédies et les
mythes concentrationnaires ; leurs références principales sont les
livres du député socialiste Paul Rassinier qui a subi lui-même dix-huit
mois d'internement dans les camps de concentration allemands.
Plusieurs professeurs de faculté les assistent. La motivation de ces
révolutionnaires est évidente : ils ont reconnu que les plus graves
dangers pour la liberté étaient dans la dictature par le canal
médiatique. Ils osent encore se référer ouvertement à Karl Marx.
Pourtant, l'appareil médiatique a réussi à implanter dans presque
tous les cerveaux qu'il s'agit d'une entreprise néo-nazie, mot magique
vide du moindre contenu, car ceux qui se prétendent néo-nazis
aujourd'hui sont en nombre infime et ne se réfèrent guère qu'à la
caricature médiatique de la révolution hitlérienne ; c'est d'ailleurs tout
ce qu'ils en connaissent.

Mais je dois maintenant aborder la réalité la plus triste de
l'intoxication universelle : la complaisance des trompés envers les
mensonges des trompeurs. Sans cette complaisance, il y a beau
temps que les baudruches seraient crevées. Le mythomane Martin
Gray a du avouer à un journaliste du Sunday Time qu'il n'avait jamais
mis les pieds à Treblinka, ni même dans aucun camp de
concentration. Monsieur Max Gallo, mythomane par procuration de
Papillon et de Au nom de tous les miens, a du convenir qu'il le savait.
Puis, lorsqu'exploitée par les révisionnistes la chose a commencé à
faire du bruit, ces nobles messieurs ont polémiqué dans « Le Monde
» pour se rejeter la responsabilité des affabulations. Si la masse
n'était pas complice, un tel scandale aurait suffi à réduire au silence
le baratin médiatique mondialement orchestré. Mais la masse boit
avidement la cataracte de mensonges haineux que presse et petit
écran lui déversent quotidiennement.

Les causes profondes et les engrenages récents de cette
complicité feront l'objet du prochain chapitre.






Radioscopie d’une haine
******************************
Chacun peut se livrer dans son entourage à un sondage
significatif : demander à des chrétiens s'ils ont lus les Évangiles,
Actes des Apôtres et Épîtres, sans parler de l'Ancien Testament ;
demander de la même manière à des marxistes s'ils ont lu les livres
de Karl Marx. Il ressort de tels sondages que moins de 1% des
concernés connaissent ces textes de référence. Ainsi se trouve
confirmée l'imprudente honnêteté de cet évêque d'Einsiedeln
déclarant à la fin du XIXe siècle : « L'Église ne doit sa subsistance
qu'à l'ignorance dans laquelle ses fidèles se trouvent à l'égard de ses
propres textes. ». Il faut donc chercher les racines du fanatisme
ailleurs que dans une conviction intellectuelle ou une adhésion
sentimentale.

La psychologie révèle que la plupart des humains sont
intellectuellement sclérosés très jeunes, souvent vers l'âge de 10
ans. Il leur est donc difficile de se remettre en question sans en
tomber malade. Cela pose déjà un énorme point d'interrogation à la
démocratie et explique l'exigence des totalitarismes religieux et
politiques d'assurer la formation des enfants. En fait, les espérances
irrationnelles, tant politiques que religieuses, sont le refuge
indispensable à la plupart des individus face au prosaïsme, aux
traumatismes de l'existence, souvent aussi aux interrogations posées
par la mort. Un brasseur de finance et escroc de haut vol, au
demeurant fort sympathique, mais aussi réaliste que le banquier le
plus glacé, me dit un jour qu'il ne pouvait remettre le Christ en
question ; il avait alors la sensation que la terre s'ouvrait sous ses
pieds. Leur précoce sclérose empêche les humains de comprendre
que ceux qui détruisent leurs illusions leur apportent en échange des
raisons de vivre et d'espérer bien plus joyeuses et solides. Toute la
tragédie de Nietzsche tient dans cette impossibilité de se faire
écouter. La première composante de la haine agressive opposée à
tous les novateurs est donc une panique irrationnelle.

Mais il y en a une autre : la haine universelle de tout ce qui est
faible envers tout ce qui est fort. Là aussi, la prophétie nietzschéenne
constitue pour la plupart des humains un insupportable démasquage.
La plus vieille haine raciale du monde n'est pas celle des Aryens
contre les races plus vieilles, mais celle des faibles contre des
humains perçus comme supérieurs. C'est ainsi que s'expliquent les
explosions rageuses des conducteurs juifs contre les Cananéens, les
Philistins auxquels ils devaient l'accès à l'âge des métaux ( c'est en
toutes lettres dans la Bible ), les Amalécites, chez qui il fallait « tuer
même les vaches ». Nous retrouvons cette rage dans les explosions
de haine chrétienne contre les gentils ( curieux que ce mot ait pris le
sens qu'il a de nos jours ) et qui culminent dans l'Apocalypse de Jean
de Patmos : la nouvelle Babylone, la bête aux sept têtes, c'est Rome,
la ville aux sept collines. L'Apocalypse est d'ailleurs précédée des
lettres aux Églises dans lesquelles le visionnaire furieux dénonce à
plusieurs reprises « ceux qui se prétendent juifs, mais ne le sont pas
». Il en va de même de Paul de Tarse dont nous démontrerons
ultérieurement qu'il est le père du puritanisme et de l'Inquisition.
L'empereur Julien, dit l'apostat, eut une claire et géniale
conscience de la situation lorsqu'il écrivit : « Si les chrétiens
triomphent, dans deux mille ans le monde sera juif. »

On ne peut rien comprendre à l'histoire européenne sans
recourir à l'éclairage du choc culturel entre le Proche-Orient et
l'Europe. On rencontre d'un côté une religion et une société de
soumission, de prosternation, de l'autre une religion et une société de
fierté qui laissent une totale liberté d'esprit. Le cheval de Troie de la
culture d'esclaves en Occident fut la décadence romaine, que le
christianisme a aggravée, contrairement aux prétentions cléricales.
Celtes et Germains se laissèrent éblouir par la puissance technique
et le luxe romains. Les princes se laissèrent gagner par le droit divin
qui les délivrait du contrôle des membres de leur clan et garantissait
la succession à leurs fils. Nous reviendrons ultérieurement sur la
tragique synthèse du fanatisme juif et de l'impérialisme romain.
Non content de dominer l'empire, le clergé romain entreprit une
falsification de l'histoire si gigantesque qu'elle laisse d'abord
incrédule. Le but en était d'opérer le déracinement culturel des
Européens et de ne leur laisser que les valeurs judéo-romaines
comme modèles et références. C'est ainsi que naquirent les mythes
sur les Vandales et les Barbares en général, sur Attila, puis sur les
persécutions antichrétiennes.

