mercredi 28 juillet 2010

01

LA
RUSSIE JUIVE
Les Juifs se sont constitués en
État dans les Etats.
SCHiLLER.

Nous ne prétendons pas aborder ici une
question neuve et inédite. Car, quelle question
n'a été exposée déjà, analysée, discutée,
résolue même, sous les points de vue les plus
divers, souvent les plus opposés ?
Depuis le commencement du siècle actuel
surtout, le champ de discussion et d investigation
s'est prodigieusement étendu. On a
beaucoup écrit en particulier sur une corporation
très nombreuse, très puissante par les
capitaux dont elle dispose, et qui, à la faveur
du droit d'asile et des droits civils dont elle
jouit partout, s'est constituée en un Etat à
part dans chaque Etat. Fractionnée dans
chaque localité en populations autonomes, elle
obéit à une sorte de gouvernement occulte,
tant administratif que judiciaire, représenté
l'un par le Kahal (commissaire administratif),
et l'autre par le Bet-Dine (tribunal judiciaire).
Cette corporation, c'est tout Israël, disséminé
de corps, mais uni d'esprit, de but et
de moyens.
Le Livre sur le Kahal, publié en langue
russe (Vilna, 1870) par Brafmann (juif converti),
démontre manifestement l'organisation
puissante des Juifs dans tous les pays, surtout
en Roumanie et en Pologne, leurs tendances,
les moyens qu'ils emploient pour parvenir
à leur but, enfin la stricte discipline avec
laquelle tout Juif se soumet aux ordonnances
de ses chefs.
Ce Livre sur le Kahal a jeté une telle perturbation
parmi les Juifs qui habitent la Russie,
par la révélation de leurs plus intimes secrets,
qu'en très peu de temps tous les exemplaires
de la première édition ont été achetés par les
Juifs eux-mêmes, et par eux détruits, ou brûlés,
ou cachés.
Cependant ces autodafés clandestins n'ont
pu empêcher que quelques exemplaires de cette
publication, échappés àla destruction, ne soient
tombés entre les mains des chrétiens, et
comme nous avons eu la chance de nous en
procurer un, nous en avons traduit les parties
les plus saillantes, que nous allons donner
dans ce travail, lequel, à vrai dire, n'est qu'un
recueil d'extraits traduits de différentes langues
et à différentes époques. Ce sera son
mérite et la garantie de sa sincérité.
D'abord, pour avoir une idée du but que les
Juifs poursuivent et de leurs aspirations les
plus intimes, nous commençons par le discours
d'un grand rabbin, prononcé à une
réunion secrète. Ce discours, extrait d'un
ouvrage anglais publié par sir John Readcliff
sous letitre de Compte-Rendu des événements
politico-historiques survenus dans les dix
dernières années, dévoile la persistance avec
laquelle le peuple juif poursuit, de temps immémorial
et par tous les moyens possibles,
l'idée de « régner sur la terre. »
Le voici en entier :
« Nos pères ont légué aux élus d'Israël le
devoir de se réunir, au moins une fois chaque
siècle, autour de la tombe du grand maître
Caleb, saint rabbin Syméon-ben-Ihuda, dont
la science livre, aux élus de chaque génération,
le pouvoir sur toute la terre et lautorité
sur tous les descendants d'Israël.
« Voilà déjà dix-huit siècles que dure la
guerre du peuple d'Israël avec cette puissance
qui avait été promise à Abraham, "mais qui lui
avait été ravie par la, Croix. Foulé aux pieds,
humilié par ses ennemis, sans cesse sous la
menace de là mort, de la persécution, de rapts
et de viols de toute espèce, le peuple d'Israël
pourtant n'a point Succombé; et, s'il s'est dispersé
sur toute la surface de la terre, c'est que
toute la terre doit lui appartenir.
« Depuis plusieurs siècles, nos savants luttent
courageusement et avec une persévérance
que rien ne peut abattre contre la Croix,
Notre peuple s'élève graduellement et, chaque
jour, sa puissance grandit A nous appartient '
ce dieu du jour qu'Aaron nous a élevé au
Désert, ce Veau d'Or, cette Divinité universelle
de nlépoque !
« Lors donc que nous nous serons rendus
les uniques possesseurs de tout l'or de la terre,
la vraie puissance passera entre nos mains, et
alors s'accompliront les promesses qui ont été
faites à Abraham.
« L'or, la plus grande puissance sur la terre,
— lor, qui est la force, la récompense, l'instrument
de toute la jouissance, tout ce que
l'homme craint et convoite, — voilà le grand
mystère, la profonde 'science de l'esprit qui
régit le monde! Voilà l'avenir!...
« Dix-huit siècles ont appartenu à nos ennemis,
mais le siècle actuel et les siècles futurs
doivent nous appartenir, à nous, peuple
d'Israël, et nous appartiendront sûrement.
« Voici la dixième fois, depuis mille ans de
lutte atroce et incessante avec nos ennemis,
que se réunissent dans ce cimetière, auprès
de la tombe de notre grand maître Caleb, saint
rabbin Symëon-ben-Ihuda, les élus de chaque
génération du peuple d'Israël, afin de se con
certer sur les moyens de tirer avantage, pour
notre cause, des grandes fautes et péchés que
ne cessent de commettre nos ennemis, les
chrétiens.
« Chaque fois, le nouveau Sanhédrin^; a
proclamé et prêché la lutte sans merci avec ces
ennemis. Mais, dans nul des précédents siècles,
nos ancêtres n'étaient parvenus à concentrer
entre nos mains autant d'or, — conséquemment
de puissance,— que ce que le xix siècle
nous en a départi Nous pouvons donc nous
flatter, sans téméraire illusion, d'atteindre
bientôt notre but, et porter un regard assuré
sur notre avenir.
«Les temps de persécutions et les humi-
liations, — ces temps sombres et douloureux
que le peuple d'Israël a supportés avec une si
héroïque patience, — sont fort heureusement
passés pour nous, grâce au progrès de la civilisation
chez les chrétiens, et ce progrès est le
meilleur bouclier derrière lequel nous puissions
nous abriter et agir, pour franchir d'un pas
rapide et ferme l'espace qui nous sépare encore
de notre but suprême.
« Jetons seulement les yeux sur l'état ma
tériel de lEurope, et analysons les ressources
que se sont procurées les Israélites depuis le
commencement du siècle actuel, par le seul
fait de la concentration entre leurs mains des
immenses capitaux dont ils disposent. en ce
moment... Ainsi, à Paris, à' Londres, âlVienne,
a Berlin, à Amsterdam, à Hambourg, a Rome,
;'à Naples, etc., et chez tous les Rothschild,
partout, les Israélites sont maîtres de la. situation
financière, par la possession de plusieurs
milliards; — sans compter que, dans
chaque localité de second et troisième ordre,
ce sont eux encore qui sont les détenteurs des
fonds en circulation, et que partout, sans les
fils d'Israël, sans leur influence immédiate,
aucune opération financière, aucun travail
important, ne peuvent s'exécuter.
« Aujourd'hui, tous les empereurs, rois et
princes régnants, sont obérés de dettes, contractées
pour l'entretien d'armées nombreuses
et permanentes, afin de soutenir leurs trônes
chancelants. La Bourse cote et règle ces dettes,
et nous sommes en grande partie maîtres
de la Bourse sur presque toutes les places.
C'est donc à faciliter encore, de plus en
plus, les emprunts qu'il nous faut étudier, afin
de nous rendre (seuls régulateurs de toutes les
valeurs et, autant que faire se pourra, prendre,
en nantissement des capitaux que nous
fournissons aux pays, l'exploitation de leurs
lignes de fer, de leurs mines, de leurs forêts,
de leurs grandes forges et fabriques, ainsi que
d'autres immeubles, voire même l'administration
des impôts.
« L'agriculture restera toujours la grande
richesse de chaque pays. La possession des
grandes propriétés territoriales vaudra toujours
des honneurs et une grande influence
aux titulaires. Il suit de là que nos éfforts doivent
tendre aussi à ce que nos frères en Israël
fassent d'importantes acquisitions territoriales.
Nous devons donc pousser autant que
possible au fractionnement de ces grandes
propriétés, afin de nous en rendre l'acquisition
plus prompte et plus facile.