Qu'on en juge sur les faits ! La vie de Néron ne fut certes pas
une page sans taches. Mais il rétablit de la salubrité dans les
finances de l'Empire, paya les retards de solde des légions dont il
devint l'idole. Il était effectivement musicien, poète et grand
architecte. Lors de l'incendie de Rome, il était loin de cette ville,
occupé à diriger les travaux de percement du canal de l'isthme de
Corinthe qui fait encore l'admiration des gens compétents. En outre,
les trois quarts de ses biens personnels ont été détruits dans
l'incendie de Rome. Il ne peut donc avoir été l'incendiaire comme
l'ont prétendu les chrétiens. Il ne les a jamais persécutés et n'a
probablement même pas connu leur existence. La légende macabre
d'un Néron incendiaire et éclairant le cirque avec des chrétiens
enduits de poix et transformés en torches vivantes n'a vu le jour
qu'au XVIe siècle, lorsqu'après le basculement d'une importante
partie de l'Europe dans le protestantisme il a fallu tenter de justifier
les monstruosités de l'Inquisition. Cette perfidie d'un jésuite fut
découverte et dénoncée au XIXe siècle par un jésuite honnête qui fut
aussitôt interdit de plume.

Les fables sur Attila sont à peu près de la même eau. Elevé à
Rome en otage princier, Attila parlait couramment le latin et le grec
avec délectation. Son Premier ministre était un Spartiate. Attila avait
le titre et la solde de général romain et intervenait comme tel dans les
affaires de l'Empire. Quant aux fables sur les Vandales, donnons la
parole à l'évêque de Marseille Silvianus qui écrit dans son ouvrage
Du gouvernement de Dieu au sujet de ces Vandales : « Nous les
méprisons comme hérétiques, mais leur crainte de Dieu est
supérieure à la nôtre. Je ne vois pas une seule vertu en laquelle ils
ne nous surpassent, nous Romains. Nous devons comprendre leur
présence parmi nous comme la volonté de Dieu de faire ramener
dans le droit chemin les peuples les plus corrompus par les peuples
restés les plus vertueux. Là où dominent les Romains, tout le monde
est corrompu ; là où dominent les Goths, seuls les Romains sont
corrompus ; mais là où dominent les Vandales, même les Romains
redeviennent vertueux. »

Cette gigantesque entreprise de calomnie étalée sur plus d'un
millénaire ne pose pas seulement des problèmes de vérité historique,
mais avant tout le problème de sa motivation profonde.
Or, quiconque se livrera à un examen approfondi de l'histoire
de l'Europe des deux derniers millénaires ne pourra manquer de
découvrir une sélection à rebours quasi permanente, une destruction
systématique des humains les plus valeureux : opprimés et exploités
en révolte, caractères fiers, esprits libres refusant le dogmatisme,
sujets de grande beauté, surtout dans le sexe féminin. Les serviles,
les flatteurs, les abrutis, les mal foutus s'en sont bien mieux tirés. Les
20 à 30% d'illettrés de nos états modernes, les frais exorbitants de
l'aide aux infirmes, les allocations familiales et aides multiples
accordées aux lapineurs irresponsables, les prisons trois étoiles, le
viol public avec des témoins qui détournent la tête, la condamnation
des agressés qui osent se défendre contre des voleurs ne sont que
l'aboutissement logique et inévitable de deux millénaires de haineuse
sélection à rebours dont la doctrine fondamentale fut et reste le
christianisme, le marxisme n'étant que la réplique athée de ce
dernier.

J'ouvre ici une parenthèse pour mettre en garde ceux qui
seraient tentés de se battre à contre-courant. La situation était déjà
irréversible au temps de Nietzsche et il a eu raison de nous inciter à
ne pas contrarier les « prédicateurs des doctrines de mort », de nous
dire : « Ce qui veut tomber, il ne faut pas le retenir, il faut au contraire
le pousser. ». Nous ne pouvons espérer notre délivrance que du
degré mortel du pourrissement actuel. Patience : nous en sommes
extrêmement proches. Tout autre souci que celui de notre survie
biologique et culturelle est une naïveté et un gaspillage totalement
stérile, dangereux même, car il attire sur nous l'attention et la haine
de la canaille actuellement toute-puissante, depuis la rue jusqu'aux
plus hauts ministères.

Un exemple particulièrement horrible de cette haine vraiment
viscérale des hommes supérieurs dans la hiérarchie chrétienne nous
est donné par la lutte des papes contre l'empereur Frédéric II. Ce
dernier ne voulait nullement retirer leur rôle et leurs domaines aux
papes. Il voulait l'entente avec les musulmans parce que l'Islam de
l'époque véhiculait bien mieux que la Chrétienté les héritages grécoromain
et égyptien, mais aussi parce qu'il jugeait une telle entente
indispensable pour contenir le déferlement mongol qui menaçait tant
l'Europe que le Moyen-Orient et le Proche-Orient. L'histoire prouva
que l'empereur voyait juste. Mais il était un esprit audacieux, ayant
aboli le servage sur ses états et ayant invité tous ses féaux à l'imiter,
entretenant des médecins et naturalistes, discutant avec les
astronomes arabes, autorisant la dissection des cadavres. C'était
cent fois plus qu'un pape n'en pouvait supporter. Aussi, après la mort
de l'empereur scandaleux, le pape ne se contenta pas de faire
décapiter le petit-fils Conradin, âgé de 16 ans, il fit aussi crever les
yeux à un arrière-petit-fils âgé de 3 ans et le fit enfermer dans un cul
de basse-fosse où l'enfant agonisa pendant onze mois ; la soeur du
malheureux bambin, âgée de 7 ans, fut également enfermée et
relâchée folle à 16 ans. Ainsi finit la race de ce souverain génial,
voltairien six siècles avant Voltaire. Il est instructif, pour ceux qui
croient que l'Église a changé, de lire en quels termes voilés, mais
néanmoins approbateurs et même enthousiastes, l'Histoire de l'Église
d'Arquillière, en usage dans les séminaires, parle de ce monstrueux
pape Innocent IV, persécuteur des cathares et dont le roi de France
Louis IX ( Saint Louis pour les chrétiens ) disait après une entrevue :
« je n'ai trouvé en cet homme rien de chrétien. ». Cela n'empêchera
pas les clercs actuels de vous expliquer avec sérieux que « c'était les
moeurs de l'époque » et que « la meilleure preuve de la protection
divine sur l'Église est qu'elle ait réussi à survivre à tant de périls ».