« Sous le prétexte de venir en aide aux
classes travailleuses, il faut faire supporter
aux grands possesseurs de la terre tout le poids
des impôts, et, lorsque les propriétés auront
passé dans nos mains, tout le travail des jour
naliers et prolétaires chrétiens deviendra pour
nous la source d'immenses bénéfices.
« La pauvreté, c'est lesclavage, a dit un
poète. Le prolétariat est le très humble serviteur
de la spéculation. Mais l'oppression et
l'influence sont les très humbles servantes de
l'esprit qu'inspire et stimule la ruse. Et qui
donc pourrait refuser aux enfants d'Israël l'esprit,
la prudence et la perspicacité? »
« Notre peuple est ambitieux, orgueilleux et
avide de jouissance. Où il y a de la lumière,
il y a aussi de l'ombre, et ce n'est pas sans
raison que « notre Dieu a donné à son peuple
choisi » la vitalité du serpent, la ruse du renard,
le coup d'oeil du faucon, la mémoire du
chien, la solidarité et l'instinct d'association
des castors.
« Nous avons gémi dans l'esclavage de Babylone,
et nous sommes devenus puissants !
«Nos temples ont été détruits, et nous avons
relevé des milliers de temples à leur place !
« Dix-huit siècles durant, nous fûmes esclaves,
et dans le siècle présent nous nous sommes
relevés et placés au-dessus de tous les autres peuples !
- « On dit que nombre de nos frères en Israël
se convertissent et acceptent le baptême chrétien...
Qu'importe!... Les baptisés peuvent
nous servir parfaitement ; ils peuvent devenir
pour nous des auxiliaires pour marcher
vers de nouveaux horizons, qui nous sont encore
actuellement inconnus; car les néophytes
"tiennent toujours à nous, et, malgré le baptême
de leur corps, leur esprit et leurs âmes
restent toujours fidèles à Israël. D'ici un siècle
au plus, ce ne seront plus les enfants d'Israël
qui voudront se faire chrétiens, mais bien les
chrétiens qui se rangeront à notre sainte foi;
mais alors Israël les repoussera avec mépris !
« L'Eglise chrétienne étant un de nos plus
dangereux ennemis, nous devons travailler
avec persévérance à amoindrir son influence.
Il faut donc greffer, autant que possible, dans
les intelligences de ceux qui professent la religion
chrétienne, les idées de libre pensée,
de scepticisme, de schisme, et provoquer les
disputes religieuses, si naturellement fécondes
en divisions et en sectes dans le christia-
nisme. Logiquement, il faut commencer par
déprécier les ministres de cette religion ; dé
clarons-leur une guerre ouverte, provoquons
les soupçons sur leur dévotion, sur leur conduite
privée, et, par le ridicule et le persiflage,
nous aurons raison de la considération attachée
à l'état et à l'habit.
I
« L'Eglise a pour ennemie naturelle la lu-
mière, qui est le résultat de l'instruction,
effet naturel de la propagation multiple des
écoles. Attachons-nous à gagner de l'influence
sur les jeunes élèves. L'idée du progrès a
pour conséquence l'égalité de toutes les religions,
laquelle à son tour conduit à la suppression,
dans les programmes des études,
des leçons de religion chrétienne. Les Israélites,
par adresse et science, obtiendront sans
difficulté les chaires et les places de professeurs
dans les écoles chrétiennes. Par là,
l'éducation religieuse restera reléguée dans la
famille, et comme, dans la plupart des familles,
le temps manque pour surveiller cette
branche d'enseignement, l'esprit religieux
s'amoindrira par degré et, peu à peu, disparaitra complètement.
« Chaque guerre, chaque révolution, chaque
ébranlement politique ou religieux arrivé dans
le monde chrétien, rapprochent le moment
où nous atteindrons le but suprême vers lequel
nous tendons.
« Le commerce et la spéculation, deux branches
fécondes en gros bénéfices, ne doivent
jamais sortir des mains des Israélites. Et
d'abord il faut accaparer le commerce de l'alcool,
du beurre, du pain et du vin, car par
là nous nous rendrons maitres absolus de
toute lagriculture et en général de toute
l'économie rurale. Nous serons les dispensateurs
du grain à tous; mais sïl survenait
quelques mécontentements, produits par la
misère chez les prolétaires, il nous sera toujours
facile d'en rejeter la responsabilité sur
les gouvernements.