Mais la question la plus tragique et la plus complexe est de
savoir comment l'Église a pu persécuter, pressurer, brûler
impunément pendant environ quinze siècles. Si des boucheries
comme la décapitation de quatre mille cinq cents prêtres et nobles
saxons qui refusaient le baptême chrétien devenu obligatoire, en une
seule journée, en 774 à Verden-an-der-Aller, ou la crémation de trois
cents cathares à Montségur s'expliquent dans un cadre de victoire
militaire, il n'en va pas de même du martyre de millions de sorcières
et d'hommes nobles. Comme son nom l'indique, la sorcière était
sourcière, donc utile et considérée en milieu rural ; elle était aussi
guérisseuse ( belladonne, belle femme, bienfaisante ). Elle a passé
progressivement à la condition de bête traquée, de jeteuse de sorts.
Il est inévitable que la jalousie, la haine la plus vile aient joué un rôle
dans cette démonisation, tout comme envers les femmes et filles les
plus séduisantes accusées par des moines lubriques et sadiques de
les avoir envoûtés, comme si le refoulement ne suffisait pas à créer
l'obsession ! Dans les deux cas, nous avons comme ressort de là
complicité populaire envers la domination ecclésiastique le
ressentiment, la jalousie envers une supériorité. Les hommes beaux
et forts, audacieux, indépendants, suscitèrent les mêmes réactions.
La noblesse ne fut pas épargnée. Après la chasse que lui donna
l'Inquisition, la tradition chevaleresque ( voir Cervantès ), fut réduite à
merci par les monarques absolus de droit divin. Les drames de la
Fronde sous Mazarin et Louis XIV ne furent que la fin de ce qui avait
débuté au Xe siècle par la fuite en Islande des godis réfractaires à
l'absolutisme.

En fait, toute l'histoire européenne est traversée par trois
courants perturbateurs : les problèmes de préséance et de rivalité
entre les gens d'Église et les autorités civiles, le refus de la royauté
absolue de droit divin par la noblesse, et le refus de la noblesse par
le peuple. Mais il serait abusif de ne voir là qu'un aspect de la haine
envers toute supériorité. En dominant l'Europe, le christianisme
oriental et esclavagiste se heurtait aux valeurs spécifiquement
européennes que nous avons déjà définies page 15 : la pleine dignité
et la liberté de la femme, l'égalité devant la loi et la garantie de
l'individu contre les abus de pouvoir.

Il ne pouvait instaurer que des hiérarchies contestées parce
qu'elles ne cadraient pas avec la loi intérieure de l'Européen.
Pourtant, la notion de royauté ne nous était pas étrangère. Nos
rois étaient élus certes, mais seulement parmi des familles de haute
noblesse dont le sang était réputé contenir une vertu magique qui
assurait la prospérité du clan. L'idée du roi sacré reprise par John
Boorman dans son film Excalibur n'est pas de l'invention. Elle
perdurera longtemps dans l'Europe celtique et germanique. Au XVIIè
siècle le roi de Suède Gustave Vasa se vit mettre en accusation par
une délégation de paysans ... parce qu'il ne pleuvait pas ! Assurer
une bonne marche du climat faisait aussi partie des fonctions des rois
magiciens.

Aussi ceux qui ne voient dans la Révolution française et la
décapitation du roi qu'une explosion libératrice ont-ils une vue tout
aussi partielle que ceux qui n'y voient qu'un déchaînement de la
canaille. La Révolution voulait restituer des libertés et un rapport avec
l'autorité indispensables à d'authentiques Européens ; mais elle ne
pouvait retrouver les données de la sacralité antique occultées par
quatorze siècles de domination orientale. Bien sûr, comme dans
toute situation chaotique, la bassesse et la vengeance s'en
donnèrent à coeur joie.

On ne peut donc ni approuver, ni condamner globalement la
Révolution française sans distordre les données culturelles de
l'évènement. Une caractéristique de l'autorité dans l'Europe antique
était l'absence de privilèges. Les trois fonctions sacerdotale,
guerrière et productrice existaient bien, mais elles n'engendraient pas
de castes. Prêtres, rois, savants et guerriers étaient aussi paysans et
artisans, et ceci d'autant plus aisément qu'une intense sacralité était
associée à tous les actes de la vie. Cincinnatus retournant à sa
charrue, l'épisode du vase de Soissons, les mythes des Dioscures
révélant qu'en période de nécessaire renforcement de l'autorité les
Européens élisaient deux dictateurs pour qu'ils se surveillent l'un
l'autre et ne profitent pas du pouvoir à des fins personnelles, la règle
parallèle du duumvirat chez les Romains illustrent abondamment
cette absence de privilège et d'arbitraire attachée à l'autorité. La
tradition de la forge dans la noblesse, art pratiqué avec passion par le
malheureux Louis XVI, témoigne aussi d'une aristocratie qui ne
craignait pas de se salir les mains.

Pendant des siècles, la haine chrétienne, mais plus
spécialement catholique, contre les « nuques roides » ne désarma
pas. Mais il s'y ajouta un élément qui souligne le caractère
fondamentalement racial du problème : la guerre des guelfes et des
gibelins, tous les affrontements entre papes et empereurs avaient
déjà été un bras de fer entre Rome et le monde germanique ; la Sicile
normande des Hohenstaufen, la République celtique, germanique et
lombarde de Venise avaient été les remparts de la tolérance et de la
science contre les dogmes anti-scientifiques et les bûchers. Mais la
grande tourmente du protestantisme porta le problème à l'échelle de
toute l'Europe, car ce furent les nations germaniques ( Allemagne,
états scandinaves, Angleterre ), qui se détachèrent de Rome, alors
que la nation déjà la plus métissée, l'Espagne, s'octroyait le record
des bûchers et fournissait le gros des armées dévastatrices contre la
liberté dans les Pays-Bas et contre le peuple allemand pendant la
guerre de trente ans.

La haine aveugle ira s'enflant, d'autant plus que les Pays-Bas et la
Prusse accueilleront les huguenots persécutés. Le clergé catholique
instillera inlassablement dans les esprits, surtout au XIXè siècle,
l'idée de « la France fille aînée de l'Église ». Les incroyables
maladresses de l'occupation napoléonienne dans une Allemagne très
largement gagnée aux idées de la révolution gaspilleront la possibilité
d'une entente européenne. La défaite de 1871 provoqua un
déchaînement vraiment canaille contre l'Allemagne. Pour l'honneur
de la France, je tiens à souligner que presque tous les jeunes
Français d'aujourd'hui rougiraient de honte s'ils avaient sous les yeux
les débordements vulgaires de la propagande anti-allemande entre
1871 et 1914. Le nationaliste écumant Charles Maurras qualifiait de «
rusé Sarmate » Nietzsche à qui il avait emprunté ses meilleures
idées ; dénonçant le christianisme comme une doctrine très
dangereuse, il se rattachait pourtant à ce « catholicisme romain qui
nous a préservés de devenir chrétiens », et en pays protestant il allait
ostensiblement à la messe. Maurice Barrès, Charles Péguy
contribuèrent aussi à implanter une haine irrationnelle de
l'Allemagne. Le dernier se dira « chrétien parce que français et
français parce que chrétien ». Il était inévitable que ce ressentiment
de vaincu passe aussi outre-Rhin après la défaite allemande de
1918. L'élément le plus pernicieux de l'hitlérisme a été un
maurrassisme allemand.

Je n'entreprends pas ici une propagande néo-nazie. J'ai déjà
écrit plusieurs fois ce que je répète ici avec insistance : l'hitlérisme,
par son centralisme et son principe d'autorité du haut vers le bas,
relevait d'une conception judéo-romaine de l'État et ne peut trouver
de justification que comme tentative désespérée de redresser une
situation de décadence mortelle pour l'Europe. Il était fort loin
d'incarner l'idéal socio-politique aryen. Les dirigeants hitlériens
étaient dangereusement immatures sur le plan philosophique ; la
plupart d'entre eux avaient des conceptions religieuses extrêmement
vagues, ce qui explique le fait que Göring, Goebbels et Hitler
notamment n'allèrent jamais jusqu'à se retirer de leurs Églises et
payèrent sagement l'impôt ecclésiastique jusqu'à leur mort. Leur
maturité politique était elle aussi entachée de graves lacunes ; ils
n'étaient pas capables d'affronter les grands leaders marxistes, ce
qui fut sans doute la raison de leur refus du débat doctrinal avec le
gouvernement soviétique. Dans son livre Combat pour Berlin,
Goebbels fait un aveu stupéfiant, « Nous aimions les ouvriers ; nous
voulions aller à eux, mais nous ne savions pas quoi leur dire. ».
Nietzsche était peu prisé des intellectuels hitlériens ; l'étude qu'en fait
Alfred Rosenberg dans le Mythe du XXè siècle montre qu'il l'avait
aussi peu compris que ne l'avaient fait avant lui Oswald Spengler et
H.S. Chamberlain.

J'entends déjà la foule des fanatiques goguenards me crier : «
Vous êtes mal placé pour critiquer l'hitlérisme après avoir été
volontaire dans les Waffen SS. ». Mes réponses seront simples.
A la différence de ceux qui ne savent que rabâcher les inepties des
haines millénaires et de la manipulation médiatique mondialement
orchestrée, je sais aujourd'hui de quoi je parle, ayant connu le
mouvement hitlérien de l'intérieur et m'étant donné la peine d'en
étudier toute la littérature théorique. Si j'ai, à 20 ans, opté pour le
combat du côté allemand, c'est parce que j'avais déjà perçu dans le
camp opposé trop de haines viles, de mensonges, d'hypocrisies
chrétiennes et bourgeoises, de calomnies. Mais j'ai toujours déploré
la guerre avec la Russie, si étrange que cela puisse paraître, et j'étais
loin d'être le seul dans ce cas parmi ceux qui portaient l'uniforme
feldgrau. Comme la plupart des volontaires français, je me suis rallié
à un type humain plutôt qu'à une idéologie. Pour tous ceux qui
souffraient profondément de la veulerie de leur siècle, de son
nihilisme, de sa niaiserie, le guerrier allemand avec son regard droit,
sa démarche ferme et tranquille, son calme, son amabilité sans
bavardage fut ressenti comme un refuge, comme un espoir. Je ne fus
nullement étonné de découvrir un jour la vieille devise : « Am
deutschen Wesen wird die Welt genesen. » ( Le monde guérira par la
personnalité allemande ).

Les lois scélérates haineuses, mensongères et fanatiques qui
suivirent la défaite, la volonté de salir le vaincu qui fit déclarer la SS «
association de malfaiteurs », tous ces coups de pied de l'âne au lion
mort ne me causèrent pas le moindre trouble de conscience. J'avais
prévu ce déchaînement de bassesse dans la meilleure ligne de
l'Inquisition et de la persécution des « nuques roides ». La chose
m'était d'autant plus évidente que les Églises chrétiennes ne
marchandaient pas leur complicité envers les pires affabulations et
distorsions de l'histoire contemporaine.

Je sais parfaitement que des dizaines de phrases de ce livre
tombent sous le coup de la loi. C'est lucidement et calmement que j'ai
décidé de passer outre. Il est aujourd'hui impossible de rechercher la
vérité historique sur la seconde guerre mondiale sans tomber sous le
coup de la loi dans presque tous les pays du monde qui se prétend
libre. Je ne vise pas à une restitution publique de la vérité. Comme
mes livres précédents, celui-ci ne s'adresse qu'à une élite
extrêmement rare à laquelle je déconseille en outre tout engagement
politique. Je veux seulement l'éclairer sur les ressorts profonds de la
haine meurtrière à laquelle s'exposeront ceux qui se laisseront
déceler.

Bien des jeunes seront enclins à penser que j'exagère. Qu'ils
jugent donc objectivement de la valeur de ce qui suit.
Le livre du général de Gaulle Au fil de l'épée contient des
justifications de la violence au moins aussi explicites que celles du
Mein Kampf d'Hitler. Le second ouvrage est interdit, le premier non.
Tout le monde connaît la phrase de l'Évangile : « Ceux qui ne
sont pas avec moi sont contre moi. ». Dans Ainsi parlait Zarathoustra,
Nietzsche dénonce les inconditionnels de toute nature ; il
recommande à ses disciples de l'oublier pour se trouver eux-mêmes.
Pourtant c'est Nietzsche et non Jésus qui est présenté comme le
philosophe de référence du fascisme.

Il y a aussi dans l'Évangile une phrase que presque personne
ne connaît, mais de laquelle tout sceptique pourra vérifier la présence
: « et ceux qui ne veulent pas que je règne sur eux, amenez-les moi
et étranglez-les devant moi » ( Luc 27-29 ). Pas de faux-fuyants,
messieurs ! C'est dans la parabole du maître de retour après une
absence, donc du Christ de retour que se trouve cette incitation au
meurtre de laquelle les inquisiteurs surent si bien se souvenir. On
chercherait en vain une telle phrase dans toute la littérature
estampillée à tort ou à raison « nazie ». L'incitation au meurtre a été
reprise par le furieux Paul de Tarse dans son Épître aux Corinthiens
dans laquelle il est question de « destruction de la chair afin que
l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus ». Mais essayez donc de
faire interdire les Évangiles et les Épîtres pour cause d'incitation au
meurtre, ou seulement d'obtenir que les phrases incriminées soient
expurgées, et vous verrez ce qu'il en est de l'égalité devant la loi !
Les massacres de Verden, des cathares, du Mexique, du
Pérou, la persécution des savants, les millions d'humains livrés aux
flammes, ou aux écrasantes corvées des crozats, rien ne sera pris en
compte, car ceux qui gouvernent le monde aujourd'hui sont les
descendants spirituels des religions du désert, sources de tous les
fanatismes.