« Tous les emplois publics doivent être accessibles
aux Israélites, et, une fois devenus
titulaires, nous saurons, par lobséquiosité et
par la perspicacité de nos facteurs, pénétrer
jusqu'à la première source de la véritable influence
et du véritable pouvoir. Il est entendu
qu'il ne s'agit ici que de ces emplois auxquels
sont attachés les honneurs, le pouvoir et les
privilèges ; car, pour ceux qui exigent le sa
voir, le travail et la peine, ils peuvent et doivent
être abandonnés aux chrétiens. La magistrature
est pour nous une institution de première
importance. La carrière du barreau développe
le plus la faculté de civilisation et initie le
plus aux affaires de nos ennemis naturels les
chrétiens, et c'est par là que nous pouvons
les réduire à notre merci. Pourquoi les Israélites
ne deviendraient-ils pas ministres de
l'instruction publique, quand ils ont si souvent
eu le portefeuille des finances ? Les Israélites
doivent aussi aspirer au rang de législateurs,
en vue de travailler à l'abrogation des lois
faites parles Goïms infidèles pécheurs contre
les enfants d'Israël, les seuls vrais fidèles
par leur invariable attachement aux saintes
lois d'Abraham.
« Du reste, sur ce point, notre plan touche
à la plus complète réalisation ; car le progrès
nous a presque partout reconnu et accordé
les mêmes droits de cité qu'aux chrétiens;
mais ce qu'il importe d'obtenir, ce qui doit
être l'objet de nos incessants efforts, c'est
une loi moins sévère sur la banqueroute.
Nous en ferons pour nous une mine d'or bien
plus riche que ne furent jadis les mines de
Californie.
« Le peuple d'Israël doit diriger son ambition
vers ce haut degré de pouvoir d'où découlent
la considération et les honneurs. Le
moyen le plus efficace d'y parvenir est d'avoir
la haute main sur toutes les associations industrielles,
financières et commerciales, en se
gardant de tout piège et de toute séduction
qui pourrait l'exposer au danger de poursuites
judiciaires devant les tribunaux du pays.
II apportera donc, dans le choix de ces sortes
de spéculations, la prudence et le tact, qui
sont le propre de son aptitude congénitale pour
les affaires. Nous ne devons être étrangers à
rien de ce qui conquiert une place distinguée
dans la société : philosophie, médecine, droit,
musique, économie politique, en un mot,
toutes les branches de la science, de l'art et
de la littérature, sont un vaste champ où les
succès doivent nous faire la part large et
mettre en relief notre aptitude.'Ces vocations
sont inséparables de la spéculation. Ainsi, la
production d'une composition musicale, ne
fùt-elle que très médiocre, fournira aux nôtres
une raison plausible d'élever sur un piédestal
et d'entourer d'une auréole l'Israélite qui en
sera l'auteur. Quant aux sciences, médecine
et philosophie, elles doivent faire également
partie de notre domaine intellectuel. Un médecin
est initié aux plus intimes secrets de
la famille, et a, comme tel, entre ses mains
la santé et la vie de nos mortels ennemis, les
chrétiens.
« Nous devons encourager les alliances ma- ''
trimoniales entre Israélites et Chrétiens. Car
le peuple d'Israël, sans risquer' de perdre à
ce contrat, ne peut que profiter de ces alliances.
L'introduction d'une minime quantité de
sang impur dans notre race, élue par Dieu,
ne saurait la corrompre; et nos fils et nos
filles fourniront, par ces mariages, des alliances
avec les familles chrétiennes en possession
de quelque ascendant et pouvoir. En
échange de l'argent que nous donnerons, il
est juste que nous en obtenions l'équivalent
en influence sur tout ce qui nous entoure. La
parenté avec les chrétiens n'emporte pas une
déviation de la voie que nous nous sommes
tracée ; au contraire, avec un peu d'adresse.
elle nous rendra en quelque sorte les arbitres
de leur destinée^ Il serait désirable que les
Israélites s'abstinssent d'avoir pour maîtresses
des femmes de notre sainte religion, et
qu'ils les choisissent pour ce rôle parmi les
vierges chrétiennes. Remplacer le sacrement
du mariage à l'Église par un simple contrat
devant une autorité civile quelconque, serait
pour nous d'une (très grande importance, car
alors les femmes chrétiennes afflueraient dans
notre camp.