Essayez d'obtenir que l'ordre des Dominicains, principal
responsable des crimes de l'Inquisition, soit déclaré association de
malfaiteurs !
La véritable explication du phénomène hitlérien n'est pas
idéologique, mais économique, donc plutôt marxiste. Il y a au monde
six nations qui ne peuvent pas se nourrir sur leur territoire, qui sont
donc contraintes à importer de la nourriture et par là à exporter des
produits industriels pour se procurer les devises nécessaires. Ce sont
l'Angleterre, la Belgique, la Hollande, l'Allemagne, l'Italie et le Japon.
Les trois premières avaient de vastes empires coloniaux, ainsi que la
France et le Portugal qui n'en avaient pas besoin ; les trois dernières
n'avaient rien. Devant les marchés indispensables qui leur étaient
fermés et l'obstination aussi aveugle qu'égoïste des nations
colonialistes, il ne leur restait qu'à tenter la solution de force. Ainsi
finirent deux millénaires de prépondérance européenne ; ainsi
naquirent les dictatures des Amin Dada, Bokassa et semblables.
La conclusion de tout ceci est simple : le matraquage
médiatique mondialement orchestré et bénéficiant de la complicité de
tout ce qu'il y a de plus vil dans l'espèce humaine peut parvenir à
masquer des évidences grosses comme des montagnes, à créer une
ambiance de fanatisme haineux et menteur qui rend vaine toute
espérance de reprise en mains des destinées de la planète par les
élites, surtout par l'élite des peuples aryens. Pour échapper à une
destruction totale et courir la chance d'un nouveau départ au-delà de
l'autodestruction de la crapulocratie universelle, elles doivent
apprendre à survivre et transmettre dans la clandestinité, comme
nous le conseille Nietzsche.

Alors que je viens de terminer ces lignes, voici qu'éclate un
scandale, une tumulte comme celui que suscita jadis Paul de Tarse
en insultant l'Artémis d'Éphèse ; un cinéaste a fait un film osant
prétendre que le Christ avait des désirs sexuels. Déchaînement
immédiat non seulement des fanatiques chrétiens, mais aussi des «
autorités morales » : archevêques, rabbins, docteurs musulmans.
Cette belle unanimité des officiels des religions du désert est
significative : pour eux, la sexualité est malpropre et coupable.
Sommes-nous lavés de ce sentiment blasphématoire envers la vie ?
Non, puisque nous utilisons les mots de con et de couillon avec le
sens d'imbécile. Le comble de l'absurde dans cette moyenâgeuse
affaire est que le cinéaste n'avait aucune intention insultante. Comme
des millions d'autres Chrétiens, il pensait que, pour être vraiment
homme, le Christ avait du en assumer tous les instincts, ignorances
et limitations.

En tant que Nietzschéen, l'affaire pourrait me laisser indifférent.
Mais les fanatiques ne reculèrent pas devant des violences, obtinrent
des interdictions jusque dans une grande ville universitaire.
Lâchement, en période de grand tapage politique et médiatique sur
les thèmes des droits de l'homme et de la liberté, les autorités
capitulèrent.

Le monde musulman ne voulut pas être en reste et la condamnation
à mort d'un écrivain audacieux par le fou de Téhéran fut appuyée de
nombreuses manifestations dans le monde entier. Le comble fut la
déclaration d'un ancien ministre de l'intérieur français qui jugea qu'il
n'y avait pas lieu d'interdire de telles manifestations, car elles ne
menaçaient pas la liberté de pensée. Celle des politiciens ne l'est
pas, en effet, car ils n'ont que des attitudes opportunistes et non des
pensées. Mais nous autres, humains restés authentiques, nous
jugeons la liberté de pensée menacée lorsqu'un homme est
condamné à mort pour un écrit et que des gouvernements laissent
lâchement des foules de fanatiques hurler à la curée.

Les Européens ne devraient donc plus se laisser abuser par la
poudre aux yeux de la « vigilance antifasciste ». Celle-ci n'a pour but
que de masquer le meurtre de la liberté par la crapulocratie
économique, ses valets politiques et ses complices religieux. Non
messieurs, je ne suis pas un nostalgique de l'hitlérisme, n'ayant que
trop connu ses carences et ses bévues. Je n'attache même pas une
grande importance à une révision de l'histoire déjà trop tardive pour
enrayer la course à l'abîme. Mon seul but est d'avertir l'élite qu'elle
risque d'être anéantie par l'action convergente de la crapulocratie
capitaliste, des fanatismes religieux et idéologiques, et de
l'encanaillement des âmes qui assurent aux tyrannies de l'ombre la
complicité de la haine envers les hommes supérieurs.
La survie de cette élite ne peut résulter que d'une conscience
vigoureuse et affinée de ses spécificités, de l'omniprésence de
dangers mortels et de la volonté inébranlable de transmettre
clandestinement, peut-être pendant des siècles, les qualités de la
nouvelle noblesse aryenne tout en fortifiant ses rangs. Créer de suite
la culture et les structures de l'avenir, telle est notre tâche qui exige
un total désengagement politique. Si l'humanité n'est pas vouée à la
destruction totale, la pourriture et le chaos nous livreront
immanquablement l'avenir.







Une bouteille à la mer pour l’avenir ou la nécessité d’un viatique
culturel
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« Je ne vous enseigne pas le prochain, mais l'amour du lointain ... Je
ne vous enseigne pas le prochain, je vous enseigne l'ami. Que l'ami
vous soit une fête de la terre et le pressentiment du Surhomme. »
Frédéric Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.

De nombreux jeunes amis font la moue lorsque j'égratigne leur
enthousiasme pour le IIIe Reich et leur conseille le total
désengagement politique. Je ne prétends pas que tout est à rejeter
dans l'épisode hitlérien. En créant un Ordre élitiste, en plaçant la race
avant la nationalité, la SS fut la première grande tentative pour
secouer le joug de l'encanaillement mortel ( mais oui, je sais : cette
phrase tombe sous le coup d'une loi scélérate, mais je n'en suis pas
à une phrase près et vous en trouverez d'autres ). En posant le sang
comme facteur déterminant des cultures, elle s'opposait au
mondialisme naissant qui menace de destruction par métissage non
seulement la race blanche, mais toutes les races de la planète. En
jetant les bases d'une société sans banques et sans administration,
en pratiquant le prêt sans intérêt aux jeunes agriculteurs et artisans,
elle portait la hache contre la société capitaliste dont les systèmes
d'exploitation sont fondés sur le prêt à intérêts et les complications
aussi inutiles qu'impénétrables. En basant la valeur de leur devise
sur la productivité de la nation, les gouvernants du IIIe Reich
ébranlèrent l'étalon or, ce qui fit alors hurler le monde entier, mais
n'empêcha nullement les USA de recourir exactement à la même
notion de valeur pour imposer abusivement le dollar comme étalon
international. En instaurant un système de troc géré par l'État (
machines contre céréales ) avec les pays danubiens, ils dérangeaient
de fructueux trafics de devises qui, avec les gangs de
l'agroalimentaire, ont atteint depuis l'importance d'un cancer
économique mondial. Telles furent les vraies raisons de la guerre qui
mit fin à deux millénaires de prépondérance européenne. La
crapulocratie capitaliste mondiale ne s'y est pas trompée : entre le
bolchevisme instauré avec l'aide de puissantes banques judéoaméricaines
et le national-socialisme, elle n'a pas hésité et choisit
l'alliance bolchevique. Si les travailleurs ne s'étaient pas laissés
réduire à la condition de perroquets des média, ce simple fait leur
donnerait à réfléchir.

Le bagage culturel du germanisme, depuis Fichte et Jahn
Jusqu'à Walter Darré, en passant par Wagner, les grands historiens
et ces philosophes du concret que furent Nietzsche et Oswald
Spengler, contient les références insurpassées pour une prise de
conscience européenne qui en manquant à l'Antiquité, a permis la
victoire du christianisme. Mais au plan politique le national-socialisme
ne fut pas le reflet de sa philosophie. Dans sa rage aveugle contre le
communisme, il se laissa entraîner à trop de concessions envers la
bourgeoisie et même cette finance apatride qu'il dénonçait si
violemment. Le manque de formation en profondeur laissa, dans la
défaite, un peuple allemand incapable de se maintenir. Cette dernière
n'avait d'ailleurs même pas été envisagée et rien ou presque n'avait
été préparé pour son éventualité. L'attitude des vainqueurs montra
pourtant à quel point cela aurait été nécessaire. Non seulement le
parti national-socialiste fut interdit, mais les valeurs biologiques et
culturelles communes à tous les peuples du monde, traînées dans la
boue, les parents calomniés et ridiculisés aux yeux des enfants, la
recherche historique objective interdite. Une disposition de la
constitution « démocratique » de la RFA prévoit que les abstentions
et bulletins nuls seront comptabilisés au bénéfice du parti majoritaire.
Ainsi retira-t-on aux Allemands les plus conscients même la
possibilité de s'exprimer par le silence. La montée de
l'abstentionnisme pourrait bien nous valoir prochainement la même
situation en France.

L'erreur fondamentale d'Hitler fut perçue et précisée par mon
ami Saint-Loup dans son ouvrage Plus de pardons pour les Bretons :
Hitler fut un homme contre le temps au lieu de situer son action hors
du temps. Il ne sut pas profiter du lucide avertissement de Nietzsche :
« Ce qui veut tomber, il ne faut pas le retenir ; il faut au contraire le
pousser. »

Bien des jeunes me disent : « On doit pouvoir pourtant affirmer
les spécificités culturelles de la race blanche sans référence à
l'hitlérisme. ». Théoriquement, peut-être ... encore faut-il y regarder
de près : il y a incitation à la discrimination raciale. Ni les plus
criantes évidences, ni les vérités scientifiques et statistiques les plus
solidement établies n'empêcheront le déchaînement de ces ligues qui
ont inscrit les droits de l'homme, la liberté et la tolérance sur leurs
drapeaux, mais qui montrent autant de tolérance que des chiens
enragés. N'espérez rien des magistrats : ils n'ont même pas été
capables de se battre pour leur indépendance lorsque Lecanuet,
alors Garde des Sceaux, a violé leur statut en déplaçant d'autorité un
juge d'instruction marseillais en train d'apporter trop de lumière sur
les agissements d'un gang pétrolier. Citez-moi un seul scandale
politico-financier depuis cinquante ans sur lequel l'instruction ait
abouti, même lorsqu'il y eut mort d'homme ... En tout cas ce ne
seront pas les affaires du Rainbow Warrior et du Carrefour du
Développement qui m'apporteront un démenti. Non, rien à attendre
des magistrats.

Le professeur danois Henning Eichberg, d'esprit très soixantehuitard,
a publié une remarquable étude dans laquelle il montre que
la renaissance païenne dans les pays germaniques fut depuis le
milieu du XVIIIe siècle associée à des courants favorables à la
Révolution française, puis au socialisme. Effectivement, Hölderlin fut
fait citoyen d'honneur par la Convention. Avec Fichte et le père Jahn,
le germanisme prit bien une tournure anti-française ; mais cela ne fut
du qu'aux bévues des occupants français. Avec le socialisme, aux
XIXe et XXe siècle, toute xénophobie disparut, et jusque pendant les
années 20, la gauche allemande utilisa largement les références
païennes. Pourtant, essayez aujourd'hui de vous promener avec une
croix gammée ou une croix celtique autour du cou ! Essayez
d'expliquer que bien avant l'hitlérisme la croix gammée fut l'emblème
central du sceau du Dalai Lama, celui des parsis jainistes, des
Aztèques, qu'elle est encore celui de la Finlande ! Ceux qui plantent
leurs horribles calvaires sur des milliers de sommets et de places
publiques, sans le moindre égard envers les adultes que cela
choque, ni même les enfants qu'ils traumatisent seront les premiers à
vous traîner devant les tribunaux ; soyez heureux s'ils ne vous
lynchent pas.

Mais patience : la fureur de nos ennemis écumants se tourne déjà
contre eux. En menaçant de contre-manifestations, ils ont obtenu de
préfets et maires lâches et serviles des centaines d'interdictions de
réunions parfaitement légales et d'intention pacifique. Mais nous
venons de voir que pour le même motif lâche et fallacieux de
sauvegarde de l'ordre public, le maire d'Aix-en-Provence interdisait la
projection d'un film qui ne peut pourtant scandaliser que les imbéciles
les plus bornés et les plus complexés. Oui, messieurs les docteurs
des religions du désert, je parle aussi de vous ; vous êtes certes des
manipulateurs, mais en fonction des mutilations physiques ( la
circoncision en est une ), affectives et psychiques que vous avez
vous-mêmes subies. Dites-moi vite : combien de millions de croyants
des uniques vraies fois ai-je ici insultés ?

Amis, nous devons avoir le courage de regarder les réalités en
face : nous sommes acculés à la clandestinité, peut-être pour des
siècles. Ce sera assurément pour des siècles si les masses
déboussolées par la vie urbaine, le brassage racial, les
déracinements, la permissivité ont le réflexe de se jeter dans le
fanatisme islamique pour échapper à leur nihilisme. Nous l'avons
déjà vu : l'islam fondamentaliste est le seul mouvement des temps
modernes qui puisse prétendre à une dimension culturelle. Nous
autres, les dépositaires de l'espérance nietzschéenne, les
résurrecteurs d'une Europe antique lavée de ses infantilismes et
naïvetés, sommes les seuls à avoir quelque chose de cohérent à
opposer à l'islam. Mais nous sommes réduits au silence. Il nous
serait certes infiniment plus facile de susciter des prises de
conscience et de regrouper une élite si nous avions droit à la parole
et accès à l'appareil médiatique. Mais ce dernier est totalement aux
mains de nos pires ennemis et le restera. Nous ne pouvons recourir
qu'au travail missionnaire, individuel et de groupuscules. Nous avons
à traverser notre temps des catacombes.