« Si l'Or est la première puissance de ce
monde, la seconde est sans contredit la Presse.
« Mais que peut la seconde sans la première?...
Comme nous ne pouvons réaliser
tout ce qui a été dit et projeté plus haut sans
le secours de la Presse, il faut que les nôtres
président à la direction de tous les journaux
quotidiens, dans chaque pays. La possession
de l'or, l'habileté dans le choix et lemploi
des moyens d'assouplissement des capacités
vénales, nous rendront les arbitres de l'opinion
publique et nous donneront l'empire sur
les masses.
« En marchant ainsi, pas à pas, dans cette
voie, et avec la persévérance qui est notre
grande vertu, nous repousserons les chrétiens
et rendrons nulle leur influence. Nous dicterons
au monde ce en quoi il doit avoir foi, ce
qu'il doit honorer et ce qu'il doit maudire.
Peut-être quelques individualités s'élèveront elles
contre nous et nous lanceront-elles in-
jure et l'anathème; mais les masses dociles et
ignorantes nous écouteront et prendront notre
parti. Une fois maîtres absolus de la Presse,
nous pourrons changer à notre gré les idées
sur l'honneur, sur la vertu, sur la droiture
du caractère, et porter la première atteinte et
le premier coup à cette institution, sacrosainte
jusqu'à présent, la famille, et en consommer
la dissolution. Nous pourrons extirper
la croyance et la foi dans tout ce que nos
ennemis, les chrétiens, ont jusqu'à ce moment
vénéré, et, nous faisant une arme de l'entraînement
des passions, nous déclarerons une
guerre ouverte à tout ce qu'on respecte et
vénère encore.
« Que tout soit compris, noté, et que chaque
enfant d'Israël se pénètre de ces vrais
principes. Alors notre puissance croîtra
comme un arbre gigantesque, dont les branches
porteront des fruits qui se nomment
richesse, jouissance, bonheur, pouvoir, en
compensation de cette condition hideuse qui,
pendant de longs siècles, a été lunique lot
du peuple d'Israël
« Lorsqu'un des nôtres fait un pas en avant,
que l'autre le suive de près ; que, si le pied lui
glisse, il soit secouru et relevé par ses coreligionnaires.
Si un Israélite est cité devant les
tribunaux du pays qu'il habite, que ses frères
en religion s'empressent à lui donner aide et
assistance, mais seulement lorsque le prévenu
aura agi conformément aux lois qu'Israël observe
strictement et garde depuis tant de
siècles.
« Notre peuple est conservateur, fidèle aux
cérémonies religieuses et aux usages que
nous ont légués nos ancêtres. Notre intérêt
(exige qu'au moins nous simulions le zèle pour
les questions sociales qui sont: à l'ordre du
jour, celles surtout qui ont trait à l'amélioration
du sort .des travailleurs ; mais en réalité
nos efforts doivent tendre à nous emparer de
ce mouvement de l'opinion publique et à le
diriger sur les questions publiques. L'aveuglement
des masses, leur propension à se
livrer à l'éloquence, aussi vide que sonore,
dont retentissent les carrefours, en font une
proie facile et un docile instrument de popularité
et de crédit. Nous trouverons sans difficulté
parmi les nôtres l'expression de sentiments
factices et autant d'éloquence que les
chrétiens sincères en trouvent dans leur enthousiasme.
« Il faut autant que possible entretenir le
prolétariat, le soumettre à ceux qui ont le maniement
de l'argent. Par ce moyen, nous soulèverons
les masses, quand nous le voudrons ;
nous les pousserons aux bouleversements, aux
révolutions, et chacune de ces catastrophes
avance d'un grand pas nos intérêts intimes
et nous rapproche rapidement de notre unique
but : celui de régner sur la terre, comme
cela a été promis à notre père Abraham. »

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