Faut-il le regretter ? Cela ne changerait rien. Nous devons
plutôt interpréter cette situation comme un signe des temps : de ceux
du dernier homme si adéquatement décrit par Nietzsche dans le
prologue de Zarathoustra.

Certains me disent : « C'est bien beau l'espérance surhumaine.
Mais n'est elle pas un leurre comme le retour du Christ pour les
chrétiens ? ». La question est naturelle. Un chaos mondial et
liquidateur ne peut manquer de survenir très prochainement.
L'impasse économique du chômage et de l'insolvabilité du tiers
monde, seul client possible de nations industrielles toutes
surproductrices dans les mêmes domaines, les désastres
écologiques, la démographie galopante des lapineurs irresponsables,
alors que les humains réfléchis n'osent plus faire d'enfants sont les
prodromes de ce chaos déjà pleinement réalisé sur le plan culturel.
Des hommes de science comme le commandant Cousteau sont
conscients de l'heure à l'horloge de l'histoire et ne se gênent pas
pour le dire ( avec aussi peu de succès que nous ). Les soixante
millions d'illettrés aux USA, le fait que moins de 20% de la population
française lise couramment sont les aveux contraints d'un gigantesque
échec.

Mais si la situation mondiale illustre parfaitement les prévisions
de Nietzsche dans ses textes du « dernier homme » et du « pays de
l'instructioné », sa mutation surhumaine reste une espérance sans
autre fondement que la chaîne ascendante de la vie telle que nous la
révèlent les sciences naturelles. C'est peu et c'est beaucoup. C'est
une anticipation, un prolongement idéal de la chaîne biologique qui
conduit de l'amibe jusqu'à nous. Mais ce ne serait pas plus
extraordinaire que l'apparition de l'homme nordique après celui de
Neandertal ; ce n'est pas plus conjectural que d'attendre les fortes
chaleurs de l'été après les douces chaleurs du printemps, l'attente est
seulement inscrite dans une échelle de temps différente, elle ne
semble invraisemblable qu'à ceux qui ont eu le cerveau sclérosé par
le temps rectiligne des religions du désert.

Je suis donc aux antipodes du désespoir. Même improuvée,
mon espérance reste la seule qui ne soit pas absurde. Et je crois à
nos enfants. J'ai en mémoire un fait divers terrible survenu il y a plus
de vingt ans. Un garçon d'une dizaine d'années se suicida dans une
chambre d'hôtel parce que ses parents avaient abandonné leur
chien. Il laissa un mot d'explication, « Mes parents sont des
monstres. On ne peut pas vivre avec des monstres. Je m'en vais. ».
Si le Surhomme apparaît un jour sur notre planète, il descendra de
ceux qui ont en eux assez de pureté pour ne pas trahir l'affection d'un
chien, de ceux qui auront rejeté avec horreur l'immonde maxime
capitaliste : « Tout est à vendre, ce n'est qu'une question de prix. »,
de ceux qui auront fait leur, la phrase de Nietzsche : « Tout ce qui a
un prix n'a que peu de valeur. ».

Comment mener le combat missionnaire de détection et de
formation des élites dans des conditions de clandestinité ? Il est
inutile de le tenter tant qu'on n'est pas soi-même libéré de toute
espérance fallacieuse, de toute ambition, de tout besoin de briller.

Une abnégation totale doit équilibrer les espérances les plus hautes
et les jugements sans faiblesse. Un de nos plus graves dangers est
d'offrir la moindre ressemblance avec les caricatures que nos
ennemis font de nous. Par la voix de son Zarathoustra, Nietzsche
multiplie les mises en garde sur ce point. Une extrême prudence
dans le choix des interlocuteurs et dans la progression des
révélations assurera un minimum de sécurité, bien que de mauvaises
surprises ne puissent être complètement évitées. Il y aura de
nouveaux persécutés et de nouveaux morts pendant notre longue
marche. Voyons-le sans pathos romantique, mais lucidement. Notre
détection des sujets d'élite devra faire fi de toutes les étiquettes
idéologiques, s'adapter à toutes. Les humains de haute valeur sont à
la fois rares partout et présents partout. Il est sans doute possible de
faire entrer dans notre jeu des humains d'autres races, au moins des
Jaunes, pourvu qu'ils soient conscients de leurs spécificités et en
soient fiers. Les Jaunes nous sont souvent supérieurs quant au
système nerveux. Tout sujet, tout groupe ethnique, comme par
exemple les Black Panthers, qui affirme son identité, mérite notre
estime et notre aide. Bien loin d'être habités d'intentions génocides,
nous sommes les seuls à lutter contre le génocide universel de toutes
les races par métissage pour le seul profit des crapulocraties
financières et religieuses unies par des complicités qui ne restent pas
toujours tacites, comme le prouvent les nombreux scandales où se
trouvent mêlés maffiosi, gens d'Église et politiciens. Chicago, New
York, Los Angeles, la Sicile, l'Italie du Sud, le Proche et le Moyen-
Orient avec leur Maffia, leur Camorra, leurs clans féodaux montrent
abondamment que les zones de brassage et de métissage sont aussi
celles où fleurissent les plus féroces dictatures de l'ombre. Ces zones
illustrent la condition à laquelle les manipulateurs du mondialisme
veulent réduire la planète entière.

Nous ne pouvons plus l'empêcher. Nous ne pouvons
qu'organiser la résistance clandestine et la survie au Meilleur des
mondes si génialement prévu par Aldous Huxley.
Autre élément décisif : ne pas oublier les femmes sans
lesquelles nous sommes racialement condamnés. Plus intuitives et
instinctives que les hommes, elles deviennent plus ouvertes à nos
prises de conscience dès qu'elles en ont compris l'enjeu. Elles sont
d'ailleurs concernées au premier chef par la misogynie des religions
du désert. Beaucoup sont gravement perturbées et écoeurées par les
masculinisations que leur inflige le « féminisme » sous prétexte
d'égalité. À nous de leur montrer le chemin de la restitution de leur
vraie liberté et de leur vraie dignité dans le cadre des supériorités
propres à leur sexe.

Notre route sera semée d'embûches et elle sera « sans pitié pour les
hommes supérieurs », c'est pourquoi je rappelle ici l'exaltante
exhortation de Nietzsche, oui, exaltante, car notre dignité nous
interdit de désirer des cadeaux : « L'homme est une corde tendue
entre la bête et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme ; une
corde sur laquelle il est dangereux de s'engager, dangereux d'être en
route, dangereux de regarder en arrière, dangereux de trembler et de
s'arrêter. ».

Une autre nécessité de l'action missionnaire clandestine est la
simplicité. Essayez par exemple de dire à un chrétien ouvert ( il y en
a ) « Je refuse ton Dieu-juge parce que je ne me sens pas coupable
d'exister ; je refuse ton Rédempteur parce que ma dignité me
commande de porter moi même mon destin ; je refuse ton Bon
Pasteur parce que je ne suis pas un mouton. ». Si vous avez vu
juste, si votre interlocuteur n'a pas une âme d'esclave, il sera remué
au plus profond de lui-même. À vous de savoir doser les temps de
repos, de digestion, et de les alterner avec des prises nouvelles. À
vous de lui apprendre à discerner dans le message chrétien les
aspects héroïques et surhumains qui sont nôtres des éléments
irrecevables parce que culpabilisants, sirupeux, bêlants ou
fanatiques. À vous de libérer la notion du Fils de l'Homme de cette
dégradation esclavagiste et cléricale qui la réduit à un exemplaire
unique. À vous d'en montrer la parenté avec la notion nietzschéenne
du Surhomme. Les éléments de cette démarche existent dans les
textes chrétiens ; nous apprendrons ultérieurement à les dégager.
Je sais que pour beaucoup les obstacles intérieurs restent
paralysants. Inhibés par leur solitude, ils doutent que la vérité, la juste
interprétation de l'heure historique soient de leur côté. Les prodiges
de la science et de la technique modernes, notamment dans les
domaines de l'astronautique, de la mise en mémoire sur puces, de la
manipulation génétique les incitent à espérer des sciences des
solutions aux impasses du présent. Ils n'ont pas complètement tort.
Si entre 1950 et 55 quelqu'un avait osé parler de la conquête de la
Lune, d'aller graviter autour de Mars et Vénus, il aurait passé pour
gravement fou. La découverte d'énergies véhiculaires des centaines,
voire des milliers de fois plus rapides que la lumière n'est pas à
exclure dogmatiquement. De telles énergies, peut-être de nature
spirituelle, pourraient ouvrir la voie à des désintégrations d'humains
et à des réintégrations préalablement programmées qui
s'accompliraient une fois le but atteint dans l'espace sidéral. Mais en
supposant ces choses possibles et réalisées, ce qui n'est nullement
certain, quelles en seraient les conséquences pour la terre et son
fardeau humain actuel ? L'usure de la biosphère, la prolifération des
irresponsables n'en continueraient pas moins leur marche de mort.
Le nombre des humains aptes à une migration sidérale serait encore
bien plus infime que celui des astronautes et ne changerait rien au
destin général.

Sans tourner le dos aux plus audacieuses perspectives de la
science, en nous faisant même un devoir de nous tenir à la pointe de
l'information, et si possible de la recherche, la sagesse nous
commande pourtant de tout mettre en oeuvre pour tenter de survivre
sur terre aux grandes tourmentes qui nous attendent dans un proche
avenir. Aux USA, les mormons ont construit de vastes tunnels
antiatomiques et constitué d'énormes réserves de vivres et de
semences saines. Ils sont aussi armés comme une nation
indépendante en prévision d'une guerre civile. En 1984, le
mouvement non confessionnel des « survivals », qui fait à peu près la
même chose, comptait déjà plus de trois millions de personnes.
Grande peur de l'an 2000 ? Cet argument bateau, qu'on entend
ressasser depuis plus de vingt ans et opposer aux plus évidentes
conclusions d'analyses économiques, écologiques et
démographiques n'est qu'une des innombrables foutaises des
criminels devenus fous qui ont choisi de s'anesthésier par les
vertiges de la fuite en avant. Leur aveuglement volontaire est
excusable, compte tenu du fait que leurs valeurs fondées sur l'avoir
révèlent une infirmité de l'être.

Mais nous autres, quelle excuse aurions-nous ? Parvenus au
degré de lucidité que nous avons atteint, nous n'avons même plus le
choix. Nous ne pouvons que garder la tête froide sur la voie de
l'héroïsme nietzschéen ou choisir la mort à brève échéance par la
drogue.

Si nous l'analysons correctement, l'effondrement de Nietzsche peut
nous devenir une protection. Grâce à l'héroïque lucidité de celui qui
est allé jusqu'à sa propre destruction plutôt que de capituler devant
les chants des sirènes des illusions scientistes et fraternitaires, alors
au point culminant de leur jeune virulence, nous savons par quoi
nous sommes menacés et sommes, par là, armés pour résister. Il
serait donc méprisable de ne pas faire face à notre destin historique,
de ne pas discerner pour nous mêmes et tous ceux qui voudront en
profiter les lignes de force extrêmement complexes qui, depuis
plusieurs millénaires, nous ont conduits d'une part sur la pente d'une
effroyable décadence, d'autre part vers une vertigineuse puissance
scientifique et technique. Nous sommes porteurs d'une responsabilité
aussi exaltante qu'écrasante : conscients des valeurs de notre race
qu'elle est seule à pouvoir véhiculer, valeurs perdues de vue
justement à l'heure historique où leur race porteuse atteint le point
culminant de sa puissance matérielle, notre rôle serait de faire le pont
entre la grandeur spirituelle du point de départ et la grandeur
scientifique du point d'arrivée. Du point de vue du destin planétaire,
l'enjeu est total : si nous échouons, environ cinquante mille ans
d'histoire aryenne aboutiront à l'enlisement et à la régression de
l'espèce humaine dans le meilleur des cas, à la désertification ou
l'atomisation d'une planète dans le pire.

Paul Valéry eut raison d'écrire : « Nous autres, civilisations ,nous
savons maintenant que nous sommes mortelles. ». Babylone,
Mexico, les cités des Incas n'ont laissé derrière elles que de la
cendre pour archéologues.

Nous devons cesser de voir l'histoire comme une ligne
d'évolution positive, continue, même à travers les pires avanies.
Cette image est un produit du temps rectiligne des religions du
désert. L'évolution ascendante de l'espèce humaine se fait à travers
les brusques poussées des mutations. Des cultures prestigieuses
naissent alors, puis déclinent et meurent, laissant derrière elles une
lumière de queue de comète avant de tomber dans l'oubli.
Parvenus au point de puissance actuel, notre mission dépasse
le cadre de l'histoire et devient bio-cosmique. Nous devons être
capables de redécouvrir notre dimension éternelle, aidés en cela par
les grands mythes aryens comme ceux d'Ouranos, de Kronos, de
Zeus, de Prométhée, de Siegfried, d'Hérakles, d'Arthur, pour ne citer
que ceux dont la signification est la plus éclairante pour notre
présent.

Toute timidité serait mortelle.

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